Lazard Asset Management (LAM) announced that it has opened an office in Amsterdam to serve Netherlands-based clients. The Amsterdam office will be headed by Marcel van Ostaden, who has joined LAM as Director of Sales for The Netherlands. He will be responsible for retail and institutional sales and marketing for LAM in the region.“The Netherlands is an important and growing market for us,” said, Jeremy Taylor, CEO of Lazard Asset Management Limited. “Marcel brings more than 20 years of investment industry experience, and his knowledge and expertise will position us well for continued growth in the region.”Prior to joining LAM, Mr. van Ostaden spent six years as Country Head of Sales Benelux at Lombard Odier Investment Managers. He was a Sales Director at BlackRock between 2005 and 2012. Mr. van Ostaden also worked in sales roles for BMO Global Asset Management between 2001 and 2005. He has a Master’s Degree in Business Economics from the University of Rotterdam and is a Certified European Financial Analyst.
As of 31 December 2017, socially responsible investment in France totalled EUR1.081trn, out of a total of EUR3.45trn, according to statistics released for the first time by the French asset management association (AFG), in collaboration with the forum for socially responsible investment. French asset management firms thus had a total of nearly one third of assets for clients under management which takes ESG factors into account. These responsible investment assets are distributed between funds, which account for EUR430bn, and mandates, totalling EUR651bn. To arrive at this figure, the AFG took into account all approaches at the asset management firm which take into account environmental, social and governance, or ESG criteria, it says. This includes SRI funds, but also thematic funds, engagement funds, and other types. If exclusion is also taken into account, the total increases to EUR1.848trn. However, if only SRI assets are taken into account, these total EUR310bn, or 9% of the total. The AFG notes that socially responsible investment has developed at the impetus of institutional investors, which explains the preponderant weight of mandates. For SRI, fund clients are distributed evenly between institutional investors (51%) and retail savings clients (49%). The proportion of retail investors will continue to increase due to an increasing number of product offerings on distribution networks for savings products (life insurance, PEA, securities accounts, etc.), and due to employee savings. SRI mandates, for their part, are managed exclusively on behalf of institutional investors. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Ostrum Asset Management (anciennement Natixis AM) poursuit sa réorganisation. Son directeur général, Matthieu Duncan a annoncé ce mardi aux salariés qu’il voulait réduire les coûts de 25 % d’ici à fin 2020, rapporte Les Echos. La cure d’austérité de la société - qui refuse de communiquer son coefficient d’exploitation - passera par une diminution de 12 % des dépenses externes. Mais surtout par une réduction significative des effectifs.La société a ouvert une procédure de consultation avec les syndicats en vue de déclencher un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC). « Le projet de RCC pourrait donner lieu à cinquante départs volontaires parmi les équipes parisiennes d’ici à fin 2020 », a indiqué Matthieu Duncan. Cela représente environ 10 % des effectifs en CDI. En parallèle, l’internationalisation se poursuit. « Nous allons développer nos compétences en gestion crédit en Asie où une équipe est en train d'être recrutée. »Deux tiers de ces suppressions de postes sont liées à la rationalisation de l’offre . « Le nombre de portefeuilles (fonds ouverts, dédiés, mandats, poches de gestion) va diminuer de 30 % d’ici à 2020. » Une question de bon sens pour le franco-américain. « Quand je suis arrivé il y a deux ans et demi, 80 % des encours sous gestion étaient concentrés dans 8 % des portefeuilles. Parmi les 92 % restant, il y a de tout petits fonds, ce qui n’est pas très efficace et, in fine, ne profite pas à nos clients. »Concentrée sur les fonds phares, l’offre sera aussi recentrée sur la gestion active fondamentale. Par ailleurs les filiales Mirova, Dorval, H2O et dernièrement Seeyond, « ne seront plus des filles, elles deviendront des soeurs ». Autrement dit, elles sont désormais elles aussi filiales de la structure faîtière Natixis IM (anciennement NGAM).En termes d’effectifs, au 25 septembre, Ostrum AM comptait 550 collaborateurs (dont 528 CDI). Le 1er octobre prochain, elle en comptera déjà moins de 370. Suite à la création, au niveau de Natixis IM, d’une plate-forme de solutions d’investissement chargée d’assembler les compétences des 28 affiliés, 56 personnes du pôle « investissement et solutions clients » d’Ostrum y seront alors transférées. A la même date, l’administration de l’ensemble des fonds de la galaxie Natixis sera également regroupée au niveau de Natixis IM, ce qui représente un transfert de 126 personnes. « Au 1er octobre, tous les grands chantiers organisationnels de notre plan stratégique seront achevés », se félicite Matthieu Duncan.
