La fintech suisse Finnova a annoncé ce matin l’intégration de la solution Robo-Advisor de la start-up financière True Wealth à Finnova Banking Software de manière à offrir aux banques une solution de gestion de fortune numérique. Finnova poursuit ainsi l’ouverture systématique de son logiciel tout en répondant aux besoins des banques liés à la numérisation. La Banque régionale de Soleure est la première banque cliente de Finnova à mettre cette solution de gestion de fortune numérique à la disposition de ses clients. «Nous sommes heureux de poursuivre le développement du plus grand écosystème bancaire de Suisse grâce à notre nouveau partenariat produit avec True Wealth et au premier contrat signé dans ce cadre avec la Banque régionale de Soleure. Nous voulons convaincre d’autres banques d’adopter cette solution», commente Raphael Widmer, Chief Customer Officer de Finnova, cité dans un communiqué.
Le banquier d’affaires Marcus Schenck, candidat au poste de dirigeant de Deutsche Bank AG jusqu'à son départ en avril, va rejoindre la boutique Perella Weinberg Partners LP, rapporte Bloomberg.Marcus Schenck, 53 ans, rejoint la société basée à New York en tant qu’associé, selon des sources proches. En avril, il a quitté ses fonctions de directeur général adjoint et de directeur de la banque d’investissement de Deutsche Bank, après le départ de John Cryan, alors PDG. Schenck aurait alors désapprouvé la décision de la banque.
Les sociétés de gestion et les banques d’investissement doivent faire bien plus pour réduire leurs coûts et améliorer leurs bénéfices, montre une nouvelle étude d’Accenture citée par le Financial Times. Pour le consultant, les grandes sociétés de gestion ne profitent pas suffisamment de leur taille. Les sociétés de gestion ont dégagé des bénéfices de 31 milliards de dollars et les hedge funds de 16 milliards, soit environ 15 % de leurs revenus. Les sociétés de gestion ont des marges qui restent importantes. Mais nombre d’entre elles n’ont pas réduit leurs coûts. Accenture observe que, alors que la gestion des actifs devrait permettre d’importantes économies d’échelle, certaines sociétés de taille moyenne affichent les mêmes marges que les plus gros acteurs du secteur. Michael Spellacy, global capital markets lead chez Accenture, se demande par exemple pourquoi certaines sociétés de gestion à Londres ou New York ont 300 à 400 personnes qui calculent les valeurs liquidatives des fonds toutes la journée.
Une grande stabilité mais des signaux positifs. Les femmes représentent 39% des effectifs dans le capital investissement en 2017, soit une stabilité par rapport à 2016 (-1%), selon les résultats de l'étude annuelle publiée par Deloitte et France Invest. En 2017, 26% des promotions au sein des équipes d’investissement ont été obtenues par des femmes, tous grades confondus, soit 6 points de plus qu’en 2016. Les femmes représentent 29% des recrutements effectués au sein des équipes d’investissement, soit une hausse de 5 points par rapport à 2016. Et surtout, ce chiffre est en hausse quel que soit le grade. «Si la proportion de femmes au sein des équipes d’investissement demeure quasi stable à 22%, certains signaux dans la composition et la constitution des équipes apparaissent très positifs. Ainsi, pour la première fois depuis 2010, les femmes représentent près d’1/3 de l’effectif des chargés d’affaires/analystes. Les tendances observées au niveau des recrutements et des promotions sont également très encourageantes», commente Frédérique Lévêque-Chenevoy, associée M&A Transactions Services chez Deloitte. Les promotions des collaboratrices au sein des équipes d’investissement sont en effet dynamiques, puisque le taux de promotion s’élève à 11% (contre 10% chez les hommes et 10% en 2016). Il existe toutefois encore une forte disparité selon les grades, avec seulement 22% de directrices de participations. « La majorité des entreprises ayant répondu à notre enquête est consciente de l’importance de favoriser la mixité au sein de leurs équipes d’investissement. Par ailleurs, nombreuses sont celles qui constatent de réels bénéfices sur la performance et la gestion quotidienne de leur activité. La volonté de faire progresser la mixité est bien là. C’est un signal positif de plus, qui devrait se traduire à terme dans notre étude », précise Alexandra Dupont, présidente du Club Invest avec Elles et Directrice Associée de Raise. C’est ainsi que 56% des sociétés de gestion annoncent un objectif de mixité au sein de leurs équipes d’investissement, soit une hausse de 5 points par rapport à 2016. Cependant, seulement 11% d’entre elles l’ont chiffré. Concernant les 44% qui n’ont pas cet objectif, 70% indiquent la prévalence des compétences sur le critère de mixité. De plus, 82% des entreprises sont convaincues que l’interaction hommes/femmes au sein des équipes de gestion a des effets positifs sur leur activité. Celle-ci favorise notamment une plus grande performance des sociétés en portefeuille (+ 11%) ainsi qu’une meilleure gestion des crises et conflits (+ 9%), ce qui est confirmé par 67% des répondants (contre 58% en 2016). Enfin, 29% des Limited Partners utilisent cette mixité comme critère de Due Diligence, soit une progression de 16% par rapport à 2016.
