Le rendement des fonds de pension norvégiens a progressé l’an dernier de presque 3 points de pourcentage pour s'établir à 10,7% en raison principalement des bonnes performances des marchés actions, selon des données publiées par l’autorité du secteur financier Finanstilsynet, rapporte IPE.Les performances des compagnies d’assurance vie, dont les allocations actions sont très inférieures à celles des fonds de pension, se sont effritées l’an dernier à 5,9% contre 6% précédemment.
Après des hausses 69 % en 2011 et 29 % en 2012, le marché français de l’investissement socialement responsable a vu ses encours augmenter de seulement 14 % à 169,7 milliards d’euros, selon les dernières statistiques de Novethic.Malgré l’absence de nouveaux mandats ISR en 2013 et une croissance des encours d’un petit 12 %, les investisseurs institutionnels continuent de porter le marché avec 119,6 milliards d’euros. Les actifs gérés pour le compte des particuliers restent minoritaires, mais ils ont connu une croissance de 20 %. Côté gestion collective, les fonds ISR ont enregistré des souscriptions nettes de 4,7 milliards d’euros, grâce à l’assurance vie, et vu leurs encours augmenter à 74,6 milliards d’euros, contre 62,2 milliards fin 2012. Les conversions de fonds ont été un autre moteur de croissance, à 6,5 milliards d’euros. L’effet performance s’est en revanche limité à 1,1 milliard d’euros. La sélection ESG reste l’approche privilégiée par les investisseurs, étant utilisée sur 94 % des encours, devant les exclusions normatives (66 %) et sectorielles (36 %). En termes de répartition des encours, la part du monétaire a fortement baissé, de 25 % à 15 %.Cette analyse des encours par stratégies et par classes d’actifs est toutefois à prendre avec des pincettes, car elle ne porte que sur 60 % du marché français de l’ISR. En effet, « le principal acteur de l’ISR en France, Amundi, n’accepte pas que l’on comprenne comment il fait de l’ISR », a déploré Dominique Blanc, responsable de la recherche de Novethic. La société de gestion, qui a déjà fait parler d’elle en se retirant des labels Novethic, n’a pas donné le détail de la façon dont ses encours sont gérés. « Il est étonnant qu’un acteur qui veut peser dans l’ISR ne veuille pas en dire davantage », a commenté Anne-Catherine Husson-Traore, directrice générale de Novethic.L’absence d’Amundi dans les statistiques n’est pas la seule « nouveauté » de l’année, puisque pour la première fois Novethic livre aussi les chiffres de l’intégration ESG, des exclusions normatives et de l’engagement, afin de donner une vue plus complète du marché. Ainsi, l’intégration ESG représente 440 milliards d’euros, soit 15 % de la gestion d’actifs en France, les exclusions normatives couvrent 1.445 milliards d’euros et 340 actions d’engagement ont été recensées.
L’UFF vient de lancer UFF Capital France, un mandat de gestion qui a pour objectif de constituer un portefeuille d’une douzaine de PME solides, issues de secteurs diversifiés, emblématiques du savoir-faire français. Pour sa gestion, l’UFF a sélectionné Extend AM, une société de capital investissement. Le mandat de gestion qui a pour objectif de constituer un portefeuille diversifié de PME solides, issues principalement de quatre secteurs: le luxe, la gastronomie et l’art de vivre à la française, la distribution spécialisée et le tourisme.Ces PME devront également avoir de fortes valeurs inscrites au bilan (comme un foncier d’exploitation, un fonds de commerce), c’est-à-dire des actifs tangibles, qui conservent une forte valeur intrinsèque quels que soient les cycles de marché. Les entreprises familiales ou d’entrepreneurs seront également privilégiées ; leurs dirigeants co-investiront aux côtés de la société de gestion pour favoriser le développement et la croissance de leur activité.UFF Capital France permet à l’investisseur de bénéficier d’une réduction d’impôt égale à 50% des versements effectués.Caractéristiques : Mandataire : Extend AMTaux de réduction ISF : 50% des versements effectués au titre de la souscription au capital de PME éligibles (réduction plafonnée à 45 000€ par année d’imposition)Durée de conservation : jusqu’au 31/12/2019 minimumInvestissement minimum : 5 000€, maximum : 90 000€Date limite de souscription pour les patrimoines > 2,57 M€ : 4 juin (ISF 2014)Date limite de souscription pour les patrimoines < 2,57 M€ : 5 mai (ISF 2014)Droit d’entrée : 0% Frais de gestion : 3%
