La banque suisse Cramer & Cie a présenté cette semaine des résultats semestriels en hausse. Son revenu d’exploitation a progressé de 15,1% par rapport au S1-2020 à 21,2 millions de francs suisses, et son bénéfice net de 243% à 4,3 millions de francs. Ses encours sous gestion sont, eux, en hausse de 11% sur les six derniers mois, à 3,1 milliards de francs.
BNP Paribas China Limited a annoncé ce 4 août avoir obtenu une licence bancaire lui permettant de fournir des services de conservation de titres dans le cadre du programme d’accès des investisseurs étrangers qualifiés (Qualified Foreign Investor «QFI») aux marchés financiers chinois. La licence prend effet immédiatement. La licence China QFI Custodian étend l’offre de BNP Paribas, qui peut désormais accompagner directement les investisseurs institutionnels étrangers sur tous les dispositifs d’accès aux marchés actions et obligations chinois, en plus de leur fournir une gamme complète de services de change.
Dan Mannix, le directeur général de la boutique de gestion britannique RWC Partners, s’apprête à quitter la société. Il était arrivé en 2006 au poste de responsable du développement en provenance de JP Morgan Asset Management et avait été nommé directeur général en 2010quinze suite au départ de Peter Harrison pour diriger Schroders. Dan Mannixsera remplacé par Tord Stallvik, l’actuel responsable du développement de l’activité de RWC Partners, qui a rejoint le gestionnaire en 2015 lorsque RWC Partners a racheté Everest Capital.
La société de gestion américaine Artisan Partners a annoncé, mardi 3 août, la nomination de Stephanie Di Marco en tant que présidente de son directoire ainsi que celle de Saloni Multani en tant que membre du directoire. Les nominations seront effectives à partir du 13 août. Stephanie Di Marco remplace Eric Colson, par ailleurs directeur général d’Artisan Partners. Stephanie Di Marco siégeait déjà au directoire du gestionnaire américainen tant que directrice indépendante. Elle a fondé en 1983 et présidé la société Advent Software.
La société de gestion suisse GAM Holding a présenté ce 4 août un bénéfice avant impôts semestriel positif, de près d’un million de francs suisses, conformément à ses attentes. La perte comptable, légèrement moindre que prévue, s’élève à 2,7 millions de CHF. La firme a subi, ces six derniers mois, une décollecte de 2,2 milliards de CHF sur le segment de la gestion d’actifs, tandis que l’activité de private labelling a reçu 0,8 milliard. Les encours sous gestion du groupe s’élèvent désormais à 126 milliards de francs suisses, répartis entre 34,8 milliards en gestion d’actifs (-3,1% par rapport à fin 2020) et 91,2 milliards dans le private labelling (+5,9%). Au sein de la gestion d’actifs, les revenus tirés des frais et commissions ont progressé de 1% pour atteindre 125,1 millions de CHF. Cette hausse a été alimentée par la bonne performance du fonds GAM Star Disruptive Growth et des stratégies systématiques, qui ont fait grimper la note des frais de performances. Sur le semestre, les fonds obligataires ont subi une décollecte de 1,2 milliard de CHF, provenant principalement des véhicules GAM Local Emerging Bondet GAM Star Credit Opportunities. La décollecte a également touché les fonds systématiques (-0,6 milliard), multi-classes d’actifs (-0,3 milliard) et les fonds alternatifs (-0,2 milliard). Les fonds actions et de rendement absolu ont connu de petites collectes, ne dépassant pas les 0,1 milliard. GAM a par ailleurs annoncé une nomination et un recrutement lors de cette présentation. Martin Jufer, jusqu’ici directeur du private labelling, est nommé directeur de la gestion de fortune. Basé à Zurich, il continuera toutefois d’être membre des conseils d’administration des filiales suisses, luxembourgeoises, irlandaises et italiennes. Sean O’Driscoll est lui nommé directeur des fonds de l’activité de private labelling et directeur général de la filiale luxembourgeoise. Il arrive du groupe allemand Universal-Investment, dont il dirigeait la filiale luxembourgeoise.
