Volodymyr Zelensky a exhorté mercredi la France à soutenir l’Ukraine dans sa défense des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité face à Moscou. Il a aussi demandé aux entreprises françaises encore présentes en Russie de cesser de financer la machine de guerre du Kremlin, lors d’un discours diffusé en direct, en vidéo mercredi après-midi, devant les deux chambres du Parlement français.
Les actifs numériques non régis par les Etats seront probablement soumis à un ensemble de règles à un moment donné, a déclaré mercredi le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Jerome Powell.
L’Europe fait face à nouveaux défis et l’Union européenne est testée comme jamais elle ne l’a été au cours de son histoire, donnant l’opportunité de construire une Europe plus forte. C’est par ces mots que la commissaire européenne chargée des services financiers Mairead McGuinness, faisant référence à l’invasion russe en Ukraine, a conclu sa tribune, ce mercredi, à la conférence européenne de la gestion d’actifs organisée par l’association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi). Dans son discours, Mairead McGuinness a indiqué que la Commission européenne restait attentive aux conséquences des sanctions européennes prises à l’encontre de la Russie sur les marchés financiers. «L’impact de la guerre peut affaiblir le rétablissement post-Covid de l’Europe et alimenter l’inflation par la hausse des prix de l’énergie et des matières premières. Les investisseurs se sont réfugiés dans les obligations. Malgré les turbulences, les marchés financiers européens continuent de fonctionner de manière ordonnée. Même si l’exposition directe des banques à la Russie demeure limitée, nous continuons d’observer la situation de près. Les fonds d’investissement sont aussi vulnérables dans les circonstances actuelles. Certains, particulièrement exposés à la Russie, rencontrent des difficultés à faire face aux demandes de rachat. Nous suivons là aussi attentivement la situation en coordination avec les superviseurs locaux », a-t-elle commenté. Accélérer l’union des marchés de capitaux Mairead McGuinness a de nouveau appelé à accélérer la mise en place de l’union des marchés de capitaux en Europe et salué les progrès réalisés sur le sujet. Elle faisait référence au paquet de mesures annoncées en novembre dernier sur l’union des marchés de capitaux, qui inclut des révisions des réglementations sur les fonds d’investissement alternatifs (AIFMD) et de long-terme (Eltif) européens. Concernant AIFMD, la commissaire a estimé qu’il y avait de la place pour des «améliorations ciblées» visant à accroître la transparence des fonds alternatifs, notamment sur la délégation de gestion à des tierces parties par les sociétés de gestion. Parmi les propositions de la Commission figure l’obligation pour les gestionnaires d’actifs alternatifs étrangers d’avoir au minimum deux salariés à plein temps basés dans l’Union européenne pour être autorisés dans l’UE. «Ces règles sont proportionnées et ne compromettent pas le modèle d’activité des sociétés de gestion européennes», assure Mairead McGuinness. Cette dernière a aussi rappelé que a révision d’AIFMD servirait à harmoniser les processus d’origination des prêts en Europe tandis que l’industrie du prêt direct par les gérants de fonds prend de l’ampleur. La Commission européenne n’oublie pas les fonds monétaires, qui ont révélé quelques vulnérabilités quant à leur liquidité lors de la pandémie de Covid-19 en mars 2020. Elle doit cette année évaluer le fonctionnement de la réglementation des fonds monétaires européens et voir comment elle a évolué depuis son adoption. Une consultation publique sera prochainement lancée. Une digitalisation «pas sans risques» Enfin, la commissaire s’est exprimée sur la digitalisation du secteur financier, qui peut servir et renforcer l’union des marchés capitaux. «La rapide digitalisation du secteur financier n’est pas sans risques. Les cyber-attaques sont une menace majeure, surtout au vu des récents développements géopolitiques. En finance, elles peuvent perturber l’accès aux infrastructures de marché clés, détériorant de fait la stabilité financière», a averti Mairead McGuinness. Evoquant les futurs standards du projet de règlement européen Digital Operational Resilience Act (Dora), dont le but est d’améliorer la résilience opérationnelle informatique des acteurs des services financiers, la commissaire espère que les discussions entre la Commission européenne et le Parlement européen sur le projet se concluront d’ici l’été. Le besoin de régulation pour les crypto-actifs est aussi vital et très clair, a-t-elle asséné, faisant référence au contournement des sanctions contre la Russie par le biais des crypto-actifs. Le projet de réglementation européenne sur les crypto-actifs MiCA a récemment été adopté par la Commission des affaires économiques et monétaires (Econ) du Parlement européen. Mairead McGuinness espère que les négociations entre le Parlement, le Conseil et la Commission européenne démarreront très bientôt. Celles-ci devraient prendre plusieurs mois. S’exprimant par ailleurs sur la finance durable, la commissaire européenne a estimé que la durabilité dans les marchés financiers n’était pas un «nice-to-have» mais un «must-have».
