Tikehau Investment Management (Tikehau IM) ajoute une nouvelle corde à son arc. Reconnue sur le marché pour sa gestion obligataire, la société de gestion entend désormais gagner ses lettres de noblesse sur le terrain de la gestion actions. Tikehau IM vient ainsi d’annoncer son intention d’élargir sa gamme dédiée à cette classe d’actifs en s’appuyant, dans un premier temps, sur son fonds Tikehau InCA («Income Cross Assets»), une sicav diversifiée de droit français composée d’actions et d’obligations qui, depuis son lancement, était géré pour un seul client de la compagnie. «Dans un premier temps, nous avons ouvert notre fonds Tikehau InCA à la souscription auprès d’investisseurs particuliers et institutionnels, explique Thomas Friedberger, responsable de la gestion actions chez Tikehau IM. Par la suite, nous allons lancer de nouveaux fonds actions.»Ces nouveaux produits, véritable fer de lance de sa stratégie de développement de son activité de gestion actions, devraient être lancés sur le marché «le plus tôt possible», avance Thomas Friedberger. «Nous sommes en cours de rédaction des prospectus, ajoute-t-il. L’idée est d’abord d’apporter du capital d’amorçage, de les ‘seeder’, puis d’avoir un peu de track record. Mais l’objectif est clairement d’avoir une gamme actions plus étoffée dans un avenir proche.»Ces nouveaux véhicules seront ouverts à la souscription auprès d’une clientèle élargie. Tikehau IM souhaite en effet cibler «les clients privés, les family offices et les institutionnels pour leur poche de gestion diversifiée pour le fonds diversifié, indique Thomas Friedberger. Pour la gestion actions, Tikehau IM cible une clientèle large à la fois institutionnelle et clients privés.»Pour se différencier de la concurrence sur ce terrain de la gestion actions, Tikehau IM entend bien rester fidèle à la philosophie qui a fait son succès sur la dette. «Nous nous distinguons par notre expertise de l’analyse crédit, que nous appliquons bien sûr au crédit mais aussi à l’univers des actions, par un actionnariat et des partenaires qui sont des entrepreneurs et nous permettent ainsi de bien comprendre les sociétés dans lesquelles nous prenons des expositions et, enfin, par notre stratégie visant à marier une gestion de conviction avec l’utilisation de dérivés simples pour piloter la volatilité et l’exposition des fonds, énumère Thomas Friedberger. Cette philosophie se retrouvera aussi dans nos fonds actions.»Pour l’heure, la gestion actions reste très modeste, son fonds Tikehau InCA pesant 40 millions d’euros d’encours alors que la société de gestion gère un total de 2,3 milliards d’euros d’actifs. Toutefois, Tikehau IM ne cache pas ses ambitions, tout en restant volontairement discrets sur ses objectifs chiffrés. «Les ambitions du groupe sont grandes, avance Thomas Friedberger. Le groupe gérait 200 millions d’euros sur la dette en 2008 et il est aujourd’hui à 2,3 milliards d’euros. Nous souhaitons faire de Tikehau IM est un acteur important dans l’univers des actions.»
Sérieux coup de froid pour Apollo Global Management. Ce 8 mai, la compagnie américaine de capital-investissement a en effet fait état d’un bénéfice net de 72,2 millions de dollars à l’issue du premier trimestre, en chute de 71 % par rapport au premier trimestre 2013. Sur la même période, ses revenus totaux ont été quasiment divisés par trois, passant de 1,3 milliard de dollars à fin mars 2013 à 491,4 millions de dollars à fin mars 2014.A fin mars, ses actifs sous gestion s’affichent à 159,3 milliards de dollars, contre 114,3 milliards de dollars un an plus tôt, soit une progression de 39 % portée « par la croissance d’Apollo dans les segments du crédit et du private equity », selon un communiqué.