ABC Arbitrage a lancé une réflexion stratégique pour mieux exploiter ses capacités de gestion pour compte de tiers et doper ses frais de gestion, rapporte L’Agefi. A l’occasion de la présentation des résultats du premier semestre 2018, jugés «décevants» par Dominique Ceolin, le PDG de la société de gestion alternative française a indiqué qu’un projet stratégique a été initié pour augmenter la capacité de collecte du groupe. L’objectif est de permettre à ABC Arbitrage de mieux exploiter ses capacités de gestion pour compte de tiers, afin de doper ses frais de gestion en plus de ses frais de surperformance. Le groupe a d’ores et déjà augmenté de 200 millions d’euros, à 700 millions, la limite haute de la capacité de gestion de ses fonds actuels compatible avec un objectif d’une performance nette supérieure à 7% dans des marchés normalisés. Selon des données non auditées retraitées de la norme IFRS 15, les revenus du groupe ont diminué de 12,3% au premier semestre, à 20,2 millions d’euros, pour un résultat net de 10,1 millions. Malgré un très bon mois de février, ABC Arbitrage a été pénalisé par une faible volatilité et une activité M&A en berne. Les inquiétudes sur une guerre commerciale et la réforme fiscale américaine ont aussi fait tomber à l’eau des opérations, avec à la clé un manque à gagner de 3 millions d’euros. «L’activité d’ABC Arbitrage demeure toujours extrêmement corrélée avec la volatilité», admet Dominique Ceolin, qui précise qu’une mission a été mise en place pour identifier et lever les obstacles à la collecte. Le dirigeant espère à court terme jusqu'à 5 millions d’euros de profits supplémentaires grâce à ces ajustements. «L’autre objectif consiste à augmenter encore la capacité de gestion avec des produits toujours développés dans la perspective absolute return, mais qui, dans des marchés plus calmes, seraient moins exigeants en termes de performance», ajoute Dominique Ceolin. Notre outil industriel est performant mais il n’est aujourd’hui pas exploité à 100%.» Encore au stade de réflexion, cette initiative pourrait apporter 800 millions d’euros de plus. En 2015, le groupe avait choisi de donner la priorité aux frais de surperformance au détriment des frais de gestion, en privilégiant la qualité à la quantité de la collecte. Cette stratégie avait porté ses fruits en 2016, avec un bond du profit à 30 millions d’euros, et dans une moindre mesure en 2017. A la fin juin, ABC Arbitrage déployait 95% de ses fonds propres de 160 millions d’euros via ses les deux sociétés Quartys et ABCA Fund, auxquels s’ajoutent 229 millions d’euros de fonds gérés pour compte de tiers.
Fidelity International a annoncé ce 25 septembre la nomination de Charles-Antoine Smet au poste de directeur commercial Institutionnels & Entreprises à Paris, à compter du 1er octobre 2018. Au sein du bureau français de Fidelity International, Charles-Antoine Smet pilotera le pôle Institutionnels & Entreprises, actuellement composé de Luc Sgualivato et Samir Bouheraoua.Charles-Antoine Smet, 41 ans, dispose de 18 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs. Directeur chez Allianz Global Investors, où il a évolué depuis 2006 au sein de l'équipe commerciale institutionnelle, il rejoint Fidelity le 1er octobre 2018. Auparavant, il a participé au développement de Swan Capital Management (2003-2006), où il se consacrait à la clientèle des conseillers financiers et des banques privées. Il a débuté sa carrière à la Société Générale, puis chez Goldman Sachs Inc & Cie. Charles-Antoine est diplômé de l’EM Lyon, Ecole de Management, et d’Economie à l’Université de Paris II Panthéon-Assas.