Le quotidien économique Les Echos rapporte que la banque publique régionale allemande Nord L/B, détenue à 60% par le Land de Basse-Saxe et minée par des créances maritimes douteuses, considère deux scénarios pour renforcer ses fonds propres et sortir de son marasme. Le premier scénario verrait Nord/LB intégrer une super-Landesbank, fruit d’un rapprochement entre Nord/LB et la Landesbank de Hesse et Thuringe (Helaba), ensuite rejointe par la puissante Landesbank du BadeWurtemberg (LBBW), explique Les Echos. Une privatisation partielle de Nord/LB serait prévue dans la seconde hypothèse envisagée via la prise de participations d’un acteur bancaire privé tel que Commerzbank ou le fonds d’investissement américain Cerberus, intéressés par une participation dans Nord/LB, selon le quotidien.
La société de gestion dédiée à l’investissement durable et affiliée de Natixis Investment Managers vise 20 milliards d’encours d’ici à 5 ans, soit un doublement sur la période. A fin octobre, Mirova affichait 10,2 milliards d’euros d’encours, investis à plus de 50% en actions. La boutique draine entre 1,5 et 2 milliards d’euros de collecte par an. En 2019, Mirova prévoit de lancer, entre autres, un fonds patrimonial mixant actions et taux et une stratégie dédiée à la place des femmes dans le management des entreprises.
La société de gestion allemande DJE Kapital a nommé Florian Barber responsable de la distribution wholesale en Allemagne et en Autriche à compter du 1er janvier 2019, rapporte le site sspécialisé Das Investment. Florian Barber, qui travaillait précédemment chez Ethenea, aura également en charge la direction d’une équipe de distribution.
Barclays a annoncé ce lundi la nomination de Jean-Damien Marie au poste de directeur des investissements EMEA du pôle private bank & overseas services.
La société de gestion parisienne Sepiam, fondée en 2017, a repris la gestion financière, administrative ainsi que la commercialisation de la Sicav La Cambre Funds dont les bureaux sont basés à Bruxelles. Le transfert de ces fonctions est intervenu le 15 novembre 2018. L’un des fondateurs de Sepiam, Sébastien Lippens, avait travaillé à La Cambre Funds notamment en tant que gérant et analyste de fonds avant d'établir la boutique.La Sicav belge a été rebaptisée SPM Funds. Ses deux compartiments ont été absorbés par le fonds Sepiam Gloal Flexible.
Christian Hyldahl a décidé de démissionner du fonds de pension danois ATP où il était directeur général depuis près de deux ans. « J’ai décidé de démissionner parce que une partie du monde extérieur dont ATP dépend n’a plus confiance en moi en tant que CEO d’ATP et je dois en conclure que cela ne changera pas. Dans le même temps, il y a un risque grandissant que la réputation d’ATP souffre, ce qui doit être évité à tout prix », a déclaré le dirigeant. Il fait ainsi référence à la fraude fiscale « Cum-Ex » à laquelle son nom a été rattaché en tant qu’ancien dirigeant de Nordea Markets. Christian Hyldahl avait rejoint ATP en janvier 2017, après avoir été directeur général de Nordea Asset Management (2015-2017) et directeur des investissements (2011-2015).
La banque cantonale de Saint-Gall (St.Galler Kantonalbank) a embauché Andreas Schiffer en tant qu’analyste de fonds senior courant octobre, a appris NewsManagers. Andreas Schiffer avait quitté Raiffeisen en août 2018, où il occupait un rôle similaire, après avoir rejoint la banque zurichoise en février 2014. Il avait travaillé auparavant pour Notenstein La Roche, devenue banque privée de Raiffeisen à partir de 2012 avant qu’elle ne soit revendue à Vontobel en mai dernier.
Le Groupe J. Safra Sarasin annonce avoir finalisé avec succès l’acquisition des activités private banking de Bank Hapoalim au Luxembourg et en Suisse. Par ailleurs, le groupe est de nouveau présent en Israël. " La stratégie de croissance du groupe franchit un pas en avant avec le démarrage des activités de J. Safra Sarasin Asset Management (Israël) Ltd, société agréée par l’Israel Securities Authority (ISA), ainsi que par l’ouverture d’un bureau de représentation à Tel Aviv», explique un communiqué.