Le nouveau président du régulateur américain des marchés financiersSecurities and Exchange Commission (SEC), Gary Gensler, a appelé le congrès américain à donner à la SEC plus de pouvoir afin de mieux superviser les activités liées auxcryptoactifs tandis qu’il s’exprimait dans le cadre d’uneconférence mardi. Il visait entre autres les bourses de cryptomonnaies qui ne sont actuellement pas supervisées par la SEC mais aussi les plateformes peer-to-peer de finance décentralisée (DeFi) qui permettent aux prêteurs et aux emprunteurs de procéder à des transaction en cryptos sans passer par les banques traditionnelles. Selon des propos rapportés par Reuters, Gary Gensler a assimilé la classe d’actifs à «un Far West», l’estimant «trufféede fraudes, d’arnaques et d’abus» de par certaines utilisations quien sont faites. Gary Gensler s’est par ailleurs montré ouvert à l’autorisation d’un fonds négocié en bourse (ETF) sur le bitcoin sur le sol américain. Uneautorisation que la SEC a toujoursrefusé de délivrer jusqu’alorsaux produits qui lui étaient soumis. Pour le président de la SEC, un ETF conforme aux exigences strictes de la SEC pour les fonds mutuels doit fournir les protections nécessaires aux investisseurs. Il s’est aussi dit favorable à l’autorisation d’un ETF sur les futures sur lebitcoin développé par CME Group.
Indosuez Wealth Management a annoncé ce 2 août le recrutement de Timothy Tsang pour prendre la direction des solutions d’investissement de sa branche hongkongaise. Il est également nommé directeur adjoint du département Markets, Investments & Structuring. Timothy Tsang est rattaché à Arjan de Boer, le directeur de ce département pour l’Asie. L’intéressé arrive de Nomura Wealth Managemnt, où il était managing director et directeur du conseil et des produits pour Hong Kong et Singapour.
State Street vient de recruter Jeslyn Tan pour diriger la gestion de produits en Asie-Pacifique. Basée à Singapour, elle est rattachée à Brenda Lyons, la directrice mondiale des produits d’asset servicing, et à Mostapha Tahiri, le directeur régional. Jeslyn Tan arrive de Deutsche Bank, où elle a passé 22 ans, et en était dernièrement la directrice mondiale de la gestion des produits.
La banque japonaise Nomura vient de recruter Olaf van Duijnhoven pour diriger l'équipe de conseil en investissement de son département de gestion de fortune, a appris Citywire Asia. Il sera également responsable des solutions structurées multi-classes d’actifs sur mesure. Il arrive de Standard Chartered Private Bank, où il a passé une dizaine d’années, et dont il était dernièrement le responsable de la région Chine, Taïwan, Hong Kong, Asie du Nord, Asie du Sud, Europe et Moyen Orient.
La société de gestion américaine Vanguard offre 1.000 dollars aux employés qui se feront vacciner contre le Covid-19 d’ici octobre, rapporte Bloomberg. Le gestionnaire d’actifs accorderait également ce bonus financier aux salariés apportant la preuve qu’ils se sont déjà fait injecter le vaccin. Une porte-parole de Vanguard a confirmé à Bloomberg que la société incitait financièrement ses employés à se faire vacciner.
BPCE a dévoilé, mardi 3 août, ses résultats pour le deuxième trimestre 2021,les premiers depuisle retrait de la cote de Natixis, annoncé en février etsurvenu en juillet.Côté gestion d’actifs, les encours de la plateforme multi-boutiques du groupe Natixis Investment Managers - hors H2O AM - ont augmenté de 3% sur la période, ressortant à 1.183 milliards d’euros au 30 juin 2021 (contre 1.153 milliards d’euros au 30 mars 2021). La collecte nette sur les produits long terme hors H2O AM avoisine le milliard d’euros au T2-21, loin des 6 milliards d’euros du premier trimestre 2021. Tirée, comme au T1-21, par ses affiliés nord-américains mais aussi par ses stratégies sur les actifs privés, la collecte nette positive de Natixis IM a été plombée par des sorties nettes de 4 milliards d’euros chez Ostrum AM au T2-21. Les encours sous gestion de Natixis Investment Managers (hors H2O AM) ont par ailleurs enregistré un effet marché positif de 35 milliards d’euros, un effet change et autres négatifs de 6 milliards d’euros. Le produit net bancaire du pôle gestion d’actifs et de fortune, hors H2O AM, pour le deuxième trimestre est évalué à 831 millions d’euros (contre 773 millions d’euros au T1-21), en hausse de 21,5% sur un an à change constant.Pour le premier semestre 2021, le produit net bancaire du pôle, hors H2O AM, s’établit à 1,59 milliard d’euros, en hausse de 22,6% à change constant sur un an glissant. Cette augmentation descend à 15,4% en incluant la contribution d’H2O AM. «Le produit net bancaire intègre 20 millions d’euros de commissions de surperformance en Gestion d’actifs au T2-21, générées par plusieurs affiliés en Amérique du Nord et en Europe, un niveau en ligne avec le T2-20», précise BPCE. Le résultat net du pôle gestion d’actifs et de fortune de BPCE s’élève à 120 millions d’euros pour le deuxième trimestre 2021. Les marges enregistrées pour les gestionnaires affiliés américains et européens de Natixis Investment Managers – hors Ostrum AM – sont respectivement de 35 et environ 39 points de base. Pour Ostrum AM, le taux de marge est d’environ 3 points.