Archegos Capital Management a discrètement bâti une participation dans Deutsche Bank après que son fondateur Bill Hwang a tissé des liens avec les dirigeants de la banque allemande avant l’implosion du family office américain l’année dernière, révèle le Financial Times. La faillite d’Archegos il y a 12 mois avait laissé ses prime brokers (Credit Suisse, Nomura et Morgan Stanley) avec une ardoise de 10 milliards de dollars. Deutsche faisait partie aussi des créanciers d’Archegos mais la banque est ressortie indemne de la faillite de la société et a pu même rendre une partie du collatéral qu’elle avait pris pour garantir les prêts au family office. Archegos a commencé à bâtir une participation dans Deutsche en 2019, alors que Bill Hwang a rencontré à plusieurs reprises Christian Sewing, le directeur général de la banque allemande, et au moins une fois Paul Acheleitner, son président, selon des sources bien informées. La participation, qu’Archegos détenait via des dérivés, faisait de la société un actionnaire important de la banque. Selon une personne qui connaissait directement le family office, la participation avoisinait les 2 % jusqu’à la faillite. Les proches de Deutsche indiquent que la participation n’a pas dépassé 1 % et a été vendue avant fin 2020.
Morningstar a recruté Corinne Pinçon en qualité de senior marketing manager pour le marché français. L’intéressée était auparavant directrice marketing retail France-Benelux-Scandinavie au sein d’Invesco Asset Management où elle a travaillé une quinzaine d’années. Titulaire d’un DESS Marketing, elle a commencé sa carrière chez Fininfo (devenu Six) comme ingénieur commercial puis responsable communication pendant neuf ans. Ensuite, elle a rejoint la Banque Robeco en qualité de responsable relations presse et relations publiques.
La société de gestion alternative britannique Fasanara Capital a annoncé, sur le réseau social LinkedIn ce mardi, être devenu le premier gestionnaire alternatif à ouvrir un bureau dans le métavers (univers fictif virtuel, ndlr) Decentraland. Le hedge fund prévoit de recréer en digital son environnement dans le monde réel sur sa parcelle acquise dans le métavers. Dans la réalité, Fasanara Capital est basé sur New Bond Street dans le quartier de Mayfair à Londres.
En Suède, trente-sept fonds locaux sont exposés à des actions cotées sur la Bourse de Moscou, estime Dagens Industri, le quotidien suédois dédié à la finance. La Bourse russe est fermée depuis le 25 février et devrait connaître une réouverture mouvementée, de nombreux investisseurs à travers le monde ayant décidé de vendre. Nombre d’investisseurs et sociétés de gestion ont déjà dégradé la valeur de leurs participations russes. Aucune date n’est cependant encore fournie pour la réouverture du marché russe des actions.
