L’inflation des prix producteurs a continué de décélérer en juillet, en dépit des tarifs douaniers appliqués depuis le 6 juillet sur des produits américains tels que le soja, montrent les informations publiées jeudi. L’indice des prix à la production a augmenté de 4,6% sur un an contre 4,7% en juin ; les économistes interrogés par Reuters le prévoyaient en moyenne à 4,4%. L’indice des prix à la consommation a quant à lui augmenté de 2,1% contre 1,9% en juin et 1,9% attendu.
Les prix à la production aux Etats-Unis sont restés stables en juillet, pour la première fois en sept mois, la modeste hausse des coûts des biens (+0,1%) ayant été compensée par une baisse des coûts des services (-0,1%). Le département du Travail a annoncé jeudi que son indice des prix à la production (PPI) n’avait pas évolué le mois dernier, après une hausse de 0,3% en juin. Sur un an, sa progression atteint 3,3% contre 3,4% en juin. Pour certains économistes, cette stabilité est probablement passagère, le marché du travail et l'économie restant bien orientés outre-Atlantique. Les hausses des droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium ainsi que sur une série de produits chinois devraient également accroître la pression sur les prix.
Le nombre des inscriptions au chômage a diminué contre toute attente la semaine dernière aux Etats-Unis, un contexte économique porteur semblant épauler le marché du travail en dépit des menaces que font peser les tensions commerciales internationales. Les inscriptions ont baissé de 6.000, pour atteindre 213.000, en données corrigées des variations saisonnières, dans la semaine au 4 août, a annoncé le département du Travail jeudi. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse du nombre des inscriptions à 220.000. La moyenne mobile de quatre semaines, considérée comme un indicateur plus fiable car lissant la statistique hebdomadaire, a diminué de 500 à 214.250 la semaine passée, au plus bas depuis la mi-mai.
Le Trésor britannique a déclaré hier qu’il allait bientôt mettre en place un plan d’intervention destiné à réglementer les services financiers du Royaume-Uni si le pays devait quitter l’Union européenne sans accord préalable avec Bruxelles (hard Brexit). Il a indiqué que les entreprises du secteur devaient toutefois poursuivre leurs préparatifs pour un Brexit avec une phase de transition, laquelle doit durer un peu moins de deux ans, avec un démarrage en mars 2019 au moment où le Royaume-Uni quittera l’Union. Mais il indique qu’il doit également se préparer à une absence d’accord. «Le gouvernement fera en sorte de disposer d’un régime juridique en ordre de marche quelle que soit l’issue des négociations», a indiqué le Trésor dans un document détaillant son appproche du Brexit à l'égard du secteur financier.
Dans la tourmente après l’annonce d’une importante dépréciation en juillet dernier et le gel de l’un de ses fonds au début du mois, le patron de GAM Holding tente de rassurer ses principaux investisseurs, écrivait le Financial Times hier, sans citer de sources. Le directeur général Alexander Friedman a rencontré ces derniers jours Silchester International, T Rowe Price et Kiltearn Partners, qui détiennent à eux trois environ 25% du capital du hedge fund suisse. Leur soutien est donc capital pour permettre à Alexander Friedman de sauver sa tête.
Les associés de Citadel et ses salariés représentent environ 6 milliards de dollars sur les 30 milliards d’encours de la société de hedge funds. « S’impliquer personnellement en prenant une part du risque » est central dans les performances réalisées pour les clients, selon Gerald Beeson, directeur des opérations de Citadel, interrogé dans le Financial Times fund management. « Les dirigeants et employés de Citadel sont les principaux investisseurs de la société », indique-t-il. « Une partie importante de notre patrimoine côtoie celui de nos apporteurs externes de capitaux. Cela crée un alignement fort des intérêts qui alimente une attention continue envers la performance ». Et pour preuve, « nous avons distribué chaque dollar de bénéfices aux investisseurs l’an dernier », détaille-t-il. « Wellington et Kensington (les fonds multistratégies phares de Citadel) ont distribué plusieurs centaines de millions de dollars aux investisseurs dans le temps, mais l’année dernière, c’était la première fois que l’ensemble des bénéfices de Citadel étaient entièrement distribués ».
