La société de gestion norvégienne Storebrand Asset Management vient de devenir l’actionnaire majoritaire de Quantfolio, une fintech basée à Bergen en Norvège, ce 11 janvier 2022. La fintech norvégienne fournit des technologies du conseil pour des banques et des gérants de fortune à travers les pays nordiques, dont les outils omnicanaux de robo-advisor et des modules API pour des intermédiaires financières. Quantfolio a levé au total près de 70 millions de couronnes norvégiennes (7 millions d’euros) dans le cadre d’un tour de table. Quantfolio souhaite élargir sa présence aux autres pays nordiques ainsi qu’en Europe du Nord. Cette ambition a été renforcé par l’augmentation de la demande pour les données et les solutions digitales dans le conseil en investissement ainsi que la nécessité des données personnalisées pour se mettre en accord avec plusieurs règlementations européennes, dont la taxonomie, a souligné Helge Hannisdal, directeur général de Quantfolio. Dans le cadre de cette participation majoritaire, Per Bjarte Ulvedal Nes, directeur de capital-risque du groupe Storebrand et Sara Thea Von Zernichow Sponheim, directrice des services clients et transformation chez Storebrand Asset Management, rejoindront le conseil d’administration de Quantfolio. Storebrand Asset Management comptait 1 000 milliards de couronnes norvégiennes (99 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
La société de gestion américaine Janus Henderson a nommé Mario Aguilar au poste de stratégiste senior pour la construction deportefeuilles de ses clients sur l’Amérique latine. Il officie depuis décembreau sein de l’unité de stratégie et de construction de portefeuille de la firme composée de 12 personneset basée à Londres. Celle-ci propose des analyses personnalisées aux portefeuilles de ses clients et publie des vues macro-économiques et d’allocation d’actifs. Dans ses nouvelles fonctions, Mario Aguilar couvrira lesclients latino-américains, de la péninsule ibérique et du marché américain offshore de Janus Henderson et est rattaché à Adam Hetts, qui supervise l’unité. Il arrive d’Allspring Global Investments (ex-Wells Fargo Asset Management) où il était directeur de relations clients depuis huit ans.
Emily Askham quitte Axa Investment Managers, où elle travaillait depuis sept ans, dernièrement en tant que responsable mondiale du marketing retail et wholesale. Elle va rejoindre Natixis Investment Managers en tant que directrice marketing pour l’international.
Natalie Falkman, gérante senior de Swedbank Robur, annonce qu’elle quitte la société suédoise pour rejoindre Robeco, annonce-t-elle sur son profil LinkedIn. L’intéressée gérait Kapitalinvest, un fonds d’actions mondiales.
Le groupe américain Kudu Investment Management est entré, ce lundi, au capital du hedge fund américain Radcliffe Capital Management, basé près de Philadelphie (Pennsylvanie), et les affiliés de ce dernier via une prise de participation minoritaire. Les détails financiers de l’opération n’ont pas été dévoilés. Radcliffe a été fondé en 1996 et est dirigé par Steve Katznelson, associé-fondateur et directeur des investissements, et Christopher Hinkel, responsable de la recherche. Le hedge fund de dette privée, notamment spécialisé sur les solutions obligataires à très courte et courte duration, gère plus de 3,5 milliards de dollars (3,1 milliards d’euros). Il s’agit du 19ème investissement réalisé par Kudu dans des sociétés de gestion d’actifs et de fortune pour un montant total à date de 650 millions de dollars. Les gestionnaires affiliés à Kudu géraient des encours cumulés de 84 milliards de dollars à fin septembre.
Reyl & Cie (groupe Fideuram – Intesa Sanpaolo Private Banking) a obtenu le feu vert des autorités de surveillance suisse et luxembourgeoise pour l’acquisition de 40 % dans 1875 Finance Holding. En s’associant, les deux sociétés ont l’intention de «jouer un rôle actif dans l’accélération de la concentration du secteur de la gestion de patrimoine en Suisse». Olivier Bizon, Paul Kohler, Aksel Azrac et Jacques-Antoine Ormand conservront le contrôle de 1875 Finance avec une participation de 60 %.