Vanguard est la société de gestion qui est la moins susceptible de fermer ses fonds, montre une étude de Morningstar citée par Money Marketing. Sur les trente sociétés de gestion analysées par l’agence, Vanguard a le taux de liquidation le plus faible sur dix ans. «Lorsque vous choisissez Vanguard, vous pouvez être sûr que le fonds dans lequel vous investissez sera là pour vous servir pendant longtemps», commente Matias Möttölä, directeur associé, manager research, pour la zone EMEA de Morningstar. L’étude montre aussi que Vanguard a l’un des plus faibles taux de rotation des gammes sur les dix dernières années. Cela signifie que le géant américain lance peu de fonds et en élimine encore moins. Credit Suisse se trouve à l’autre bout du spectre. C’est la société qui a le plus fort taux de lancement de fonds et celle qui a le plus fort taux de rotation des gammes.
Lancement sans fanfares pour le produit paneuropéen d'épargne retraite individuel (PEPP). Le règlement PEPP s’appliquantà partir du 22 mars, les opérateurs peuvent donc théoriquement proposer un produit labélisé comme tel à la souscription. Problème, aucun acteur français n’a daigné s’engouffrer dans la brèche, et seule une dizaine de PEPP sont proposés au niveau européen, en Irlande, à Chypre ou Malte. Ils sont pourtant nombreux à pouvoir en commercialiser un (assurance, banque, institution de retraite professionnelle)... Le PEPP est un produit d'épargne standardisé avec des caractéristiques communes entre Etats membres. Il se destine à ceux qui changent de pays de résidence au cours de vie au sein de l’Union européenne grâce à sa portabilité d’un Etat à l’autre.Pour rappel, les sommes versées sur le PEPP sont bloquées jusqu'à la retraite, moment où l'épargnant peut choisir une sortie en capital ou en rente, à l’instar du plan d'épargne retraite (PER) français. Le souscripteur a le choix entre le PEPP classique, offrant des supports d’investissement diversifiéset un PEPP«basique», destiné à offrir un plus haut niveau de protection à l'épargnant.
Le Forum pour l’Investissement Responsable vient de recruter Justine Apollin pour sa plateforme d’engagement afin d’en accompagner la croissance de l’activité. Elle sera notamment chargée des briefs investisseurs, de la campagne annuelle de questions écrites ESG en assemblées générales, et des campagnes thématiques. Justine Apollin était précédemment consultante énergie-climat chez EcoAct, et fut chargée de mission au sein du fonds Insertion Emploi Dynamique chez Mirova.
Les eurodéputés et Etats membres de l’Union européenne (UE) sont tout proches d’un accord sur la nouvelle législation européenne qui doit mettre fin aux abus de position dominante des géants du numérique, rapporte l’AFP. Un accord pourrait être trouvé dès jeudi soir au sujet du Règlement des marchés numériques (Digital Markets Act, DMA), qui doit imposer à des groupes comme les Gafam - Google, Apple, Meta (Facebook), Amazon et Microsoft - une série d’obligations et d’interdictions permettant de limiter leur pouvoir sur les entreprises plus petites. Le texte, qui cible uniquement les plus grandes plateformes, prévoit notamment un contrôle accru de la Commission sur toutes leurs opérations de rachat d’entreprise du numérique. Il empêchera aussi d’imposer le recours à des logiciels préinstallés sur les ordinateurs ou les téléphones.
La banque centrale du Brésil a opté pour une augmentation de 100 points de base, contre 75 points envisagé précédemment, une hausse «plus adaptée» compte tenu des pressions inflationnistes qui s’exercent à l’approche de la fin de son cycle de resserrement monétaire agressif. La banque estime que le conflit en Ukraine a accentué l’incertitude et la volatilité et provoqué un choc d’offre pour plusieurs produits de base, notamment ceux liés à l’énergie, montre le compte rendu de la réunion des 15 et 16 mars, au cours de laquelle son comité monétaire, connu sous le nom de Copom, a porté le taux de référence à 11,75%.
