Fidelity International a annoncé être le premier gestionnaire d’actifs à avoir signé le Fintech Pledge pour démontrer son engagement pour l’innovation digitale. Le Fintech Pledge fait partie de la stratégie du gouvernement britannique pour les fintechs et définit un ensemble de standards pour accélérer la croissance des fintechs locales en promouvant des partenariats entre des institutions financières et des fintechs. Fidlelity investit dans cesecteur viaFidelity International Strategic Ventures, son équipe de capital-risque dédié aux sociétésfinancières basées sur la technologie. Elle est également déjà partenaire de certaines fintechs comme SteelEye, spécialisée sur la mise en conformité avec les réglementations.
Le gouvernement espagnol a présenté, lundi 19 juillet, le fonds public-privé baptisé Next Tech, qui vise à allouer 2 milliards d’euros d’argent publicpour accompagner la croissance des compagnies technologiques et l’investissement dans les projets technologiques à fort impact en Espagne. Carme Artigas, secrétaire d’Etat espagnole à la digitalisation et à l’intelligence artificielle a indiqué que l’objectif était de mobiliser au total 4 milliards d’euros sur une période de quatre ans via un partenariat public-privé pour faire émerger des licornes dans le secteur technologique espagnol.
UBS a fait état ce 20 juillet à l’occasion de la publication de ses résultats du deuxième trimestre 2021 d’une collecte nette de 25 milliards de dollars dans ses activités de gestion de fortune Global Wealth Management (GWM). La collecte sur l’activité d’asset management est de 9 milliards de dollars, hors fonds monétaires. Les encours sur ces deux activités ont atteint 4.400 milliards de dollars, soit une hausse de 4% par rapport au trimestre précédent. Sur le seul segment GWM, les encours sont de 3.230 milliards. «Le momentum est de notre côté, et nos choix et initiatives stratégiques portent leurs fruits», commente le nouveau directeur général Ralph Hamers dans un communiqué, ajoutant que toutes les divisions et régions avaient contribué à cette hausse. La collecte nette semble toutefois en forte baisse par rapport aux trois premiers mois de 2021, puisqu’elle était de 36 milliards en gestion de fortune au premier trimestre et de 22 milliards en asset management. De façon plus globale, le résultat net du groupe bancaire suisse s'établit à 2,01 milliards de dollars, en hausse de 62,8% par rapport au trimestre de l’année précédente. Le produit net bancaire a atteint 8,98 milliards de dollars sur la période, contre 7,40 milliards de dollars un an plus tôt. UBS a indiqué que ses revenus devraient être influencés par des facteurs saisonniers au troisième trimestre, citant notamment une diminution de l’activité clients par rapport aux trois mois précédents. La banque estime également que la hausse des prix des actifs aura un effet positif sur les revenus des commissions récurrentes de ses activités de gestion d’actifs.
Du haut de ses dix-huit ans, Oliver Daemen va prochainement devenir le plus jeune astronaute de l’Histoire. Le fils de Joes Daemen, le patron du gérant d’actifs néerlandais Somerset Capital Partners, prendra place dans le premier vol de Blue Origin aux côtés de Jeff Bezos, de son frère Mark, et de Wally Funk, une pionnière du vol spatial, aujourd’hui âgée de 82 ans. Welcome to the crew, Oliver! We’re grateful to have you as our first customer to mark the beginning of commercial operations. #NSFirstHumanFlight https://t.co/gwZ6qBOFpi pic.twitter.com/SuOwxe2353 — Blue Origin (@blueorigin) July 15, 2021 Le jeune lycéen, fraîchement diplômé, a reçu ce ticket de la part de son père, qui a participé aux enchères pour cette première place payante dans la navette spatiale du créateur d’Amazon. Le gérant d’actifs n’avait pourtant pas gagné les enchères. Mais la personne qui devait prendre place, après avoir déboursé 28 millions de dollars, s’est finalement rétractée pour des problèmes d’agenda personnel. Arrivé deuxième du processus, Joes Daemen a finalement cédé sa place à son fils. Le montant déboursé n’a pas été dévoilé.