DNCA Finance (DNCA) passe en mode ISR. La société de gestion française, affiliée à Natixis Investment Managers (Natixis IM), a en effet dévoilé hier son nouveau dispositif dédié à l’investissement socialement responsable (ISR). « Cela fait deux ans que nous avons des appels du pied de plusieurs de nos clients pour développer une offre et une expertise en matière d’ISR », a expliqué Eric Franc, directeur général de DNCA, lors d’une rencontre avec la presse. De la parole aux actes, il n’y a qu’un pas que le gestionnaire d’actifs s’est enfin décidé à franchir. La société de gestion a ainsi recruté deux analystes dédiés. Après l’arrivée de Léa Dunand-Chatellet en juin 2018 en qualité d’analyste-gérante et directrice du pôle « Investissement Responsable » (IR), DNCA a accueilli au mois d’août Alix Chosson en tant qu’analyste au sein de ce même pôle. Toutes deux ont la lourde tâche de développer l’approche ISR de DNCA ainsi qu’une gamme de fonds dédié. « C’est une première étape pour notre société », a indiqué Eric Franc.Alix Chosson, 31 ans, a débuté sa carrière en 2010 chez Amundi en tant qu’analyste gouvernance et ISR avant de rejoindre Generali Investments, puis Standard Life Investments en 2013 où elle a participé notamment à la mise en place de la nouvelle stratégie d’intégration ESG ainsi qu’à la création de la démarche « d’impact investing ». En 2016, elle intègre l’équipe ISR d’Axa Investment Managers à Londres où elle a participé activement au développement de l’expertise climat. Elle rentre ensuite en France chez Natixis CIB en tant qu’analyste « sell-side » senior spécialisée sur les thèmes environnementaux et les secteurs intensifs en carbone. « A nous deux, nous constituons l’équipes IR, qui est totalement intégrée à l’équipe de gestion de la société », a précisé Léa Dunand-Chatellet. Une équipe qui devrait, à terme « se renforcer avec une personne supplémentaire pour faire de l’analyse », a dévoilé Léa Dunand-Chatellet. La constitution de cette équipe s’accompagne de la création d’une nouvelle gamme de fonds ISR, nommé DNCA Invest Beyond. « Cette gamme est composée de trois fonds qui ont été convertis en ISR car leurs gérants avaient déjà pris conscience de la nécessité de prendre en compte les enjeux du développement durable et de la responsabilité d’entreprise, a précisé la responsable. Ces trois fonds représentent environ 500 millions d’euros d’encours. » Dans le détail, la gamme est composée de deux fonds actions généralistes : le DNCA Invest Beyond Global Leaders (349 millions d’euros d’actifs) qui vise les leaders mondiaux de la transition économique durable et le DNCA Beyond European Leaders (26 millions d’euros d’actifs) qui se concentre sur la même thématique en ciblant les actions européennes. Le troisième véhicule, baptisé DNCA Invest Beyond Infrastructure & Transition (146 millions d’euros d’encours), cible les actions européennes et a vocation à investir dans les infrastructures qui contribuent à la transition économique durable. Ces trois fonds sont abrités dans la sicav DNCA Invest, a précisé la société de gestion. Et DNCA n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. « En janvier 2019, nous allons lancer de nouveaux fonds ISR pour étoffer la gamme, probablement au nombre de trois, a annoncé Léa Dunand-Chatellet. Ces fonds ISR seront gérés sur la base d’une approche combinant deux piliers majeurs : la responsabilité d’entreprise d’une part qui permet d’évaluer les risques auxquels les entreprises font face ; et, de l’autre, la transition économique durable considérée comme une source d’opportunités d’investissement. « Notre travail est d’identifier les thématiques pertinentes pour la transition économique durable et par déclinaison de sélectionner les entreprises qui y contribuent, a expliqué Léa Dunand-Chatellet. La combinaison de ces deux enjeux est très importante car l’un ne va pas sans l’autre. »Dans le cadre de cette approche, DNCA a décidé d’internaliser la recherche ISR et de développer un modèle d’analyse propriétaire, baptisé ABA (« Above et Beyond Analysis »). « Ce modèle propriétaire nous permet de couvrir toutes les valeurs, y compris celles qui sont mal couvertes par les agences de notations traditionnelles, a évoqué Léa Dunand-Chatellet. Il nous permet d’être plus flexible et de mieux cartographié les entreprises selon une approche risque/opportunité qui constitue le socle de notre démarche. » A l’occasion de cette présentation, Eric Franc, en a profité pour dresser un premier bilan de l’activité de la société. « Nos actifs sous gestion s’établissent désormais à 25,6 milliards d’euros au 31 août 2018 », a-t-il indiqué. Depuis le début de l’année, sa collecte nette ressort à 1,2 milliard d’euros. A elle seule, sa nouvelle équipe obligataire pilotée par Pascal Gilbert et François Collet, « a collecté 1,5 milliard d’euros », a indiqué Eric Franc. Le directeur général a également rappelé que Natixis IM avait porté sa part au capital de la société à 80%, rappelant que Natixis IM a pour objectif « d’avoir 100% de la société à horizon 2020 ».