JCDecaux Holding, la société d’investissement de la famille Decaux qui contrôle JCDecaux, a franchi en hausse, le 2 août, le seuil de 15% des droits de vote de la société d’investissement Eurazeo, selon un avis diffusé ce 8 août par l’Autorité des marchés financiers (AMF). JCDecaux Holding détient désormais 17,47% du capital et 15,05% des droits de vote d’Eurazeo. JCDecaux précise que ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition d’actions Eurazeo sur le marché dans le cadre d’un mandat d’achat indépendant, acquisition qui a été financée par les fonds propres de JCDecaux Holding. JCDecaux Holding, qui agit seule et non de concert, précise qu’elle envisage de poursuivre ses achats sans accroître sa participation au-delà du seuil de 23% du capital, conformément à la clause de plafonnement stipulée dans l’accord conclu entre les deux sociétés, et qu’elle n’envisage pas d’acquérir le contrôle d’Eurazeo. Elle n’envisage pas non plus de demander la nomination d’un ou plusieurs membres supplémentaires au conseil de surveillance d’Eurazeo. Pour mémoire, Eurazeo avait annoncé en juin dernier le rachat par la famille Decaux de la totalité de la participation de 15,4% de Crédit Agricole dans son capital. A noter en outre que JCDecaux Holding et Jean-Charles Decaux ont déjà été nommés membres du conseil de surveillance d’Eurazeo.
L’actif net rééavalué (ANR) par action est estimé à 21,11 euros au 30 juin 2018, après la distribution d’un dividende de 0,65 euro par action en mai 2018. En incluant le dividende, l’ANR par action est en progression de 1% par rapport au 31 décembre 2017 (21,54 euros), contre +0,8% au premier semestre 2017, et en progression de 2,6% par rapport au 31 mars 2018 (21,21 euros), date à laquelle seules les sociétés cotées du portefeuille étaient rééavaluées.L’ANR définitif sera soumis à l’examen du conseil de surveillance et fera l’objet d’une communication plus détaillée le 5 septembre prochain, après Bourse.
En pleine transformation, les activités de banque privée du groupe néerlandais ABN Amro ont enregistré des résultats mitigés au deuxième trimestre. Les encours de la clientèle ont progressé de 0,8 milliard d’euros à 200,9 milliards d’euros, mais cette évolution est due pour l’essentiel à la bonne tenue des marchés, selon les chiffres publiés ce 8 août par le groupe. La division private banking a en effet bouclé le trimestre sur des sorties nettes de 0,5 milliard d’euros après une collecte nette de 3,6 milliards d’euros au premier trimestre. ABN Amro précise qu’elle a vendu des actifs de mandats institutionnels et de fonds dédiés ainsi qu’un portefeuille de clients fortunés en France représentant un encours de 0,5 milliard d’euros, en ligne avec la stratégie d’architecture ouverte du groupe.Du côté des résultats financiers, la division private banking a dégagé un résultat d’exploitation avant impôts de 139 millions d’euros au deuxième trimestre, en progression de 57% par rapport au premier trimestre 2018, mais sur les six premiers mois de l’année, cet indicateur marque un recul de 29% par rapport au premier semestre 2017 à 228 millions d’euros. Le bénéfice du trimestre ressort à 104 millions d’euros, en hausse de 58% par rapport au premier trimestre 2018. Sur six mois, il affiche toutefois une baisse de 41% à 169 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation s’est amélioré au deuxième trimestre à 61,1% contre 72% au premier trimestre mais sur six mois, il ressort à 66,2% contre 64,4% au premier semestre 2017.Le bénéfice net du groupe néerlandais a chuté de 28% à 688 millions d’euros au deuxième trimestre. ABN Amro a par ailleurs annoncé la suppression de 250 emplois dans la banque d’entreprise internationale afin d’augmenter sa rentabilité. La banque explique que la division Corporate and Institutional Banking (CIB) se concentrera dorénavant sur des activités plus rentables telles que le prêt aux entreprises néerlandaises, la compensation et la capital investissement.
Frank Verschoor a rejoint BlackRock en tant que « marketing manager » aux Pays-Bas pour iShares, rapporte le Financial Times fund management. Il travaillait précédemment pour Kempen.
La banque privée suisse Julius Baer a nommé Wendy Kwan responsable des «managed solutions» à Hong Kong, selon le site spécialisé Asian Invesstor. L’intéressée est rattachée à John Cappetta, basé à Singapour et responsable des ventes de managed products». Wendy Kwan, qui aura en charge la sélection des fonds, prend la succession de Johann Santer, qui a rejoint Fidelity International le mois dernier.Wendy Kwan travaillait précédemment chez BlackRock à Hong Kong où elle était responsable de la distribution auprès des banques privées. Suite au départ de Wendy Kwan, BlackRock a promu Vivien Lee à la tête de la distribution pour les banques privées et les family offices, élargissant ainsi le périmètre d’intervention dévolu à Wendy Kwan, relève Asian Investor. Vivien Lee, qui a rejoint BlackRock en février 2018, prendra ses nouvelles fonctions le 13 août prochain.