David Steyne, jusque là responsable des activités d’Aberdeen Asset Management pour la région Amérique, a décidé de quitter ses fonctions qu’il occupait seulement depuis décembre 2013, rapporte Financial News. Pour autant, David Steyne continuera de conseiller Aberdeen sur la stratégie de la société de gestion aux Etats-Unis tout en restant basé au Royaume-Uni. Sa démission serait motivée par des raisons familiales.Dans l’attente de la nomination de son remplacement, Gary Marshall reprendra la responsabilité de la région Amériques jusqu’à la fin du mois de juin, date à laquelle la société de gestion espère trouver le successeur de David Steyne.
Goldman Sachs a annoncé, le 7 mai dans un communiqué publié sur son site, le lancement de son deuxième fonds immobilier, Broad Street Real Estate Credit Partners II (RECP II), qui disposera de « plus de 4 milliards de dollars à investir ». RECP II a attiré des flux en provenance des Amériques, d’Europe et d’Asie auprès d’investisseurs privés et institutionnels dont certains n’étaient pas encore clients de Goldman Sachs, précise le communiqué. Ce nouveau véhicule permettra à Goldman Sach de financer des projets immobiliers en Europe pour la première fois en s’appuyant sur son expérience aux Etats-Unis.RECP II dépendra de la division immobilière de Goldman Sachs MDB (Merchant Banking Division) co-dirigée par Alan Kava. Bloomberg qui s’est entretenu avec Alan Kava, précise que pour lancer ce nouveau fonds, Goldman Sachs aurait d’une part, levé 1,8 milliard de dollars auprès d’investisseurs institutionnels et privés, d’autre part emprunté le même montant et enfin engagé 600 millions de fonds propres.
CNP Assurances a publié ses comptes pour le premier trimestre 2014, dont un résultat net part du groupe de 256 millions d’euros en progression de 11,1 %. Par ailleurs, les revenus totaux s'élèvent à 755 millions en hausse de 1 %. La collecte nette du groupe est positive sur l’ensemble des zones géographiques et atteint 849 millions d’euros sur les 3 premiers mois de l’année. Le chiffre d’affaires en France s’inscrit notamment en hausse de 20,2 %, une progression portée principalement par le segment épargne avec notamment un fort développement des ventes de produits en unités de compte (+ 57,2 %) dans l’ensemble des réseaux. Au total, la part du chiffre d’affaires UC représente 10,4 % du chiffre d’affaires total épargne/retraite (contre 8,3 % au 1er trimestre 2013).La collecte nette sur le segment vie capitalisation en France est positive. Elle représente 219 millions d’euros (dont 236 millions en épargne UC et - 17 millions en épargne euro), indique un communiqué.En Europe hors France, le chiffre d’affaires est en baisse de 13,5 % en lien avec le contrat retraite collective conclu l’an passé. Hors cet effet base défavorable, le chiffre d’affaires Europe hors France augmente de 44,5 %, principalement sur le segment épargne, dans un contexte d’amélioration de l’environnement économique sur cette zone.Dans ce contexte, les encours moyens ont atteint 303 milliards (+ 2,1 %) sur les trois premiers mois de cette année.
Neil Woodford accélère la constitution de son équipe d’investissement. L’ex-gérant star d’Invesco Perpetual, qui lance actuellement sa propre structure Woodford Investment Management, vient ainsi de recruter Grant Wentzel, en provenance de Barclays, au poste de «senior dealer», rapporte Citywire. Grant Wentzel travaillait chez Barclays depuis 2009, après avoir précédemment officié chez Lehman Brothers et JP Morgan.
Lombard Odier Investment Managers (LOIM) vient en effet d’enregistrer le départ de Holger Friedrich, un de ses spécialistes des dettes des marchés émergents, présent dans l’entreprise depuis un an seulement, croit savoir Citywire Global. Holger Friedrich avait rejoint LOIM en mai 2013 en provenance de la boutique londonienne EM Quest Capital.