Jarkko Syyrilä, le directeur des affaires publiques de Nordea Asset and Wealth Management, vient d’être promu au rang de conseiller exécutif sur l’ESG. Il conserve ses responsabilités actuelles jusqu’à la nomination de son successeur, a appris Newsmanagers. Jarkko Syyrilä est entré chez Nordea Asset Management en 2014 comme directeur de la conformité avant d’être promu en 2016 au rang de directeur des affaires publiques pour la gestion d’actifs et de fortune. Auparavant, il a travaillé pendant une décennie chez le gendarme financier finlandais, la Financial Supervison Authority. Il y est entré en 1993 comme superviseur du marché et conseiller juridique, avant d’être promu au poste de directeur de la division juridique en 2002. Jarkko Syyrilä fait partie de plusieurs organismes européennes. Il a été vice-président de l’Efama et du groupe de travail «securities and markets stakeholder» à l’ESMA. Il fut également rapporteur du groupe d’experts dans la gestion d’actifs pour le comité des régulateurs des sécurités européens (CESR), le prédécesseur de l’Esma, et directeur des relations internationales pour l’Investment Management Association au Royaume-Uni.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) a annoncé ce mardi la création de sept centres régionaux de réponse aux incidents cyber, destinés à apporter les moyens de lutter contre les cyberattaques au niveau local. Sont concernés la Bourgogne Franche-Comté, le Centre Val de Loire, la Corse, le Grand Est, la Normandie, la Nouvelle Aquitaine et le Sud - Provence Alpes Côte d’Azur.
La Net Environmental Contribution (NEC) Initiative vient de nommer Clément Bladier à sa présidence, a appris Les Echos. Cette société à mission, née chez Sycomore AM, est un outil de mesure de l’impact des fonds et entreprises sur l’environnement, en collaboration avec Iceberg Datalab. Elle vient par ailleurs de lever 2,4 millions d’euros. Elle est toujours détenue majoritairement par Sycomore Factory, et compte désormais Swen Capital, OFI AM et Eurinvest parmi ses actionnaires. Clément Bladier est un ancien de Coca-Cola, qui est devenu consultant en impact positif en 2018. Il comptait déjà la NEC parmi ses clients.
Le groupe Tennor, au coeur des problèmes financiers de la société de gestion française H2O AM depuis 2019, peut souffler, au moins pour quelques mois. Le tribunal d’appel d’Amsterdam a rejeté une décision rendue en première instance en novembre et qui avait déclaré le groupe du financier allemand Lars Windhorst en situation d’insolvabilité. Or, H2O AM avait investi massivement dans certains actifs du groupe Tennor conduisant à des problèmes de liquidité et au cantonnement de fonds dans lesquels de nombreux épargnants français sont investis à travers des produits d’assurance-vie notamment et dont les encours sont estimés à 1,6 milliard d’euros. Cette affaire avait aussi amené le groupe Natixis à vendre sa participation dans la société de gestion française (la cession n’a toujours pas eu lieu, ayant été reportée). Ce nouveau rebondissement, qui fait suite au pourvoi en appel du groupe Tennor, a été rendu en pleine trêve des confiseurs le 21 décembre dernier. «De l’avis de la Cour d’appel, les faits et circonstances justifient la conclusion qu’il ne peut plus être dit que Tennor est en état de cessation de paiement. Ceci conduit au jugement d’annulation de cet appel et la demande initiale du requérant de la faillite sera rejetée en l'état», indique un document officiel du tribunal publié la semaine dernière, à la fin de la période où le requérant initial aurait pu faire de nouveau appel, ce qu’il n’a pas fait selon nos informations. Ce requérant de la demande initiale est un groupe dénommé Corvallis. Le 28 septembre 2021, Corvallis avait déposé une demande de mise en faillite de Tennor auprès du tribunal du district d’Amsterdam. Corvallis avait fondé sa requête sur une créance due et payable par Tennor à hauteur de 35,9 millions d’euros, plus les intérêts. Selon Corvallis, cette demande découle d’une lettre d’engagement, datée du 23 mars 2020, dans laquelle un administrateur de Tennor, s’est engagé pour le compte de Tennor vis-à-vis de Corvallis à acquérir les obligations de Tennor détenues par Corvallis. Cet engagement n’aurait pas été tenu jusqu'à cette date, ce qui avait amené le tribunal à déclarer Tennor en faillite. Six mois de délai Or, depuis, à l’occasion d’une nouvelle audience pour cet appel, des preuves ont été apportées selon lesquelles le groupe Tennor aurait signé avec ce créancier, ainsi que d’autres (restés anonymes), des «lettres d’engagement» par lesquelles en résumé, " ils s’engageaient auprès de Tennor à ne pas faire valoir leurs créances pendant une période de six mois et à accepter l’annulation du jugement contesté». Pour rappel, les fonds cantonnés de H2O AM doivent commencer à être remboursés à partir de début 2022. La société avait conclu un accord avec le groupe Tennor en substituant les titres de dette des sociétés liées à ce groupe et contenus dans ses fonds cantonnés par un nouveau titre de dette sécurisé par des actifs, dit first super senior secured note (FSSSN), de maturité début 2022, émis directement par Tennor.
Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater Associates, approuve les efforts de la Chine en faveur d’une «prospérité commune», ou d’une plus grande égalité, sous la direction du président Xi Jinping, et estime que des pays comme les États-Unis pourraient bénéficier d’une approche similaire, rapporte le Wall Street Journal. «La prospérité commune est une bonne chose», a déclaré Ray Dalio lors d’une apparition vidéo à la conférence sur la Grande Chine d’UBS Group lundi. «C’est une autre façon de dire la prospérité pour la plupart des gens».
Lombard Odier Investment Managers (LOIM) lance Fallen Angels Recovery, une stratégie axée sur les entreprises dont la note de crédit a baissé mais qui présentent de solides perspectives de reprise et dont la valorisation est attrayante. Les « anges déchus » sont des émissions obligataires dont la note a été abaissée de « investment grade » à « haut rendement », mais qui sont fortement sous-évaluées par rapport aux autres titres de la même tranche. Selon une approche axée sur les convictions les plus fortes et sur la recherche, la stratégie Fallen Angels Recovery propose aux investisseurs des rendements corrigés du risque tout au long du cycle. Elle est supposée offrir également une forte exposition à la reprise, tout en limitant l’exposition aux ventes massives. Le portefeuille compte une centaine de positions, dont environ 90% sont notées BB. Les titres sont choisis en fonction d’une analyse fondamentale des émetteurs et des critères de durabilité sont intégrés tout au long du processus d’investissement. Cette stratégie, qui a vu le jour le 31 décembre 2021, affiche déjà un encours sous gestion de 86 millions de dollars. Elle est supervisée par Yannik Zufferey, directeur de la gestion obligataire, et gérée par Ashton Parker, gérant principal et responsable de la recherche crédit.
Blackstone, poids lourd américain de la gestion d’actifs alternative, a établi une joint-venture avec la société de gestion immobilière luxembourgeoise Optimum Asset Management. Celle-ci investira dans un portefeuille immobilier de 30 propriétés basées en Allemagne - Optimum Evolution Fund SIF - Property II Fund - lancé en 2011 etd’une valeur estimée à environ 800 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a nomméMarina Severinovsky au poste de directrice de la durabilité pour l’Amérique du Nord, succédant àSarah Bratton Hughes, qui a quitté la firme pour rejoindre American Century Investments en qualité de responsable de l’ESG et de l’investissement responsable. Basée à New York, Marina Severinovsky mènera l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les investissements nord-américains de Schroders et supervisera les efforts réalisés en matière de durabilité. Elle est rattachée à Andy Howard, responsable international de la durabilité chez Schroders, ainsi qu'à Tiffani Potesta, directrice de la stratégie pour l’Amérique du Nord. Marina Severinovsky travaille chez Schroders depuis 11 ans. Elle était dernièrement directrice d’investissement dans la division des produits actions quantitatifs.