HANetf, la société britannique qui propose des services aux sociétés de gestion leur permettant de créer des ETF au format Ucits en quelques semaines, pourrait faire son entrée sur le marché américain des ETF en 2022. Dans un entretien au médiaETF Stream, Hector McNeil, co-directeur général et fondateur de HANetf explique que, pour avoir accès à une clientèle internationale, un émetteur doit avoir des ETF répondant aux réglementations européennes (Ucits) et américaines (1940 Act) afin de couvrir tant les investisseurs européens qu’américains, asiatiques et latino-américains. La société envisage d’aider à la création de nouveaux ETF thématiques et plus particulièrement répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance puisque l’ESGreste sous-développéaux Etats-Unis par rapport à l’Europe dans le domaine des ETF. Hector McNeil avait déclaré fin juin à NewsManagers que HANetf se lancerait en France cette année.
La société de capital-investissement européenne Cinven envisage de lever plus de 12 milliards de dollars pour son prochain fonds de private equity, rapporte Bloomberg. La firme va tester l’intérêt des investisseurs après l'été pour un fonds international libellé en euros.
La banque suisse UBS a accepté lundi de verser 8 millions de dollars pour solder des poursuites du gendarme américain de la Bourse (SEC) liées à la vente d’un produit financier basé sur la volatilité. Selon la plainte de la SEC, l'émetteur de ce produit baptisé VXX avait prévenu UBS qu’il n'était pas destiné à être détenu sur une longue période, et les documents de présentation indiquaient clairement que sa valeur avait tendance à reculer sur le long terme. La banque suisse avait donc placé des restrictions sur la vente de ce produit aux clients de ses activités de courtage, mais pas sur l’utilisation de ce produit par certains conseillers financiers, détaille un communiqué. Legendarme boursier indique aussi qu’entre janvier 2016 et janvier 2018, plusieurs conseillers financiers d’UBS n’avaient qu’une compréhension limitée de ce produit et en ont parfois détenu, pour le compte de clients, sur de longues périodes, résultant en des pertes importantes.
La Financial Conduct Authority (FCA)en a assez des faux fonds durables. Dans une lettre de neuf pages, publiée lundi 19 juillet et destinée aux sociétés de gestion, l’autorité britannique des marchés financiersa détaillé ses attentes sur la façon de présenter et de dévoiler les caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance dans desfondsd’investissement dits durables. La FCA explique qu’elle reçoit un grand nombre de candidatures de fonds qui cherchent à obtenir l’autorisation d'être labellisés en tant que fonds durables. Cependant, le régulateur britannique remarque que beaucoup de ces demandes sont « de piètre qualité» et ne répondent pas aux standards qu’il a défini. La FCA donne quelques exemples dont un fonds négocié en bourse (ETF) avec un nom incluant la mention ESG alors qu’il traque un indice qui n’est pas lui même ESG et n’a procédé qu'à de rares exclusions vis-à-vis descomposants de l’indice. Elle mentionne aussi ce fonds supposé investir dans des sociétés contribuant à un impact environnemental positif mais qui investit en réalité dans des sociétés qui ne contribuent pas à la transition zéro carbone. Le superviseur indique qu’il s’attendait à trouver une mesure de cet impact ou au moins de l’information sur la manière dont cet impact était mesuré et surveillé par le fonds mais il n’en était rien. Dernier exemple cité par la FCA, celui de fonds dont les titres détenus en portefeuille ne correspondaient pas aux promesses faites aux investisseurs. Ce qui était notamment le cas d’un fonds prétendument durable qui contenait deux sociétés du secteur de l'énergie générant un taux élevé d'émissions carbone parmi ses dix premières positions en portefeuille. Le régulateur indique que les principes directeurs contenus dans la lettre doivent servir aux fonds pour refléter de manière précise la nature responsable ou durable de leur stratégie d’investissement dans leurs publications (prospectus, rapport, etc). La FCA souhaite également que les sociétés de gestion tiennent parole quant à la stratégie et les objectifs affichés par leurs fonds et qu’elles donnent suffisamment d’information pour permettre aux investisseurs de s’assurer que les fonds répondent à leurs objectifs.
La firme de capital-investissement américaineAndreessen Horowitz a promu Ariana Simpson au poste d’associée en commandite (general partner) un an après son arrivée au sein de la société. Andreessen Horowitz a lancé en fin juin un fonds de 2,2 milliards de dollars sur les start-upévoluant dans les cryptoactifs et la blockchain, considéré comme le plus gros au monde sur ce segment. Arianna Simpson est une spécialiste des cryptoactifs. Après avoir commencé sa carrière dans le marketing chez Facebook, elle avait fondé son propre fonds d’investissement, Autonomous Partners, investi dans les cryptomonnaies et les actifs digitaux. Elle avait également participé au lancement de Crystal Towers Capital, un fonds de capital-risque investi dans des start-up. Andreessen Horowitz, fondéeen2009 par Marc Andreessen et Ben Horowitz, compte trois autres associés généraux pour ses investissements dans les cryptoactifs, à savoirKatie Haun, Chris Dixon et Ali Yahya. La firme gère 18 milliards de dollars d’encours.
