Le gestionnaire allemand SEB Asset Management a annoncé le 4 avril avoir réalisé récemment deux cessions d’immeubles qui se sont effectuées à un prix «attrayant» et qui lui permettent d’améliorer le profil risque/rendement de son fonds immobilier offert au public SEB ImmoInvest (6,39 milliards d’euros) dont les remboursements sont gelés depuis le 5 mai 2010.Le gestionnaire a vendu pour 34 millions d’euros un centre commercial dans le centre-ville de Salzgitter à Aviva investors et un centre de magasins (14.500 mètres carrés) et de bureaux (8.500 mètres carrés) à Esslingen pour 69 millions d’euros, l’acquéreur étant Rockspring Property Investment Manager LLP.D’autre part, l’Autorité de surveillance financière allemande (BaFin) a signé fin mars un bail pour les anciens bureaux de PricewaterhouseCoopers dans l’immeuble Undine à Francfort. Cet immeuble figure dans le portefeuille du fonds SEB ImmoInvest.
Le fonds souverain omanais Oman Investment Funds a annoncé que sa filiale Onyx Investments va acquérir une participation de 15 % dans la compagnie de transport maritime conteneurisé allemand Hapag-Lloyd auprès de TUI, rapporte le Handelsblatt. Ce journal indique aussi que, selon la Frankfurter Allgemeine Zeitung, TUI compte vendre jusqu'à 15 % d’Hapag-Lloyd à la quatrième compagnie aérienne chinoise, HNA.TUI, qui détenait 49,8 % d’Hapag-Lloyd, sera bientôt désengagé presque totalement de la compagnie, parce qu’il est déjà convenu qu’il va en vendre 11,3 % au groupe de logistique dirigé par Michael Kühne. Michael Kühne fait partie du consortium Albert Ballin qui détient 50,2 % d’Hapag-Lloyd.
Selon L’Echo, les «stress tests» ne sont pas réservés aux banques. Certains fonds de pension belges pourraient bientôt eux aussi subir ces examens d’évaluation de leur solidité financière à l’épreuve de divers scénarios de dégradation de la conjoncture boursière, selon des informations émanant de la FSMA (Financial Services and Markets Authority), l’Autorité des services et des marchés financiers en Belgique. Seraient concernés les fonds de pension dont la marge de solvabilité avait fondu lors de la crise financière de 2008 et 2009.
Crédit Agricole Suisse a indiqué avoir obtenu une licence complète à Hong Kong, rapporte L’Agefi suisse. Cela lui permet d'étendre ses activités dans la gestion privée et de monter un centre de comptabilisation.
NorVega SGR, la société de gestion née du partenariat entre la société scandinave Nordea et l’italienne Vegagest, vient de lancer NorVega Area Nordica, un fonds flexible de droit italien qui cherche à profiter du dynamisme des pays nordiques. Le fonds peut être investi en actions, en obligations et en instruments monétaires, rapporte Bluerating.
La société de gestion des banques populaires italiennes Arca SFR lance “Risparmia & Consolida”, un service d’investissement dédié aux particuliers, associant fonds monétaire et fonds à horizon. Le service s’active par le versement de l’épargne de l’investisseur sur le fonds monétaire Arca BT-Tesoreria. Chaque mois, “Risparmio & Consolida” transfère petit à petit le capital vers un fonds à horizon, selon un montant librement défini par le souscripteur. Lorsque les cours sont les plus avantageux, le service acquiert automatiquement des parts du fonds à horizon. Les gains réalisés par le fonds à horizon sont consolidés et conservés sur le fonds monétaire. “Ce service est né du constat que la majeure partie des actifs financiers détenus par les ménages italiens sont investis dans des produits à court terme comme les bons du Tréosr, les comptes de dépôts, les fonds monétaires, etc., des produits qui en ce moment n’offrent pas des rendements particulièrement rémunérateurs. D’autre part, la propension au risque des investisseurs est très faible”, commente Attilio Piero Ferrari, administrateur délégué d’Arca SGR.
