BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) et Amherst Holdings ont annoncé, ce 2 juillet, avoir finalisé la transaction en vertu de laquelle BNY Mellon IM a échangé sa participation majoritaire dans Amherst Capital Management (Amherst Capital), une société de gestion immobilière américaine, contre une participation minoritaire au capital d’Amherst Holdings. En parallèle, la Texas Treasury Safekeeping Trust Company, investisseur et fondateur d’Amherst Capital, a également bouclé l’échange de sa participation dans Amherst Capital contre une participation dans Amherst Holdings. Cette double opération, dont les détails n’ont pas été dévoilés, avait été annoncée le 14 mai 2018.Désormais, Amherst Capital devient une filiale à part entière d’Amherst Holdings qui, aux côtés de ses filiales et de ses affiliés, afficheront plus de 3,6 milliards de dollars d’actifs sous gestion et environ 15 milliards de dollars d’actifs conseillés. BNY Mellon continuera à offrir les solutions immobilières d’Amherst Capital à ses clients, précise la société de gestion dans un communiqué.
Covéa Finance, la société de gestion du groupe d’assurance français Covéa, a annoncé le lancement d’une nouvelle gamme de fonds à thématique environnementale. « D’ici à 2050, D’ici à 2050, l'équivalent de près de trois planètes Terre pourrait être nécessaire pour fournir les ressources indispensables au maintien des modes de vie actuels, observe la société dans un communiqué. La transition des modes de production et de consommation est donc devenue un enjeu économique majeur pour Covéa Finance. C’est pourquoi, nous avons développé une gamme de quatre fonds qui se fonde sur une vision de long terme des enjeux environnementaux. »Cette gamme se compose de 4 fonds actions. Le premier, baptisé Covéa Aeris, investit à hauteur de 60% minimum de son portefeuille sur des valeurs ayant un impact favorable sur la qualité de l’air en raison de leur implication dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et/ou de la faible intensité carbone de leurs activités.Le deuxième, Covéa Solis, est un fonds actions investi à hauteur de 60% minimum du portefeuille sur des sociétés impliquées dans la transition énergétique.Pour sa part, le fonds Covéa Aqua est investi à hauteur de 60% minimum du portefeuille dans des valeurs liées à la thématique de l’eau, de son approvisionnement à l’optimisation de son utilisation.Enfin, le fonds Covéa Terra investit à hauteur de 60% minimum du portefeuille sur des sociétés en fonction de leur implication dans des actions favorables à l’environnement, telles que les sociétés impliquées dans l’économie circulaire, le recyclage et la gestion des déchets, les sociétés ayant une activité dans l’alimentation durable, les produits et services limitant le gaspillage alimentaire, et les producteurs de papiers et le packaging.
Dans son rapport annuel, l’ERAFP (Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique) souhaite donner une image plus précise de la performance sociale, environnementale et financière de son activité en 2017. Le Régime additionnel poursuit sa montée en charge, avec une augmentation des prestations servies de 32 % en 2017 (368 millions d’euros). Si les bénéficiaires percevant leur prestation en capital restent majoritaires, le nombre de bénéficiaires d’une rente devient significatif (plus de 100 000). Soucieux de préserver le pouvoir d’achat des prestations servies à ses bénéficiaires, le conseil d’administration de l’ERAFP a décidé d’augmenter la valeur de service du point à hauteur de l’inflation (+1 %).Cela a été rendu possible par la bonne santé économique du Régime, qui affiche une performance financière de 6,6 % sur les cinq dernières années (taux de rendement interne annualisé en valeur boursière – il a été de 5,5 % en 2017). Cette mesure conforte la conviction de l’ERAFP qu’il existe une corrélation positive entre investissement socialement responsable (ISR) et performance financière pour un investisseur de long terme. Fort du statut règlementaire que le gouvernement a donné en 2017 à sa politique ISR, l’ERAFP s’attache à mieux en évaluer les effets concrets, notamment en termes de productivité sociale et environnementale des investissements. Capable d’apporter chaque année à l’économie 2,5 milliards d’euros de capital patient, l’ERAFP finance ainsi le développement des PME cotées ou non cotées, riche en emplois et levier de diffusion de l’innovation à l’appareil productif, de même que le logement, les infrastructures de réseaux et de transition énergétique. Sur la durée du quinquennat, l’ERAFP aura donc investi 12,5 milliards d’euros. Pour la transition climat, conformément aux objectifs fixés par l’accord de Paris, l’ERAFP s’attache à renforcer la contribution de ses investissements au respect de la trajectoire 2°C en 2050, complétant l’analyse climat de ses portefeuilles d’actifs (intensité carbone, part verte dans les mixes énergétiques, intensité de contribution à la transition climat, émissions évitées). Le portefeuille d’actions apparaît notamment en ligne avec les réductions d’intensité carbone prévues dans les trajectoires 2°C d’ici à 2050. Par ailleurs, les parts d’énergies fossiles des portefeuilles d’obligations d’entreprises et d’actions sont déjà alignées avec ce que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) envisage pour 2030.