Fidelity International vient de nommer Miyuki Kashima au poste de directrice des investissements pour le Japon. Elle est rattachée à Paras Anand, le directeur des investissements pour la zone Asie-Pacifique. L’intéressée arrive de BNY Mellon, où elle dirigeait les actions japonaises. Elle a également travaillé chez ING et Merrill Lynch Asset Management.
La Grande-Bretagne va menacer cette semaine de s'écarter de l’accord de retrait de l’Union européenne si Bruxelles ne fait pas preuve d’une plus grande souplesse sur l’Irlande du Nord, indique lundi l’agence Reuters, citant plusieurs sources proches. David Frost, le ministre britannique chargé du Brexit, se prépare à annoncer un changement important dans la mise en oeuvre du protocole nord-irlandais qui pourrait avoir d’importantes conséquences sur les relations avec l’UE, a dit l’une de ces sources. La Grande-Bretagne devrait notamment aller au-delà de ses demandes de changement des règles sur les contrôles phytosanitaires. Le haut responsable de l’UE et un diplomate européen s’attendent également à ce que Londres cherche à retirer la Cour de justice de l’Union européenne du processus d’arbitrage.
Les Etats-Unis et plusieurs de leurs alliés, avec le soutien de l’Otan et de l’Union européenne notamment, s’apprêtent à imputer au gouvernement chinois la responsabilité d’une vaste campagne mondiale de piratage informatique, notamment une cyberattaque ayant visé Microsoft cette année, a déclaré lundi un responsable de l’administration Biden. Les dirigeants du G7 et de l’Otan s'étaient déjà entendus il y a un mois avec Joe Biden pour déclarer que Pékin représente une menace pour l’ordre mondial. Les agences fédérales américaines, dont le FBI et l’Agence de sécurité nationale (NSA), comptent exposer une cinquantaine de techniques et procédures que «les acteurs soutenus par l’Etat chinois» utilisent pour cibler les réseaux informatiques aux Etats-Unis et pirater des données. Ces méthodes sont détaillées dans un rapport de 31 pages que Reuters a pu consulter.
La France va bien mettre en place une extension du pass sanitaire et une obligation vaccinale pour les soignants, deux mesures contestées annoncées lundi dernier par Emmanuel Macron, a déclaré lundi soir le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, à l’issue d’un conseil des ministres. Le projet de loi relatif «à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire» adopté lundi en conseil des ministres concrétise la stratégie de durcissement des restrictions sanitaires retenue par le chef de l’Etat pour relancer la vaccination contre le Covid-19, et tenter de ralentir la reprise épidémique en France, sur fond d’accélération de la circulation du variant Delta. Ce texte prévoit également un isolement obligatoire de dix jours pour les personnes contaminées par le coronavirus Sars-CoV-2. Dans un avis rendu ce lundi, le Conseil d’Etat a validé cette dernière mesure. En revanche, il a retoqué l’obligation de contrôle du pass sanitaire dans les grands centres commerciaux.
Les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans ont encore reculé pour atteindre un nouveau plus bas de cinq mois à 1,17% lundi, avant de remonter à 1,19% en soirée dans un contexte de fuite vers la qualité et les taux longs américains alors que les inquiétudes grandissent face au ralentissement de la croissance mondiale et à la montée en puissance du variant Delta du coronavirus qui se propage rapidement, et imposent à plusieurs pays de réintroduire des restrictions. La semaine dernière, le président de la Fed Jerome Powell avait déjà estimé que de nouveaux progrès substantiels vers le plein emploi et un objectif d’inflation durable étaient encore loin d'être rejoints. Il avait signalé que la banque centrale n'était même pas sur le point de se resserrer, et que l’inflation resterait élevée pendant quelques mois avant de se résorber.