La société de gestion italienne Anima a enregistré en juillet des souscriptions nettes de 522 millions d’euros. Le total des encours gérés à la fin du mois ressort à environ 103,2 milliards d’euros, en hausse de 36 % par rapport à fin juillet 2017. Cela inclut les encours des mandats d’assurance de Banca Aletti, pour environ 9,4 milliards d’euros.
La société de gestion italienne Azimut a enregistré en juillet des souscriptions nettes de 775 millions d’euros environ, ce qui lui permet d’afficher une collecte de 3,1 milliards depuis le début de l’année. Le total des encours administrés s’établit fin juillet à 52,7 milliards d’euros, dont 41,6 milliards d’encours sous gestion.
Les six premiers mois de l’année ont été particulièrement dynamiques pour Patrizia Immobilien AG qui a vu son résultat opérationnel bondir de 106,6 % à 72,5 millions d’euros contre 35,1 millions d’euros à la même période l’année dernière. L’intégration des acquisitions récentes de Triuva et Rockspring, ainsi que la croissance organique, a permis une hausse significative des actifs sous gestion à 39,6 milliards d’euros, en hausse de 81 % par rapport aux 21,9 milliards d’euros en 2017.« Les résultats du premier semestre 2018 soulignent la réussite de Patrizia en tant que plateforme de gestion de portefeuille immobilière paneuropéenne. Les bons résultats proviennent aussi bien de la croissance interne qu’externe. L’intégration de nos dernières acquisitions, notamment Triuva et Rockspring, est bien avancée et ses effets positifs devraient être visibles dès le second semestre 2018. Les gains de productivité et la maîtrise de nos dépenses nous ont conduits à réévaluer notre prévision annuelle de notre résultat opérationnel de 100 à 110 millions d’euros, contre 85 à 100 millions d’euros lors de notre précédente prévision », commente Karim Bohn, directeur financier de Patrizia, cité dans un communiqué.Entre janvier et juin 2018, les honoraires ont augmenté de 54 % pour atteindre 135,8 millions d’euros, comparés aux 88,1 millions d’euros sur la même période en 2017. Les honoraires de gestion (81,1 millions d’euros) et ceux liés à la performance (37,2 millions d’euros) ont aussi fortement progressé d’une année sur l’autre, en hausse de 80,1 % et 52,6 % respectivement par rapport au premier semestre 2017. Ils contrebalancent la légère baisse des honoraires de transaction, à 17,5 millions d’euros contre 18,7 millions d’euros au premier semestre 2017.Le volume de transactions est également en hausse (+69,8%) au regard du premier trimestre 2017, pour atteindre 2,1 milliards d’euros, dans un marché globalement en baisse par rapport aux six premiers mois de l’année dernière. Au 30 juin 2018, Patrizia a conclu 1,3 milliard d’euros de cessions et 800 millions d’euros d’acquisitions pour ses clients institutionnels et privés. Malgré le volume de cessions en hausse, les actifs sous gestion sont en augmentation sur les six premiers mois de 2018 suite au transfert des mandats de gestion d’actifs pour un client institutionnel d’origine asiatique. «Cette opération est un signe de la confiance accrue en la capacité et l’expérience de Patrizia dans la gestion de portefeuille d’actifs paneuropéens. De nouvelles acquisitions, signées au cours du 1er semestre 2018 et effectives dans la seconde moitié de l’année, soutiendront la croissance des actifs sous gestion de Patrizia», souligne le communiqué.
Aberdeen Standard Investments a annoncé la nomination d’André Haubensack au poste de responsable de la distribution sur le marché suisse. Cette nomination fait suite à la fusion l’an dernier de Standard Life Aberdeen et de Aberdeen Asset Management, précise un communiqué. André Haubensack sera basé à Zurich et rattaché à Rik Brouwer, responsable de la distribution européenne d’Aberdeen Standard Investments. L'équipe de distribution pour la Suisse sera renforcée par Jullien Boissier à Genève, Paola Bissoli et Carolin Hefele à Zurich. De nouveaux recrutements pourraient intervenir dans les prochaines semaines, selon le communiqué.André Haubensack a une expérience de plus de 18 ans dans le secteur financier. Avant de rejoindre Standard Life Investments en 2014 à la faveur du rachat d’Ignis Asset Management, André Haubensack a été notamment directeur chez New Star Asset Management.