Les cryptomonnaies sont utilisées pour contourner les sanctions imposées à certains oligarques russes, et la Banque centrale européenne a demandé aux entreprises du secteur de ne pas devenir «complices» de ces opérations, a déclaré, mardi, la présidente de l’institution, Christine Lagarde. «Nous avons pris des mesures pour signaler clairement à tous ceux qui échangent, effectuent des transactions, offrent des services liés aux actifs cryptographiques qu’ils sont complices dans le contournement des sanctions», a-t-elle déclaré dans le cadre d’un sommet organisé par la Banque des règlements internationaux (BRI) sur l’innovation. A la différence des systèmes de paiement classiques, comme Visa et Mastercard, certains spécialistes des cryptos ne sont pas pressés de couper leurs liens avec des contreparties russes pouvant faire l’objet de sanctions.
La société de gestion cotée en Bourse Tikehau compte atteindre plus de 65 milliards d’euros d’actifs sous gestion pour son activité de gestion d’actifs d’ici à 2026, soit le double des encours au 31 décembre 2021. C’est ce qu’elle a annoncé aujourd’hui à l’occasion de sa deuxième journée investisseurs à Londres. La firme fondée par Antoine Flamarion et Mathieu Chabran entend également générer plus de 250 millions d’euros de Fee-Related Earnings (FRE) – commissions de gestion et autres commissions, moins les coûts opérationnels de l’activité de gestion d’actifs – d’ici à 2026, soit x2,6 par rapport au niveau de 2021. Elle vise aussi un rendement sur fonds propres de l’ordre de 15% d’ici à cette même date. Le groupe indique également avoir ouvert un bureau en Israël, portant à 13 le nombre de ses implantations dans le monde.
Claude Marx, directeur général de la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF) du Luxembourg, a indiqué, mardi, que l’exposition du secteur des fonds luxembourgeois à la Russie était limitée à 0,3% des encours sous gestion totaux du secteur. Lors de la conférence européenne de la gestion d’actifs organisée par l’association luxembourgeoise des fonds d’investissement (Alfi), il a précisé que l’exposition cumulée des fonds luxembourgeois aux actifs russes atteignait 18,2 milliards d’euros, les deux tiers en actions et le dernier tiers en obligations. En outre, 41 des 61 fonds luxembourgeois recensés comme ayant plus de 10% d’encours investis dans des actifs russes sont actuellement suspendus selon les chiffres donnés par Claude Marx.
La plateforme de distribution de fonds d’investissement espagnole Allfunds a publié, ce lundi, son rapport annuel 2021. Le groupe s’est coté à la Bourse d’Amsterdam l’an dernier. Sur le plan des encours administrés, ceux-ci s’élevaient à 1.494 milliards d’euros au 31 décembre 2021, soit une hausse de 29% par rapport à fin décembre 2020. Allfunds précise que les fonds indiciels cotés (ETF) et autres solutions passives ne représentaient que 6% des encours administrés totaux à fin 2021. Le groupe affiche 505,7 millions d’euros de revenu net pour 2021 (+37%) et un bénéfice après impôts de 107,7 millions d’euros. Juan Alcaraz, directeur général d’Allfunds, a ciblé la France et l’Asie parmi les marchés prioritaires de la firme en 2022. «Nous sommes très établis dans les marchés core comme les pays d’Europe du Sud, les pays nordiques, le Royaume-Uni et l’Europe centrale, qui restent très importants pour nous. Cependant, nous souhaitons nous développer dans des marchés tels que la France, ce qui est naturel après notre récente acquisition et la création de notre nouvelle filiale, et l’Asie. Nous sommes présents en Asie depuis un bon moment et nous rencontrons un grand succès mais nous poursuivons notre engagement dans la région. Nous allons bienopérer comme wholly foreign owned enterprise (entreprise détenue entièrement par des capitaux étrangers en Chine, ndlr) depuis Shanghai pour poursuivre notre expansion», indique-t-il dans le rapport annuel d’Allfunds. Juan Alcaraz ajoute qu’il voit du potentiel dans de nouvelles régions mais aussi des marchés où Allfunds n’est toujours pas présent comme les Etats-Unis. La firme agit sur le marché américain offshore via un bureau basé à Miami mais pas sur le marché onshore. La plateforme d’Allfunds a accueilli quelque 169 nouvelles sociétés de gestion ainsi que 85 nouveaux distributeurs l’an dernier. Le groupe recense ainsi plus de 100.000 fonds de plus de 2.340 gestionnaires sur sa plateforme et revendique un accès à 831 distributeurs de 62 pays différents. Allfunds indique rester à l’affût d’opportunités d’acquisitions dans le domaine des services aux plateformes de fonds d’investissements afin de compléter son offre de produits et services.