HANetf lance un nouvel ETF sur l’Internet et le commerce en ligne dans les marchés frontières, le FMQQ Next Frontier Internet & Ecommerce ESG-S Ucits ETF (ticker: FMQQ). Cet ETF est le fruit d’une nouvelle collaboration avec Kevin T. Carter, fondateur d’EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce Ucits ETF, que les deux partenaires ont lancé ensemble. Le nouveau fonds sera coté sur la Bourse de Londres, Deutsche Börse, Borsa Italiana et Euronext Paris ce 11 janvier. Il s’agira ainsi du dix-huitième ETF de la société sur Euronext Paris, sachant que la société d’ETF en marque blanche s’est tout récemment lancée sur le marché français. L’ETF FMQQ offrira aux investisseurs une exposition ciblée aux sociétés non chinoises qui font partie de l’EMQQ Emerging Markets Internet and Ecommerce Ucits ETF qui vient de célébrer son troisième anniversaire en Europe. Les marchés auxquels l’ETF est exposé sont notamment l’Inde, le Brésil, le Mexique, la Russie, la Turquie, le Nigéria et l’Indonésie. Le nouveau fonds est actuellement composé de 60 valeurs, comme le MercadoLibre d’Argentine, Sea Limited, une « super application » singapourienne, Zomato, une application de livraison de nourriture indienne, et Jumia qui a été surnommée l’Amazonie de l’Afrique.
Loomis Sayles, société de gestion américaine affiliée àNatixis Investment Managers, vient d'établir une activité de dette privée, dirigée par Chris Gudmastad, responsable de la dette privée. Il se concentrera surla recherche de prospects, la souscription et la gestion de portefeuille etest rattaché à David Waldman, directeur des investissements de la société. Il travaillait précédemment chez Securian Asset Management en tant que responsable de la dette privée, fonction dans laquelle il gérait un portefeuille de 6,8 milliards de dollars en dette privéeinvestment grade. Myles Reinecke a également rejoint cette unité en tant qu’analyste dette privéesenior. Myles dirigera l’analyse de crédit pour la création, la souscription et la structuration d’opportunités de crédit privé. Il sera responsablede la gestion des risques, des recommandations de valeur relative des investissements et il assistera Chris Gudmastaddans les opérations de gestion de portefeuille. Il travaillait également chez Securian Asset Management avant de rejoindre Loomis Sayles.
Dix ans, c’est le nombre d’années qu’il aura fallu à Funds for Good pour voir enfin la vie... en vert, c’est-à-dire pouvoir partager ses profits. 2020 fut en effet une année particulièrement bénéficiaire pour la société de gestion belge qui s’est spécialisée dans un créneau pas très porteur à son lancement de l’aveu même de son cofondateur Patrick Somerhausen : celui du capitalisme partagé. Le concept: faire du profit pour le partager avec d’autres. Dans son cas, reverser au moins 50% de ses bénéfices à son fonds à impact Funds For Good Impact, qui vise à réaliser un projet social (via des prêts d’honneur ou du coaching par exemple pour une large diversité d’entrepreneurs individuels) et dans lequel tous les membres de l’entreprise investissent un quart de leur temps.. A défaut, la société a reversé ces dernières années un minimum de 10% de son chiffre d’affaires chaque trimestre. Depuis le lancement du fonds en 2013, ce sont 850 personnes en situation précaires qui ont été aidées pour lancer leur activité via l’aide de Microstart (un équivalent belge de l’Adie). Le Forum Ethibel certifie le respect du processus de dons qui est par ailleurs inscrit dans les statuts de l’entreprise. Et en 2020, pour la première fois, 50% des bénéfices de Funds for Good ont été enfin supérieurs à ses 10% de chiffre d’affaires, lui permettant de distribuer l'équivalent de 18% de ses revenus. Quatre fonds «On ne se rendait pas compte avec mon associé Nicolas Crochet qu’il était si difficile de faire de l’asset management quand on n’a pas vraiment d’historique», explique Patrick Somerhausen à NewsManagers. Ce dernier est un en effet ancien d’Unilever et avait ensuite monté son entreprise dans