Suite à la réorganisation il y a quelques mois de ses activités, HSBC Private Bank Suisse vient de perdre un banquier privé senior parmi les plus importants, Roger Lehmann, ont indiqué plusieurs sources au site spécialisé finews. Roger Lehmann dirigeait l’activité onshore de banque privée en Suisse, le bureau multi-family et les activités avec les gestionnaires suisses externes. Un autre banquier senior, Peter Damisch, pourrait également quitter la société mais il n’a pas donné sa démission comme Roger Lehmann. Roger Damisch, qui avait rejoint HSBC il y a cinq ans, co-dirigeait les activités internationales européennes avec Nick May. Mais dans le sillage de la réorganisation, il a perdu son poste au bénéfice de Nick May. Selon un porte-parole, Peter Damisch reste pour l’instant employé par HSBC qui étudie la possibilité de lui trouver de nouvelles fonctions.
La société de gestion suisse Helvetica Property Investors, spécialisée dans l’immobilier, a annoncé la nomination de Gianni Peduzzi au poste de directeur financier, membre du comité directeur de la société.Gianni Peduzzi, qui devrait prendre ses fonctions le 1er septembre, a plus de 25 ans d’expérience dans des entreprises internationales et suisses, avec une expertise très étendue dans le private equity et le capital risque.
Investec Asset Management a nommé Lerong Kang en tant que responsable des conseillers pour l’Asie du Sud-Est, un poste nouvellement créé, rapporte Asia Asset Management. Elle sera rattachée à Kevin Kong, responsable du bureau de Singapour de la société, où elle sera basée. Lerong Kang était précédemment « executive director » au sein d’UBS Private Bank Wealth Management pendant plus de cinq ans.
Quilter a enregistré au premier semestre des souscriptions nettes de 2,2 milliards de livres, a annoncé la société lors de la publication de ses premiers résultats depuis sa séparation de son ancienne maison mère Old Mutual. Ses encours ont augmenté de 2 % à 116,5 millions de livres entre le 31 décembre 2017 et la fin juin.Le bénéfice ajusté avant impôts a augmenté de 16 % à 110 millions de livres.
Brown Shipley, société gérant 7,8 milliards de livres, a recruté Toby Vaughan, le responsable de l’équipe solutions multi-stratégies de Santander Asset Management, en tant que directeur des investissements. Il prendra ses fonctions en octobre prochain et succédera à Don Smith, qui quitte ses fonctions fin septembre après trois ans pour d’autres projets.Avant de rejoindre Santander AM, où il est responsable d’actifs représentant 14 milliards de livres, Toby Vaughan travaillait chez LV Asset Management, après avoir débuté sa carrière chez F&C Asset Management.Chez Brown Shipley, Toby Vaughan sera responsable du pôle recherche et gestion d’actifs. Ce recrutement est le premier important réalisé par le nouveau directeur général, Alan Mathewson, depuis son arrivée en avril. Ce dernier vient de Santander UK où il était managing director, wealth management et private banking.
Au premier semestre 2018, M&G Prudential, qui doit prochainement se séparer du groupe Prudential, a enregistré des souscriptions nettes externes de 3,5 milliards de livres, soit moitié moins que les 7,2 milliards de livres de la période correspondante de l’année dernière. La collecte, qui reste néanmoins positive, a été alimentée par l’intérêt des investisseurs européens pour le fonds Optimal Income et la gamme de fonds multi-asset, ainsi que par les investissements des clients institutionnels dans les stratégies crédit illiquides et actions infrastructures. Toutefois, la collecte a été effacée partiellement par un effet marché négatif, si bien que les encours externes au 30 juin n’ont progressé que de 1 % sur six mois à 165,5 milliards de livres.Les encours totaux de M&G Prudential sont quant à eux ressortis à 341,9 milliards de livres, en repli par rapport aux 350,7 milliards de livres du 31 décembre 2017, la croissance de l’activité externe n’ayant pas suffi à compenser la baisse des encours gérés en interne.Le bénéfice d’exploitation IFRS a augmenté de 10 % à 272 millions de livres, reflétant un coefficient d’exploitation stable à 54 %. Mike Wells, directeur général de Prudential, a indiqué que la scission de M&G Prudential, annoncée en mars, était «en bonne voie». Par ailleurs, Eastspring, la société de gestion asiatique du groupe Prudential (qui restera au sein de Prudential), a accusé des rachats nets de 900 millions de livres mais ses encours sont restés stables à 138,2 milliards de livres.