La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a annoncé lundi dans un communiqué une deuxième série de mises en demeure visant «une quarantaine» d’acteurs récalcitrants, sur leur politique sur la publicité ciblée. Sans révéler leur nom, le gendarme des données personnelles liste notamment «quatre plateformes majeures de l'économie numérique, six fabricants majeurs de matériel informatique et de logiciels, six sociétés de vente en ligne de biens de grande consommation, deux acteurs majeurs du tourisme en ligne, trois sociétés de location de véhicules, et trois acteurs majeurs du secteur bancaire». Sont également concernés «deux importantes collectivités locales» et «deux services publics en ligne». Ces organismes ont jusqu’au 6 septembre pour se mettre en conformité, explique le régulateur, qui a lancé en avril une campagne de contrôle.
Historiquement doté de seulement deux personnes, le bureau parisien de gestion d’actifs sera composé de cinq personnes, sur les 300 que compte le groupe à Paris.
L’Union Bancaire Privée (UBP) a présenté ce 19 juillet une hausse des encours sous gestion de +9,3% sur six mois, à 161,1milliards de francs suisses (148 milliards d’euros). Cette hausse a notamment été portée par la collecte nette sur les clients privés, avec +2 milliards de francs suisses. Le reste provient de la performance des fonds et des effets de marché. Les revenus de l’entité s'élèvent à 562,1 millions de francs suisses, soit une petite hausse de 0,9%, et ce malgré une baisse de 29,1 millionsde francs suisses de la marge nette d’intérêts. Cette dernière a été compensée «par la croissance des commissions, liée à une forte activité transactionnelle de la part des clients et à des afflux importants au sein des mandats», a indiqué l’UBP. Les charges d’exploitation sont, elles, en légère hausse (+3,3%), à 372,7millions de francs suisses. La société l’explique par le recrutement de salariés pour les équipes de gestion et de conseil au cours de la période. Le bénéfice net, pour sa part, s’inscrit à 100,2millions de francs suisses, contre 107,6millions sur l’exercice précédent (-6,8%).
L’ex-directeur de la gestion et de l'épargne salariale de Crédit Mutuel Asset Management, David Taieb, a rejoint Malakoff Humanis Gestion d’Actifs au poste de directeur général délégué et responsable des investissements, a-t-il indiqué sur son profil LinkedIn. L’intéressé apassé quatre ans chez Crédit Mutuel AM et a commencé sa carrière en 2003 chez Crédit Agricole Asset Management (devenu Amundi). Il y a notamment géré des fonds d’obligations convertibles et des portefeuilles mixtes.
Neuberger Berman a annoncé ce 19 juillet la lancement d’une stratégie en actions dédiée aux innovations et applications disruptives en Asie. Le fonds, dénommé Neuberger Berman InnovAsia 5G Fund, investira dans des technologies et business models innovants en phase initiale de développement afin de saisir les opportunités offertes par l’univers thématique en expansion des technologies 5G. Il participera également aux introductions en Bourse le cas échéant. Cette stratégie se concentrera sur les entreprises de toute taille de capitalisation dont la pénétration du marché est inférieure à 20 % et où la majorité de la dynamique de croissance provient d’Asie. L'équipe d’investissement cherchera à identifier des entreprises avec un track-record solide et avec des liens stratégiques au sein d'écosystèmes asiatiques innovants et reconnus, en particulier sur l’infrastructure de réseau 5G, les objets connectés, les tendances en matière de mode de vie connecté et sur les innovations industrielles. Le portefeuille comprendra entre 30 et 60 titres et suivra une approche de sélection basée sur une recherche fondamentale approfondie ainsi qu’une cohérence thématique. Il intégrera également les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans son processus de construction de portefeuille. Le fonds sera cogéré par YT Boon, basé à Hong-Kong et ancien concepteur de puces électroniques, ainsi que par Hari Ramanan, qui est quant à lui basé à New York. Les deux gérants, qui sont aussi en charge du fonds Neuberger Berman 5G Connectivity, suivront une approche bottom-up axée sur la recherche. Ils seront soutenus par une équipe ayant une connaissance locale des écosystèmes asiatiques en lien avec l’innovation, notamment avec des analystes de recherche basés en Chine, à Hong Kong, à Taiwan et au Japon.