A la tête de la SPGP depuis seulement quelques mois, Cédric Chaboud continue de travailler d’arrache-pied à la relance de la société. Après la mise en place d’une équipe dédiée à la distribution, après le renforcement de l'équipe de gestion privée, et le recrutement tout récent d’un trader options, le nouveau président de la société de gestion a confirmé le 10 avril, à l’occasion d’un point de presse, sa volonté de développement à l’international."Nous avons beaucoup d’investisseurs à l'étranger et nous souhaitons pouvoir les accompagner dans le cadre d’une relation de proximité», a souligné Cédric Chaboud. D’où l’ouverture déjà évoquée dans nos colonnes d’un bureau à Bruxelles (Newsmanagers du 28 janvier 2014) mais peut-être aussi à Londres, au Luxembourg et à Milan. Au programme des prochains mois figure aussi le lancement de nouvelles stratégies. En attendant, les actifs sous gestion de la société semblent bien repartis à la hausse. Autour de 720 millions d’euros à fin décembre 2013, ils se situent désormais à environ 800 millions d’euros.
BNP Paribas Securities Services, dont les actifs en conservation s'élèvent à plus de 6.000 milliards d’euros, annoncé le 10 avril deux nominations. José Placido va rejoindre le comité exécutif de la structure le 22 avril 2014. Il sera nommé global head of sales and relationship management (responsable mondial, ventes et relations commerciales) le 1er janvier 2015. D’ici là, José Placido partagera la responsabilité des ventes et des relations commerciales avec Charles Cock, le responsable actuel du développement clients. Il se concentrera pendant cette période sur le développement d’un plan stratégique de ventes en liaison avec les responsables des segments commerciaux qui lui seront rattachés. José Placido sera basé à Londres et sera rattaché à Patrick Colle, general manager. Précédemment CEO de RBC Dexia, José Placido bénéficie de 25 années d’expérience dans le métier Titres. Nommé CEO de RBC Investor Services en 2006, iI a été à l’origine de la création de la joint venture RBC Dexia Investor Services et a conduit la croissance rapide de l’activité du groupe. Auparavant, il a exercé des responsabilités importantes au sein de RBC : managing director au Royaume-Uni, puis senior vice president de RBC Global Services (2001) et executive vice president (2003). Charles Cock, responsable du développement clients et membre du comité exécutif de BNP Paribas Securities Services, sera nommé vice-chairman – international le 1er janvier 2015. Dans ce nouveau rôle, il sera chargé de la relation avec les instances dirigeantes des principaux clients. D’ici là, Charles Cock co-dirigera les ventes et relations commerciales avec José Placido et conservera la responsabilité directe des équipes de développement clients dans les 34 implantations de la banque à travers le monde. Charles Cock a rejoint le groupe en 1995 lors de l’acquisition par Paribas du réseau européen de conservation de JP Morgan. Depuis cette date, il a été responsable des ventes et des relations commerciales, jouant un rôle clé dans la croissance et le développement des activités de BNP Paribas Securities Services.
Primonial a enregistré l’an dernier une collecte nette de 374 millions d’euros, selon un communiqué publié le 10 avril. La collecte brute totalise 1,2 milliard d’euros, dont 628 millions d’euros pour les OPCI, 186 millions d’euros pour la SCI Primonial Capimmo et 390 millions d’euros pour les SCPI, ce qui porte l’actif global sous gestion de 3 milliards d’euros, soit une progression de 130% par rapport à l’exercice précédent (1,4 milliard).
Deborah LaBerge, responsable de l’activité Amérique du Nord de Scottish Widows Investment Partnership, va démissionner suite à l’acquisition de la société par Aberdeen Asset Management, a appris Financial News. Elle avait rejoint Swip en 2006.