L’opérateur boursier paneuropéen vient d’attribuer une licence au gestionnaire d’actifs français pour le lancement d’une stratégie passive répliquant son indice CAC 40 ESG.
L’autorité chinoise de régulation des marchés a annoncé mardi avoir ouvert une enquête sur des distributeurs de semi-conducteurs pour le secteur automobile, soupçonnés de faire grimper les prix de ces composants dans un contexte de pénurie mondiale. L’Administration d’Etat pour la régulation des marchés a indiqué qu’elle allait renforcer sa surveillance du marché et s’attaquer aux pratiques illégales, comme l’accumulation de stocks, le gonflement des prix et la collusion. Le régulateur n’a pas identifié les entreprises faisant l’objet d’une enquête. Les constructeurs automobiles ont été parmi les plus durement touchés par la pénurie de puces. En juin, les ventes de voitures en Chine ont reculé de 5,1% sur un an, accusant leur première baisse depuis 11 mois.
Les 12 millions d’habitants de la ville chinoise de Wuhan vont subir un test de dépistage du coronavirus, a annoncé mardi un responsable de la municipalité, après la découverte de cas locaux d’infection par le variant Delta. Le Covid-19 a été identifié pour la première fois fin 2019 dans cette métropole du centre de la Chine. Aucun cas d’infection local n’y avait été signalé depuis la mi-mai 2020. Les autorités estiment que l’hypothèse la plus probable est que le variant Delta du coronavirus y a été introduit via les passagers d’un vol en provenance de Russie. Depuis lors, plusieurs villes du sud de la Chine et quelques-unes dans le nord, dont Pékin, ont fait état de contaminations.
La société espagnole Altum Faithful Investing a lancé, mardi 3 août, une plateforme en ligne qui permet aux investisseurs de déterminer à quel point les compagnies dans lesquels ils envisagent d’investir entrent en conflit avec les préceptes de l’Eglise catholique. La plateforme, baptisée Altum Explorer, analyse le degré de non-conformité des sociétés et des secteurs par rapport aux valeurs catholiques à travers quatre piliers : la promotion de la dignité humaine, la promotion de la vie, la promotion de la famille et la sauvegarde de la Création. Ces piliers sont tirés des préceptes des trois derniers papes, Jean Paul II pour les deux premiers, Benoît XVI pour le pilier consacré à la dignité humaine, et François pour le dernier pilier. Plus de 3.200 sociétés sont couvertes, dont la plupart sont des composants d’indices reconnus comme le MSCI World, le S&P 500, le Nasdaq 100, le FTSE 100, le DAX ou encore le CAC 40. Altum Explorer permet une visualisation de la non-conformité de chaque société en fonction d’un pilier en particulier et propose des alternatives d’investissement aux sociétés qui ne seraient pas conformes aux préceptes de l’Eglise catholique.
Le gestionnaire d’actifs alternatif américain KKR a annoncé, mardi 3 août, une collecte nette record de 59 milliards de dollars (49,6 milliards d’euros) pour le deuxième trimestre 2021, dans le cadre de la publication de ses résultats trimestriels. Sur ce montant, 41 milliards de dollars ont été levés lors des clôtures initiales des fonds North America Fund XIII, Global Infrastructure Investors IV et Core Private Equity II. En outre, les encours sous gestion de KKR ont quasiment doublé d’une année sur l’autre, augmentant de 93% à 429 milliards de dollars.Le revenu net de KKR s’est chiffréà 1,28 milliard de dollars pour le deuxième trimestre 2021 avec un chiffre d’affaires de 2,2 milliards de dollars générés sur le segment Asset Management.