Man Group a annoncé le 7 mai, dans un communiqué, avoir recruté l’ancien trader de Goldman Sachs, Pierre-Henri Flamand, qui avait dû, fin 2012, fermer son hedge fund, Edoma Partners, lancé deux ans plus tôt.Pierre-Henri Flamand rejoindra, en juin, GLG dont les actifs sous gestion s'élèvent à un peu plus de 30 milliards de dollars, en tant que senior portfolio manager, précise le communiqué. Chez Goldman Sachs, Pierre-Henri Flamand travaillait aux côtés de Manny Roman, alors associé de la banque américaine et désormais patron de Man Group.
Mouvements d’ampleur dans les équipes de gestion de Schroders. Le gestionnaire d’actifs britannique vient ainsi de promouvoir Peter Harrison, jusque-là responsable des actions, au poste de responsable des investissements. Il est remplacé par Nicky Richards, ancienne directrice générale et directrice des investissements de MLC Investment Management en Australie, qui assurera désormais la responsabilité de la gestion actions.En parallèle, Schroders a annoncé deux recrutements pour renforcer ses équipes de recherche crédit et obligations d’une part et la recherche actions européennes et britanniques d’autres part. Ainsi, Henrik Nyblom et Roger Doig ont rejoint l’équipe UK & European Equity en qualité de «senior research analysts». Henrik Nyblom arrive en provenance de Nomura et il devra assurer la couverture des secteurs médias et télécoms au niveau paneuropéen. Roger Doig, pour sa part, travaillait jusque-là au sein de l’équipe «Credit Research» de Schroders à Londres où il couvrait les entreprises financières au niveau paneuropéen. Au sein de l’équipe UK & European Equity, il couvrira les entreprises financières et les assureurs au niveau paneuropéen.Enfin, Robert Kendrick a rejoint l’équipe «Fixed Income Credit Research» de Schroders en provenant de Legal & General Investment Management où il officiait en qualité d’analyste crédit senior en charge des banques et des compagnies d’assurance.
Baring Asset Management a nommé Jean-Louis Scandella directeur de la gestion actions à partir du 2 juin 2014. Basé à Londres, il sera rattaché à Marino Valensise, directeur de la gestion et dirigera les équipes de gestion actions réparties entre Londres et Hong Kong. Il sera également membre du Comité d’Investissement et présidera les équipes sectorielles globales. Avant de rejoindre Barings, Jean-Louis Scandella était membre du comité de direction de Comgest dont Baring souligne, dans un communiqué, la similitude de la gamme de produits, répartis entre marchés actions développés et émergents. Cette arrivée coïncide avec le départ Tim Scholefield qui occupait précédemment cette fonction de responsable de la gestion actions chez Barings.
BNP Paribas Securities Services vient de nommer Justin Burman en qualité de responsable des produits « asset and fund services » (AFS) en Australie, rapporte Asia Asset Management. Dans ses fonctions, l’intéresse est concrètement en charge de l’analyse et de la recherche de marché, de la gestion et du développement de l’offre de services, des ventes et de la gestion des gammes des produits. Justin Burman affiche 20 ans d’expérience dans l’industrie, ayant occupé plusieurs fonctions « senior » chez BNP Paribas, Colonial et Ipac.
Barclays a annoncé le 8 mai la suppression de 7.000 postes dans ses activités de banque de financement et d’investissement (BFI), soit plus d’un tiers des effectifs, d’ici à 2016. La banque anglaise a également annoncé la création d’une structure de défaisance regroupant essentiellement ses actifs à risques dans la BFI ainsi que ses opérations de banque de détail en Europe. Le français Eric Bommensath, actuellement co-patron de la banque d’investissement, dirigera cette entité qui englobera 115 milliards de livres d’actifs risqués, destinés à être ramenés à 50 milliards d’ici à la fin 2016, selon le communiqué.
