L’autorité américaine des marchés financiers Securities and Exchange Commission (SEC) a rejeté ce jeudi la proposition du gestionnaire d’actifs Fidelity de commercialiser un fonds indiciel coté (ETF) sur la crypto-monnaiebitcoin, rapporteReuters. Fidelity avait enregistré son ETF Wise Origin Bitcoin Trust en mars 2021. Pour l’instant, seul les ETF sur les futures sur le bitcoin ont été approuvés par la SEC.
La société de gestion britannique M&G se renforce dans l’investissement à impact avec la prise d’une participation majoritaire au capital de l’entité zurichoise responsAbility Investments AG. Celle-ci, fondée en 2003, est spécialisée dans l’investissement à impact sur le non-coté et la dette privée, ayant investi plus de 11 milliards de dollars dans les marchés émergents depuis sa création. La firme suisse gérait 3,7 milliards de dollars d’encours à fin décembre 2021. Dans le détail, M&G va racheter 90% du capital existant deresponsAbility et devrait acquérir plus tard les 10% restants. L’opération, dont le montant n’a pas été dévoilé,doit encore être approuvée sur le plan réglementaire. Une fois la transaction clôturée, les 200 employés de responsAbility rejoindront M&G. L’activité restera néanmoins basée à Zurich en plus des huit autres bureaux de la firme suisse. responsAbility conservera également sa marque et continuera d'être dirigé par son directeur généralRochus Mommartz. John Foley, directeur général de M&G, estime que cette acquisition va permettre à M&G de renforcer sa position dans le domaine de l’investissement durable, notamment dans les marchés émergents. Il y voit également une opportunité de croissance de son activité d’actifs privés et de sa distribution institutionnelle en Europe. Cette opération n’est pas sans rappeler celle d’un grand concitoyen de M&G, Schroders, qui avait mis la main en 2019 sur BlueOrchard, un gérant suisse également, spécialisé dans l’investissement à impact sur les marchés émergents.
Equita Capital SGR, la société de gestion de la banque italienne Equity, vient d’accueillir Anna Paoloa Moroni en tant que partner de l’équipe de private equity, rapporte Bluerating. L’intéressée travaillera aux côtés des managing partners Stefano Lustig et Rossano Rufini. L’équipe de private equity d’Equita Capital SGR est en train de lever des capitaux pour son fonds Eltif Equita Smart Capital. Il a déjà levé 60 millions d’euros en 2021.
La société de gestion britannique Schroders vient de recevoir le feu vert du régulateur chinois pour offrir ses services d’investissement multi-actifs à des clients privés à travers la Chine via une co-entreprise locale. Dénommée Schroders BOCOM Wealth Management, cette joint-venture réunit Schroders Investment Management, majoritaire avec une participation de 51%, et Bank of Communication Wealth Management, qui dispose d’un capital social d’un milliard de renminbi (141 millions d’euros). Cette joint-venture est née en février 2021 entre les deux partenaires qui travaillaient déjà ensemble depuis 2005, lorsqu’ils ont co-lancé Bocom Schorder Fund Management. La Chine est devenue la nouvelle cible des sociétés de gestion internationales, à la suite d’un assouplissement des règlementations liées à la participation des acteurs étrangers sur le marché de la gestion de fortune. En 2021, BlackRock a reçu l’autorisation du régulateur chinois pour sa joint-venture avec China Construction Bank, et Goldman Sachs avec Industrial and Commercial Bank of China, tandis qu’Amundi a établi une joint-venture avec Bank of China en 2020. D’autres grands acteurs comme UBS, Deutsche Bank et BNP Paribas sont en train de finaliser leurs partenariats avec des entités locales.
Le quatrième tour de scrutin pour l'élection du président de la République italienne n’a donné jeudi aucun résultat, comme les trois premiers. Les tractations entre les différentes forces politiques pour faire émerger une solution de compromis restant infructueuses, au risque de saper la cohésion de la coalition au pouvoir.
CVC Capital, la plus grande société de private equity en Europe, prévoit de réorganiser ses activités dans le cadre d’une éventuelle introduction en Bourse, a appris le Financial Times. Le groupe basé au Luxembourg envisage de coter une entité qui permettrait aux investisseurs en Bourse de profiter des revenus de ses frais de gestion, selon deux sources proches du dossier. En revanche, les investisseurs n’auraient pas accès à son autre source de revenus, c’est-à-dire les 20 % des bénéfices des opérations réussies. EQT a déjà adopté une telle structure lors de son introduction en Bourse en 2019. Même si les frais de performance des rachats réussis peuvent être bien plus importants, les investisseurs boursiers sont plus attirés par les frais de gestion, qui sont plus fiables, même s’ils représentent une plus petite partie des profits du secteur.