Le gestionnaire d’actifs américain AllianceBernstein a fait état, ce 10 avril, d’un recul de près de 1% de ses actifs sous gestion à 454 milliards de dollars fin mars contre 458 milliards de dollars fin février. Cette contre-performance est liée à une décollecte nette sur le mois écoulé, les sorties sur les institutionnels étant supérieures aux flux nets enregistrés auprès de la clientèle privée et des particuliers, a expliqué la société de gestion dans un communiqué.
Fidelity Investments est discrètement en train de développer une plate-forme de trading actions qui permettra aux grandes sociétés de gestion de contourner les nombreux problèmes qui, selon ces dernières, entraînent des transactions coûteuses et déloyales, selon les informations du Wall Street Journal. La société de gestion juge que ce marché constituera une amélioration par rapport aux « dark pools » car il s’agira d’une collaboration entre les grandes sociétés de gestion, et que l’amélioration de l’efficience en termes de coûts des transactions sera prioritaire par rapport à la rentabilité. Le projet, baptisé Sakura, permettra aussi d’empêcher les traders haute fréquence d’interagir avec les ordres. Fidelity aurait commencé à sonder les autres sociétés de gestion sur le projet. Selon le Financial Times, qui relaie aussi cette information, BlackRock serait intéressé.
Axa étudie la vente d’Axa Corporate Solutions Life Reinsurance, une filiale basée dans le New Jersey et spécialisée dans la réassurance des produits d'épargne retraite dits «variable annuities», rapporte L’Agefi qui cite une information de Bloomberg. Morgan Stanley travaillerait sur la transaction, qui pourrait atteindre entre 200 et 300 millions de dollars. Axa Corporate Solutions Life Reinsurance, qui a cessé de souscrire des affaires nouvelles, affichait 975 millions de dollars de passifs fin 2012.
Legg Mason franchit un nouveau cap. Le gestionnaire d’actifs américain a publié, le 10 avril, des encours de près de 702 milliards de dollars à fin mars, soit une progression d’environ 3,3 % par rapport aux 679,5 milliards d’actifs gérés fin décembre 2013. À fin mars 2013, ses actifs sous gestion ressortaient à 664,6 milliards de dollars.Sur le mois de mars, Legg Mason a toutefois accusé «une modeste décollecte» en fixed income et en actions, sans qu’aucun chiffre n’ait été dévoilé.A fin mars, les actifs obligataires représentent 365,2 milliards, devant les actions (186,4 milliards) et le monétaire (150,2 milliards).
Plusieurs grandes sociétés de gestion discutent de la création d’un lieu commun pour la négociation d’actions, en vue de mettre un terme à la course technologique provoquée par les sociétés de trading à haute fréquence, rapporte le Financial Times. Fidelity a sondé ses concurrents au sujet du routage de leurs négociations via un marché central qui concurrencerait les Bourses traditionnelles et les « dark pools » de liquidité. BlackRock figurerait parmi les sociétés de gestion intéressées par ce projet appelé Sakura.
La société de gestion britannique Jupiter vient de débaucher Martin Harris, jusqu’à présent responsable de la distribution chez Kames Capital, afin de lui confier le rôle de responsable de son activité dédiée à la clientèle institutionnelle, rapporte Fundweb. Jupiter a indiqué que la mission de Simon Harris consiste à assurer le développement de cette activité à l’échelle internationale.