Le groupe DLPK, qui abrite les sociétés Nortia, Nortia Invest et Haas Gestion, est actuellement en discussion pour le rachat de l’APREP, rapporte le site H24 Finance. Une information confirmée à la rédaction de Newsmanagers par les dirigeants de DLPK. «Ce projet d’acquisition vient confirmer les fortes ambitions du groupe en termes de développement et de diversification; l’entrée au capital d’un investisseur comme Blackfin en février dernier nous permettant de saisir des opportunités de croissance externe», explique Vincent Dubois, président du groupe DLPK.Après le rachat de Sélection 1818 en avril dernier, ce projet d’acquisition de l’APREP viendrait renforcer dans la stratégie du groupe de diversification de ses activités en y ajoutant la prévoyance patrimoniale. Le groupe pourrait ainsi offrir une gamme complète de service à ses clients CGPI et se renforcer dans son match à distance avec le Groupe Expert & Finance qui est actuellement en négociation pour le rachat de la plateforme Finaveo.Pour rappel, la plateforme APREP, qui gère 2 milliards d’euros, est détenue par le groupe La Mondiale, qui n’a pas souhaité faire de commentaire à ce stade des discussions.Si cette acquisition se confirme, les encours gérés par le groupe DLPK pour la branche épargne (assurance-vie + compte-titres) se porteraient à 12 milliards d’euros. De plus, l’ensemble des collaborateurs d’APREP seraient intégrés au groupe, qui compte également renforcer ses équipes sur ses 2 sites (Paris et Roubaix) pour garantir la pérennité de la qualité de son service. Au total, les effectifs du groupe pourrait donc atteindre 200 personnes en 2019.
La société de capital-investissement Omnes Capital a annoncé, ce 25 septembre, le lancement, en partenariat avec LCL Banque Privée, de deux nouveaux fonds à destination des particuliers souhaitant investir dans les sociétés françaises non cotées. Il s’agit du fonds LCL PME Expansion 3, un FCPR agréé par l’Autorité des marchés financiers (AMF), et du fonds LCL Expansion 3, un FPCI. Ces deux véhicules investiront au capital de petites et moyennes entreprises (PME) françaises non cotées lors d’opérations de capital développement et transmission, précisent les deux partenaires dans un communiqué.D’une durée de 10 ans, ces deux fonds ouverts aux clients de LCL Banque Privée et de LCL Gestion de Fortune visent à délivrer une performance équivalente à celle des fonds traditionnellement dédiés aux investisseurs professionnels. « Les souscripteurs bénéficient d’une fiscalité attractive, qui se traduit le cas échéant, pour les souscripteurs personnes physiques, par une exonération d’impôt sur les produits et plus-values à la sortie.LCL PME Expansion 3 est accessible dès 5.000 euros d’investissement. LCL Expansion 3 répond, quant à lui, aux attentes des clients pouvant investir des montants supérieurs à 100.000 euros, avec un fonctionnement identique aux fonds institutionnels (appels de fonds successifs). « La confiance que que portent LCL Banque Privée et LCL dans l’équipe de gestion et dans sa capacité à sélectionner les meilleurs PME se concrétise par un investissement de LCL de 30 millions d’euros sur ses fonds propres », indiquent Omnes Capital et LCL.
La filiale de capital risque de Softbank, Softbank Ventures Korea, s’est associée avec TPG pour lancer un fonds de capital-risque de 300 millions de dollars ciblant la Chine, rapporte le Financial Times. Le fonds se focalisera sur les start-ups chinoises. Naver, le géant de la recherche sur Internet, sera l’un des principaux investisseurs du nouveau fonds. L’équipe actions de croissance de TPG gérera le fonds.
Gonet La Française Advisors, une entreprise commune entre La Française et la banque suisse Gonet & Cie, vient de recruter Peter Stiefel en qualité de managing director, coresponsable du développement des activités de l’entité en Suisse aux côtés de Bénéfict Fatio.Peter Stiefel a plus de trente ans d’expérience dans le secteur de la gestion d’actifs. Il a commencé sa carrière chez UBS où il a passé 22 ans. Il a également travaillé pendant un peu plus de dix ans chez AllianceBernstein en qualité de vendeur senior responsable de la distribution des fonds sur le marché suisse et au Liechtenstein.