La société de gestion allemande DWS a présenté ce 27 janvier des résultats annuels en forte hausse pour l’exercice 2021. Ses encours sous gestion ont progressé de 17% en un an pour atteindre 928 milliards d’euros. La collecte nette s’élève à un montant historique de 47,7 milliards d’euros (+57%), dont 18,9 milliards dans les produits ESG. En 2020, elle avait enregistré des souscriptions nettes d’un peu plus de 30 milliards. La collecte s’est concentrée principalement dans les fonds passifs et la gestion active. Les premiers ont reçu 25,9 milliards d’euros (+56%), tandis que les seconds ont effacé totalement la décollecte de 2020 (-9,8 milliards) avec un flux annuel net de 9,9 milliards. Sur les périmètres, la gestion alternative a reçu 6 milliards d’euros (+67%), dont 3,7 milliards sur les stratégies alternatives liquides, et les fonds monétaires 5,9 milliards. Cette bonne santé commerciale s’est ressentie dans les finances de la filiale cotée de Deutsche Bank, qui a vu son chiffre d’affaires progresser de 22% à 2,7 milliards d’euros. Son résultat net ressort lui à 782 millions d’euros, en hausse de 40% par rapport à 2020.
La société de gestion Ecofi et le cabinet de gestion de patrimoine Scala Patrimoine ont annoncé ce 26 janvier le lancement du fonds Scala Conviction Environnement. Le véhicule, dédié à la transition énergétique, est géré par Ecofi. Il s’agit d’un fonds multi-actifs international à dominante actions destiné à sélectionner des entreprises mondiales responsables contribuant à la transitionénergétique et écologique. La poche actions évoluera entre 60 et 95% des encours, et la poche obligations vertes entre 0 et 35%. Une poche dédiée au financement d’entreprises solidaires vers des entreprises non cotées à forte utilité sociale ou environnementale comptera 5 à 10% des actifs. Le fonds comptera au total une trentaine de lignes. Une partie des frais de gestion du fonds est également reversée par Scala Patrimoine au profit d’associations œuvrant à la protection de l’environnement. Le fonds est disponible entre autres via le contrat d’assurance-vie maison Scala Life, logé chez Suravenir.
L’Efrag (European Financial Reporting Advisory Group) vient d’accueillir 13 nouveaux membres au sein du pilier «sustainable reporting», dont l’association européenne du secteur de la gestion d’actifs (Efama) et EuropeanIssuers. L’Efrag est le conseiller technique pour la Commission Européenne, chargé de développer les standards de reporting en matière de durabilité pour les entreprises dans le cadre de la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). L’inclusion de ces 13 nouvelles organisations doit permettre à l’Efrag d'être davantage «inclusif». Parmi les nouveaux arrivants, l’Efama et EuropeanIssuers représentent les parties prenantes de l’industrie financière, où les problèmes de données sont importants à cause du manque d’harmonisation et de la disponibilité des données publiques des entreprises. Selon Naïm Abou-Jaoudé, président de l’Efama, les futurs standards du reporting en matière de durabilité contribueront à combler ce manque de données et à libérer tout le potentiel de l’agenda de la finance durable. «L’association a un rôle clé à jouer dans le développement de normes de reporting de durabilité fiables, comparables et cohérentes dans l’UE, ainsi que dans l’intégration du reporting de double matérialité. La représentation de l’Efama au sein du pilier sustainability reporting de l’EFRAG permettra de garantir que les informations sur la durabilité répondent aux besoins des investisseurs concernant les profils de durabilité des entreprises et des produits», a-t-il expliqué. L’Efrag a également accueilli d’autres représentants comme des associations, des syndicats professionnels et des associations des défenses de consommateurs. Côté associations, les nouveaux membres comprennent The Climate Finance Fund of the European Climate Foundation, WWF, Transport & Environment, Economy for the Common Good, Environmental Defense Fund Europe, Frank Bold Society et Publish What You Pay. Le pilier du sustainable reporting comprend également le syndicat European Trade Union Confederation (ETUC) ainsi que le représentant académique European Accounting Association. Il inclut également deux associations des défenses de consommateurs: Better Finance et Finance Watch. L’Efrag précise que d’autres nouveaux membres sont invités à rejoindre ce pilier, afin de mieux travailler dans les futures normes du reporting en matière de durabilité.