Copenhagen Infrastructure Partners (CIP), une société de gestion danoise axée sur les infrastructures énergétiques, s’est engagée à investir 200 millions de dollars (168 millions d’euros) sur des projets d’infrastructure d’énergie renouvelable en Inde. A travers leur fonds Copenhagen Infrastructure New Markets Fund I (CI NMF), CIP a conclu un partenariat avec AMP India, un producteur local d’électricité renouvelable. Ce partenariat développera et construira un portefeuille initial de 1,7 GWc (gigawatt-crête). Il consistera en 900MWc (mégawatt-crête) de projets à un stade avancé (solaire photovoltaïque et hybride éolien/ solaire) et en 800 MWc de projets à un stade plus précoce de développement. Le fonds investira dans des projets greenfield, c’est-à-dire de nouveaux projets d’infrastructures d’énergie renouvelable. Cette transaction est le premier investissement de ce fonds sur le marché indien des énergies renouvelables et son plus grand engagement depuis sa création en 2019. CIP gère huit fonds représentant 16 milliards d’euros d’encours sous gestion.
La société de gestion américaine BlackRock et d’autres institutions financières dont Citigroup, HSBC et la Banque asiatique de développement (ADB)tentent d’accélérer la fermeture de centrales au charbon en Asie, rapporte Bloomberg. Le plan de ces entités est d’acheter les centrales, les faire fonctionner pendant 15 ans maximum avant de les fermer bien avant leur date de fermeture annoncée. Les levées de fonds pour mettre ceplanen applicationdevraient à la fois être publiques et privées. L’ADB est actuellement en discussions avec les gouvernements du Vietnam, d’Indonésie et des Philippines et une acquisition"pilote» significative pourrait survenir en 2022, d’après Ahmed Saeed, vice-président de l’ADB pour l’Asie de l’est et du sud-est et pour le Pacifique. Elle pourrait commencer à lever des fonds lors de la COP 26 sur le climat de Glasgow en novembre prochain.
Le gestionnaire d’actifs français Amundi sera le premier à lancer un fonds négocié en bourse (ETF) répliquant intégralement l’indice CAC 40 ESG lancé par Euronext en mars dernier. L’opérateur boursier pan-européen a annoncé, lundi 2 août, l’attribution d’une licence à Amundi pour l’utilisation de son indice CAC 40 ESG dans le cadre du lancement d’un ETF. Cet indice, premier indice ESG national issu de la famille CAC 40, rassemble les 40 sociétés de l’indice CAC Large 60 démontrant les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Les composants sont sélectionnés par Vigeo Eiris, filiale de l’agence de notation Moody’s, qui s’appuie entre autres sur les critères du label sur l’investissement socialement responsable défini par le ministère des Finances, en coordination avec les principes du Global Compact des Nations unies. L’ETF d’Amundi doit être lancé d’ici le dernier trimestre 2021 selon la firmecontactée par NewsManagers. Fanny Wurtz, responsable de l’activité ETF, produits indiciels et smart beta chez Amundi, souligne de son côté que les ETF et la gestion indicielle ont «un rôle clé» dans la démocratisation de l’accès à l’investissement responsable et le soutien d’une transition vers un monde plus durable.D’autres gestionnaires d’actifs, dont BNP Paribas AM et Lyxor (racheté par Amundi), ont également fait part de leur intérêt à Euronext pour lancer un ETF répliquant totalement ou partiellement l’indice. Les critères de sélection de l’indice CAC 40 ESG d’Euronext avaient quelque peu déconcerté certaines sociétés du CAC 40 qui n’y figuraient pas lors de son lancement en mars. «Un des premiers impacts de cet indice a plutôt été de montrer du doigt des «exclus»pourtant en forte transformation ou porteurs de solutions durables (Saint-Gobain, Dassault, Total, …) plutôt que de véritablement mettre en lumière des pratiques ESG vertueuses. Si ces «exclus» sont majoritairement des groupes industriels, d’autres grands acteurs de l’industrie ont néanmoins fait leur entrée dans le panel, notamment autour de l'énergie avec des Arkema ou EDF», analysait Corinne Grignan Olivier, directrice conseil au sein du cabinet de conseil en management et organisation Keyrus Management, début juin.
La société de gestion italienne Anima a signé un partenariat de cinq ans avec Banco Desio. Le gestionnaire d’actifs aidera la banque à se développer sur la gestion de fortune et l’assistera sur certaines activités commerciales et marketing. Ce partenariat fait partie de la stratégie d’Anima de renforcer ses investissements dans ses partenaires de distribution.Anima gérait quelque 198 milliards d’euros fin juin.