Scottish Widows Investment Partnership (Swip) vient de recruter William Low, ex-BlackRock, en qualité de responsable des actions internationales, rapporte FundWeb.William Low a travaillé chez BlackRock pendant une quinzaine d’années, récemment en tant que responsable et gérant de portefeuille de l'équipe Europe, Australasie et Extrême Orient. William Low est rattaché à Andrew November, responsable actions, et travaillera en étroite collaboration avec l'équipe senior actions internationales, dirigée par Mike McNaught-Davis. A noter par ailleurs l’arrivée de Mark Phillips au sein de l'équipe actions internationales. Il travaillait précédemment au sein de l'équipe «global strategy».
Selon Financial News, Kay Haigh a quitté la Deutsche Bank avec une équipe de sept traders pour lancer un hedge fund. Il prévoit de lancer un fonds global macro marchés émergents.
RAB Capital a annoncé le 4 avril le lancement de deux fonds au format Ucits III, le RAB Global Mining and Resources Ucits Fund et le RAB Gold and Precious Equities Ucits Fund. Les deux fonds seront disponibles à compter du 11 avril sur la plate-forme Liquid Alpha Ucits de LFG (Luxembourg Financial Group) avec un montant initial de 100 millions de dollars sur les deux stratégies, 70 millions sur le Global Mining and Resources et 30 millions sur le Gold and Precious Equities.Le RAB Global Mining and Resources, qui aura une liquidité quotidienne, répliquera la stratégie d’investissement long/short dédiée aux grandes capitalisations du RAB Global Mining and Resources Fund basé aux îles Caïman qui a surperformé les indices miniers depuis son lancement en novembre 2007. Il sera dans un premier temps disponible en livre, euro et dollar. Le RAB Gold and Precious Equities Ucits Fund sera également une stratégie long/short dédiée aux grands groupes et aux sociétés moyennes du secteur des métaux précieux. Les actifs sous gestion de RAB Capital s'élèvent à environ 1 milliard de dollars.
Selon Asian Investor, le directeur général de JP Morgan Asset Management pour la zone Asie-Pacifique, David Hsu, a fait part de sa décision de quitter la société.Il a été remplacé, dès le 4 avril, par le président et COO des activités internationales de JP Morgan Asset Management, Clive Brown, qui a transféré ses bureaux de Londres à Hong Kong.
La société de gestion DNCA Finance a annoncé, lundi 4 avril, avoir choisi KNEIP, prestataire de services dans l’industrie des fonds, pour assurer la production et la diffusion de ses documents présentant les informations clés pour l’investisseur (Key Investor Information Document ou KIID), en vue de l’entrée en vigueur de la directive UCITS IV au mois de juillet.KNEIP supervisera la production, la traduction et la diffusion des documents contenant les informations clés pour l’investisseur relatives à toute la gamme de fonds gérés par DNCA Finance, précise un communiqué.
La société de gestion Somangest annonce l’arrivée de Carlos Arango en tant qu’analyste stratégiste. L’intéressé était auparavant analyste risques marchés – stratégies quantitatives chez Lyxor Asset Management.
CB Richard Ellis Investors a annoncé le 4 avril que son fonds CB Richard Ellis Investors Pan European Core (le fonds PEC) a acquis le parc d’activités Central Parc auprès d’un investisseur privé. Cette transaction, réalisée par Savills, est la seconde acquisition du fonds PEC en France et sa troisième acquisition en Europe.Central Parc est un parc d’activités situé au 255 boulevard Robert Ballanger à Villepinte et à proximité de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. L’ensemble immobilier comprend 8 bâtiments d’une surface totale de 29 000 m² construits sur un terrain de 107 000 m². Le parc est loué à 35 locataires. Selon Grégoire Lecomte, directeur du département Industriel et Logistique de Savills, « c’est la plus importante vente dans cette catégorie d’actif depuis plus d’un an. »
Roderick Munsters, CEO du groupe néerlandais Robeco, a indiqué le 4 avril que la filiale française, qui distribuait et gérait 0,8 milliard d’euros fin 2004, affichait fin 2010 quelque 4,7 milliards d’euros distribués et gérés. L’objectif consiste à doubler ces encours sous trois à quatre ans.Pour Ali Ould Rouis, président de Robeco Gestions, l’objectif consiste à «maintenir une place privilégiée parmi les gestionnaires d’actifs d’origine étrangère» et à intégrer le peloton de tête des quinze premières maisons, alors que pour l’instant le gestionnaire ne figure que dans le «premier quartile plus».D’autre part, Roderick Munsters a indiqué en réponse à une question de Newsmanagers sur la gamme de produits : «Il nous reste un fonds de sociétés immobilières cotées d’environ 400 millions d’euros qui investit dans les parkings et l’immobilier commercial gérés par Bow funds, filiale du Groupe Rabobank. Ce produit est commercialisé en Allemagne, et nous pourrions éventuellement le distribuer aussi en France, mais aucune décision n’a encore été prise sur de dernier point».