La boutique de gestion Pilatus Partners vient d’embaucher un ancien collaborateur de Julius Baer et de GAM. Bernhard Urech prend la direction début juillet de la gestion de portefeuille de la société de gestion spécialisée dans l’obligataire, rapporte le site finews.Bernhard Urech dispose de plus de quinze ans d’expérience dans la gestion obligataire pour de grands gestionnaires internationaux. Il a notamment été responsable Fixed Income Interest Rates chez Julius Baer. Il a également dirigé l'équipe «USD Fixed Income Funds & Global Inflation Linked Strategy» chez Clariden Bank puis plus tard chez Clariden Leu.
Le groupe d’assurances allemand Debeka vient de créer sa propre société de gestion, Debeka Asset Management ou DebekAM, a appris Private Banking Magazin. La société de gestion devrait gérer des portefeuilles d’actions pour le compte de Debeka à compter du mois d’octobre 2018, précise-t-on.La nouvelle entité sera dirigée par Marcus Müller, responsable chez Debeka de la gestion des investissements, avec à ses côtés Frank Heise, responsable actions chez Debeka, et Markus Mies, responsable de la gestion des risques de Debeka.Filiale à 100% de Debeka, la société de gestion devrait compter quelque 50 collaborateurs.
Plusieurs gros fonds obligataires ont été massacrés dans la déroute des marchés émergents, rapporte le Financial Times fund management. Ainsi, le fonds Global Emerging Debt de Pictet, d’un encours de 5,6 milliards de dollars, a subi des rachats de 809 millions de dollars sur le seul mois de mai, tandis que le GIS Emerging Local Bond de Pimco (2,5 milliards de dollars) a perdu 596 millions de dollars, selon Morningstar. Le fonds Emerging Markets Bond d’AllianzGI (311 millions d’euros) a vu sortir 148 millions de dollars en mai, soit près d’un tiers de ses actifs. Les fonds de dette émergente ont souffert 10 semaines consécutives de rachats nets, avec plus de 14 milliards de dollars qui sont sorties de la classe d’actifs depuis avril, selon Jefferies, qui se base sur les données d’EPFR.
Lloyds Banking Group va partager l’un des plus gros mandats de gestion en Europe entre au moins deux sociétés de gestion, a appris Financial News de sources proches du dossier. Une décision est attendue avant la fin du mois. Ce mandat de 109 milliards de livres était jusqu’en février géré par Standard Life Aberdeen. Cela lui rapportait 130 millions de livres de revenus annuels. Selon une source proche du dossier, BlackRock, JPMorgan Asset Management, Schroders et Goldman Sachs sont dans la seconde et dernière phase du processus d’appel d’offres. L’argent pourrait être alloué à deux ou trois sociétés de gestion.