Depuis huit ans, les sociétés de gestion tentent de lancer des ETF sur le bitcoin aux Etats-Unis, mais leurs tentatives ne semblent pas plus proches d’aboutir qu’elles ne l'étaient en 2013, écrit le Wall Street Journal. Selon le quotidien, le régulateur américain, la SEC, a fait savoir ce mois-ci qu’elle cherchera à obtenir des commentaires publics sur la proposition de WisdomTree de lancer un ETF sur le bitcoin en se focalisant sur le fait de savoir si le fonds pourrait être un endroit sécurisé pour les investisseurs. La SEC a déjà consulté publiquement pour au moins quatre autres initiatives de SkyBridge Capital, VanEck, Valkyrie Digital Assets et Kryptoin Investment Advisors. Pour l’instant, l’industrie a été incapable de persuader la SEC que les ETF sur le bitcoin pourraient éviter toute manipulation, fraude ou activitéillicitetelleque le blanchiment d’argent, rapporte le WSJ.
La société de gestion alternative française Ardian a annoncé, vendredi 16 juillet,avoir clôturé son premier investissement immobilier en Espagne avec l’acquisition d’un immeuble de bureaux d’environ 10.000 mètres carré à Madrid situé non loin du quartier financier de la ville. L’immeuble compteentre autres les succursales espagnoles d’EY, Deloitte, Google etAccenture parmi ses locataires. L’investissement a été réalisé à travers une plateforme dédiée contrôlée par une société d’investissement à capital fixe (Sicaf) immobilière domiciliée en Italie, entièrement détenue par Ardian et gérée par Prelios SGR. Ardian avait lancé son activité immobilière en Espagne en 2019. Le portefeuille d’Ardian Real Estate est évalué à plus de deux milliards d’euros avec des actifs d’une superficie totale dépassant les300.000 mètres carrés, répartis entre Paris, Milan, Rome, Francfort, Munich, Berlin et désormais Madrid.
FTSE Russell a annoncé avoir lancé une étude en interne sur le process de rééquilibrage de ses indices boursiers américains, qui ne sont revus actuellement qu’une fois par an. Ce process concerne 10.600 milliards de dollars d’actifs et aboutit souvent à des volumes de transactions très importants, explique le groupe. Le 25 juin 2021 par exemple, un nombre record de 2,37 milliards d’actions représentant 80,8 milliards de dollars ont été exécutées lors de l’enchère de clôture du Nasdaq en seulement 1,97 seconde, tandis que 2,1 milliards d’actions ont été négociées sur le NYSE - la cinquième plus grande enchère de clôture du NYSE jamais réalisée, avec 105,1 milliards de dollars de valeur notionnelle négociée. Selon le Financial Times, le groupe étudie des ré-équilibrages des indices sur une base trimestrielle et semestrielle, de façon à étaler un peu plus la concentration des opérations de trading face à la montée en puissance des ETF qui sont contraints d’intégrer ces changements.
Suite à la fusion des groupes financiers espagnols CaixaBank et Bankia en mars, leurs gestions d’actifs ont, elles aussi, fusionné. Dans les faits, CaixaBank AM a absorbé Bankia Fondos. L’entitégère et conseille désormais 74,8milliards d’euros, avec une part de marché d’environ 25% sur le territoire espagnol. Juan Bernal poursuivra ses fonctions en tant que directeur général exécutif de CaixaBank AM. Le comité de gestion de la société accueille l’ex-directeur de Bankia Fondos,Pablo Hernandez, comme directeur de l’intégration. Le nouveau conseil d’administration de CaixaBank AMest composé du président non-exécutifPablo Forero Calderón, précédemment directeur général de Banco BPI, des membresVíctor Manuel Allende Fernández, Juan Carlos Genestal Martínez, Laura Comas de Alarcón, Eugenio Solla Tome ainsi que des membres indépendants Teresa María Cubas Méndez et Cristina Rembado Thomas. CaixaBank AM va rebaptiser les fonds de Bankia pour y faire apparaître la marque CaixaBank. Pour ceux dont la dénomination était proche de celle des fonds existants de Bankia, ils porteront temporairement la marque CaixaBank Bankia pour être facilement identifiés.La rationalisation de la gamme de fonds n’interviendra pas avant 2022.
BNY Mellon Investment Management vient de recruter Paul Liu comme directeur des clients intermédiaires en Asie du Sud-Est, un poste nouvellement créé, a appris Finews. Basé à Singapour, il couvrira notamment les banques privées, les family offices, les fintechs et nouera des partenariats stratégiques. Paul Liu arrive de Guotai Junan International Asset Management Singapore, dont il dirigeait dernièrement les ventes. Auparavant, il a également dirigé les équipes commerciales wholesalede Lombard Odier Investment Managers (pour l’Asie hors-Japon) et retail d’UOB Asset Management.