Le gestionnaire d’actifs français Tobam a dévoilé, ce mardi, le lancement du fonds Tobam Maximum Diversification World Equity Protected, domicilié dans sa Sicav luxembourgeoise. Cette stratégie investie en actions internationales allie l’approche de diversification maximale systématique (Maximum Diversification, ndlr) développée depuis 2006 par la société de gestion à un mécanisme de couverture optionnelle liquide visant à couvrir le risque du marché actions. Le but étant de permettre aux investisseurs une participation partielle aux phases haussières des marchés d’actions internationales tout en leur permettant de réduire leurs risques de pertes importantes, notamment dans les périodes de fortes tensions, et de forte volatilité. «Tobam alerte depuis un certain temps sur les risques associés à l’extrême concentration des marchés boursiers mondiaux, combinée au plus long marché haussier des actions jamais enregistré. Cette solution d’investissement protégée arrive à point nommé dans ce contexte, et l’allocation de départ de plus de 100 millions de dollars confirme l’engouement pour ce type de produits», commenteChristophe Roehri, directeur général délégué de Tobam, dans un communiqué.
Credit Suisse a annoncé l’ouverture d’un bureau dédié aux clients Ultra-High-Net-Worth (UHNW) et aux entrepreneurs en Allemagne. La banque a nommé Sven Stephan comme directeur général de cette nouvelle structure. Recruté en octobre dernier, il est chargé de constituer une équipe qui sera basée à Francfort. Il est rattaché au directeur général de Credit Suisse (Deutschland) AG, Frank Heitmann, et à Mischa Tschopp, le responsable des marchés allemand et autrichien. L’intéressé dirigeait près de cinq ans la banque privée de HSBC outre-Rhin. Auparavant, il a travaillé en gestion de fortune chez Deutsche Bank et HypoVereinsbank.
La société de gestion australienne First Sentier Investors Group (FSI) a renommé son activité d’infrastructure directe qui évoluera désormais sous la marque Igneo Infrastructure Partners. Le nouveau nom est dérivé du mot igneous, un type de roche volcanique. Selon la firme, il doit souligner l’approche transformatrice de l'équipe, qui travaille avec les entreprises pour créer des investissements durables et permanents. Ce changement de nom sous-tend lamise en place d’une activité mondiale composée d'équipes d’investissement internes et d'équipes d’investissement indépendantes couvrant différentes classes d’actifs dans l’infrastructure. Depuis 1994, l’activité d’infrastructure directe de FSI a procédé à 60 acquisitions d’infrastructures. L'équipe de 65 personnes, dirigée par l’associé-directeur Niall Mills, gère actuellement un portefeuille de 24 sociétés d’infrastructure au Royaume-Uni, en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Ses encours s’élevaient à 14,8 milliards de dollars fin 2021. FSI indique dans un communiqué viser une croissance «à la fois par acquisition et évolution des équipes internes (...) ». Pour Mark Steinberg, directeur général de First Sentier Investors, «l'évolution de l’activité d’infrastructure directe vers une marque autonome reflète la maturité de l’activité et la conviction que la croissance sera renforcée par un profil de marque dédié.»