Le groupe agroalimentaire Nestlé peut mieux faire pour récompenser ses actionnaires, à en croire le fonds d’investissement Third Point. L’actionnaire activiste américain, entré au capital du groupe suisse en juin 2017, déplore dans un courrier l’"approche stratégique confuse» de Nestlé et exige la fixation d’objectifs clairs en matière de rentabilité, rapporte l’agence AWP. La cible de marge de Nestlé devrait se situer entre 18% et 20% d’ici 2020, précise le fonds d’investissements.Les critiques concernant l’organisation «insulaire, complaisante et bureaucratique» sont particulièrement vives. Celle-ci serait trop «complexe» et «léthargique» et passerait au travers d’un nombre trop élevé de tendances générales, précise Dan Loeb, fondateur de Third Point, dans une lettre aux dirigeants de Nestlé. Le groupe suisse n’a pas su anticiper ces dernières années ce qui a permis à des concurrents plus affûtés de grignoter des parts de marché, déplore le fonds d’investissement, estimant qu’il est urgent de prendre des mesures pour rattraper le temps perdu.Les critiques visent aussi la classification des marques et des produits, notamment le groupe «autres catégories» qui ne ferait que détourner le groupe de son cœur de métier et instillerait la confusion dans l’esprit des actionnaires. Third Point exige ainsi des désinvestissements à hauteur de 15% du chiffre d’affaires, afin de se concentrer sur les activité stratégiques. Les recettes de Nestlé ont atteint 89,8 milliards de francs en 2017.
Jonathan Steinberg, le fondateur de WisdomTree, s’est fixé comme objectif un encours de 100 milliards de dollars, contre 60,4 milliards actuellement, rapporte le Financial Times fund management. « Les ETF sont un jeu de taille. Nous devons être agressifs pour réussir. Nous devons jouer tous nos jetons pour concurrencer BlackRock et Vanguard. C’est le problème que de nombreuses sociétés de fonds traditionnelles ont. Elles ne jouent pas tous leurs jetons », indique Jonathan Steinberg. Pour accélérer sa croissance, WisdomTree a acheté l’activité européenne d’ETF Securities. Un gros lancement de fonds est prévu pour l’Europe, avec des ETF qui associent des expositions aux matières premières et des techniques de smart beta, de l’obligataire et des alternatives liquides. Les investisseurs toutefois restent de marbre. Le cours de l’action WisdomTree a chuté de 17 % depuis l’annonce de l’opération en novembre. Dans ce contexte, des rumeurs concernant une vente de la société vont bon train. « Une vente n’est pas notre souhait, mais WisdomTree est une société cotée. De nombreuses sociétés de services financiers réalisent qu’elles auront besoin d’une plate-forme ETF solide. La plupart ont raté l’occasion d’en bâtir une en interne ».
VanEck vient de nommer Martijn Rozemuller responsable pour l’Europe. La société de gestion américaine renforce ainsi son activité ETF en Europe. En effet, Martijn Rozemuller était auparavant administrateur du fournisseur néerlandais d’ETF Think ETFs, acquis en début d’année par VanEck. Avec son collègue Gijs Koning, co-fondateur de Think ETFs, Martijn Rozemuller fera partie du « Board of Operations » européen, et il sera rattaché directement au CEO Jan van Eck.L’acquisition de Think ETFs permet a VanEck de se renforcer à la fois en Europe et dans le domaine des ETF. Avant l’opération, Van Eck disposait d’une filiale européenne à Francfort et d’une autre à Pfäffikon en Suisse. Désormais, la société peut compter sur une autre filiale à Amsterdam. Parallèlement, les encours des fonds Ucits de la société américaine ressortent à 2,6 milliards de dollars. Dans son ensemble, VanEck gère environ 45 milliards de dollars.