Nomura a lancé un fonds destiné à parachuter de jeunes dirigeants à la tête des entreprises japonaises dont les propriétaires âgés manquent de successeurs, un sujet préoccupant au Japon où un tiers des petites et moyennes entreprises sont dirigées par des personnes âgées de plus de 60 ans, rapporte le Financial Times. Le nouveau fonds élargira les qualifications requises pour la nouvelle génération de patrons, en mettant aussi l’accent sur l’ambition, l’envie et l’appétit au risque et plus seulement sur la formation. La Japan Search Fund Platform prévoit de choisir des directeurs généraux et de les aider à identifier des entreprises où ils pourraient travailler. Lorsqu’un nouveau patron est installé, le fonds injecte des capitaux et reçoit une participation au capital.
Scor Investment Partners vient d’annoncer plusieurs promotions au sein de son équipe de développement commercial. La société de gestion du groupe Scor a promu Alexandre Jaeglé, jusqu’ici responsable des solutions clients pour la zone euro, au rang de directeur commercial. Au sein de ce nouveau poste, il sera chargé de l’activité de levée de fonds, des relations clients et de la couverture des consultants en investissement. Dans le même temps, Lauren Burns Carraud, jusqu’à présent co-responsable de la communication, vient d’être promue au poste de directrice du marketing et de la communication. Daniela Coats, précédemment coordinatrice de la gouvernance et des processus d’investissement, a été nommée responsable des partenariats stratégiques. Elles seront rattachées à Louis Bourrousse, directeur du développement commercial et membre du directoire de Scor IP. Alexandre Jaeglé est entré chez Scor IP en 2013 comme responsable commercial, avant d’être promu au poste de responsable commercial international en 2017. En 2020, il a été nommé responsable des solutions clients pour la zone euro. Auparavant, il a travaillé comme responsable commercial pour Europe de l’ouest et du nord chez Groupama Asset Management et pour le Benelux chez Société Générale Asset Management. Il a commencé sa carrière chez BNP Paribas Asset Management dans le marketing en 2000, avant de rejoindre OFI Asset Management au sein de la division commerciale en France en 2004. Lauren Burns Carraud a rejoint Scor en 2018 en tant que directrice adjointe de la communication. Auparavant, elle a travaillé pendant huit ans chez Citigroup, avant de rejoindre JP Morgan comme associée de la banque internationale en 2013. Elle a été promue d’abord au poste de responsable de la communication en 2014 avant de prendre la direction de la communication et des relations médias pour le bureau français de JP Morgan en 2016. Daniela Coats est arrivée chez Scor à la suite de l’acquisition de Converium en 2008, où elle était directrice des investissements. Elle a exercé différentes responsabilités au sein de Scor Global Investments depuis sa création, dont celle de responsable de l’analyse et du reporting. Auparavant, elle a passé dix ans en tant que contrôleur de gestion au sein d’institutions financières. Scor IP comptait 17,7 milliards d’euros d’encours sous gestion à fin septembre 2021.
La société d’investissement Eurazeo a annoncé ce 26 janvier l’acquisition d’une participation majoritaire dans Cranial Technologies, une société américaine d'équipement médical. Cette prise de participation représente un investissement de 200 millions de dollars (environ 177 millions d’euros), a précisé Eurazeo dans un communiqué. Cranial Technologies est le principal fabricant de casques pour le traitement des nourrissons atteints de diverses formes de plagiocéphalie, de brachycéphalie et de scaphocéphalie.Eurazeo entend accompagner le développement de la société aux Etats-Unis ainsi que sur d’autres marchés internationaux stratégiques en renforçant la notoriété de la marque et en développant ses cliniques.
BlackRock a bâti son succès sur la gestion passive ces dernières années. Des signes montrent que ses stratégies actives commencent enfin à exister, selon le Financial Times. L’activité a représenté 60 % de la croissance des commissions sur les trois derniers mois de 2021. Cela contraste fortement avec la situation d’il y a quelques années, lorsque iShares (ETF) générait seul les trois quarts de cette croissance. «La gestion active est probablement notre plus grosse success story», affirme au FT Gary Shedlin, le directeur financier de BlackRock. BlackRock affiche 2.600 milliards de dollars de stratégies actives, mais la performance de ses fonds actions a longtemps été médiocre, ce qui a conduit à des rachats de près de 30 milliards de dollars sur les dix ans à fin 2020, selon Morningstar. Après une décollecte ininterrompue depuis 2014, les fonds actions gérés activement de la société ont enregistré sept trimestres d’entrées nettes. Son activité de gestion active (incluant aussi fonds obligataires et stratégies alternatives)a attiré plus de 100 milliards de dollars sur les trois derniers mois de 2021, portant le total de l’année à 267 milliards de dollars. Les revenus de l’activité actions actives ont augmenté de 48 % l’an dernier à 2,57 milliards de dollars, tandis que ceux des stratégies obligataires actives ont progressé de 12 % à 2,2 milliards de dollars. Les revenus de l’activité alternative ont bondi de 21 % à 1,5 milliard de dollars.