UFG-LFP a annoncé, lundi 4 avril, la création de «Nouvelles Expertises et Talents» (NEXT), une société dont le but est d’investir dans de jeunes sociétés du secteur de la gestion financière en associant des investisseurs institutionnels aux personnes physiques initiatrices des projets. Dans le détail, le capital de NEXT est détenu à 40% par UFG-LFP, les 60% restants étant détenu par le fonds NEXT Invest, un FCP contractuel dans lequel investissent des institutionnels, indique un communiqué qui précise que la création du fonds a une double vocation : «accompagner le lancement des sociétés en prenant une participation au capital à travers la holding NEXT, et permettre les mises de fonds indispensables aux lancements des nouveaux véhicules d’investissement créés par ces nouvelles sociétés de gestion."L’idée est d’associer à cette démarche un nombre restreint d’investisseurs institutionnels (6 au maximum). Un premier tour de table a d’ores et déjà été réalisé auprès de quelques partenaires, qui permet de lancer le fonds Next Invest avec un encours initial de 100 millions d’euros. Ensuite, les choix des entreprises sélectionnées seront validés par le comité d’investissement auquel participera l’ensemble des partenaires institutionnels. A ce titre, des projets de participations ont déjà été identifiés et présélectionnés par l'équipe spécialisée d’UFG-LFP, et seront prochainement présentés au Comité d’Investissement pour décision.
Jusqu’au 7 juin 2011, la Banque Privée Européenne (BPE) commercialise BPE Cap 2/4/6, un fonds à formule à capital non garanti dont la performance est indexée sur celle de l’indice de référence Euro Stoxx 50, avec un mécanisme de remboursement anticipé après 2, 4 ou 6 ans.A horizon 2 ou 4 ans, aux dates prédéfinies, le mécanisme de remboursement est activé si l’indice de référence est stable ou en hausse par rapport à son cours initial (fixé au 07/06/2011). Le fonds est alors dissous et l’investisseur retrouve son capital investi majoré de respectivement 16 % ou 32 % (soit un taux de rendement annuel respectivement de 7,69 % ou 7,18 %.A horizon 6 ans, trois cas se présentent :Si l’indice de référence a baissé de plus de 60 %, le capital investi est diminué de l’intégralité de la baisse de l’indice, soit 60 % minimum. Si la performance de l’indice est comprise entre 0 et -60 %, l’investisseur reçoit son capital net investi ;Si l’indice de référence présente une performance positive ou nulle par rapport à sa valeur initiale, l’investisseur retrouve son capital investi majoré d’une performance plafonnée à 48 % - soit un taux de rendement annuel de 6,75 %.Caractéristiques du fonds Code ISIN FR0011011253Eligibilité Compte de titres et assurance-vieDurée d’investissement 2, 4 ou 6 ans selon l’évolution de l’indice Euro Stoxx 50 Montant minimum à la souscription : 1 500 €Date d’échéance (selon l’évolution de l’indice) : 7/06/2013 ou 8/06/2015 ou 7/06/2017
A l’occasion de la semaine du Développement Durable, Cortal Consors, a annoncé, lundi 4 avril, le lancement d'« Investir Utile 8», une opération qui prévoit, jusqu’ au 15 avril prochain, que les investissements réalisés dans une sélection de fonds entraineront des frais de transaction dont le montant sera versé pour financer un projet de reforestation communautaire en Colombie.Dans le détail, Cortal Consors propose une sélection de 14 fonds, dont 6 fonds ISR (Investissement Socialement Responsable), avec des droits d’entrée réduits à 0,5%. Ces droits d’entrée seront abondés par Cortal Consors et les sociétés de gestion partenaires pour atteindre 2% de la collecte totale, qui seront intégralement reversés à la Fondation GoodPlanet.