La société de gestion allemande Acatis, dont les actifs sous gestion s'élèvent à plus de 5 milliards d’euros, a annoncé ce 2 juillet la signature d’un accord avec Universal-Investment aux termes duquel Acatis reprend la gestion de tous les fonds lancés depuis que les deux sociétés ont commencé à collaborer il y a plus de deux décennies. Parallèlement, Acatis crée une nouvelle société de gestion de capitaux dédiée à ces fonds dont la transmission se fera progressivement à partir du mois de septembre. C’est dans cette nouvelle constellation que les deux maisons poursuivront désormais leur étroite collaboration, souligne un communiqué.Plus précisément, Acatis se concentrera sur la gestion des portefeuilles et des risques. Pour tous les autres processus, Acatis continuera de miser sur Universal-Investment dans le cadre d’un mandat de sourcing. Le partenariat qui lie Acatis et Universal-Investment depuis de nombreuses années a commencé en 1997 lors de la création du fonds Acatis Aktien Global. Un total de onze fonds d’un encours supérieur à 4 milliards d’euros sera ainsi directement piloté par Acatis depuis la plateforme d’administration d’Universal-Investment."Universal-Investment nous accompagne depuis le lancement de notre premier fonds value et est un partenaire important de notre développement pour devenir l’un des leaders de la gestion value. C’est pour cette raison que nous sommes très heureux d'élargir ce partenariat et de lui conférer ensemble une nouvelle dimension. La création d’une société de gestion de capitaux dédiée nous donne la possibilité de regrouper nos fonds sur notre propre plateforme», commente Hendrik Leber, associé-gérant d’Acatis, cité dans un communiqué. La société a été renommée à la suite de la création de la nouvelle plateforme et a pris le nom d’Acatis Investment Kapitalverwaltungsgesellschaft mbH. «Une coopération fructueuse de plus de 20 ans nous lie à Acatis. Nous nous réjouissons de poursuivre notre accompagnement de la société sur le chemin de la croissance en qualité de partenaire de sourcing, une confirmation de l’efficience de notre plateforme d’administration. L’activité de sourcing joue également un rôle important dans notre stratégie et notre objectif de devenir le leader européen des plateformes de services proposés aux fonds pour toutes les catégories d’actifs», a souligné pour sa part Bernd Vorbeck, président d’Universal-Investment.L’activité de sourcing, à savoir la fourniture par Universal-Investment de services allant de la comptabilité des fonds aux services front-end pour d’autres sociétés de gestion de capitaux, de gestionnaires d’actifs ou encore de compagnies d’assurance, a progressé à elle seule de plus de 40% au cours des douze derniers mois pour atteindre actuellement 71 milliards d’euros. Le développement de son activité dédiée aux initiateurs de fonds et aux investisseurs institutionnels est lui aussi très dynamique. Au total, le patrimoine géré par Universal-Investment a crû de 69 milliards d’euros en douze mois pour s'établir à 381 milliards d’euros.
BlackRock enrichit son offre sur le marché des ETF obligataires en Allemagne avec le lancement d’un ETF dédié aux obligations à taux variables libellées en euro, iShares Euro floating Rate Notes, rapporte le site spécialisé Das Investment. Les quelque 280 titres obligataires de l’indice de référence sont notés en catégorie d’investissement et représentent un volume d'émission unitaire d’au moins 300 millions d’euros.L’ETF est chargé à 0,1%.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Trea AM a recruté Xavier Brun en qualité de responsable des actions européennes, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre et il rejoindra l’équipe de gestion actions dirigée par Alfonso de Gregorio. Xavier Brun, qui compte plus de 15 ans d’expérience, arrive en provenance de Solventis, où il était directeur des investissements depuis près de sept ans. Avant cela, il a été analyste actions chez Strategic Investment Advisors.
GAM Investments renforce son équipe en charge des crédits pour les marchés émergents avec le recrutement de Markus Heider à compter de ce 2 juillet. Basé à Londres, le spécialiste a travaillé dans la «City» en tant que responsable de la recherche en matière d’inflation pour le compte de Deutsche Bank, établissement dans lequel il a entamé sa carrière en 2000, précise un communiqué. A fin mars 2018, l'équipe en charge des crédits émergents gérait quelque 11 milliards de dollars.
