Les investisseurs américains ont alloué 990 millions de dollars sur des fonds indiciels cotés (ETF) sur le thème du métavers (univers fictifs virtuels, ndlr) en 2021, selon les estimations de la plateforme spécialisée sur les ETF Trackinsight. Sur cette somme, quelque 980 millions ont été investis dans l’ETF Roundhill Ball Metaverse qui a été le premier ETF lancé sur cette thématique. Rony Abboud, analyste ETF chez Trackinsight, précise même que depuis que Facebook s’est renommé en Meta en octobre dernier, l’ETF a vu ses encours passer de 163 millions à 932 millions de dollars en deux mois. En Corée du Sud, l’appétit des investisseurs pour les 8 ETF sur le métavers cotés à la Bourse de Séoul a permis à ceux-ci de collecter plus d’un milliard de dollars en 2021 selon les données de Samsung Asset Management. ETC Group et HanETF ont récemment annoncé la cotation prochaine du premier ETF sur le métavers en Europe à la Bourse de Londres.
Jose Castellano, directeur général adjoint et responsable de la distribution internationale d’iM Global Partner, est sur le point de quitter la société, selon les informations de Citywire Americas, confirmées à NewsManagers par la firme. L’intéressé, qui avait rejoint la firme en 2018 en provenance de Pioneer, s’est déjà mis en retrait de ses fonctions.«Jose a décidé de prendre ses distances avec la gestion quotidienne intense qu’exige son rôle de «Deputy CEO, Head of International distribution». A partir du 4 avril 2022, il deviendra senior advisor d’iM Global Partner avec pour mission principale d’aider la société dans ses développements futurs. Nous tenons à remercier vivement Jose pour sa contribution très significative au sein d’iM Global Partner dans la construction de son réseau de distribution international. Nous sommes également heureux qu’il ait accepté de rester actif au nom d’iM Global Partner.»,indique Philippe Couvrecelle, fondateur et président d’iM Global Partner. La société, qui prend des parts minoritaires dans des sociétés de gestion, envisage d’intégrer quatre à six nouveaux partenaires d’ici à 2023. Elle vise les60 à 65 milliards de dollars d’encours sous gestion en l’espace de 3 à 4 ans et 150 milliards de dollars à horizon 2030. Ses actifs sous gestion s'élevaient à 38 milliards de dollars fin décembre 2021.
Le tierce-partie marketeur espagnol Capital Strategies Partners a annoncé l’ouverture d’un bureau aux Pays-Bas dirigé par Stef Bogaars. Ce dernier a auparavant exercé les fonctions de managing director chez Investec AM et de responsable des ventes pour le Benelux au sein de Morgan Stanley IM. La firme, qui intermédie quelque 6 milliards de euros, compte plusieurs bureaux dont un à Paris, dirigé par Olivier Guichard.
Sberbank Asset Managementa indiqué ce lundi sur son site internet être «forcée de suspendre toutes opérations dans l’ensemble de ses produits, dont les trusts, les fonds ouverts et les comptes d’investissement individuels».Il s’agit de la branche de gestion d’actifs du groupe russe Sberbank, visé par les sanctions européennes et américaines liées au conflit russo-ukrainien. La Bourse de Moscou ne rouvrira pas son marché actions, suspendu depuis le 28 février, avant le vendredi 18 mars. En outre, le règlement des actions étrangères pour les parties russes auprès d’Euroclear et Clearstream est suspendu. Le seul fonds encore opérationnel de Sberbank AM est un fonds fermé immobilier russe. La société de gestionindique qu’elle a préparé des scénarios pour protéger les fonds, les actifs et les intérêts de ses clients. Sberbank AM gérait 1.500 milliards de roubles (12,1 milliards d’euros) fin décembre 2021. Sa part cumulée dans le marché des fonds ouverts et ETF en Russie s'élevait à 25,2% fin décembre et celle sur les ETF uniquement atteignait 38,7%.