la logistique économique tandis que Nicolas Crochet est un ancien gérant chez State Street à Bruxelles. «On s’est rencontré dans le cadre d’un bénévolat que nous faisions pour le compte de la Croix Rouge. Il s’agissait de soutien scolaire et de cours pour des réfugiés de deux ou trois heures par semaine. En discutant ensemble, nous nous sommes rendus compte que pour tous les deux, ces moments étaient les meilleurs de la semaine que nous passions», raconte Patrick Somerhausen. Tous les deux ont envie de se lancer dans l’entrepreneuriat et de faire quelque chose d’utile à la société. Constatant la montée en puissance de l’ISR dans la finance, ce sera donc de la gestion à impact social et durable. Mais gérer des fonds sur plusieurs marchés demande une expertise qu’ils n’ont pas forcément. Les fondateurs optent alors pour des partenariats avec des sociétés spécialisées. Ce sera donc d’abord JP Morgan puis Acadian puis BLI - Banque de Luxembourg Investments, qui gère deux fonds. Au total, Funds for Good comptabilise désormais quatre fonds (deux en actions et deux flexibles), qui sont aussi disponibles dans une Sicav luxembourgeoise. Plusieurs grands établissements bancaires leur ont fait confiance pour distribuer leurs produits dans leurs réseaux comme Crédit Mutuel-CIC, ING ou encore Deutsche Bank. Projet philanthropique Heureux d'être proches des 700 millions sous gestion après une croissance de 50% des encours en 2021, Funds for Godd s’attaque désormais à un nouveau projet philanthropique. La société vient de lancer un cinquième fonds en partenariat avec Inpulse, une filiale belge du Crédit Coopératif, baptisé ImpaktEU. «Inpulse est le seul asset manager qui fait de la micro-finance sur le sol européen», relève Patrick Somerhausen. Car on a tendance à l’oublier, le micro-crédit est aussi nécessaire en Europe que dans les pays émergents. «Avant la crise Covid, on estimait à 800 millions d’euros les besoins en financement non satisfaits en Europe continentale. C’est environ 50.000 micro-crédits par an, alors qu’il n’y a une offre que d’environ 1.000 par an!», relate Patrick Somerhausen Calibré pour une capacité d’encours de 250 millions d’euros, le fonds ImpaktEU a déjà été soutenu par l’Etat belge via la SFPI (Société fédérale de participation) qui a mis 2 tranches de 5 millions d’euros dans le fonds, sous condition que de l’argent privé arrive aussi. Le fonds aura donc désormais besoin de tous les investisseurs intéressés, et spécialement en France... A bon entendeur...
La société de gestion DNCA Investments vient de recruter David Park comme gérant senior, spécialisé sur les marchés émergents. Il travaillera avec Matthieu Belondrade et Alexandre Carrier dans le fonds DNCA Global Emerging Equity. David Park a commencé sa carrière chez Hyundai Securities en 2003, où il intervenait sur les actions coréennes pour des investisseurs européens. Il rejoint Carmignac Gestion comme analyste spécialiste sur les marchés asiatiques en 2007, et devient cinq ans plus tard gérant du fonds Carmignac Emerging Discovery. Entre 2015 et 2019, il a été co-gérant du fonds Carmignac Emergents.
Huit heures de discussions sur la crise ukrainienne et plus généralement la sécurité en Europe n’ont pas permis de rapprochement significatif des positions des Etats-Unis et de la Russie lundi à Genève. Américains et Russes ont vanté leur fermeté pendant ces échanges qui visaient davantage à tracer des lignes rouges qu'à trouver des compromis, et si les deux pays se sont dits prêts à poursuivre le dialogue, chacun a dit attendre de l’autre qu’il fasse le premier pas. Pour les Etats-Unis, l’objectif premier de cette rencontre impulsée par Moscou à la faveur de la pression militaire exercée à la frontière avec l’Ukraine était d’essayer d'écarter tout risque d’invasion russe sans pour autant faire de concessions. La secrétaire d’Etat adjointe Wendy Sherman a assuré que la délégation américaine avait rejeté les propositions russes visant à fermer la porte à l’adhésion de nouveaux pays à l’Otan.