HSBC Global Private Banking (HSBC GPB) vient de procéder à plusieurs nominations à l’international et sur les îles Anglo-Normandes. Deux collaborateurs ont été nommés directeurs de la collaboration, des postes nouvellement créés. Il s’agit de Robert Embury pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique(EMEA), et Gemma Wild, pour la région Moyen-Orient et nord de l’Afrique(MENA). Ces deux banquiers expérimentés apporteront une vision globale et des services aux clients fortunés désirant protéger, faire croître et transmettre leur patrimoine, avec le soutien des différentes équipes du groupe. Embury sera basé à Londres, et rapportera à Chris Allen, le directeur de HSBC GPB de la région EMEA. Gemma Wild sera basée à Dubaï, et rattachée à Robert Embury ainsi que Farzad Billimoria, le directeur de la banque privée aux Emirats Arabes Unis. Par ailleurs, HSBC GPB a nommé Kevin Herbert directeur des îles Anglo-Normandes et de l'Île de Man. Ce vétéran de la banque, présentdepuis près de 35 ans, fut notamment directeur de la banque privée en Asie.
L’américain V-Square Quantitative Management, spécialiste de la gestion quantitative ESG, va diriger sa distribution de fonds depuis Stockholm, a-t-il annoncé fin juillet. Le nouveau venu, lancé en 2020, a recruté à cet effet Erik Norland pour diriger la partie commerciale, tant sur les institutionnels que le wholesales. Erik Norland arrive de Northern Trust, où il travaillait depuis une dizaine d’années, et dont il fut le directeur pour la gestion d’actifs dans les pays nordiques. Il sera rattaché au cofondateur et président Mamadou-Abou Sarr, qui travaillait déjà avec lui chez Northern Trust, puisque ce dernier en était le directeur de l’ESG et de l’investissement responsable entre 2014 et 2020.
L’assureur allemand Allianz a annoncé dimanche que ses résultats pourraient être affectés à l’avenir par les enquêtes en cours sur ses fonds structurés Alpha, relatives aux pertes subies par les investisseurs pendant la phase de baisse des marchés financiers due à la pandémie de Covid-19 au début de 2020. Allianz a indiqué que le département américain de la Justice avait lancé une enquête sur ces fonds, parallèlement à celle déjà initiée l’année dernière par l’autorité boursière américaine, la Securities & Echange Commission (SEC). Ces enquêtes font suite à des plaintes déposées contre les fonds structurés Alpha d’Allianz par des investisseurs institutionnels et individuels, qui affirment avoir subi plusieurs milliards de dollars de pertes. Dans son dernier rapport annuel, le groupe indiquait avoir l’intention de se défendre contre ces allégations. Les marchés d’actions ont lourdement chuté en mars 2020, alors que les investisseurs réagissaient à l’actualité sur la propagation et l’impact économique du Covid-19. La volatilité des marchés a atteint des records à cette période. Allianz a indiqué dimanche 1er août coopérer avec le département de la Justice et la SEC et avoir lancé sa propre enquête. L’assureur n’a pas comptabilisé de provisions à ce stade, mais a souligné qu’il existait «un risque significatif que les questions relatives aux fonds structurés Alpha puissent avoir un impact matériel sur les résultats financiers à venir du groupe Allianz».
Spouting Rock AM, une plateforme de gestion d’actifs multi-boutiques domiciliée dans l'état de Pennsylvanie, a annoncé la prise d’une part minoritaire au capital de Glovista Investments sans plus de détails. La boutique de gestion du New Jersey, fondée en 2007, compte deux stratégies d’investissement, l’une portant sur les actions émergentes et la seconde sur l’allocation tactique à travers diverses classes d’actifs (actions internationales, obligations, matières premières, devises). La firme s’adresse principalement à la clientèle institutionnelle et fortunée.
La gestion d’actifs de l’assureur italien Generali représente 563,4 milliards d’euros sous gestion au 30 juin 2021. Le résultat opérationnel de l’activité a atteint 306 millions de dollars (+39,6%), stimulé principalement par l’augmentation des revenus opérations de 506 millions (+20,3%), soutenu également par l’accroissement global des actifs sous gestion. Les commissions de performance se sont élevées à 19 millions d’euros (+52,6%) et les dépenses opérationnelles sont restées stables. La contribution des clients externes a représenté 31% des revenus totaux, en légère baisse par rapport au premier semestre 2020. Le résultat net du segment gestion d’actifs a grimpé à 226 millions d’euros (+38%). Les actifs gérés pour compte de tiers sont passés de 104 milliards d’euros au 31 décembre 2020 à 113,4 milliards au 30 juin 2021, dont 7,8 milliards provenant des accords de 2020 avec Cattolica Assicurazioni, et grâce à 8,6 milliards de rentrées nettes et de la performance positive des marchés financiers.