Le déficit de la Sécurité sociale s’est réduit d’un tiers en 2021, à 24,6 milliards d’euros, a annoncé mardi le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt. Avec cette perte de 24,6 milliards, la Sécu reste encore plus bas que son creux de 2010 post-crise financière. Mais après le record abyssal post-Covid de 38,7 milliards en 2020, le redressement est spectaculaire. Le dernier budget, voté en décembre, tablait encore sur un déficit de 33,5 milliards. Grâce à un surplus de croissance, la Sécu a vu ses recettes rebondir de 9,7% l’an dernier, encaissant davantage de cotisations (3,9 milliards), d’impôts (1,5 milliard) et de prélèvement sur les indépendants (1 milliard) qu’escompté. Dans le même temps, les dépenses ont encore progressé de 5,6%, avec notamment 239,5 milliards pour l’assurance maladie.
La Russie a quitté mardi le Conseil de l’Europe, principale organisation de défense des droits de l’Homme sur le continent, basée à Strasbourg, devançant une possible exclusion en raison de son attaque contre l’Ukraine. Piotr Tolstoï, le chef de la délégation russe à l’assemblée parlementaire du Conseil, a annoncé sur son compte Telegram avoir remis une lettre annonçant la décision de Moscou, signée de Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. Le Conseil de l’Europe a suspendu la Russie de ses instances le 25 février dernier, au lendemain du déclenchement de l’offensive militaire russe contre l’Ukraine.
La banque privée suisse Reyl Intesa Sanpaolo vient d’annoncer ce 15 mars la nomination de Jon Duncan comme directeur de l’impact. Basé à Genève, il sera chargé de diriger les activités d’impact du groupe suisse. Il sera également responsable de l’alignement du business de la banque privée avec la transition globale vers une économie bas carbone et inclusive, et de développer les relations avec des parties prenantes externes comme les Principes de l’investissement responsable (PRI) des Nations unies et le Global Impact Investing Network (GIIN). Jon Duncan arrive d’Old Mutual Group, une entreprise sud-africaine, où il était directeur d’investissement responsable depuis 2011. Auparavant, il a travaillé comme partner climat et durabilité en Afrique du Sud chez Environmental Resources Management (ERM) ainsi qu’associé senior chez Cambridge Institute for Sustainability Leadership.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a nommé Viet-Linh Nguyen en tant que responsable stratégie et finance durable. L’intéressé était depuis 2018 adjoint de la directrice de la division des affaires européennes et internationales de la direction de la régulation et des affaires internationales. Il succèdera à Julie Ansidei qui quitte l’AMF et deviendra également secrétaire du comité exécutif. Viet-Linh Nguyen a démarré sa carrière en 2008 en tant qu’adjoint de direction de la Banque de France. Il est ensuite nommé chef du pôle risque opérationnel, risque de crédit et post-marché à la direction des affaires internationales de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Détaché auprès du Trésor en 2014, Viet-Linh Nguyen a été conseiller financier et adjoint au chef du service économique régional à l’Ambassade de France au Japon. Il a rejoint l’AMF en 2018. Viet-Linh Nguyen est titulaire du master de Sciences Po Paris en affaires publiques bilingue anglais, ancien élève d’HEC et de Trinity College Dublin. Il a été maître de conférences à Sciences Po Paris en prépa concours et est actuellement chargé de cours à l’École des hautes études internationales et politiques sur les enjeux de régulation financière et négociation internationale.
BNP Paribas AM (BNPP AM) vient d’achever la mise en place de sa joint-venture en Inde avec Baroda Asset Management, la société de gestion de la banque indienne Bank of Baroda. La nouvelle entité, dénommée Baroda BNP Paribas Mutual Fund, sera dirigée par Suresh Soni, directeur général de Baroda Asset Management. Suresh Soni a rejoint Baroda Asset Management en 2021 comme directeur général. Auparavant, il a occupé le poste de directeur général chez Edelweiss Alternative Asset Advisors Limited, DHFL Pramerica Asset Managers qui est le JV entre PGIM US et DHFL, ainsi que Deutsche AMC, la filiale de Deutsche Bank en Inde. Au début de sa carrière, il a travaillé comme gérant chez Kothari Pioneer Asset Management Company. Au sein de la joint-venture, Bank of Baroda aura une participation de 50,1% tandis que BNPP AM aura 49,9%. La nouvelle entité offrira 28 fonds de diverses classes d’actifs, dont les actions, les obligations, les véhicules hybrides et des fonds de fonds étrangers. Elle offrira également les services de conseil offshore. A travers cette joint-venture, BNPP AM souhaite élargir sa présence en Inde ainsi que lancer des nouveaux produits financiers pour des clients institutionnels et particuliers dans le sous-continent. La «JV» a été annoncé en octobre 2019 mais son lancement a été retardé à cause des démarches règlementaires.