La banque privée suisse Lombard Odier vient de recruter Ghislain Wallier en qualité de directeur de l’architecture ouverte, rapporte Citywire Selector. L’intéressé a pris ses fonctions dans le courant du mois de juin. Il arrive en provenance de ResFamiliaris, une boutique de conseil en gestion de fortune basée à Londres, où il a officié pendant quatre ans en tant que conseiller en investissement. Avant cela, il a été directeur des investissements de la société Alternative Leaders France à Paris et il a également été gérant de hedge funds au sein de Société Générale Asset Management, désormais Amundi. Contacté par Citywire, Lombard Odier a refusé de communiquer.
Société Générale a annoncé, ce 3 juillet, la conclusion d’un accord en vue de l’acquisition des activités « Equity Markets and Commodities » (EMC) de Commzerbank. L’opération inclut les activités Solutions d’Investissement, Produits de Flux et Gestion d’actifs de la banque allemande dans le monde entier, y compris les capacités associées en matière de tenue de marchés, de vente et de structuration. Les activités concernées sont basées à Francfort, Londres, Hong Kong, Paris, Luxembourg et Zurich. « Les activités courtage actions et couverture de matières premières de Commerzbank sont exclues du périmètre de la transaction », précise la banque française dans un communiqué.Cette opération est en ligne avec la stratégie du groupe français visant à renforcer ses activités de banque de grande clientèle et solutions investisseurs. De fait, « l’acquisition de ces activités de Commerzbank consoliderait le leadership mondial de la banque sur les dérivés et les solutions d’investissement sur l’ensemble des classes d’actifs et contribuerait au développement de Lyxor en Europe par le renforcement de sa franchise ETF et l’enrichissement de son offre de solutions de gestion active, avec un dispositif et une gamme de produits adaptés, notamment pour répondre aux besoins de la clientèle institutionnelle allemande », explique Société Générale.La réalisation de la transaction reste soumise à la revue préalable des autorités fiscales, à son approbation pour d’autres autorités compétentes, à la satisfaction des procédures requises vis-à-vis des partenaires sociaux ainsi qu’à la finalisation de la documentation juridique. « Société Générale prévoit d’obtenir les autorisations au deuxième semestre 2018 », indique la banque française. La transaction inclurait le transfert des books de trading, de la franchise clients ainsi qu’une partie de l’infrastructure IT d’EMC. « L’intégration des activités et des équipes associées se ferait de manière graduelle à partir de fin 2018 », ajoute Société Générale. Une fois les activités intégrées, cette opération aurait un impact positif sur le ROTE (« return on tangible equity ») du groupe et un impact limité sur le ratio « core equity tier one » du groupe.
Vontobel a annoncé ce 2 juillet avoir finalisé le rachat de la banque privée Notenstein La Roche au groupe Raiffeisen. L’établissement basé à Zurich souligne dans un communiqué que les premières réactions à cette reprise sont «très positives». Selon Vontobel, l’acquisition doit contribuer sensiblement au bénéfice du groupe dès l’an prochain. La fusion entre Vontobel et Notenstein La Roche ainsi que la migration des systèmes informatiques devraient être achevées d’ici la fin du troisième trimestre. Le rachat avait été annoncé le 24 mai dernier. A l’époque, le montant de l’opération avait été chiffré à 700 millions. Notenstein La Roche dispose de treize implantations en Suisse et gère 16,5 milliards de francs. Avec l’acquisition, Vontobel a vu ses actifs sous gestion bondir de près 30% à 72,6 milliards de francs.
Le gestionnaire de fortune suisse Plurigestion, basé à Genève, va prendre la dénomination de Pleion à compter du 1er septembre, croit savoir le site spécialisé Investment Europe. Pleion fait référence à la qualité supérieure et à l’excellence en grec ancien. La société de gestion, qui emploie environ 150 personnes, revendique des encours de plus de 1 milliard d’euros, dont 55% gérés dans des mandats discrétionnaires et 45% conseillés.