Le gestionnaire de fonds suisse responsAbility Investments AG, spécialisé dans les secteurs liés au développement dans les pays en voie de développement et les marchés émergents, annonce une hausse du portefeuille sous gestion, lequel a franchi la barre des 2 milliards de dollars. Accordant dès sa fondation en 2003 la priorité absolue aux investissements dans la microfinance, responsAbility propose aujourd’hui des opportunités d’investissement dans les secteurs de la finance, de l’agriculture, de l’énergie, de la santé et de l’éducation. Par le biais de ses véhicules de placement, responsAbility investit dans des entreprises non cotées qui bénéficient de la croissance des économies des marchés émergents indépendamment de l’évolution boursière. La forte hausse du portefeuille, qui a atteint 36 % en 2013, témoigne de l’intérêt constant des investisseurs pour ces investissements durables.La plupart des pays en voie de développement et des marchés émergents sont toujours sur le chemin d’une croissance solide. Au cours des dernières années, leur endettement a diminué, leurs réserves monétaires ont augmenté et le fonctionnement de leurs banques centrales s’est amélioré. En 2013, la performance économique des 15 pays d’investissement les plus importants aux yeux de responsAbility a augmenté de 5,3 % en moyenne. Le Fonds monétaire international estime que cette croissance devrait se maintenir au dessus de 5 % au moins jusqu’en 2018.Cette tendance influe positivement sur la demande de services de base émanant des personnes défavorisées et des petites entreprises. Par le biais de différents véhicules de placement, responsAbility réalise des investissements dans des entreprises qui satisfont cette demande. La majeure partie des investissements est affectée au secteur financier: à fin décembre 2013, responsAbility y finançait 318 prestataires de services financiers dans 67 pays au travers d’un volume d’investissement de 1,6 milliard de dollars et est de ce fait l’un des plus grands gestionnaires privés d’investissements dans la microfinance. responsAbility joue un rôle de pionnier semblable dans le secteur de l’agriculture durable ( 113,8 millions de dollars investis dans 86 entreprises, 36 pays et 24 matières premières agricoles à fin décembre 2013). A cela s’ajoute un nombre croissant d’investissements dans les secteurs de l’énergie, de la santé et de l’éducation. La part de la clientèle privée s’établit autour de 65 %, la clientèle institutionnelle représentant 35 % du portefeuille, contre 30 % en 2012.
Les sociétés de gestion étrangères implantées au Japon dépensent davantage en salaire et en frais de sous-traitance que leurs concurrents japonais, montre une étude publiée par le cabinet de recherche Cerulli et Nomura Research Institute, citée dans Asian Investor. Néanmoins l’étude révèle aussi que « le jeu en vaut la chandelle » puisque l’environnement est actuellement doublement favorable aux sociétés de gestion étrangères implantées au Japon. D’une part, elles profitent du lancement, en janvier dernier, du nouveau Nippon Individual Saving Account, un instrument qui permet aux particuliers japonais de bénéficier d’avantages fiscaux. Mais en plus, les investisseurs japonais sont actuellement tentés de réduire leur exposition colossale à la dette souveraine japonaise dont le statut de « valeur refuge » s’effrite quelque peu ces derniers temps sous les effets conjugués de la stratégie économique du Japon et de la politique monétaire ultra accommodante de la BoJ. Dans ce contexte les investisseurs institutionnels locaux, souhaitant se diversifier, augmentent leur exposition aux dettes souveraines internationales, un phénomène qui profite en premier lieu aux sociétés de gestion étrangères implantées au Japon. Lesquelles peuvent faire valoir leur expertise dans la gestion d’obligations d’Etat.
Le gérant indépendant genevois 1875 Finance se renforce dans la gestion institutionnelle, une activité créée en 2013 et dirigée par Edouard Crestin-Billet, avec le recrutement de Michel Alain Bizon au poste de responsable des relations institutionnelles, rapporte L’Agefi suisse. Il était précédemment directeur adjoint à la gestion privée de Mirabaud. Michel Alain Bizon est le frère d’Olivier Bizon, l’un des associés fondateurs de 1875 Finance.
Dans une contribution au Temps, Paul Kohler, associé de la société de gestion suisse 1875 Finance, souligne les défis posés aux gérant de fortune indépendant (GFI) dans un environnement réglementaire plus stricte. Il soulève notamment l’introduction d’une gouvernance nouvelle de type bancaire avec une séparation des tâches, ou le challenge de l’accès aux marchés. «Dans ce cas très précis, les tiers-gérants seront amenés à se poser les questions suivantes: comment faire face à la clientèle déclarée? Comment aurais-je la possibilité d’accéder à de nouveaux marchés, dans les pays développés comme dans les pays émergents?», souligne Paul Kohler, pour qui il faut s’adapter rapidement à la nouvelle donne.