Mediolanum Asset Management, la société de gestion basée en Irlande du groupe bancaire italien Mediolanum, vient de recruter Inma Conde en qualité de responsable de la sélection de fonds. Inma Conde rejoint la société de gestion en provenance de Minnesota Philanthropy Partners, où elle était directrice des investissements. Dans ses nouvelles fonctions, Inma Conde sera responsable de l'équipe d’analystes chargée de la sélection de fonds et elle travaillera en étroite collaboration avec les gérants de portefeuille pour identifier les meilleures idées de fonds, dans le cadre du processus d’investissement «maison» («Med3»).Mediolanum AM a également recruté Astrid Schilo en qualité de stratégiste multi-asset. L’intéressée, qui a plus de quinze ans d’expérience dans la recherche et les prévisions sur les marchés financiers, travaillait dernièrement chez Accenture Research, où elle était engagée dans un projet «majeur» dédié à l’intelligence artificielle.Les actifs sous gestion de Mediolanum s'élevaient à environ 37 milliards d’euros en juin 2018.Avec ces deux recrutements, Mediolanum AM renforce les capacités de son équipe d’investissement afin d’accompagner les ambitions de croissance du groupe en Europe, souligne un communiqué;
Didier Roman in early August left Tocqueville Finance, where he had been a manager for over 15 years, to “dedicate himself to other projects.” The news, first broken by Citywire, has been confirmed to NewsManagers by a spokesperson for the French asset management firm.Roman, a former journalist, had co-managed Tocqueville PME and Tocqueville Odyssée. Tocqueville PME is now managed by Alexandre Voisin and Matthieu Tassy, who were already co-managers of the fund alongside Roman, the spokesperson explains. For Tocqueville Odyssée, Voisin, co-manager of the fund, will continue to manage the fund with the support of Michel Saugné, deputy director of management.“The management at Tocqueville Finance is collegial. Each fund is monitored by two managers,” the asset management firm says. Recruitments will take place in collective management, and will be announced in due course.The departure comes as La Banque Postale Asset Management has recently increased its stake in Tocqueville Finance to 97%.
The activities of the Netherlands-based private bank of the ABN Amro group, in the midst of transformation, posted mixed results in second quarter. Client assts rose by EUR0.8bn to EUR200.9bn, but this development is largely due to the good performance of the markets, according to figures released by the group on 8 August. The private banking division completed the quarter with net outflows of EUR0.5bn, following a net inflow of EUR3.6bn in first quarter. ABN Amro states that it has sold assets from institutional mandates and dedicated funds, as well as a portfolio of high net worth clients in France, representing assets of EUR0.5bn, in line with the open architecture strategy of the group.In terms of financial results, the private banking division earned pre-tax operating profits of EUR139bn in second quarter, up 57% compared with first quarter 2018, but in the first six months of the year, this indicator is 29% down compared with first quarter 2017, at EUR228m. Profits for the quarter totalled EUR104m, up 58% compared with first quarter 2018. In six months, these profits are down 41%, to EUR169m. Operating profits improved in second quarter to 61.1%, compared with 72% in second quarter, but over six months, they total 66.2%, compared with 64.4% in first quarter 2017.Net profits for the Dutch group fell 28% to EUR688m in second quarter. ABN Amro has also announced 250 layoffs from the international corporate bank, in an effort to improve its profitability. The bank explains that the Corporate and Institutional Banking (CIB) division will now concentrate on more profitable activities, such as lending to Netherlands-based businesses, settlement, and private equity.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }The Italian asset management firm Azimut in July posted netsubscriptions of about EUR775m, which has allowed it to post inflowsof GBP3.1bn since the beginning of the year. Total assets underadministration came to EUR52.7bn as of the end of July, withEUR41.6bn in assets under management.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }The falling price of gold, which is at one-year lows, is largely due to ETFs which track the evolution of gold prices, according to the most recent statistics released by the World Gold Council (WGC). In second quarter, inflows to these funds were down 46% compared with the same period in the previous year. “Funds listed in Europe have seen redemptions due to uncertainty surrounding the Italian elections and economic outlooks. But funds listed in the United States fell to 30.6 tonnes, as investors focused on the solidity of domestic US growth,” the latest report from the body says.In July, the WGC observes that global ETF gold holdings fell by 39 tonnes to 2,394 tonnes, due to falling gold prices. Gold futures listed on Comex are at their lowest level in three years, due to negative market sentiment. However, “a very low level generally precedes a rally in gold prices,” the organisation says.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }Quilter in first half posted net subscriptions of GBP2.2bn, the firmannounced at a release of its first results since separating from itsparent company Old Mutual. Assets increased 2% to GBP116.5m between31 December 2017 and the end of June.Adjusted pre-taxprofits rose 16$ to GBP110m.