La Banque cantonale de Bâle (BKB) a annoncé ce 25 septembre la création d’une filiale dédiée au numérique qui devrait démarrer ses activités le 1er janvier 2019. Il s’agira d’une start-up indépendante, détenue à 100% par la BKB, qui fonctionnera comme laboratoire pour l’innovation chargé de développer de nouveaux modèles d’affaires numériques afin de mieux projeter l'établissement cantonal vers l’avenir.Le but est de «renforcer la force d’innovation» et la transformation digitale de la BKB et de sa filiale Bank Cler, relève le communiqué. Cela doit déboucher sur de nouvelles prestations pour la clientèle, avec un financement de départ assuré par la BKB. Ce «laboratoire de l’innovation» sera basé à Bâle, de manière à profiter de la proximité de la banque. «De manière consciente, nous créons un nouveau pôle face aux sites d’innovation établis à Zurich et Zoug», relève la BKB.La start-up sera indépendante de la BKB sur le plan opérationnel et organisationnel et établira ses quartiers hors des murs de la banque. Un directeur général ainsi qu’une douzaine de collaborateurs sont «actuellement recherchés». Ces derniers, note la BKB, devront avoir un profil interdisciplinaire. Ces personnes auront pour mission de trouver des solutions innovantes et courageuses "à potentiel disruptif», en vue desquelles elles disposeront de la marge de manœuvre nécessaire.
La société de gestion suisse GAM a ouvert une enquête interne sur l’un de ses responsables, Tim Haywood, à la suite de l’intervention d’un lanceur d’alerte, a annoncé ce 25 septembre le gestionnaire d’actifs qui répondait ainsi à une information du site spécialisé finews. Tout a été entrepris et tout sera entrepris, affirme la société, pour préserver l’anonymat de ce «whistleblower». Tim Haywood avait été suspendu à fin juillet de ses fonctions de directeur des investissements en charge de la stratégie «Absolute return bond funds» (ARBF). Dans la foulée, GAM avait décidé de liquider les fonds ARBF, «un processus difficile mais nécessaire», avait alors indiqué GAM.L’enquête interne avait permis de découvrir de nouveaux faits et mis au jour «divers manquements potentiels, qui ont conduit à la suspension de Tim Haywood», se défend l’entreprise. La procédure disciplinaire interne à l’encontre du directeur suspendu suit toujours son cours. GAM avait assuré que «chaque investisseur (du fonds concerné) recevrait sa participation proportionnelle en numéraire dans le cadre du processus de liquidation». Jusqu'à aujourd’hui, entre 60% et 87% des fonds ont été remboursés, précise le communiqué. La deuxième tranche de versements a commencé cette semaine. D’autres actifs seront liquidés au cours des prochains mois et les investisseurs seront remboursés en liquide, relève encore GAM.Les négligences potentielles sous enquête concernent un éventuel déficit en matière d’audit préalable (due diligence) et l’absence de mise à disposition à l’interne d’enregistrements de documents. L’enquête a en outre révélé que Tim Haywood a possiblement enfreint les directives en matière de signature de GAM et utilisé son mail interne à des fins professionnelles. Il a en outre porté atteinte au règlement interne en terme d’acceptation de cadeaux et d’invitations. «Aujourd’hui, les clients n’ont subi aucun désavantage matériel, et nous veillerons à ce que cela reste le cas à l’avenir», précise le communiqué.Le directeur général (CEO) de GAM, Alexander Friedman, relève qu’une culture d’entreprise moderne devrait «encourager les collaborateurs à s’exprimer lorsqu’ils ont des doutes sur le comportement de collègues». «Le seul moyen de préserver cette culture, ajoute-il dans le communiqué, est de protéger ceux qui sont assez courageux pour le faire et de prendre les conséquences qui s’imposent à l’encontre de ceux qui enfreignent les règles». Il en va de la confiance vis-à-vis de la clientèle et «nous ne ferons jamais de compromis sur ce point», conclut-il.
BlackRock Real Assets propose désormais aux investisseurs allemands son fonds Eurozone Core Property Fund, lancé en avril dernier au Luxembourg. Ce fonds ouvert s’intéresse en priorité aux immeubles de qualité dans la zone euro et dans les pays dont les monnaies sont liées à l’euro, précise un communiqué.A l’occasion d’un premier closing le fonds a reçu des investisseurs des engagements de plus de 280 millions d’euros, selon le communiqué.Le fonds envisage d’ores et déjà d’investir dans l’immobilier de bureaux à Paris, Munich et Hambourg ainsi que dans des surfaces commerciales à Copenhague.