Charles Allard a quitté Winton Capital, la société britannique de hedge funds dont il était le président pour l’Asie, afin de rejoindre la société de logiciels Ve Interactive à Hong Kong, a appris AsianInvestor. Un porte-parole a indiqué au site Internet qu’un remplaçant n’était pas prévu pour le moment. « Mais Winton se développe dans la région, au sens où nous ouvrons des bureaux à Sydney et Tokyo cette année », ajoute-t-il.
En mars, les fonds actions commercialisés en Suède ont accusé des rachats nets de 8,5 milliards de couronnes suédoises (0,9 milliard d’euros), selon les dernières statistiques de l’association locale des fonds d’investissement Fondbolagens Förening.Une désaffection qui s’explique par les incertitudes autour de l’Ukraine, selon Pia Nilsson, directrice générale de l’association. Les fonds actions russes ont d’ailleurs pâti de sorties nettes de 1,2 milliard de couronnes (0,1 milliard d’euros). Mais les fonds Suède et monde (-1,6 milliard), Europe de l’Est (-1,4 milliard) et Amérique du Nord (-1,2 milliard) ont aussi souffert.Ces retraits ont profité aux fonds obligataires, qui ont enregistré en mars des souscriptions nettes de 5,7 milliards de couronnes (0,6 milliard d’euros), et dans une moindre mesure aux fonds diversifiés (+3,8 milliards de couronnes) et aux monétaires (+3,4 milliards de couronnes).Au total, l’ensemble des fonds vendus en Suède affiche une collecte nette de 6,9 milliards de couronnes en mars (0,8 milliard d’euros) et de 29,8 milliards de couronnes (3,3 milliards d’euros) depuis le début de l’année.A fin mars, les fonds suédois représentaient un encours de 2.559 milliards de couronnes (283 milliards d’euros), un niveau record, dont environ 55 % sont investis dans des fonds actions.
L’Agence France Trésor annonce vendredi l’adjudication, le jeudi 17 avril, d’un montant compris entre 7,0 et 8,0 milliards d’euros d’obligations assimilables du Trésor (OAT) de maturité moyenne, dont une nouvelle ligne de référence à deux ans. L’AFT adjugera le même jour entre 1,0 et 1,5 milliard d’euros d’OAT indexées sur l’inflation de la zone euro (OATei) et sur l’inflation française (OATi). L’opération à taux fixe portera sur la nouvelle ligne à deux ans, la 0,25% novembre 2016, qui sera adjugée pour la première fois, et sur l’OAT 1,0% mai 2019. L’opération sur indexées portera sur les OATei 0,25% juillet 2018 et 0,25% juillet 2024, et sur l’OATi 2,1% juillet 2023.
Après le retour de la Grèce hier sur les marchés internationaux de la dette, le Portugal a bénéficié ce matin d’une amélioration de la perspective de la note BB+ qu’attribue Fitch à sa dette de long terme, de «stable» à «positive». Un relèvement pourrait ainsi faire revenir la note du pays en catégorie investissement. L’agence a en outre très fortement révisé à la hausse ses perspectives de croissance du PIB portugais à 1,3% cette année et 1,5% en 2015, contre 0,2% et 1% précédemment. «L’ajustement de la balance des paiements du Portugal au sein de la zone euro se fait à un rythme plus rapide qu’anticipé. Les améliorations dans les indicateurs de compétitivité prix et non prix se reflètent dans la performance des exportations (la plus forte en zone euro en 2013) et par le passage à un excédent des comptes courants de 0,4% du PIB après un déficit de 12,6% du PIB en 2013», se félicite Fitch. Le gouvernement portugais a fait savoir le week-end dernier qu’il avertira ses partenaires européens lors de la réunion de l’Eurogroupe la semaine prochaine sur le calendrier d’une éventuelle sortie du programme d’aide internationale.
L’Ukraine espère pouvoir bientôt acheter du gaz à l’Europe pour assurer son approvisionnement dans le cas où la Russie réduirait ses livraisons après le refus de Kiev de payer le prix «politique et non économique» réclamé par Moscou, son premier fournisseur, a déclaré vendredi son ministre de l’Energie, Iouri Prodan. Des discussions sont en cours avec l’allemand RWE et avec GDF Suez.