Credit Suisse a transféré à Londres ses activités d’analyse pour sa clientèle russe, jusqu’ici basées à Moscou, rapporte L’Agefi suisse. La mesure s’inscrit dans le cadre de la stratégie de recentrage du numéro deux helvétique vers la gestion de fortune, et n’a aucun rapport avec les récentes tensions politiques entre la Russie et les Etats-Unis, ou un quelconque risque lié aux affaires locales.Il s’agit d’une mesure de restructuration sans aucun lien avec les activités opérationnelles. «Les changements opérés dans notre plateforme d’analyse sont très limités et concernent seulement un nombre restreint de titres cotés seulement à Moscou», a assuré lundi à AWP un porte-parole de la banque.
Le groupe américain State Street, maison-mère de la société de gestion State Street Global Advisors, a annoncé, hier, la nomination de Kate Lowe au poste de responsable mondiale des services de trading pour sa plateforme GlobalLink. Basée à Londres, elle travaillera sous la direction de Greg Fortuna, responsable mondial de GlobalLink Solutions, et de David Newns, responsable mondial de GlobalLink Execution Services pour State Street Global Markets.Kate Lowe, qui compte plus de 15 ans d’expérience sur le marché des changes et les marchés actions internationaux, sera responsable de l’équipe en charge du développement des solutions opérationnelles et de «workflow» pour la clientèle de GlobalLink. Ces solutions sont axées sur les capacités de rapprochement, de règlement et de production de reportings, tant en interne que par le biais de partenariats avec des plateformes externes. Elle était jusqu’ici responsable mondial des services de courtage des devises chez Standard Chartered Bank. Auparavant, elle a occupé divers postes à responsabilité chez BNP Paribas, Morgan Stanley, JP Morgan et UBS.
Le gestionnaire d’actifs Lazard Asset Management (Lazard AM) a décidé de promouvoir Jeremy Taylor au poste de directeur général (« CEO ») en remplacement de Bill Smith qui va prendre sa retraite après 16 ans au sein de la société, a appris Investment Week. Jusqu’à présent, Jeremy Taylor était « managing director » et co-directeur mondial de la recherche. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il sera plus particulièrement responsable de l’activité de Lazard AM au Royaume-Uni, au Moyen-Orient et dans certaines régions d’Europe continentale.Bill Smith, qui partira le 30 juin, avait rejoint Lazard en 2002 en provenance de RBS Equities, où il était responsable des marchés actions de 2000 à 2002. Avant cela, il a officié comme gérant de fonds chez Barclays.
Franklin Templeton Investments a annoncé, ce 2 juillet, la nomination de Brendan Walsh en qualité de « senior vice president » et gérant de portefeuille au sein de son pôle dédié aux solutions multi classes d’actifs, Franklin Templeton Multi-Asset Solutions (FTMAS). L’intéressé prendra officiellement ses fonctions le 8 octobre 2018. Dans le cadre de ses fonctions, il sera chargé de développer les expertises « multi asset » de la société de gestion au Royaume-Uni, tout en contribuant à la stratégie d’allocation d’actifs pour les solutions d’investissement gérées par l’équipe « multi asset ». Basé à Londres, il sera rattaché à Thomas Nelson, « senior vice president » et directeur de la gestion de portefeuille au sein du pôle FTMAS.Brendan Walsh, qui compte plus de 10 ans d’expérience arrive en provenance d’Aviva Investors où il était gérant de fonds multi classes d’actifs. Avant cela, il a travaillé chez Standard Life Investments en qualité d’analyste quantitatif au sein de l’équipe en charge de l’investissement multi classes d’actifs.