Sérieux coup dur pour Threadneedle. Cinq analystes dédiés aux actions nord-américaines ont quitté la société de gestion pour rejoindre le groupe Artemis, qui envisage d’ailleurs de lancer cinq fonds pour cette nouvelle équipe, croit savoir Citywire. Les cinq analystes – William Warren, Paul Gannon, Olivia Miller, Chris Kent et Nafis Chowdhury – rejoignent ainsi Cormac Weldon, ex-responsable des actions américaines chez Threadneedle, et Stephen Moore, ex-gérant de portefeuille chez Threadneedle également, qui ont tous deux été recrutés par Artemis en janvier 2014. «Sous condition d’obtenir le feu vert des autorités de régulation, nous lancerons cinq fonds pour cette équipe d’ici à la fin du troisième trimestre de cette année, a indiqué Richard Pursglove, responsable du retail chez Artemis, dans un entretien à Citywire. Ces fonds comprendront des stratégies long-only et long-short pour la distribution au Royaume-Uni et en Europe.»
Début d’année prometteur pour M&G. La société de gestion d’actifs, filiale de l’assureur britannique Prudential, a en effet engrangé 1,4 milliard de livres de collecte nette au premier trimestre. Un chiffre en repli cependant de 42 % par rapport aux 2,4 milliards de livres de souscriptions nettes enregistrées au premier trimestre 2013.Dans le détail, sur les trois premiers mois de l’année, la clientèle « retail » a enregistré une collecte nette de 1,3 milliard de livres, en baisse de 47 % sur un an. Dans ce segment, l’activité européenne est demeurée le principal moteur de croissance, avec 1,6 milliard de livres de flux nets, tandis que l’activité au Royaume-Uni a accusé une décollecte pour un montant non communiqué. A fin mars, les encours gérés pour le compte des clients particuliers ont augmenté de 12% sur un an pour atteindre 69 milliards de livres. Pour sa part, l’activité dédiée aux institutionnels a réalisé une très modeste collecte nette de quelque 100 millions de livres. Au 31 mars, les actifs sous gestion des clients institutionnels ressortent à 59,7 milliards de livres, contre 57,7 milliards de livres au 31 mars 2013.A l’issue du premier trimestre, les actifs sous gestion globaux de M&G (y compris ceux gérés pour sa maison mère) atteignent un niveau « record » de 248,3 milliards de livres, en croissance de 4% par rapport au premier trimestre 2013. Les actifs gérés pour compte de tiers (clients retail et institutionnels) s’établissent à 128,7 milliards de livres, en progression de 8 % sur un an, et représentent désormais 52 % des encours totaux de la société de gestion britannique.
La collecte nette de Legal & General Investment Management (LGIM) s’est élevée au premier trimestre 2014 à 3,8 milliards de livres, en recul de 19% par rapport à la période correspondante de 2013. Une évolution due pour beaucoup à une chute de la collecte à l’international à 2,6 milliards de livres, contre 6,7 milliards de livres précédemment. Au Royaume-Uni, en revanche, la collecte est demeurée stable autour de 300 millions de livres. Les actifs sous gestion de LGIM ont progressé de 5% à 463 milliards de livres.
Les actifs sous gestion pour compte de tiers du pôle Asset Management d’Allianz sont demeurés stables au premier trimestre à 1.342 milliards d’euros à fin mars contre 1.329 milliards d’euros au début de l’année, selon les chiffres préliminaires communiqués le 7 mai par le groupe d’assurances allemand. Le bénéfice net part du groupe a atteint 1,64 milliard d’euros, contre 1,71 milliard un an plus tôt, soit une baisse de 4,1% d’une année sur l’autre. Allianz publiera ses résultats trimestriels complets le 14 mai prochain.