Le fournisseur de recherche et d’indices sur les hedge funds HFR a indiqué que son indice phare, HFRI 500 Fund Weighted Composite Index, a progressé de 0,9% en décembre 2021, terminant l’année avec une performance positive de 10,3% (contre +11,8% pour 2020). Cet indice regroupe les performances des plus gros hedge funds fournissant leurs données à HFR, ouverts aux investissements et offrant une liquidité trimestrielle ou mensuelle. Les composants de l’indice, rebalancé sur une base trimestrielle, sont classés en fonction de leur stratégie (equity hedge, event driven, macro, relative value, risk premia). Il s’agit selon HFR de la troisième meilleure performance annuelle de l’indice depuis 2009. Une catégorie de hedge funds a en particulier tiré son épingle du jeu comme en 2020. Les hedge funds investis en cryptomonnaies ont surperformé les autres en 2021 et d’assez loin d’après HFR, l’indiceHFR Cryptocurrency Index affichant une performance de +215% sur l’année 2021 (contre +193% en 2020). L’indice regroupant les performances des hedge funds long/short actions (equity hedge) - HFRI 500 Equity Hedge Index - aclôturé l’année avec une performance de 1,7% en décembre et affiché une performance de +11,9%.Les stratégies event drivenont, elles, connu leur meilleure performance depuis 2009, l’indice HFRI 500 Event-Driven ayant augmenté de 13,1% sur l’année 2021 (+1,8% en décembre). Concernant les stratégies macro, l’indice dédié de HFR termine l’année avec une performance de +7,5% (+0,6% en décembre).Sur l’année 2021, la meilleure stratégie hedge fund macro portait sur les matières premières, dont l’indice spécifique de HFR a grimpé de 23,6%. L’indice regroupant les hedge funds de type relative value, majoritairement exposés à l’obligataire, clôture2021 lui aussi en territoire positif (+7,6% sur 2021, +0,3% en décembre). Kenneth J. Heinz, président de HFR, observeque «depuis l’effondrement historique du marché des actions lié à l’apparition de la pandémie de Covid-19, les stratégies de hedge funds axées sur les actions ont largement surperformé les actions américainesde plus de 200 points de base, et ce avec un tiers de volatilité en moins». Selon lui,leshedge funds ont démarré 2022 ense positionnantpour une volatilité continue associée à la pandémie, mais également en se concentranttactiquement sur la préservation du capital sur les marchés des actions, des obligationset des matières premières, compte tenu de la dynamique puissante de la hausse des taux d’intérêt et d’une inflation record.
Sygnum, une société spécialisée dans les actifs numériques, vient de lever 90 millions de dollars (79 millions d’euros) lors d’un tour de financement de série B. La levée a été dirigée par Sun Hung Kai & Co. Limited, une sociétéde gestion alternativehongkongaise. Elle comprend également la participation d’autres co-investisseurs: la sociétéde gestion canadienne Meta Investments, des sociétés de gaming Animoca Brands et Wemade ainsi que les acteurs dans la finance décentralisé (DeFi) comme SBI Holdings et SCB 10X, la division de l’investissement numérique de Siam Commercial Bank. Cette levée de fonds a propulsé la valorisation de Sygnum à 800 millions de dollars, renforcée par une multiplication par dix de ses recettes brutes consolidées en 2021. Sygnum veut utiliser ces fonds pour accélérer le développement des offres digitales pour les investisseurs institutionnels. La société spécialisée dans les actifs numériques suisses va également améliorer ses solutions de gestion d’actifs et créer des partenariats commerciaux avec des entreprises de l'écosystème blockchain comme Dfinity Foundation. Sygnum compte 2 milliards de dollars d’encours sous administration.
Dirk Klee, qui dirige la gestion de fortune et les investissements de Barclays au Royaume-Uni depuis 2018, va prendre la direction générale de Bitcoin Suisse, un courtier de crypto-actifs, en mars prochain. Cet ancien directeur Allemagne et Autriche de BlackRock (2008-2013) et ancien directeur des opérations de la gestion de fortune d’UBS (2013-2018) va remplacer un autre haut profil : Arthur Vayloyan, un vétéran de Credit Suisse qui a notamment dirigé sa banque privée dans la confédération.