JPMorgan Asset Management a annoncé ce 15 mars la nomination de Roland Rott comme responsable de la recherche pour l’investissement durable, un poste nouvellement créé. La société de gestion américaine a également nommé Soňa Stadtelmeyer-Petru au rang de responsable de la stratégie d’investissement durable pour la région EMEA. Basé à Londres, Roland Rott supervisera une équipe de spécialistes, notamment plusieurs climatologues, lors de la production de recherches et des données ESG et thématiques. Il sera également chargé des solutions analytiques pour les gérants, les analystes et les clients de la société de gestion américaine. Son équipe sera également responsable pour la création et l’évolution du système de notation ESG propriétaire ainsi que l’intégration des analystes et des données climatiques dans les processus d’investissement. Roland Rott arrive du groupe La Française, où il était responsable de la recherche ESG et l’investissement durable. Il a dirigé l’équipe de recherche ESG buy-side, qui a couvert une gamme de portefeuilles d’actions et de crédit gérés activement. Auparavant, il a travaillé comme associé chez GO Investment Partners LLP pendant dix ans. Au début de sa carrière, il a occupé le poste d’analyse chargé de la gouvernance des entreprises chez DWS Investment pour près de cinq ans. Pour sa part, Soňa Stadtelmeyer-Petru supervisera les efforts de la société de gestion en matière d’investissement durable dans la région EMEA. Son équipe s’engagera dans la conception de portefeuille sur mesure, l’offre de conseils et l’accompagnement vers les meilleures pratiques en matière de politique ESG, l’aide à définition d’objectifs et l’engagement avec les clients à l’échelle mondiale dans les politiques zéro émissions carbones. Soňa Stadtelmeyer-Petru arrive d’Allianz Investment Management, où elle était responsable mondiale d’investissement durable et co-responsable pour l’investissement à impact, basée à Munich. Elle est entrée chez Allianz IM en 2012 comme analyste chargée du contrôle financier, avant d’être promue à son poste actuel. Au début de sa carrière, elle a travaillé comme spécialiste du projet au sein de l’investissement à impact au World Economic Forum. JPMorgan Asset Management disposait plus de 2700 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2021.
La société de gestion Comgest a annoncé ce 15 mars la nomination de Marie Gauthier en tant que spécialiste ESG. Basée à Paris, elle sera chargée de la mise en œuvre et la coordination des engagements collaboratifs avec les équipes d’investissement. Elle fera partie de l’équipe de l’investissement responsable dirigé par Sébastien Thévoux-Chabuel, comprenant cinq analystes et trois gérants de portefeuilles. Ce recrutement fait suite à la nomination d’Alix Faure au rang de directrice de développement durable. Marie Gauthier arrive de WWF, où elle était la vice-présidente de la finance durable en Asie, basée à Singapour. Auparavant, elle a travaillé chez PWC Luxembourg, où elle a occupé le poste de responsable de durabilité d’entreprise, avant d’être promue au rang de manager du département d’advisory. Elle a également travaillé pour près de deux ans chez PWC Singapour. Comgest comptait 41 milliards d’euros d’actifs sous gestion à fin 2021.