L’affaire est définitivement entendue. Le 7 mai, Bank of Montreal a annoncé avoir finalisé l’acquisition de F&C Asset Management via sa filiale BMO Global Asset Management (Europe). Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais le chiffre de 708 millions de livres avait été évoqué en début d’année au moment où les pourparlers entre les deux sociétés avaient débuté (lire NewsManagers du 29 janvier 2014).Cette transaction permet à BMO Global Asset Management de prendre une nouvelle envergure, devenant en effet un « gérant mondial de taille significative », selon les mots employés par Bank of Montreal dans un communiqué. Surtout cette acquisition permet à BMO Global Asset Management de « renforcer les capacités de sa plateforme d’investissement et d’offrir de opportunités attractives en termes de services sur les marchés de la gestion d’actifs et de fortune au Royaume-Uni et dans le reste de l’Europe », souligne la banque canadienne. De fait, la reprise de F&C permet à BMO Global Asset Management de disposer de 24 bureaux dans 14 pays capables de servir sa clientèle sur les cinq continents. L’opération lui permet aussi de rééquilibrer son activité d’un point de vue géographique puisque près de la moitié de ses encours sont désormais gérés pour le compte de clients situés en dehors d’Amérique du Nord. Cette opération n’est pas de nature, à ce stade, à remettre en cause l’organisation de F&C. La société de gestion restera en effet dirigée par Richard Wilson, son directeur général, et son équipe de direction. Richard Wilson sera rattaché à Barry McInerney, directeur général de BMO Global Asset Management.
Verrazzano Capital étoffe sa gamme de produits. La société de gestion, lancée et 2011 et dirigée par Guillaume Rambourg, vient de lancer à la fin du mois de mars un deuxième fonds Ucits, baptisé Verrazzano European Long-Short Fund, rapporte Citywire Global. Ce nouveau véhicule cible les entreprises cotées en Europe en se concentrant en priorité sur les opportunités d’investissements dans les grandes capitalisations boursières. L’allocation vers des compagnies non enregistrées en Europe sera très marginale, selon le site d’information anglais. Selon des données de Lipper IM, ce fonds domicilié au Luxembourg aurait déjà accumulé 32 millions de dollars d’actifs un mois après son lancement.
NN Group, la filiale d’assurance et de gestion d’actifs du groupe ING appelée à s’introduire en Bourse, a enregistré au premier trimestre un résultat opérationnel de 274 millions d’euros, en hausse de 61,2% par rapport au premier trimestre 2013.Le groupe de bancassurance néerlandais a par ailleurs annoncé avoir enregistré une perte nette de 1,92 milliard d’euros au cours du premier trimestre, notamment à cause de la vente de sa filiale d’assurance américaine, rebaptisée Voya. Pour mémoire, le désinvestissement d’ING dans sa filiale américaine était l’une des exigences de la Commission européenne en échange de l’injection dans la banque, mal en point au cours de la crise financière, de 10 milliards d’euros par l'État néerlandais en octobre 2008.
Pour la première fois depuis leur publication en 2011, la rentabilité des actifs a dépassé les rendements garantis aux détenteurs de contrats grâce à la bonne tenue des marchés boursiers, rapporte ce matin L’Agefi qui cite le journal Nikkei. En conséquence, Sumitomo Life, Meiji Yasuda Life et Dai-Ichi Life ont relevé les intérêts versés aux souscripteurs contrairement à Nippon Life qui « préfère constituer des réserves ».