Le fournisseur de fonds indiciels cotés thématiques Rize ETF, qui avait indiqué à NewsManagers vouloir se développer en France, vient de nommer Alexandre Duransseau en tant qu’associé pour les marchés francophones. Il s’occupait précédemment des relations avec les sélectionneurs de fonds francophones au sein du médiaInvestmentEuropequi appartenait au groupebritannique Incisive Media. Alexandre Duransseau sera rattaché aux co-fondateurs de Rize ETF. Récemment, la firme avait recruté Marvin Mane comme directeur associé pour l’Europe germanophone (Allemagne, Autriche et Suisse) aux côtés de Florian Berberich, également directeur associé sur cette région. Les encours de Rize ETF s'élèvent actuellement à 475 millions de dollars.
L’entreprise d’investissement Compagnie Financière Jacques Coeur (CFJC) vient de recruter Pascal Dumont et Céline Bonnet-Durand en tant que directeurs généraux adjoints. Ils rejoignent la structure fondée en 2003 et présidée par François-Xavier Bouis. Céline Bonnet-Durand travaillait précédemment pour Invesco où elle était directrice de la distribution en France. Elle a aussi travaillé pour CPR AM, Lombard Odier, Fortis IM et BNP Paribas AM. Jusqu’en 2021, Pascal Dumont a participé au développement de la fintech Active Asset Allocation. Avant cela, il a notamment été directeur commercial France chez BNP Paribas AM. «Ces arrivées visent à conforter l’ancrage de CFJC sur le marché institutionnel avec pour ambition de devenir le leader de l’intermédiation de fonds auprès des investisseurs professionnels en France et en Europe», écrit un communiqué.
La société de gestion alternative Oaktree Capital Management a annoncé, ce mercredi, l’arrivée dePedro Masoliver Macayaen tant que directeur marketing et des relations clientspour l’Europe du Sud. Basé à Madrid, il sera responsable du développement de l’activité en Espagne, au Portugal, en Andorre ainsi qu’en Italie. Il évoluera sous les ordres dePeter Preisler, responsable d’Oaktree pour le marketing et les relations clients en Europe et en Afrique. Pedro Masoliver Macaya faisait précédemment partie de l'équipe de relations clients de T. Rowe Price pour la péninsule ibérique. Il a également été gérant de portefeuille et analyste chez GBS Finance et analyste de fonds chez Allfunds.
La société de gestion américaine Calamos Investments a signé un accord de distribution de ses fonds Ucitsen Amérique latine avec la sociétés de consultants commerciaux (tierce-partie marketeur) Unicorn Strategic Partners. La relation entre les deux parties sera supervisée par Carlos Soriano, responsable du marché américain offshore et latino-américain chez Calamos. Le gestionnaire gère entre autres une stratégie sur les obligations convertibles dont les encours s'élevaient à 753 millions de dollars (667 millions d’euros) à fin décembre 2021. Calamos compte plus de 40 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Oxymore. La plateforme dédiée aux produits structurés Feefty s’est alliée à Quantalys, spécialiste de la donnée financière pour lancer le tout premier label ESG (environnement, social, gouvernance) pour les produits structurés. Particulièrement commercialisés auprès des particuliers, ces véhicules n’en demeurent pas moins des instruments financiers complexes. Les deux acteurs se sont alliés pour conjuguer leur expertise : Quantalys analyse les fonds, indices et valeurs proposés comme sous-jacents tandis que Feefty passe au crible la composition, la complexité, les frais de ces produits mais aussi la transparence qu’adopte l’émetteur, et l’accessibilité à toutes les informations. La méthodologie consiste en une évaluation de l’ensemble des éléments de structuration et de valorisation de cet instrument (émetteur, structuration, sous-jacent, valorisation et reporting) selon une note allant de 1 à 3.