Le groupe financier suisse Edmond de Rothschild a enregistré une collecte nette de 8,2 milliards de francs suisses (7,9 milliards d’euros) et vu ses encours grimper à 177,6 milliards de francs (172 milliards d’euros) en 2021, en hausse de 8,6% par rapport à décembre 2020. La firme précise que la collecte nette a été réalisée pour 5,4 milliards de francs auprès de la clientèle privée et pour 2,7 milliards de francs en gestion collective. En comparaison, en 2020, la firme avait enregistré des entrées nettes globales de 400 millions de francs suisses, soutenues par la collecte de 2,2 milliards de francs auprès de ses clients privés qui avait compensé la décollecte du groupe sur les stratégies liquides. La collecte d’Edmond de Rothschild sur la gestion d’actifs en 2021 est d’abord venue des actifs réels (private equity, immobilier, dette d’infrastructures) pour lesquels le groupe gère 20 milliards de francs. La société précise que les stratégies liquides (actions, obligations) ont «collecté sur l’ensemble des classes d’actifs». Interrogée par NewsManagers, le gestionnaire revendique notamment des collectes respectives de 368 et 205 millions d’euros pour les fonds Big Data et Bond Allocation et des entrées nettes de 122 millions d’euros pour le fonds Human Capital. Edmond de Rothschild indique aussi que plus de 80% des encours de ses fonds ouverts sont en conformité avec les articles 8 et 9 du règlement européensur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur des services financiers (SFDR).La firme ne communique pas en revanche sur la fin de son partenariat qui a tourné court avec le gestionnaire quantitatif Eraam, récemment placé en liquidation judiciaire et dans lequel Edmond de Rothschild AM détenait une part de 34% depuis juillet 2019. Le groupe affiche un résultat net de 79 millions de francs suisses en hausse de 39% par rapport à 2020 et un ratio de solvabilité de 23 %. Le groupe ajoute qu’il ne présente «aucune exposition bilantielle significative au regard du conflit russo-ukrainien».
Des investisseurs internationaux représentant 1.300 milliards de dollars d’encours sous gestion viennent de lancer un nouveau standard, cette fois-ci axé sur le lobbying des entreprises contre le changement climatique. Dénommé Global Standard on Responsible Climate Lobbying, ce cadre évaluera si le lobbying des entreprises est aligné avec les objectifs de l’Accord de Paris. Le standard a été développé par Church of England Pensions Board, AP7 et BNP Paribas Asset Management (BNPP AM), épaulé par Chronos Sustainability, InfluenceMap et London School of Economics. Les autres institutions qui ont conseillé ce projet sont les Principles for Responsible Investment (PRI), the Institutional Investors Group on Climate Change (Europe) (IIGCC), Ceres, Asia Investor Group on Climate Change (AIGCC) et Investor Group on Climate Change (Australia/New Zealand) (IGCC). «Le lobbying des entreprises peut influencer considérablement la politique publique en matière de climat», a souligné Clare Richards, responsable senior de l’engagement chez Church of England Pensions Board. «Avec ces normes, nous souhaitons placer la barre haute pour des entreprises, afin de les encourager à abandonner le lobbying «négatif» et adopter un lobbying «responsable» pour soutenir les politiques alignées sur les objectifs de l’Accord de Paris», a-t-elle ajouté.
Cegos vient de confier 30% de son capital à Bridgepoint, a appris L’Agefi. Le fonds, qui est ici intervenu avec son véhicule mid-cap Bridgepoint Development Capital (BDC) 4, s’est imposé dans une enchère pilotée par la banque d’affaires Transactions & Compagnie, où bataillaient aussi Adagia Partners et EMZ. «Bridgepoint a une appétence particulière pour le secteur de l’éducation, que ce soit en formation initiale ou continue, et a su mettre à profit ses précédentes expériences», explique un proche du dossier. Par le passé, la société de gestion avait cherché à investir dans l’organisme de formation du Collège de Paris – lequel avait finalement opté pour le binôme composé de Raise et de Bpifrance, comme l’avait révélé L’Agefi en septembre dernier. Indépendant, Cegos était jusqu’alors détenu par une centaine de managers, un FCPE et Cegos Association – une structure héritée du passé associatif du groupe, dont les premières pierres ont été posées en 1926. Aujourd’hui, l’entreprise affiche 200 millions d’euros de chiffre d’affaires pour un Ebitda compris entre 25 et 30 millions d’euros, grâce à une présence dans une douzaine de pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique latine. Cegos se différencie de la concurrence par sa taille et son caractère global. Le marché de la formation professionnelle a beau être vaste, il reste très atomisé. Une fragmentation du marché perçue comme une aubaine. Croissance externe au programme Selon une étude de Ludalab, le marché français a représenté environ 33 milliards d’euros l’an dernier, avec des croissances prononcées sur les segments du B2C, du digital ou bien encore du travail à distance. Pour continuer à croître, Cegos entend s’appuyer sur la dimension internationale de Bridgepoint et mettre en œuvre un important programme de croissance externe. Sur les sept dernières années, le groupe a œuvré à quatre acquisitions, dont l’allemand Integrata et le français Cimes. Désormais, il espère augmenter le rythme de ses acquisitions et cibler des entreprises de tailles plus importantes. Une attention particulière pourrait être réservée au B2C, où Cegos est encore peu présent, en dépit d’une percée sur les deux dernières années.