L’association Préfon a annoncé le 4 avril un accroissement de 72% de ses nouvelles affiliations entre 2009 et 2010, ce qui représente plus de 10.000 nouveaux affiliés. Le régime Préfon-Retraite a parallèlement dépassé la barre symbolique des 10 milliards d’euros d’encours gérés.Le régime «conforte ainsi sa place de leader de la retraite complémentaire et facultative du service public», souligne Préfon dans un communiqué.
Au 28 février 2011, le patrimoine global net des organismes de placement collectif et des fonds d’investissement spécialisés s’est élevé à 2.208,198 milliards d’euros contre 2.184,027 milliards au 31 janvier 2011, soit une augmentation de 1,11% sur un mois, selon les statistiques communiquées par la Commission de surveillance du secteur financier du Luxembourg (CSSF) . Considéré sur la période des douze derniers mois écoulés, le volume des actifs nets est en augmentation de 16,35%. L’industrie des OPC luxembourgeois a enregistré au mois de janvier une variation positive se chiffrant à 24,171 milliards d’euros. Cette augmentation résulte de la combinaison de l’impact favorable des marchés financiers à concurrence de 8,548 milliards d’euros (+0,39%) et d’émissions nettes positives à concurrence de 15,623 milliards d’euros (+0,72%).
La société Raymond James Financial, Inc a annoncé vendredi 1er avril qu’elle a finalisé l’acquisition de Barnes Hoefer Howe & Arnett, Inc, concrétisant ainsi un accord de fusion annoncé le 29 décembre dernier. L’acquisition de Howe Barnes permet à Raymond James Financial, Inc d’accroitre sa présence sur le marché des capitaux aux cotés d’institutions financières, en particulier des banques locales et régionales et des caisses d'épargne, comprenant notamment les activités de recherche actions, de vente, de négociation, etc. Raymond James Financial récupère également en gestion privée plus de 5000 clients représentant plus de 1,7 milliard de dollars d’actifs sous gestion.
La collecte dans les fonds d’actions émergentes s’est redressée à la fin du premier trimestre 2011 mais ce sont les fonds des marchés développés qui ont remporté la mise sur l’ensemble du trimestre. Selon les dernières statistiques communiquées par EPFR Global, les fonds dédiés aux actions émergentes ont certes enregistré une collecte nette de 2,6 milliards de dollars durant la semaine au 30 mars mais, sur l’ensemble du trimestre, ils accusent une décollecte nette de près de 24,5 milliards de dollars.Les fonds dédiés aux actions des pays développés ont en revanche enregistré leur meilleur début d’année depuis le premier trimestre 2006, avec une collecte nette de presque 57 milliards de dollars sur les trois premiers mois de l’année 2011 contre seulement 1,8 milliard au premier trimestre 2010. Les actions américaines se taillent la part du lion avec une collecte de 31,88 milliards de dollars.Sur l’ensemble du trimestre, les fonds obligataires ont drainé 25,55 milliards de dollars contre 140,8 milliards au premier trimestre 2010. Les fonds obligataires européens ont subi une décollecte de 8,67 milliards de dollars mais les fonds de haut rendement ont finalement attiré 15,54 milliards de dollars sur l’ensemble du trimestre. Selon EPFR Global, les fonds d’obligations européennes et les fonds d’obligations municipales américaines pourraient enregistrer des décollectes record cette année.A noter enfin que les fonds sectoriels ont drainé une collecte nette de 25,8 milliards de dollars au premier trimestre 2011, soit plus de la moitié du montant total observé l’an dernier. Les fonds de matières premières ont ainsi attiré 9,6 milliards de dollars au premier trimestre et les fonds énergétiques 10,9 milliards de dollars.
Selon le Financial Times, l’ancien directeur général de BP, Tony Hayward, prépare un fonds dédié au secteur de l’énergie. Il aurait à ce titre discuté avec Nat Rothschild. Ces négociations restent à un stade précoce et la création d’un fonds n’est qu’une option parmi d’autres, souligne le FT, citant des personnes proches du dossier.D’après The Wall Street Journal, c’est le patron britannique de la banque d’investissement de Goldman Sachs Group, Julian Metherell, qui devrait rejoindre une nouvelle société d’investissement fondée par Tony Hayward. Le FT cite également ce nom.