Anima Holding, l’actionnaire de la société de gestion Anima SGR, a fixé à 4,20 euros par action le prix de son introduction à la Bourse de Milan, soit dans le haut de la fourchette dont l’amplitude avait été resserrée entre 4 et 4,25 euros. A ce prix, le groupe est valorisé 1,26 milliard d’euros. Selon Anima, la demande a représenté plus de cinq fois l’offre. Les cotations doivent débuter le 16 avril. L’opération est dirigée par Goldman Sachs, UBS, Banca IMI and UniCredit.
Alors que le départ de Mohamed El-Erian de Pimco en début d’année a mis la gouvernance du gestionnaire d’actifs sous les projecteurs, Bill Gross, le gérant star du groupe, est revenu sur la question lors d’un entretien à Bloomberg TV. Il a fait mine de s’interroger sur les raisons du départ de l’ancien directeur général. «Il nous a simplement dit qu’il n'était pas l’homme de la situation pour pousser l’entreprise vers l’avant, a déclaré Bill Gross. J’aurais envie de dire: ‘allez, Mohamed, explique-nous pourquoi’».
Le gouvernement ne s’interdit rien quant à d'éventuelles cessions de participations de l’Etat dans des entreprises, selon le Premier ministre, qui a insisté sur la nécessité de maintenir une forte présence dans les secteurs stratégiques. Le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, qui accompagnait le Premier ministre sur un site de Thales à Gennevilliers, a souligné que l’Etat disposait de 71 participations, d’une valeur de 110 milliards d’euros, et qu’il n’y aurait, de sa part, «pas de diminution d’influence dans les entreprises» même si, quand ces participations sont «non exploitées», l’Etat préfère vendre pour investir ailleurs.
Le gestionnaire d’actifs américain a publié des encours de près de 702 milliards de dollars à fin mars dernier, contre 679 milliards fin décembre 2013 et 665 milliards à fin mars 2013. L’obligataire représente 365 milliards, devant les actions (186 milliards) et le monétaire (150 milliards). Sur le mois de mars, le gérant a cependant connu une légère décollecte en fixed income et en actions.
La Banque d’Angleterre a laissé sa politique monétaire inchangée hier, un statu quo anticipé par les marchés. Le taux directeur reste à 0,5%, son plus bas niveau historique, et la BoE n’a apporté aucune modification à son programme d’assouplissement quantitatif (QE, quantitative easing) de 375 milliards de livres.
Les encours des produits d’investissement socialement responsable atteignent 169,7 milliards d’euros à fin 2013, en hausse annuelle de 14% selon l’enquête Novethic. Détenu aux deux tiers par des investisseurs institutionnels, l’ISR maintient sa clientèle de particuliers (50 milliards) grâce à l’épargne salariale et à l’assurance vie. Pour rendre compte de la diversification des pratiques, le centre de recherche sur l’investissement responsable présente désormais le marché français en quatre tendances. Outre les fonds ISR purs, il chiffre l’intégration ESG, qui consiste à intégrer dans la gestion classique des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sans en faire des produits ISR spécifiques, à 440 milliards, soit 15% des actifs sous gestion. Novethic évalue également les exclusions d’entreprises ou de secteurs à 1.636 milliards. Enfin, 340 actions d’engagement actionnarial, qui consiste à interpeller les entreprises sur leurs pratiques, ont été menées pour des encours d’une quarantaine de milliards.
Les prix à la consommation ont augmenté de 0,4% le mois dernier en France sous l’effet du rebond des prix des produits manufacturés après les soldes d’hiver, selon l’Insee. Sur un an, le rythme de progression tombe toutefois à 0,6%, contre 0,9% à fin février. L’indice des prix harmonisé IPCH, qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro, a progressé de 0,5% en mars et de 0,7% sur 12 mois, au plus bas depuis octobre 2013.
Le pays a effectué avec succès mercredi son retour sur le marché de la dette à long terme après 7 ans d’absence, levant 2 milliards de dollars (pour moitiés à 5 et 10 ans). Le ministère des Finances s’est félicité de l’engouement rencontré, visant initialement une émission de 500 millions. L’économiste d’IHS Hanna Luchnikava souligne que la dette du pays souffre encore de risques majeurs de solvabilité à long terme, en dépit de récentes réformes encourageantes.