GAM vient de recruter David Dowsett en tant que responsable mondial des investissements à compter du 4 avril. L’intéressé dirigera les équipes de gestion de la société de gestion suisse, sous la responsabilité du directeur général, Peter Sanderson. David Dowset vient de BlueBay Asset Management où il a travaillé pendant dix-huit ans. Il était codirecteur de la gestion de la société et couvrait 60 milliards de dollars d’actifs. Juan Landazabal, actuel responsable mondial des transactions, est promu responsable de la plate-forme d’investissements. Dans le même temps, Anthony Lawler, responsable de GAM Systematic et Multi Asset, et Greg Clerkson, responsable des investissements discrétionnaires, quittent la société.
La société de gestionJanus Henderson Investors a nommé Matt Bullock au poste nouvellement créé de responsable de l’équipe de construction et de stratégie de portefeuille pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. L’intéressé a pris ses fonctions le 31 janvier 2022, travaille à Londres et est rattaché à Adam Hetts, responsable mondial de l’équipe Portfolio Construction and Strategy (PCS). L'équipe PCS de Janus Henderson, qui compte 15 employés, fournit aux clients des analyses de portefeuilles personnalisées ainsi que des informations sur mesure concernant l’allocation d’actifs et le contexte macroéconomique. Matt Bullock a pour objectif de développer le dialogue avec les clients institutionnels de la région EMEA et de diriger l'équipe de stratégistes de portefeuille basée à Londres.Il a précédemment travaillé pour Wellington Management en qualité de directeur des investissements pour les solutions multi-stratégies et la gestion thématique. De plus, il a occupé plusieurs postes de direction axés sur les marchés de la région EMEA, notamment chez BlackRock et Pendal Group. Outre Matt Bullock, Janus Henderson a également recrutéPeter Harrington-Howes au poste de stratégiste de portefeuille senior aux États-Unis. Il était auparavant conseiller senior en portefeuille chez Natixis, où il travaillait avec des clients intermédiaires et institutionnels sur les marchés américains, latino-américains et américains offshore.
Le gestionnaire d’actifs allemand DWS a vendu, ce lundi, un immeuble de bureaux d’un de ses fonds immobiliers institutionnels à Amundi Immobilier pour le compte de sa SCPI Rivoli Avenir Patrimoine. Cet immeuble de bureaux, situé au 23-27 rue Daviel dans le 13e arrondissement de Paris, comprend une surface totale de 6400 m². Il a été construit dans les années 1970 et rénové en 2008-2009. L’immeuble compte 4 locataires dont Pôle Emploi. « La cession de cet actif s’inscrit dans notre stratégie globale et permet de réduire l’exposition du fonds à Paris et disposer ainsi, de liquidités pour d’autres projets en cours ou futurs. Cette transaction permet à l’acquéreur de disposer d’un immeuble de bureaux parisien de taille moyenne, multi-locataires, avec des plateaux attractifs et fonctionnels », pointe Chiara Randazzo, responsable des transactions pour DWS France, Luxembourg & Belgique.