La société de gestion alternative Investcorp, basée à Bahreïn, a annoncé, ce 2 juillet, la nomination de Dominic Courtman en qualité de gérant de portefeuille et directeur de ses activités de gestion crédit européen (ICM EU). Basé à Londres, l’intéressé sera chargé de la gestion de portefeuille et de la structuration de fonds crédit fermés ainsi que de la gestion de comptes gérés (« managed accounts ») en Europe. Il sera rattaché à Phil Yeates qui a rejoint le département ICM EU en janvier 2018 en qualité de « managing director » en charge des fonds crédit européens. Dominic Courtman arrive en provenance de Rothschild & Co où il a officié pendant 13 ans en tant que gérant de portefeuille en charge de fonds crédit fermés et de comptes gérés.
Le gestionnaire d’actifs britannique Quilter, anciennement Old Mutual Wealth, a annonce, hier, avoir rebaptisé son activité de gestion multi classes d’actifs Quilter Investors. Ce pôle totalise 17,1 milliards de livres d’actifs sous gestion sur la base de chiffres à fin mars 2018. « Il s’agit de la première activité à adopter la marque Quilter », a indiqué le groupe dans un communiqué. Cette entité inclut les gammes de solution Cirilium, Generation et Creation ainsi que des fonds conseillés par la division WealthSelect Managed Portfolio Service. Ce changement de nom fait suite à la cotation en Bourse de Quilter et la cession de l’activité « Single Strategy » de l’ancien Old Mutual Global Investors à son patron Richard Buxton et aux fonds TA Associates (lire NewsManagers du 2 juillet 2018).
Le groupe américain de gestion d’actifs Federated Investors a annoncé, ce 2 juillet, avoir finalisé l’acquisition d’une participation majoritaire de 60% au capital de Hermes Fund Managers Limited, qui opère sous le nom Hermes Investment Management (Hermes IM), auprès du fonds de pension BT Pension Scheme (BTPS). BTPS conservera une participation de 29,5% dans Hermes IM tandis que 10,5% du capital sera placé dans un fonds dédié de BTPS au bénéfice de certains membres de la direction et employés de Hermes IM. Comme annoncé mi-avril, le montant de cette acquisition s’élève à 246 millions de livres. Grâce à cette opération, la société américaine porte ses actifs sous gestion à l’échelle mondiale à 439,4 milliards de dollars (312,6 milliards de livres) sur la base de chiffres à fin mars 2018. Hermes IM gère en effet 47,2 milliards de dollars (33,6 milliards de livres) d’encours à travers 16 stratégies actions, crédit et marchés privés (immobilier, infrastructure, dette privée et capital-investissement). La société sert 550 clients sur les marchés « wholesale » et institutionnels. En parallèle, Hermes IM conseille 464,6 milliards de dollars (330,5 milliards de livres) par le biais de sa division Hermes Equity Ownership Services (EOS). Le siège de Hermes IM restera à Londres.