Deutsche Asset & Wealth Management (DeAWM), la branche de gestion d’actifs de Deutsche Bank, vient de lancer le premier ETF coté aux Etats-Unis qui offre une exposition aux actions chinoises à la fois «onshore» et «offshore», révèle Asia Asset Management. Coté au New York Stock Exchange, ce nouveau véhicule, baptisé db X-trackers Harvest MSCI All China Equity Fund, offre aux investisseurs américains un accès aux valeurs chinoises continentales incluant les A-Shares, ainsi que les H-Shares à Hong Kong et d’autres valeurs chinoises aux Etats-Unis et à Singapour.Cet ETF, qui a été lancé lors du dernier jour de trading du mois d’avril, suit l’indice MSCI All China, qui comprend 612 valeurs et couvre les titres chinois de grandes et moyennes entreprises.Il s’agit en fait du deuxième ETF de DeAWM qui offre aux investisseurs américains un accès aux titres chinois, après le lancement en novembre 2013 du fonds db X-trackers Harvest CSI 300 China A-Shares Fund. La plateforme d’ETF mondiale de DeAWM affichait 63 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2013.
Le suisse Partners Group a annoncé le 7 mai l’ouverture d’un bureau en Inde, à Mumbai. Il s’agit de la première implantation du groupe en Inde. Elle porte à 17 le nombre d’antennes dont dispose le groupe dans le monde.Présent en Inde depuis 2006, Partners Group investit sur le marché indien dans le private equity, l’immobilier et les infrastructures.
La Banque cantonale de Bâle (BKB) a annoncé la fermeture d’ici à la fin de l’année des succursales de Zurich et Berne, qui emploient quelque 40 personnes. Un plan social sera mis en place. Les collaborateurs touchés se verront proposer «dans la mesure du possible» un transfert à Bâle, mais des licenciements sont inévitables, indique un communiqué de la BKB. Cette décision s’inscrit dans le cadre de la réorientation de l’établissement. La BKB avait annoncé dès le 20 mars réfléchir à la fermeture de ces deux sites qui offrent des services de gestion de fortune pour clients aisés.
Sarah Arnett a rejoint le groupe Edmond de Rothschild le 1er mai 2014, en tant que directeur de la communication et du marketing pour la Suisse, rapporte L’Agefi suisse. Basée à Genève, Sarah Arnett est chargée de l’ensemble de la communication et du marketing de la Banque Privée Edmond de Rothschild. Elle remplace Valérie Boscat appelée à exercer de nouvelles fonctions au sein de la banque. Sarah Arnett est également responsable de la communication digitale pour le groupe. Elle est rattachée à Charlotte Garnier-Peugeot, directeur de la communication et du marketing du groupe Edmond de Rothschild.
Seki Obata, ex-membre du comité d’investissement du fonds souverain japonais (GPIF) récemment remercié, considère que le fonds nippon doit réduire ses investissements en actions japonaises pour mieux repartir son exposition au risque, rapporte bloomberg.Le GPIF possède aujourd’hui trop d’actions japonaises au regard de la part du marché domestique dans l’ensemble des bourses mondiales, selon Seki Obata qui a récemment publié un livre sur les dangers des politiques de reflation telles que celle mise en œuvre actuellement au Japon, précise Bloomberg. Plus précisément, Seki Obata estime que le GPIF devrait privilégier les « actifs qui génèrent un meilleur rendement tels que l’immobilier ». À la fin du mois de décembre, le GPIF était investi à 17% en actions japonaises selon Bloomberg. Cette vision contraste avec l’idée dominante selon laquelle le récent renouvellement du comité d’investissement du GPIF va profiter aux actions japonaises.
La société de gestion espagnole Ahorro Corporacion Gestion (AC Gestion) a décidé d’utiliser les services de dépositaire de Cecabank pour les fonds gérés pour Ibercaja et ceux gérés par AC Gestion, rapporte Funds People. Cecabank remplace ainsi Banco Group Cajatres (groupe Ibercaja) qui tenait jusque-là ce rôle.Cecabank, une des dépositaires leader sur le marché espagnol sur les données de VDOS, recevrait avec cette opération un volume total de 565 millions d’euros concentrés dans 13 fonds, selon des chiffres d’Inverco à la fin du premier trimestre.