KKR a annoncé la clôture finale de la levée de fonds pour son véhicule KKR Global Infrastructure Investors IV pour un montant de 17 milliards de dollars, soit le double de la taille de son prédécesseur. Le fonds est axé «sur la recherche d’opportunités d’investissement dans les infrastructures mondiales, en mettant l’accent sur les investissements dans les pays de l’OCDE en Amérique du Nord et en Europe occidentale», rappelle un communiqué. «La demande mondiale de construction et de modernisation des infrastructures essentielles, ainsi que le soutien à une transition énergétique responsable et à un accès croissant au haut débit, nécessitent des financements bien supérieurs aux ressources publiques, ce qui offre une grande opportunité pour les capitaux privés», a déclaré Brandon Freiman, responsable des infrastructures en Amérique du Nord chez KKR. Le fonds a été souscrit par un groupe diversifié d’investisseurs nouveaux et existants à l'échelle mondiale, notamment des régimes de retraite publics et privés, des fonds souverains, des compagnies d’assurance, des fonds de dotation et des fondations, des plateformes de gestion de patrimoine privé, des family offices, des investisseurs individuels fortunés et d’autres investisseurs institutionnels. KKR investira 1 milliard de dollars de capital dans le fonds aux côtés de ces investisseurs par le biais du bilan de la société, de ses filiales et des engagements de ses employés. KKR a mis en place sa stratégie d’infrastructure mondiale en 2008 et compte une équipe d’environ 75 professionnels de l’investissement. La société supervise actuellement environ 40 milliards de dollars d’actifs d’infrastructure à l'échelle mondiale et a réalisé environ 65 investissements d’infrastructure. Parmi les plus récents, le groupe américain a investi dans Refresco, un fabricant mondial indépendant de boissons; CyrusOne, un fournisseur mondial d’infrastructures de centres de données; Ocean Yield, une société de leasing maritime basée en Europe, et Atlantic Aviation, un opérateur de base fixe de terminaux d’aviation privée et d’actifs d’infrastructure en Amérique du Nord.
La société de capital-investissement Siparex se dote d’une nouvelle directrice d’exploitation (Chief Operating Officer-COO). Il s’agit de Céline Joubert, anciennement COO de PwC Consulting et responsable de la plateforme Finance Transformation de PwC. Elle devient aussi membre du comité exécutif de Siparex. Céline Joubert était entrée chez PWC en 1998 comme consultante et nommée associée en 2011. Elle a occupéles fonctions de responsable de la compétence Performance Management de 2011 à 2016,puis deChiefOperatingOfficerde PwC Consulting (1.300 personnes) de 2016 à 2020. Depuis2019, elle était également responsable de la plateforme Finance Transformation où elle coordonnait des équipes multi-compétences (Finance, Fiscalité, Technologie, People & Organisation, Data …). «En tant que Chief Operating Officer du groupe Siparex, Céline prend la responsabilité de la direction administrative et financière, direction système d’information, Middle Office et Operating Team, avec pour objectif d’organiser, coordonner et superviser les opérations internes du groupe afin d’accompagner sa forte croissance», précise un communiqué. Quant au comité exécutif qu’elle rejoint, il est aussi composé de Bertrand Rambaud, président, et de huit autres directeurs associés: Pierre Bordeaux-Montrieux, Richard Dalaud, Nicolas Eschermann, Florent Lauzet, Cyril Fromager, Marie-Clothilde Vial, Cyril Bertrand et Priscille Clément.
Le hedge fund Kirkoswald Asset Management, dirigé par Greg Coffey, a mis dehors ses investisseurs russes quelques jours avant que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne débute, rapporte Bloomberg. L’agence a consulté une note du hedge fund qui indique avoir retiré un petit nombre de clients russes de son fonds et cela en guise de «précaution pour réduire le potentiel impact» sur le hedge fund et ses investisseurs en amont des sanctions. La firme dit ne détenir ni actif russe, ni actif ukrainien.
L’organisation non-gouvernementale Black Women in Asset Management (BWAM), qui défend les évolutions de carrière des femmes issues de la communauté noire dans la gestion d’actifs, a annoncé ce lundi l’inclusion de nouveaux membres. Ares Management, BlackRock, Federated Hermes, Helios Investment Partners, JP Morgan Asset Management, M&G, Maniyar Capital, Morningstar et State Street Global Advisors sont devenus membres institutionnels de l’ONG. Celle-ci compte plus de 700 membres. Jacqueline Taiwo, co-fondatrice et présidente de BWAM, estime que ces nouveaux soutiens vont accélérer l’impact de BWAM en 2022.
BNP Paribas Asset Management, la branche de gestion d’actifs de BNP Paribas, a recruté Marianne Dernies pour développer son activité de sub-advisory, a indiqué l’intéressée sur le réseau social LinkedIn. Marianne Dernies évoluait précédemment au sein du groupe Neuflize OBC - ABN Amro. Elle a notamment occupé les fonctions de responsable du développement d’ABN Amro Investment Solutions de 2017 à 2020 et de responsable de la diversité de Neuflize de 2018 à 2021.