VanEck has appointed Martijn Rozemuller as head for Europe. The US-based asset management firm thus adds to its ETF activity in Europe. Rozemuller had previously been a director of the Netherlands-based ETF provider Think ETFs, which was acquired early this year by VanEck. With his colleague Gijs Koning, co-founder of Think ETFs, Rozemuller will be part of the European Board of Operations, and will report directly to CEO Jan van Eck. The acquisition of Think ETFs allows VanEck to build its presence both in Europe and in the area of ETFs. Before the operation, Van Eck had a European affiliate in Frankfurt and another one in Pfaffikon, Switzerland. The firm can now rely on another affiliate in Amsterdam. Meanwhile, assets in UCITS funds from the US firm total USD2.6bn. In total, VanEck has about USD45bn in assets under management.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The German asset management firm Acatis, with assets under management totalling over EUR5bn, on 2 July announced that it has signed an agreement with Universal-Investment on the basis of which Acatis takes over management of all funds launched since the two firms began collaborating over two decades ago. Meanwhile, Acatis is creating a new capital management firm dedicated to these funds, with transmission to begin in September. In this new constellation, the two firms will now continue their close collaboration, a statement says. Acatis will concentrate on management of portfolios and risks. For all other processes, Acatis will continue to rely on Universal-Investment under a sourcing mandate. The partnership that has tied Acatis and Universal-Investment for many years began in 1997 at the creation of the Acatis Aktien Global fund. A total of 11 funds, with assets of over EUR4bn, will be managed directly by Acatis from the Universal-Investment fund administration platform. “Universal-Investment has been assisting us since the launch of our first value fund, and is an important partner in our development to become one of the leaders in value management. That is the reason we are very happy to extend this partnership and to give it a new dimension together. THe creation of a capital management firm gives us a way to group our funds on our own platform,” says Hendrik Leber, manging partner at Acatis, in a statement. The firm has been renamed following the creation of the new platform, and is now known as Acatis Investment Kapitalverwaltungsgesellschaft mbH. The sourcing activity, provided by Universal-Investment, which provides services ranging from fund accounting to front-end services for other capital management firms, asset management firms and insurance companies, has alone gained more than 40% in the past 12 months, to a current total of EUR71bn. The development of its activity dedicated to fund initiators and institutional investors has also been very dynamic. In total, the assets managed by Universal-Investment have increased by EUR69bn in 12 months, to a total of EUR381bn.
NewAlpha Asset Management, a specialist in investment in the entrepreneurial finance industry worldwide, on 2 July announced a strategic investment in Crawford Fund Management. Crawford is an independent asset management firm based in Boston, and founded in 2009. The directors, Chris Crawford, Jon Saunders and Scott Utzinger, previously worked together for many years at top asset management firms, such as Stark Investments and Wellington Management Company. During the creation of the firm, the founders invested their own capital alongside external clients. Crawford is continuing a strategy of innovative long/short fundamental investment. The long portfolio enphasis relatively unknown publicly-traded companies, directed by their owners/shareholders, without sectoral constraints. North American small and mid-cap equities generally represent at least two thirds of the portfolio, and the ownership period is generally higher than one year. The short strategy, for its part, concentrates on two fundamental themes: young companies and companies potentially in restructuring. Crawford stands out from its competition by using publicly-traded options on equities to implement positions of this type. This methodology, applied over several econmic cycles, associates fundamental financial analysis into stocks and technical expertise in option trading to reduce the cost of hedging during rising phasis and to maximise capital protection during market downturns.
BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) and Amherst Holdings have announced that they have completed a transaction by which BNY Mellon IM has exchanged its majority stake in Amherst Capital Management (Amherst Capital), a US real estate asset management firm, for a minority stake in the capital of Amherst Holdings. Meanwhile, the Texas Treasury Safekeeping Trust Company, an investor and founder of Amherst Capital, has also completed an exchange of its stake in Amherst Capital for a stake in Amherst Holdings. The double operation, whose details have not been disclosed, was announced on 14 May 2018.Amherst Capital now becomes a full-fledged affiliate of Amherst Holdings, which, with its affiliates combined, has over USD3.6bn in assets under management, and about USD15bn in assets advised. BNY Mellon will continue to offer real estate solutions from Amherst Capital to its clients, the asset management firm says in a statement.
According to reports received by NewsManagers, Mustapha Buheraoua, head of the institutional commercial activity at Invesco AM in France, left his position in June. When contacted by editorial personnel, the Briish asset management firm confirmed the departure, stating that a recruitment was currently in progress to replace him. Bouheraoua, who holds a diploma in economics and finance from the Université Nanterre Paris X, and is a graduate of Science Po Paris, began his career in 1992 as a salesperson and inspector general at BNP. In 2000, he joined AGF AM as deputy director of sales for the corporate part. Four years later, he has been recruited by Schroders in the position of institutional sales and corporate, then as institutional salesperson for France and North Africa in 2007 (a unit which he directed from 2011 to 2015). Since 2015, he was head of institutional sales activities at Invesco AM.