Tout ça pour ça. La certification Chartered Financial Analyst (CFA), qui fait transpirer chaque année bon nombre de financiers, n’est en aucun cas un gage de réussite pour un professionnel de l’investissement. Pire, les gérants d’actifs qui n’ont pas passé ou réussi l’examen afficheraient en moyenne une plus grande constance dans la performance. C’est l’une des conclusions d’une très sérieuse étude publiée en janvier par des chercheurs des universités britanniques Cass et Bayes. Rassurons les postulants au CFA, corrélation n’est pas raison. C’est encore l’expérience des asset managers qui fait la différence. Or les candidats à la certification sont plutôt jeunes, tandis que les gérants blanchis sous le harnois n’ont souvent pas pris la peine de la passer à une époque où son rayonnement était moindre.
Wendel mise gros sur la lutte contre la criminalité financière. Le 24 janvier, la société d’investissement a annoncé l’acquisition d’Acams, une entreprise américaine qui se présente comme un leader mondial de la formation aux techniques anti-blanchiment, pour 500 millions de dollars. Par un curieux télescopage de l’actualité, le procès des anciens dirigeants de Wendel pour fraude ou complicité de fraude fiscale s’ouvrait au même moment à Paris. Ce feuilleton judiciaire entamé il y a dix ans et relatif à des faits remontant à 2004 colle comme un sparadrap à l’image de la holding. A l’époque, les formations de lutte contre la fraude n’étaient sans doute pas aussi poussées que celles d’Acams aujourd’hui.
Ce mémorial situé dans l’oblast de Kherson, en Ukraine, rend hommage aux glorieux héros de l’URSS tombés durant le conflit mondial de 1939-45. La nostalgie de l’empire soviétique remet aujourd’hui le pays sur le sentier de la guerre, et fait passer un grand frisson sur les marchés financiers. Dénonçant des projets d’invasion russe, Washington a mis en alerte 8.500 soldats. L’Union européenne, elle, se borne à observer l’escalade entre les deux blocs, impuissante une fois encore à traiter sur le front diplomatique une crise qui la concerne pourtant au premier chef.
Les grands électeurs italiens ne sont toujours parvenus à un consensus mercredi à l’issue du troisième tour de scrutin pour désigner le successeur de Sergio Mattarella au poste de président de la République. Ni le bloc de centre-droit, ni celui de centre-gauche ne dispose de suffisamment de voix pour imposer son choix. A compter du quatrième tour, qui aura lieu jeudi, l'élection se joue à la majorité absolue et non plus à la majorité des deux tiers comme lors des tours précédents. Le président du Conseil, Mario Draghi, reste en lice pour le poste mais son éventuelle élection suscite la crainte de voir sa coalition gouvernementale voler en éclats, ce qui pourrait déclencher la tenue de législatives anticipées.
Après les déficits records provoqués par le Covid, la Sécurité sociale «ne reviendra vraisemblablement pas à l’équilibre avant 2030», a estimé mercredi Olivier Véran, excluant par avance de «couper dans les dépenses de santé», mais pas de toucher aux retraites. La crise sanitaire n’a pas fini de peser sur la Sécu : « La situation de nos comptes sociaux n’est pas bonne» et «nous mettrons du temps à (en) sortir», a prévenu le ministre de la Santé lors d’une audition devant les commissions des finances et des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Le président de l’Autorité des marchés financiers (AMF) quittera le conseil d’administration du gendarme européen des marchés à l’issue de son second mandat, le 30 mars. L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a annoncé mercredi la nomination de deux nouveaux administrateurs, Thorsten Pötzsch et Rodrigo Buenaventura, qui représentent respectivement les régulateurs allemand (BaFin) et espagnol (CNMV). Outre Robert Ophèle, le Suédois Erik Thedéen est le deuxième administrateur à être remplacé au conseil: il en a démissionné en décembre pour prendre la vice-présidence de l’Esma.
La commissaire européenne aux Services financiers Mairead McGuinness a douché les espoirs des opposants à l’inclusion du nucléaire et du gaz naturel au sein de la taxonomie des investissements verts de l’UE, dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Soumis fin décembre à une courte consultation des Vingt-Sept et de la Plateforme sur la finance durable - le groupe d’experts conseillant la CE - le projet de texte de Bruxelles prévoit de qualifier sous certaines conditions les activités nucléaires et gazières d’«utiles à la transition». Ledit projet a fait l’objet de très nombreuses critiques ces derniers jours, suscitant notamment l’opposition de l’Allemagne, mais aussi des Pays-Bas, de l’Autriche, de l’Espagne et du Danemark. L’éventualité d’un blocage du PE, où une majorité absolue (353 députés) suffit n’est pas à exclure.