RBC Dexia Investor Services a nommé Simon Shapland en tant que managing director pour le Royaume-Uni. Il succède à Simon Olenka qui devient responsable du Enterprise Custody Program au sein du groupe. A ce poste, Simon Shapland présidera le comité de gestion britannique et aura la responsabilité globale de la stratégie et des relations avec les employés. Il sera aussi en charge de la satisfaction clients et des relations avec les régulateurs locaux. Il sera placé sous la responsabilité de Tony Johnson, responsable mondial, en charge des ventes et de la distribution. Simon Shapland avait rejoint RBC Dexia en 2006. Depuis 2008, il était responsable des ventes et de la distribution pour l’Europe continentale au Luxembourg.
Threadneedle annonce le recrutement de Daniel Isidori en tant que gérant spécialisé sur les actions d’Amérique latine. Il rejoint l'équipe d’Asie (hors Japon) et marchés émergents de la société de gestion britannique et travaillera sous la direction de Vanessa Donegan. Daniel Isidori, qui est de nationalité argentine, était auparavant co-gérant d’un fonds Amérique latine de Baring Asset Management.
Fidelity Investments annonce le renforcement de son bureau de Londres dédié au fixed income. La société de gestion a recruté un premier gérant obligataire en la personne de James M. Stuttard. Actuellement en poste chez Schroder Investment Management, où il était head of European and U.K. Fixed Income, l’intéressé rejoindra Fidelity en juin 2011. Fidelity a également recruté pour la même équipe Neil J. Beddall, Shaunn A. Griffiths et Lisa MacLachlan en tant qu’analystes.
Henderson GI a annoncé lundi avoir bouclé l’acquisition de Gartmore. La société de gestion britannique précise également qu’entre le 31 décembre 2010 et le 30 mars 2011, Gartmore a accusé des rachats nets de 1,2 milliard de livres. La volatilité des marchés a aussi eu un impact négatif sur les encours, qui ressortaient à 16,5 milliards de livres au 31 décembre, ajoute Henderson.
Après une légère perte de 9 millions d’euros (11 millions publiés il y a un an) pour 2009, le groupe Robeco a réalisé l’an dernier un «bénéfice à trois chiffres en millions d’euros» et proche de la norme antérieure (à titre indicatif, pour 2008, il était ressorti à 171 millions d’euros), a indiqué, à Paris, le 4 avril, Roderick Munsters, son CEO.En attendant, l’encours, qui était de 134,9 milliards d’euros fin 2009 est ressorti à 150 milliards fin décembre «et environ 155 milliards à fin mars 2011", a précisé le responsable à Newsmanagers.En fait, Robeco a subi l’an dernier des sorties nettes de produits à très faible marge qui n’ont pas été compensées par les souscriptions nettes des fonds ou mandats davantage margés, alors que 2009 s'était soldé par des souscriptions nettes record de 7,5 milliards d’euros. Les sorties de 2010 s’expliquent par la réaffectation à Lombard Odier d’un mandat par un fonds de pension néerlandais et par la réinternalisation de 2 milliards de trésorerie par Rabobank, la maison-mère de Robeco.La marge d’exploitation se situe désormais légèrement en-dessous des 20 % et l’objectif consiste à atteindre les 30 % pour 2014. Les résultats de 2010 seront publiés le 27 avril.Pour redresser les comptes, Roderick Munsters et son équipe ont réduit les coûts, avec la fermeture de bureaux en Autriche en Italie, en Scandinavie, au Royaume-Uni et à Singapour, en rationalisant l’informatique, en fusionnant SAM et Robeco Suisse et en regroupant les divisions retail et institutionnels de Rotterdam.D’autre part, les recettes ont augmenté aussi parce que Robeco est parvenu "à convaincre une petite dizaine de très gros clients qu’ils pouvaient accepter une hausse des commissions de gestion, puisque la performance et le service sont meilleurs que ceux des produits concurrents», indique le CEO.La stratégie 2010-2014Pour la période 2014, Robeco s’est fixé comme objectif de concentrer ses efforts pour offrir aux clientèles institutionnelle et retail, aux Pays-Bas, dans un nombre restreint de pays d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient et aux Etats-Unis une gamme responsable, compacte, orientée sur les besoins de la clientèle et compétitive. Il s’agit de stratégies actives ainsi que de solutions pour les retraites et l’investissement.Sur le plan géographique, le gestionnaire néerlandais privilégie, la France, la