Lors de l’assemblée générale d’Allianz, Michael Diekmann, son président du directoire, a été particulièrement chahuté sur la manière dont le groupe allemand supervise Pimco, sa filiale de gestion d’actifs américaine, rapporte L’Agefi. Face à la gronde des actionnaires, Michael Diekmann a préféré mettre en avant les performances à long terme de Pimco et la récente création d’une équipe de six directeurs adjoints des investissements chargée d’épauler Bill Gross. « Les responsabilités au sein de Pimco ont été redistribuées et clairement organisées», a plaidé le dirigeant. Surtout, Allianz a vu la contribution de sa filiale américaine pratiquement quadrupler en dix ans pour atteindre 3,2 milliards d’euros, soit un tiers du bénéfice total du groupe. La fronde des grands actionnaires du groupe Allianz étaient attendue, plusieurs d’entre eux ayant manifesté leur intention de reprendre la main sur le dossier Pimco (lire NewsManagers du 2 mai 2014). Pourtant, le soutien d’Allianz à Pimco semblait acquis. Quelques jours avant l’assemblée générale, la société de gestion américaine et son fondateur Bill Gross avaient en effet obtenu un vote de confiance de la part de sa maison-mère, rapportait le 7 mai le Wall Street Journal. «Pimco est toujours l’une des sociétés qui connaît un grand succès sur le marché», avait ainsi déclaré sans ambages Jay Ralph, membre du comité exécutif d’Allianz qui supervise Pimco, lors d’un entretien au quotidien américain. Reste que Pimco connaît une très forte contre-performance depuis de longs mois, subissant une très forte hémorragie sur son fonds phare obligataire, le Total Return Fund, avec 55,3 milliards de dollars de décollecte depuis mai 2013, selon des données de Morningstar.Depuis plusieurs semaines Allianz a donc dû faire face à des questions émanant d’investisseurs pour savoir si le groupe allemand avait une stratégie pour retourner la situation de décollecte actuelle et améliorer la performance de Pimco et pour savoir si l’assureur envisage d’intensifier la surveillance de la société de gestion, selon des investisseurs et des sources proches du dossier citées par le Wall Street Journal. Certains investisseurs souhaitent également avoir des réponses sur la manière avec laquelle Pimco pourra réussir à diversifier son activité vers d’autres classes d’actifs, au-delà de l’obligataire, et sur un éventuel plan de succession concernant Bill Gross. De fait, Pimco a déjà commencé à pousser ses pions sur le terrain de la gestion alternative, offrant ainsi des fonds alternatifs liquides répliquant des stratégies de hedge funds pour les investisseurs institutionnels. De même, le gestionnaire d’actifs américain est en train de construire une division dédiée aux actions.
The volume of sustainable investments in Switzerland rose 16% last year, to CHF56.7bn, the German, Austrian and Swiss sustainable investment forum (FNG) says in its annual report, published on 7 May. The Forum observes that institutional investors in particular contributed to this growth. Their share in total sustainable investments stands at 59%, 5 points more than in 2012. Retail investors have seen their share fall to 41%. Investment foundations and pension funds have been more inclined to invest in this sector, the report finds, but religious institutions and charities are also increasingly taking this type of financial investment into consideration.
The European securities markets authority (ESMA) on 7 May announced that it has granted its approval for the registration of a new ratings agency, EuroRating Sp. z.o.o, based in Poland. The registration became effective on 7 May 2014, meaning that the ratings offered by EuroRating may be used for regulatory purposes by the terms of European legislation. The registration of EuroRating brings the total number of ratings agencies licensed in the European Union to 36.
Man Group announced, in a statement released on its site, that it has recruited the former Goldman Sachs trader Pierre-Henri Flamand, who at the end of 2012 announced plans to close his hedge fund, Edoma Partners, launched two years previously. Flamand will in June join GLG, whose assets under management total slightly over USD30bn, as senior portfolio manager, a statement says. At Goldman Sachs, Flamand worked with Manny Roman, who was then a partner at the US bank, and is now head of Man Group.