Alain Pitous va conseiller la fintech française Ai for Alpha. Cette dernière a été co-fondée en septembre dernier par Béatrice Guez et s’appuie sur les techniques de deep learningpour analyser les informations de marchés et aider les gérants dans leur allocation d’actifs et prise de décisions d’investissement. L’ex-responsable de la finance durable d’OFI Asset Management et ancien directeur général de Talence Gestionaidera Ai for Alpha à bâtir son offre ESG et de l’adapter aux nouvelles exigences réglementaires (SFDR, CSRD, etc). « Le monde de la gestion d’actifsva connaître une profonde évolution dans les prochaines années: analyser des données complexes, détecter des signaux et expliquer les résultats permettront aux plus innovants de se distinguer par rapport à leur concurrent… Ai for Alpha est bien positionné pour construire des solutions intégrant les problématiques ESG », a déclaré Alain Pitous.
Schroders vient de recruter Mervyn Tang pour prendre la tête de son centre asiatique dédié à l’investissement durable, basé à Singapour. L’intéressé arrive de Fitch Ratings, où il était directeur de la recherche ESG et de la finance durable, à Hong Kong. Dans ses nouvelles fonctions, il sera rattaché à Roy Diao, le directeur de l’obligataire asiatique, et Lily Choh, la directrice pays de Singapour.
La société de gestion new yorkaise Jennison Associatesa nommé Guillaume Mascotto au poste nouvellement créé de managing director et responsable de la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Il évoluera sous les ordres de Peter Clark, responsable produits et stratégie. Jennison Associates, affilié de la filiale de gestion de Prudential PGIM, gère241 milliards de dollars. Dans ses nouvelles fonctions, Guillaume Mascotto prendra en charge la direction stratégique et la gestion quotidienne des activités ESG de la firme (recherche, intégration de l’intendance sur le plan environnemental, de la responsabilité sociale et de la bonne gouvernance). L’intéressé était auparavant responsable de l’ESG et l’intendance (stewardship) chez American Century Investments. Guillaume Mascotto a également travaillé en tant que vice-président chargé de la gestion de portefeuille et recherche crédit ESG chez Pimco et en tant qu’analyste senior ESG chez MSCI.
Le groupe financier sino-britannique HSBC a recruté Stefan Lecher pour diriger son unité de solutions d’investissement et de gestion de fortune pour la région Asie-Pacifique. L’intéressé sera basé à Hong Kong et rattaché à Lavanya Chari, responsable mondiale des solutions d’investissements et de gestion de fortune d’HSBC. Il prendra ses fonctions le 3 octobre 2021. L’unitéInvestments & Wealth Solutions d’HSBC en Asie-Pacifique travaille sur les solutions d’investissement pouvant satisfaire les besoins des clients de la firme en banque privée et en gestion de fortune. HSBC entend devenir le leader de la gestion de fortune en Asie dans les cinq prochaines années. Stefan Lecher travaillait précédemment chez UBS où il a passé 17 ans. Ses fonctions les plus récentes étaient celles de directeur des investissements dans l’unité de gestion d’actifs pour la région Asie-Pacifique. Il avait la responsabilité de la gestion des mandats discrétionnaires et de conseil, de l’organisationdes fonds, des stratégies alternatives et de la gestion de fortune. Il était impliqué dans la gestion et laconstruction de portefeuille ainsi que dans le développement produit, la gestion des ventes et du risque. HSBC avait déjà procédé plus tôt cette année à un remaniement de ses équipes en gestion de fortune et banque privée en Europe et en Amérique.
Les fonds d’investissements danois ont collecté 38 milliards de couronnes danoises (5,1 milliards d’euros) sur les six premiers mois de 2021 (contre 51 milliards de couronnes danoises au premier semestre 2020 ou 6,8 milliards d’euros) selon les données de FinansDanmark, l’association du secteur financier local. Même s’ils n’atteignent pas la collecte du premier semestre 2020, les fonds danois pourraient battre un record de collecte sur l’année 2021 selon FinansDanmark si les flux positifs se confirment sur le second semestre. Ils n’avaient collecté que 15 milliards de couronnes danoises (2 milliards d’euros) sur la deuxième moitié de 2020. Les fonds investis en actions étrangères et en obligations danoises ont été privilégiés par les investisseurs danois au premier semestre 2021.