Suisse, l’Allemagne et l’Espagne tant pour l’institutionnel que pour la distribution, et la Scandinavie pour l’institutionnel. En Asie, la Chine continentale (où la société bénéficie d’un contingent QFII de 175 millions de dollars), Hong-Kong et l’Inde sont des cibles tant pour l’institutionnel que le «wholesale», tandis que pour l’institutionnel seul, Robeco se focalise aussi sur Taïwan, le Japon, la Corée et le Moyen-Orient. Enfin aux Amériques, Robeco sert les institutionnels et le wholesale (subadvisory) ainsi que certains pays latino-américains. Ces derniers au travers de Madrid, sont le Pérou, le Chili et la Colombie. A noter, précise Roderick Munsters, que Robeco «est sur le point d’annoncer le recrutement d’un nouveau CEO à Hong-Kong, pour remplacer l’actuelle qui part à la retraite. Au total, nous avons 22 personnes à Hong-Kong et environ 50 en Asie». D’autre part, le groupe devrait proposer d’ici à cet été un fonds obligataire marchés émergents (Chine et Inde), qui manque pour l’instant à sa gamme.Robeco propose des produits actions, obligataires et alternatifs en se concentrant sur cinq thèmes : l’investissement responsable, les produits anti-inflation, les fonds alimentation et agriculture, les solutions pour les retraites et les produits quantitatifs (10 milliards d’euros). Les trois boutiques alternatives sont Harbor Capital Adivsors (environ 6 milliards de dollars), spécialiste des plans 401 (k), Transtrend, (10 milliards de dollars), qui gère des «managed futures» avec des stratégies diversifiées en performance absolue aux Pays-Bas, et enfin Canara Robeco, une coentreprise avec Canara (Bombay), avec 3 milliards de dollars en actions, obligations et monétaire en Inde. Focalisation sur l’investissement responsable"Actuellement nos encours gérés à Rotterdam en tenant compte de critères ESG représentent 64% environ des encours totaux, soit près de 90 milliards d’euros, ce à quoi il faut ajouter les 7 milliards d’euros sous gestion ou sous conseil de notre filiale suisse SAM gérés intégralement en investissement durable», indique Roderick Munsters, précisant que l’objectif est de monter à 100 % également pour les encours de Rotterdam. Le développement durable est en fait une préoccupation centrale du groupe Robeco, qui a intégré les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) en 2010 dans l’ensemble de ces processus d’investissement. Le gestionnaire a d’ailleurs signé les Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies (UN-PRI) en 2006 et «bien que nous n’ayons pas de notation ISR, nous soumettons nos fonds à l’analyse de SustainAnalytics», précise le CEO. Et, pour valider la gestion durable de ses produits, Robeco peut désormais s’appuyer sur un historique de 10 ans, avec les questionnaires annuels que SAM envoie aux entreprises et qui permet au groupe de faire de «l’engagement».
Financial News reports that Kay Haigh has left Deutsche Bank with a team of seven traders to launch a hedge fund. He is planning to launch an emerging markets global macro fund.
Scottish Widows Investment Partnership (SWIP ) has recruited William Low, ex-BlackRock, as head of international equities, FundWeb reports. Low worked at BlackRock for 15 years, most recently as head and portfolio manager for the Europe, Australasia and Far East team. Low will report to Andrew November, head for equities, and will work in close collaboration with the senior international equities team, led by Mick McNaught-Davis. Mark Phillips has also arrived as a member of the international equities team. He previously worked in the global strategy team.
Net inflows to German funds in February totalled EUR4.8bn, according to statisitics released on 4 April by the German asset management association (BVI). These results are largely due to dedicated funds, which attracted EUR6.2bn, while open-ended funds finished the month with net outflows of EUR1.5bn. Diversified funds took in EUR479.9m in February, while open-ended real estate funds attracted EUR149.5m. In the bond fund category, February saw net outflows of EUR1.78bn, of which EUR1.17bn were from short-term bonds denominated in Euros. Assets under management as of the end of February totalled EUR1.81trn, of which EUR709bn were in open-ended funds, and EUR829bn in dedicated funds. In one year, assets were up by EUR95bn, due to net inflows and market effects.