Deka Bank enrichit son offre d’ETF avec le lancement du MSCI World Ucits ETF à la Deutsche Börse et à la Bourse de Stuttgart à compter de ce 25 septembre, rapporte Investment Europe. l’indice sous-jacent MSCI World compte actuellement 1.643 sociétés basées dans 23 pays développés, les fabricants de bombes à fragmentation et de mines étant explicitement exclus de cet indice.L’ETF est chargé à 0,3% par an.
Le gestionnaire de fortune digital allemand Liqid, basé à Berlin, a annoncé une levée de fonds de 33 millions d’euros qui doit lui permettre de poursuivre sa croissance. Le tour de table a été piloté par Toscafund Asset Management, la société de gestion alternative basée à Londres qui gère plus de 4 milliards de dollars. Ont également participé à l’opération des actionnaires existants dont Project A, HQ Trust et Dieter von Holtzbrick Ventures.Toscafund, qui prend une participation dans Liqid par le biais du Tosca Private Investments Fund, devient ainsi un actionnaire significatif de la fintech.Deux ans à peine après son lancement, Liqid gère quelque 300 millions d’euros, précise le communiqué.
Les stratèges de la Deutsche Bank évaluent tous les moyens de renforcer la présence de leur groupe au niveau mondial. Deutsche Bank a ainsi étudié un scénario de fusion avec UBS, rapporte le quotidien allemand Handelsblatt. Ce scénario et celui d’une fusion potentielle avec Commerzbank ont été examinés lors d’une réunion sur la stratégie début septembre avec le conseil de surveillance, précise le journal en citant des sources bien informées des milieux financiers.Sur le papier, un rapprochement avec UBS serait préférable à un mariage avec Commerzbank dans la mesure où Deutsche Bank et le groupe suisse sont complémentaires dans les secteurs de la banque d’investissement et de la gestion d’actifs, relève le Handelsblatt. En revanche, un rapprochement avec Commerzbank, qui déboucherait sur la création, a priori séduisante, d’un «champion national», pourrait entraîner des coûts de restructuration significatifs en raison de nombreux doublons.
Le gestionnaire d’actifs J.P. Morgan Asset Management (J.P. Morgan AM) vient de nommer Manuel Arroyo au poste de directeur des ventes « retail » pour l’Espagne et le Portugal à la suite du départ en août de Miguel Luzarraga, rapporte le site InvestmentEurope. Ce dernier a en effet rejoint AllianceBernstein pour diriger le bureau espagnol récemment ouvert par la société américaine. Pour sa part, Manuel Arroyo officiait jusque-là en tant que directeur de la stratégie pour le marché ibérique chez J.P. Morgan AM, société qu’il a intégrée en 2000.
Le gestionnaire d’actifs américain BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) a commencé à commercialiser ses fonds thématiques sur le marché espagnol, rapporte le site spécialisé Funds People. La société de gestion vient ainsi de lancer le fonds BNY Mellon Mobility Innovation, un nouveau fonds actions mondiale « long-only » destiné aux investisseurs institutionnels, aux particuliers et aux intermédiaires. Ce véhicule est géré par l’équipe d’investissement dirigé par Sean Fitzgibbon au sein de The Boston Company, une des sociétés qui a intégré BNY Mellon Asset Management North America. Le fonds BNY Mellon Mobility Innovation réplique une stratégie lancée en Asie au début de cette, dont les encours ont déjà atteint 3 milliards de dollars.
Lancé officiellement ce 25 septembre, Resistant Fund se présente comme la première alternative pour les millionnaires en cryptomonnaies et pour les start-up auteures d’ICO qui souhaitent investir leurs actifs virtuels dans l’économie réelle, rapporte Paperjam. Il ne s’agit toutefois pas d’un «cryptofonds» stricto sensu. À première vue, rien ne distingue Resistant Fund d’un autre fonds. Il investit en devises traditionnelles, dispose d’une banque dépositaire et d’une management company (ManCo), toutes les deux régulées au Luxembourg, et offre des rendements proches de ceux que proposent d’autres fonds du même type sur la Place.Un détail le rend pourtant radicalement différent: il accepte les capitaux issus des cryptomonnaies. En d’autres termes, il accepte les euros ou dollars qui proviennent de transferts de plates-formes d’échange en cryptomonnaies, comme Bitstamp ou BitFlyer. Cette offre, qui n’existe pas encore formellement au Luxembourg (et sans doute nulle part ailleurs dans le monde), répond à un besoin bien réel dans le monde des monnaies virtuelles.À l’heure actuelle, les millionnaires en cryptomonnaies n’ont en effet quasiment aucune option légale pour investir leur fortune virtuelle dans l’économie réelle. S’ils peuvent changer leurs bitcoins et autres ethereums en euros ou en dollars auprès de plates-formes dédiées, il leur est en revanche impossible de transférer la somme obtenue sur un compte bancaire.