Capital Group vient d’annoner la nomination de Kat Ferris au rang de directrice du développement produit pour l’Europe et l’Asie. Au sein de ce poste nouvellement créé, elle sera chargée de créer et diriger une équipe responsable pour le développement produit, de la gouvernance et la gestion du produit dans ces deux régions. Elle sera également responsable pour la supervision des lancements de nouveaux fonds au sein des diverses classes d’actifs. Basée à Londres, elle sera rattachée à Alexandra Haggard, directrice des services d’investissement et produits en Asie et en Europe. Kat Ferris arrive de Morgan Stanley Investment Management, où elle était directrice exécutif et directrice de produit international depuis 2015. Elle a rejoint Morgan Stanley IM en 2011 comme vice-présidente pour les produits dans la région EMEA. Auparavant, elle a travaillé comme responsable de développement produit et développement commercial chez Robeco pendant cinq ans. Capital Group gérait 2700 milliards de dollars d’encours sous gestion.
Value Partners Group Limited vient d’annoncer la nomination de Hyung Do Kim au rang de directeur de l’activité ETF ainsi que directeur commercial pour la Corée. Basé à Hong Kong, il sera rattaché à June Wong, la présidente du groupe. Au sein de ce nouveau poste, il sera chargé de diriger le développement stratégique des ETF. Il sera également responsable des initiatives commerciales en Corée. Hyung Do Kim arrive de CSOP Asset Management, une société de gestion hongkongaise, où il était directeur adjoint de la division d’investissement quantitatif. Auparavant, il a travaillé comme directeur de l’équipe d’investissement ETF chez Korea Investment Management. Il y était chargé des ETF, de la gestion de portefeuille, du lancement des nouveaux produits ainsi que du développement commercial.
La société de gestion écossaise Abrdn a annoncé ce 22 mars la création d’un département dédié à la durabilité. Sa direction a été confiée à Amanda Young, jusqu’ici directrice de l’investissement responsable, qui est également promue directrice de la durabilité. Elle intègre également le comité exécutif du département de gestion d’actifs. Elle est directement rattachée aux directeurs généraux régionaux de la gestion d’actifs d’abrdn, Chris Demetriou (Royaume-Uni, EMOA et Amériques) et Rene Buehlmann (Asie Pacifique). Amanda Young a, dans la foulée, procédé à plusieurs nominations au sein de cette équipe. Danielle Welsh-Rose, jusqu’ici directrice d’investissement ESG pour l’Asie Pacifique, est promue directrice de la durabilité pour la région, fonction nouvellement crée, et directrice des spécialistes en durabilité. Elle dirigera également le développement de « Grow Sustainably », le centre de formation à la durabilité d’Abrdn. Mike Everett, jusqu’ici directeur du stewarship, est promu directeur de l’Active Ownership. Eva Cairns, jusqu’ici directrice du changement climatique, est promue «Head of Sustainability Insights and Climate Strategy». Enfin, Dan Grandage, l’actuel directeur ESG des actifs réels, prend en parallèle la direction de l’investissement durable. Il pilotera la mise en place d’une approche commune de la gestion durablepour l’ensemble de la société. Abrdn a, par ailleurs, converti 24 compartiments de sa SICAV luxembourgeoise en produits Article 8 selonrèglement SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) dès le mois d’avril. Il s’agit de 18 fonds actions et de 6 fonds obligataires. Ces conversions font plus que doubler l’encours total des fonds responsables et durables d’abrdn, le portant à environ 16 milliards d’euros . D’autres conversions sont prévues pour le reste de l’année.
Les cryptomonnaies sont utilisées pour contourner les sanctions imposées à certains oligarques russes et la Banque centrale européenne a demandé aux entreprises du secteur de ne pas devenir «complices» de ces opérations, a déclaré mardi la présidente de l’institution, Christine Lagarde.
La banque centrale du Brésil a opté pour une augmentation de 100 points de base contre 75 points envisagé précédemment, une hausse «plus adaptée» compte tenu des pressions inflationnistes qui s’exercent à l’approche de la fin de son cycle de resserrement monétaire agressif.