La société de gestion dédiée à l’investissement durable et affiliée de Natixis Investment Managers vise 20 milliards d’encours d’ici à 5 ans, soit un doublement sur la période. A fin octobre, Mirova affichait 10,2 milliards d’euros d’encours, investis à plus de 50% en actions. La boutique draine entre 1,5 et 2 milliards d’euros de collecte par an, a indiqué son patron Philippe Zaouati lors d’une conférence de presse. En 2019, Mirova prévoit de lancer, entre autres, un fonds patrimonial mixant actions et taux et une stratégie dédie à la place des femmes dans le management des entreprises.
Le gestionnaire de fortune Darion Capital Management, établi à Rotterdam et qui opérait sous les marques Tielkemeijer & Partners Vermogensbeheer et Darion Wealth Management, a été déclaré en état de faillite le 13 novembre, selon un rapport de la Cour d’Amsterdam datant du 16 novembre. La société investissait tant en ligne directe que dans des fonds d’investissements pour ses clients. Elle avait été fondée il y a cinquante ans.
Hugh Willis, co-fondateur de BlueBay Asset Management, a débauché plusieurs membres des équipes d’investissement quantitatives de BlackRock, Citadel et Robeco pour le lancement de sa société obligataire en partenariat avec Alex Khein, l’ancien directeur général de BlueBay, rapporte le Financial Times fund management. La nouvelle société, dénommée BlueCove, va se spécialiser dans l’investissement systématique. Elle cherche à obtenir une licence auprès de la Financial Conduct Authority au Royaume-Uni. BlueCove a recruté neuf personnes de l’équipe d’investissement systémique de BlackRock à Londres, dont cinq managing directors. Cela comprend Benjamen Brodsky, directeur des investissements adjoint de l’obligataire systématique chez BLackRock, ainsi que Ralph Smith, Michael Harper, Benoy Thomas et Heather DeGarmo. BlueCove a aussi débauché Ian Howard, l’ancien responsable de la technologie pour les stratégies quantitatives mondiales de Citadel. Jeroen van Zundert arrive en provenance de Robeco en tant que chercheur quantitatif, tandis que Nick Pierce, ancien responsable de l’obligataire en Europe pour Vanguard, est responsable du processus d’investissement. 35 personnes ont été recrutées et 10 autres devraient l’être d’ici au lancement du premier produit de la société.
BlackRock a annoncé la nomination de Geraldine Buckingham en qualité de présidente et directrice de la région Asie-Pacifique, rapporte Asian Investor. Elle prend la succession de Ryan Stork, qui devient responsable adjoint des opérations au niveau mondial. Ces deux nominations seront effectives à compter de février 2019. Geraldine Buckingham est actuellement responsable de la stratégie du groupe et membre du comité exécutif. Dans ses nouvelles fonctions, elles sera responsable de toutes les activités dans la région, dont la Grande Chine, le Japon, l’Australie, Singapour, l’Inde et la Corée.
Les fonds d’actions britanniques ont subi des rachats de plus de 1.000 milliard de dollars depuis le référendum sur le Brexit en 2016, rapporte le Financial Times fund management, citant des données d’EPFR. La collecte a été négative pour ces fonds toutes les semaines depuis juin 2016. Les rachats ont même atteint 19,4 milliards de dollars la semaine où Theresa May a présenté le projet de plan de retrait au cabinet, soit le plus fort niveau de rachats depuis la crise financière mondiale de 2007-2008. Sur les 12 mois précédant le vote sur le Brexit, les fonds actions UK avaient attiré 127 milliards de dollars. Schroders a mené un sondage cette année auprès de 400 conseillers financiers qui ont indiqué que 35 % de leurs clients avaient soit transféré leurs actifs en hors du Royaume-Uni, soit envisageaient de le faire, contre 21 % l’année précédente. Les Etats-Unis sont la destination première pour réallouer les actifs.
Fidelity Investments est en train de gagner la dernière bataille dans la guerre des prix que se livre le secteur de la gestion d’actifs, la réduction agressive de ses frais cet été ayant provoqué une hausse spectaculaire des ventes, rapporte le Financial Times fund management. La société de gestion basée à Boston et gérant 2.500 milliards de dollars a annoncé en août une série de produits d’investissement à frais zéro, tout en réduisant tous ses frais indiciels à des niveaux historiquement bas et en supprimant les seuils d’entrée. Les chiffres d’octobre de Morningsrar montrent qu’elle a dépassé Vanguard, sa plus proche concurrente, de plus de 40 % aux Etats-Unis, les deux menant la course en tête. Fidelity a attiré le mois dernier 6,6 milliards de dollars de collecte nette dans ses fonds ouverts aux Etats-Unis, hors ETF, contre 4,6 milliards de dollars pour Vanguard. Loin derrière se trouve Lord Abbett avec 977 millions. BlackRock a quant à lui accusé des rachats de 890 millions. Plusieurs des fonds de Fidelity qui se sont le mieux vendus en octobre étaient ceux dont les frais ont été réduits, selon Morningstar.