Le fonds de pension japonais GPIF a annoncé ce 25 septembre avoir sélectionné deux indices environnementaux de Standard & Poor’s pour son portefeuille actions, avec l’objectif «d’améliorer le rendement à long terme de l’ensemble de la classe d’actif en réduisant les externalités négatives pour l’environnement et la société», indique un communiqué. Selon le fonds de pension, parmi les problématiques ESG, les questions environnementales comme le changement climatique constituent un défi global transfrontières.Le fonds de pension a retenu l’indice S&P/JPX Carbon Efficient pour les actions japonaises et l’indice S&P Global Ex-Japan LargeMid Carbon Efficient pour les actions internationales. Deux indices construits avec la même méthodologie et que le fonds a commencé à utiliser dans sa gestion passive. Le GPIF a investi 1.200 milliards de yen, soit environ 10 milliards de dollars, au Japon et à l'étranger dans des stratégies passives répliquant ces deux indices.
Paolo Federici refait surface, annonce Bluerating. L’ancien responsable pays pour l’Italie et ancien responsable Europe du Sud et Amérique latine de Fidelity Worldwide a été nommé nouveau responsable du Wealth Management en Italie d’UBS. Ferruccio Ferri, responsable Global Segments, et Alberto Martini, head of growth, seront rattachés à Paolo Federici. Paolo Federici, qui succède à Fabio Innocenzi, sera rattaché à Christine Novakovic, responsable d’UBS Wealth Management EMEA.
UBP a lancé son activité de banque privée à Milan et nommé Alex Cecchini en tant que responsable, rapporte Milano Finanza. La succursale italienne a été créée en 2012 mais était dédiée jusqu’ici à la gestion d’actifs pour les investisseurs institutionnels.
L’assureur néerlandais Aegon a annoncé ce 25 septembre son intention de fusionner deux de ses filiales américaines. Concrètement, le groupe néerlandais va fusionner sa captive spécialisée dans les «variable annuities», basée en Arizona, dans Transamerica Life Insurance Company (TLIC). Cette opération, soumise aux autorités de régulation, est susceptible de se traduire par une génération de capital exceptionnelle d’un milliard de dollars ou 851 millions d’euros, indique un communiqué.La décision est liée à une modification de la réglementation américaine sur les fonds propres des «variable annuities», précise le communiqué.
BNY Mellon Investment Management a annoncé ce 24 septembre sa décision d’arrêter les activités d’EACM Advisors, une entité jusqu’ici autonome au sein du groupe et spécialisée dans les stratégies long-only et les fonds de hedge funds, au total quelque 3,9 milliards de dollars sous gestion à fin août 2018. Concrètement, les stratégies de fonds de hedge funds, soit quelque 2,1 milliards de dollars sous gestion, seront fermées aux nouveaux investisseurs et les capitaux existants remboursés progressivement.Il a également été décidé, avec l’approbation du conseil d’administration du fonds, de liquider le fonds Dreyfus Select Managers Long/short, pour lequel EACM est le gestionnaire responsable de l’allocation. Cette liquidation devrait intervenir le ou aux alentours du 30 novembre 2018, précise un communiqué. Les deux mutual funds long only de Dreyfus, pour lesquels EACM est responsable de l’allocation, à savoir Dreyfus Select Managers Small Cap Value Fund et Dreyfus Select Managers Small Cap Growth Fund, dont les actifs sous gestion cumulés atteignent 1,8 milliard de dollars, continueront d'être gérés au sein de BNY Mellon Investment Management."Malgré l’historique de performance d’EACM, la demande de stratégies de fonds de hedge funds a diminué. Suite à une évaluation du marché, nous ne considérons plus la catégorie des fonds de hedge funds comme une offre autonome au sein de notre portefeuille de gestion américain compte tenu des capacités intégrées dont nous disposons par ailleurs», a commenté Des Mac Intyre, directeur général de gestion américain chez BNY Mellon Investment Management et membre du conseil d’administration d’EACM.