La société de gestion cotée en Bourse Tikehau compte atteindre plus de 65 milliards d’euros d’actifs sous gestion pour son activité de gestion d’actifs d’ici 2026, soit le double des encours au 31 décembre 2021. C’est ce qu’elle a annoncé aujourd’hui à l’occasion de sa deuxième journée investisseurs à Londres. La firme fondée par Antoine Flamarion et Mathieu Chabran entend également générer plus de 250 millions d’euros de Fee-Related Earnings (commissions de gestion et autres commissions moins les coûts opérationnels de l’activité de gestion d’actifs - FRE) d’ici 2026, soit x2,6 par rapport au niveau de 2021. Elle vise aussi un rendement sur fonds propres de l’ordre de 15% d’ici à cette même date.
La société de gestion américaine State Street Global Advisors (SSGA) vient de perdre un mandat d’un fonds indiciel hongkongais dénommé Tracker Fund of Hong Kong (TraHK), comptant 14 milliards de dollars d’encours sous gestion, selon Reuters. Ce fonds ETF a été établi en 1998 par le gouvernement hongkongais, afin de vendre des actions achetées lors de la crise financière asiatique. SSGA gère ce véhicule qui réplique l’indice Hang Seng depuis l’origine. SSGA a gagné des frais de gestion annuels de 0,05%, depuis cette date.. La banque centrale hongkongaise, Hong Kong Monetary Authority (HKMA), a pris la décision de suspendre le mandat de SSGA à la suite d’une évaluation. En tant que gérant du fonds, SSGA se trouvait au centre d’une polémique en janvier 2021, après avoir annoncé qu’elle n’achèterait plus d’actions de China Mobile et China Unicom, deux grandes entreprises cotées sur l’indice Hang Seng. Cette décision, prise à la suite des sanctions américaines imposées par l’ancien président Donald Trump, a laissé les investisseurs furieux. Trois jours plus tard, SSGA a renversé sa position. Il y a déjà deux candidats locaux pour remplacer SSGA comme dirigeant de ce fonds ETF. Il s’agit de Hang Seng Investment Managers, la division d’investissement de Hang Seng Bank, qui est une entité de HSBC, et CSOP Asset Management, la joint-venture entre la société de gestion chinoise China Southern et un hedge fund hongkongais OP Investment. La décision sera prise d’ici quelques semaines. SSGA disposait de 4.140 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 31 décembre 2021.
Depuis le début de l’année2022, la plateforme de dette d’infrastructures d’Edmond de Rothschild AM a levé 750millions d’euros. Le fonds Bridge-V a collecté 2milliards d’euros d’engagements auprès d’investisseurs européen, dont de grands souscripteurs suisses, et quelques asiatiques. Le véhicule est composé de fonds collectifs et de fonds dédiés, dont 1,4milliard d’euros pour la stratégie Senior et 600millions d’euros pour la stratégie Yield Plus. En tout, la plateforme a levé 4,7milliards d’euros depuis son premier closing en août2014. Au cours des trois derniers mois, l’équipe a réalisé 12 investissements d’une valeur supérieure à 600 millions d’euros la transition énergétique, les services aux collectivités (avec un accent mis sur leur transition énergétique et l’économie circulaire), les infrastructures digitales, les transports (en ce compris la mobilité verte) et le social (avec notamment les thématiques d’efficience énergétique). Au cours de cette période, elle a investi en Allemagne, en France, en Espagne, au Portugal, en Scandinavie, en Belgique et en République tchèque, à travers ses deux stratégies actuelles de dette d’infrastructures Senior (qualité de crédit Investment Grade / Solvabilité 2 avec des spreads de 250 pb ) et Yield Plus (actifs assortis de notation de crédit BB-, avec des spreads de 550 pb). La collecte devrait s’achever à l’été 2022, et les investisseurs prévoient de s’étendre en dehors de l’Europe, en ciblant les États-Unis et les marchés émergents.
Les sociétés de gestion Centricus Asset Management, Cheyne Capital et Talis Capital ont soumis une offre pour le club de football de Chelsea selon Bloomberg. L’offre valoriserait le club actuellement détenu par l’oligarque russe Roman Abramovitch, objet de sanctions internationales en raison de la guerre en Ukraine, à plus de 3 milliards de livres.