La Société Générale a présenté ce 3 août, dans le cadre de la publication de ses résultats financiers, une hausse trimestrielle de 7,1% des encours de sa filiale de gestion d’actifs Lyxor, à 165 milliards d’euros. La collecte s’élève à 5,3 milliards d’euros entre avril et juin, et 11,5 milliards sur le premier semestre 2021. Le produit net bancaire du T2 atteint lui 57 millions d’euros, en progression de 17 millions sur une année glissante. Lyxor va passer dans le giron d’Amundi d’ici fin 2021 après qu’un accord définitif d’acquisition pour un montant de 825 millions d’euros a été signé en juin. La banque privée du groupe affiche pour sa part une baisse de 8,8% de ses revenus, à 171 millions d’euros. Mais la banque rouge et noire précise que ce chiffre est de +8% après le retraitement d’un élément exceptionnel lié à une indemnisation d’assurance, d’un montant de 29 millions d’euros. La collecte nette de l’activité s’élève à 2,1 milliards d’euros sur le trimestre, portant la collecte semestrielle à 4,5 milliards. Les encours sous gestion sont eux en hausse de 4,2% sur trois mois, à 126 milliards d’euros. Le produit net bancaire trimestriel combiné de la gestion d’actifs et de la banque privée est stable, à 232 millions d’euros. Enfin, les métiers titres ont présenté des revenus trimestriels en hausse de 7,4% à 160 millions d’euros. Sur les six premiers mois, ils s’élèvent à 335 millions d’euros (+12%). Les actifs en conservation atteignent désormais 4.446 milliards d’euros à fin juin 2021, en hausse de +2,4% par rapport à fin mars 2021. Sur la même période, les actifs administrés sont en hausse de +3,4%, à 661milliards d’euros.
Le patrimoine total desfonds d’investissement espagnols s'élevait à 303,5 milliards d’euros fin juillet selon les données préliminaires de l’association espagnole des professionnels de la gestion d’actifs Inverco.Les encours ont augmenté d'1,1% par rapport à fin juin, soit d’environ 3,2 milliards d’euros. La collecte nette de juillet (2,27 milliards d’euros)a constitué 70% de la hausse des encours des fonds espagnols, les 30% restants provenant d’un effet de marché favorable aux portefeuilles des fonds. Il s’agit du sixième mois consécutif avec des flux entrants positifs excédant les 2 milliards d’euros pour les fonds espagnols. Les entrées nettes se sont concentrées en grande majorité sur les fonds obligataires (1,68 milliard d’euros). Les fonds garantis ont en revanche enregistré la plus grosse décollecte (742 millions d’euros) parmi les fonds espagnols.
La société de gestion américaine Fidelity International a annoncé, lundi 2 août, son engagement pour parvenir à la neutralité carbone au sein de la compagnie en 2030 au lieu de 2040 qui était son précédent objectif. La firme précise qu’elle va notamment procéder à des améliorations sur l’efficacité énergétique de ses bureaux, que ses employés vont voyager de manière plus «responsable» et qu’elle utilisera davantage les énergies renouvelables. Cet avancement de dix ans pour atteindre la neutralité carbone fait partie des objectifs définis dans le rapport de durabilité d’entreprise publié lundi par Fidelity. La société de gestion s’est également engagée sur d’autres points à horizon 2024. D’ici 2024, Fidelity International entend réduire de 25% sa consommation d'énergie et ses déchets et augmenter de 80% son taux de recyclage des déchets par rapport à 2019. En outre, le gestionnaire d’actifs vise un objectif de 35% de femmes occupant des rôles senior dans le management et 45% de femmes au total dans ses effectifs. La société de gestion envisage également de surveiller 90% de ses fournisseurs à haut risquesur les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et d’inclure au moins un fournisseur issu de la diversité dans 95% de ses appels d’offres. Enfin, Fidelity International souhaite aussi développer le volontariat de ses employés notamment à travers les organismes caritatifs.
Schroders Capital a annoncé ce 2 août avoir clôt la levée de fonds de son véhicule Schroders Capital European Operating Hotels Fund avec 525 millions d’euros d’engagement, soit 25 millions au-dessus de sa cible. Avec l’utilisation du levier, le fonds compte investir 850 millions d’euros. Les investisseurs sont principalement de grands assureurs de France, des Pays-Bas et de Finlande, ainsi qu’un fonds souverain du Moyen-Orient.