Lazard Asset Management a annoncé l’ouverture d’un bureau à Amsterdam pour servir ses clients basés aux Pays-Bas. Le nouveau bureau sera piloté par Marcel van Ostaden, qui rejoint Lazard en qualité de directeur des ventes pour les Pays-Bas. Dans ses nouvelles fonctions, Marcel van Ostaden sera responsable des ventes retail et institutionnels ainsi que du marketing dans la région.Marcel van Ostaden travaillait précédemment chez Lombard Odier Investment Managers où il a été responsable des ventes pour le Benelux pendant six ans. Avant de rejoindre Lombard Odier IM, il a été responsable des ventes chez BlackRock pendant sept ans. A fin juin 2018, Lazard et les sociétés de gestion affiliées au sein du groupe Lazard affichaient des actifs sous gestion de 238 milliards de dollars.
Schroders a annoncé ce 24 septembre le recrutement de Ped Phrompechrut au poste nouvellement créé de «Solutions Manager», spécialiste de l’investissement dans le private equity au sein du pôle Solutions. Basé à Londres, la nouvelle recrue sera rattachée à Neil Walton, responsable des solutions d’investissement.Ped Phrompechrut travaillait précédemment chez Willis Towers Watson où il était responsable «Private Market Solutions». Dans cette fonction, il supervisait toutes les classes d’actifs privés, dont le private equity, l’immobilier, les infrastructures et le crédit privé.Les actifs sous gestion du pôle Solutions s'élèvent à environ 77 milliards de livres à fin décembre 2017.
Newton Investment Management (Newton IM), filiale du groupe BNY Mellon, a annoncé, ce 25 septembre, la nomination avec effet immédiat d’Andrew MacKirdy en tant que gérant de portefeuille au sein de l'équipe en charge de la stratégie « Global Equity income » qui affiche 9,3 milliards d’euros d’encours. L’intéressé travaillera aux côtés du gérant principal Nick Clay, des gérants de portefeuilles Robert Canepa-Anson, Colin Rutter et Raj Shant et d’une équipe de 29 analystes. Andrew MacKirdy, qui compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur de la gestion, rejoint Newton IM après avoir passé six ans chez Polar Capital, où il était associé (« partner »), travaillant notamment au sein de l’équipe en charge des stratégies actions mondiales. Au cours de sa carrière, il a également occupé des postes de gérants chez Lansdowne Partners, Baillie Gifford ou encore Franklin Templeton. Selon le site anglais Investment Week, Andrew MacKirdy remplace ainsi Ian Clark, qui a quitté la société de gestion en août pour devenir associé au sein d’une boutique de gestion dont le nom n’a pas été dévoilé.
Ostrum Asset Management (ex-Natixis AM) va recourir à un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC) pour supprimer 50 postes d’ici à fin 2020, soit 10% de ses effectifs, a déclaré une source syndicale à L’Agefi, confirmant une information des Echos. La filiale française de gestion de Natixis prévoirait de réduire ses coûts de 25% sur la période et a déjà taillé dans les dépenses liées à ses prestataires externes.
Le Danemark a demandé hier à ses banques de doubler leurs réserves de fonds propres, face à la menace d’une déstabilisation de l’ensemble du secteur financier danois. Cela fait suite au scandale de blanchiment d’argent impliquant Danske Bank, portant sur 200 milliards d’euros de transactions effectuées via sa filiale estonienne entre 2007 et 2015. Le Conseil du risque systémique, organe chargé de veiller à la stabilité du système financier du pays, a recommandé au gouvernement d’exiger un doublement des réserves de fonds propres que les banques doivent détenir pour faire face à d'éventuels chocs économiques, pour les porter à 1% de leur encours de prêts, en raison du dossier Danske Bank, mais aussi des risques croissants sur leurs prêts. Le gouvernement a immédiatement suivi ses recommandations et va demander aux banques d’accroître leurs réserves à compter du 30 septembre. Danske Bank a été invitée à s’expliquer devant cette commission parlementaire. La banque, qui n’est pas obligée de répondre favorablement à cette requête, n’a pas encore pris de décision. L’agence de notation Fitch a pour sa part abaissé de stable à négative sa perspective sur la note de crédit de Danske Bank.
A l’occasion de la semaine de la finance responsable, l’Association française de la gestion financière (AFG) a publié hier ses premières statistiques «investissement responsable» de la gestion d’actifs française. A fin 2017, les encours représentaient 1.081 milliards d’euros, dont 430 milliards en fonds et 651 milliards en mandats. Les encours ISR proprement dits représentent 310 milliards d’euros soit 29% du total de l’investissement responsable, en croissance de 12% sur un an.