L’Union Bancaire Privée (UBP) vient d’annoncer ce 10 janvier la nomination de Robert Phua au poste de directeur de la gestion de fortune en Asie du Sud. Basé à Singapour, il sera rattaché à Ranjit Khanna, directeur de l’Asie du Sud et directeur général du bureau singapourien, ainsi que Bertrand Binggeli, co-responsable de la gestion de fortune pour le groupe UBP. Robert Phua arrive de la banque Julius Baer, où il était dernièrement gérant de fortune. Il était responsable pour les services de conseil aux clients fortunés de la banque, dont la création et la structuration des family offices, les sociétés non-lucratives et les trusts familiaux. Auparavant, il a travaillé en tant que vice-président chez Merrill Lynch et DBS Bank. Au début de sa carrière, il fut assistant juridique chez Ramdas & Wong, où il s’est chargé des litiges des entreprises et commerciaux.
La société genevoise Pictet vient de recruter Pieter-Jan Fissette comme développeur commercial dans son bureau de Zurich, a appris Finews. Il couvrira les métiers d’asset services pour les institutions financières et les gérants suisses, ainsi que les marchés européens clés. L’intéressé arrivé de la banque privée américaine Brown Brothers Harriman, où il était commercial depuis 2019. Auparavant, il a passé douze ans chez Caceis.
La société américaine de gestion d’infrastructures Fidelis New Energy vient d’installer son siège européen à Copenhague, a appris AMWatch. La firme a notamment recruté deux anciens collaborateurs du fonds de pension local ATP pour prendre les rênes du quartier général. Il s’agit d’Ulrik Dan Weuder, qui fut directeur des investissements directs d’ATP (2013-2020), au poste de directeur général, et de Lotte Kempler comme directrice juridique.
Catella a cédé les 30 % qui lui restaient dans la société de gestion Catella Fondförvaltning à Athanase, qui en avait déjà acquis 70 % en juin 2020. Il s’agissait d’une option prévue lors de l’annonce de l’opération initiale. Le montant de la cession des 30 % est de 60 millions de couronnes suédoises (5,8 millions d’euros).
La société de gestion Ossiam a récemment recruté Frédéric Bach comme directeur de l’ESG et de l’investissement responsable. L’intéressé est un ancien gérant obligataire (UBP, Adia, Falcon Money Management, Beazley), qui s’est reconverti dans la finance verte et responsable en 2015. Il a notamment travaillé pour l’Asset Owner Disclosure Project (2015-2017), Hermes IM (2017-2018), Sustainalytics (2019-2020) et Ruffer LLP (2021). Cette nomination boucle une année particulièrement active du côté du capital humain pour l’affilié de Natixis IM. Il a notamment recruté Luc Dumontier, jusque-là directeur de l’investissement factoriel chez LFIS, pour prendre le poste de responsable de la gestion et des opérations; Antoine Tiago, Stéphane Brunel et Maider Lasarte, trois vétérans de Natixis GAM, aux postes respectifs de directeur du développement, de commercial, et de commerciale dédiée aux pays non-francophone; Ombeline Michallet (ex-Pimco, 2019-2021) comme gérante et trader, et Vildane Akinci comme conseillère juridique.
Credit Suisse vient de gagner une bataille juridique aux Etats-Unis dans le cadre de l’affaire Greensill, a appris Bloomberg. La banque zurichoise, qui poursuit Softbank s’est vue autorisée l’accès à des documents de SB Investment Advisors, une filiale californienne de l’investisseur japonais. Cela recouvre la communication et les informations des réunions de Katerra, une société de construction américaine dont le Vision Fund, le principal fonds de Softbank, est un actionnaire important. Selon Credit Suisse, le Vision Fund a investi quelques 440 millions de dollars dans Katerra via de la dette structurée par Greensill. La banque suisse estime que Softbank était au courant de la situation financière de Katerra avant son défaut fin juin.
Le hedge fund Millennium, qui s’est installé à Paris en 2019 à la suite du Brexit, va bientôt déménager, a appris Les Echos. Il laisse derrière lui ses bureaux de la rue Mermoz pour l’ancien siège de RTL, au 22 rue Bayard. Une vingtaine de collaborateurs va donc traverser les Champs-Elysées pour s’y installer au deuxième trimestre 2022.