Les Etats membres de l’Union européenne ont adopté lundi une quatrième salve de sanctions contre des oligarques et des entreprises russes, 18 jours après l’invasion du territoire ukrainien par l’armée russe. Les nouvelles sanctions visant la Russie n’ont pas été détaillées mais elles entreront en vigueur dès leur publication au Journal officiel de l’UE. La présidence française a également indiqué que les Vingt-Sept ont approuvé une déclaration à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) portant sur la suspension de l’application de la clause de la nation la plus favorisée à la Russie et la suspension de l’examen de la candidature de la Biélorussie à l’OMC. Sur le front diplomatique, les discussions en cours entre Kiev et Moscou ont été suspendues et reprendront mardi. Alors que la guerre est entrée dans sa troisième semaine, les Nations unies estime que plus de 2,7 millions de réfugiés ont fui l’Ukraine.
«Israël ne sera pas une voie pour contourner les sanctions imposées à la Russie par les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux», a déclaré le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid, lors d’un déplacement en Slovaquie. Le pays ne s’est pas joint aux sanctions occidentales contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine.
Un accord a été trouvé ce lundi pour l’adoption définitive d’un instrument de réciprocité qui permet à l’UE de pénaliser dans les marchés publics européens les entreprises des pays qui ferment les leurs. Deux autres textes importants doivent suivre en 2022, sur les subventions illégales et les pratiques coercitives. L’instrument relatif aux marchés publics internationaux (IPI) introduit des mesures qui limitent l’accès aux appels d’offres ouverts de l’UE pour les entreprises extra-européennes issues de pays n’offrant pas des conditions d’accès à leurs marchés publics similaires pour les entreprises de l’UE. Il vise, certes, des marchés notoirement fermés comme la Chine, mais aussi les Etats-Unis.
Les nuitées passées dans des hébergements touristiques de court séjour dans l’Union Européenne (UE) ont plus que triplé au mois de décembre par rapport à la même période l’année précédente, a indiqué lundi l’Office statistique du bloc. Le nombre de nuitées touristiques a bondi de 237% en décembre 2021 par rapport à décembre 2020, pour atteindre 102,2 millions de nuitées, a indiqué Eurostat. Toutefois, ce chiffre reste inférieur de 27% à celui de 2019 - soit avant la pandémie. L’assouplissement des restrictions liées au coronavirus et les vastes campagnes de vaccination ont aidé le tourisme à se redresser dès le début de l'été, bien que le variant Omicron et de nouvelles restrictions de voyage aient ralenti le progrès au cours de l’hiver. Sur l’année, le nombre de nuitées passées dans des hébergements touristiques a augmenté de 27% par rapport à 2020.
Des actionnaires de quatre compagnies pétrolières américaines - Exxon Mobil , Chevron, ConocoPhillips et Phillips 66 - soutiendront des résolutions visant à ce qu’elles atteignent les objectifs d'émissions fixés à Paris en 2015, a déclaré le groupe activiste Follow This. L’organisation regroupe 8.000 actionnaires détenant des participations dans des sociétés pétrolières en Europe et aux Etats-Unis. Ces votes, qui se dérouleront au cours du prochain trimestre, permettront de tester la détermination des actionnaires pour accélérer la réduction de la pollution atmosphérique au moment même où les prix de l'énergie flambent et où l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur la sécurité énergétique est un sujet de préoccupation majeur. L’automne dernier, le superviseur américain des marchés financiers, la Securities and Exchange Commission (SEC), a adopté des textes afin qu’il soit plus difficile pour les entreprises d’empêcher l’examen en assemblée générale de résolutions portant sur des sujets environnementaux ou sociétaux.
Le prince héritier d’Arabie saoudite a lancé lundi une nouvelle stratégie pour son Fonds national de développement qui lui permettra d’injecter plus de 570 milliards de riyals (138 milliards d’euros) dans l'économie d’ici 2030, a rapporté l’agence de presse officielle SPA. Dans le cadre de la nouvelle stratégie, le fonds aidera également le royaume à tripler le produit intérieur brut (PIB) non pétrolier à 605 milliards de riyals au cours de la même période, a ajouté l’agence de presse officielle.