@page { size: 8.27in 11.69in; margin: 0.79in }p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent }Brown Shipley, a firm with GBP7.8bn in assets under management, hasrecruited Toby Vaughan, the head of the multi-strategy solutions teamfrom Santander Asset Management, as chief investment officer. Vaughanwill begin in October this year, and will succeed Don Smigh, who isleaving the position at the end of September after three years forother projects.Before joiningSantander AM, where he oversees assets totalling GBP14bn, Vaughan hadworked at LV Asset Management, after beginning his career at F&CAsset Management. At Brown Shipley, Vaughan will be repsonsible forthe research and asset management unit. This marks the first majorrecruitment made by the new CEO, Alan Mathewson, since his arrival inApril. Mathewson comes from Santander UK, where he had been managingdirector, wealth management and private banking.
In first half 2018, M&G Prudential, which will soon be spun off from the Prudential group, posted external net subscriptions of GBP3.5bn, half the level of the GBP7.2bn in the corresponding period of last year. These inflows, which remain positive, were driven by interest on the part of European investors in the Optimal Income fund and the range of multi-asset funds, and by investment by institutional clients in illiquid credit and infrastructure equity strategies. However, inflows were partially offset by a negative market effect, with the result that external assets as of 30 June rose only 1% in six months, to GBP165.5bn.Total assets at M&G Prudential came to GBP341.9bn, down from GBP350.7bn as of 31 December 2017, as growth in external activities were not enough to compensate for falling internal assets.IFRS operating profits rose 10%, to GBP272m, reflecting a stable cost/income ratio of 54%.Mike Wells, CEO of Prudential, stated that the spinoff of M&G Prudential, announced in March, was “on course.”Eastspring, the Asian asset management firm of the Prudential group (which will remain part of Prudential), saw net redemptions of GBP900m, and its assets remained stable at GBP132.8bn.
Mediolanum Asset Management (MAML), the Irish asset management company of the Mediolanum Banking Group, today announced the appointments of Astrid Schilo as Multi Asset Strategist and Inma Conde as Head of Manager Research, in Dublin. Following the hire of Christophe Jaubert as Head of Investments, the addition of Astrid and Inma is part of the continuous expansion of MAML’s investment capabilities. A German native, Astrid has over 15 years’ experience of financial markets research and forecasting policy. After having served as Exane BNP Paribas’ Chief European Economist for four years, Astrid worked at the International Monetary Fund as Investment Officer in their Public Markets Group. Before joining MAML, Astrid was Research Senior Principal at Accenture Research, where she was involved in a major artificial intelligence project. Astrid will join MAML’s Strategy Team and contribute to the investment decisions of the broader investment team, as well as provide economic data and financial markets’ analysis.Inma Conde joins from Minnesota Philanthropy Partner, one of the largest community foundations in the US – where she held the position of Director of Investments. Having built a solid track-record among top tier US Investment managers over the past 20 years, Inma will head Mediolanum’s analyst team, responsible for manager selection. She will work closely with portfolio managers to identify best fund ideas, in accordance with Mediolanum’s proprietary investment process “Med3”.Furio Pietribiasi, Managing Director at Mediolanum Asset Management Limited commented: “We are delighted to have Astrid and Inma onboard. Their extensive experience and rigour in making investment decisions provides an ideal fit for MAML’s investment approach, targeting performance excellence. Astrid’s background in financial markets and multi-asset management, combined with Inma’s consistent performance when researching managers, will add additional strength to MAML’s successful multi management portfolio management.”MAML is an early adopter of new emerging technologies in asset management. The firm’s DNA is built on a technology infrastructure and vision which leverages Robotic Process Automation (RPA) in its operations and uses its Enterprise Data Warehouse (EDW) in combination with a sophisticated range of analytics and AI tools to support customer experience and the investment and risk management processes. The firm’s philosophy is to build innovation by experimenting with small emerging players and collaborating with established flagship suppliers. MAML’s internal technology expertise, specifically around alternative data, Machine learning and AI has become critical to understanding and evaluating the most sophisticated emerging quant strategies - and to best inform decisions to fund or incubate new strategies and managers.