Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
L’équipementier finlandais Nokia va regrouper ses activités dans les réseaux de téléphonies mobile et fixe au sein d’une seule entité baptisée Access Networks, à compter du 1er janvier 2019, afin de mieux profiter des opportunités offertes par la technologie de cinquième génération (5G). « En créant une seule unité Access Networks, fixe et mobile, nous pouvons davantage nous concentrer sur nos clients, simplifier notre structure de direction et exploiter plus efficacement l’ensemble de notre portefeuille », a exliqué Rajeev Suri, le directeur général de Nokia.
Foxconn, premier sous-traitant mondial du secteur électronique, veut baisser ses coûts de 20 milliards de yuans (2,53 milliards d’euros) en 2019, le fournisseur d’Apple étant confronté à une année difficile, rapporte Bloomberg, citant une note interne du groupe. Dans un communiqué, le groupe taïwanais fait savoir qu’il procède à une révision annuelle régulière du budget pour 2019. Les coûts de Foxconn dans l’assemblage des iPhone devront baisser de 6 milliards de yuans en 2019, et le groupe taïwanais envisage de supprimer 10% des postes non techniques, écrit Bloomberg. Le groupe taïwanais a publié la semaine dernière un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes. Les analystes du secteur estiment qu’Apple a abaissé ses commandes auprès de ses fournisseurs taïwanais de 20 à 30% début novembre.
Le gouvernement britannique a annoncé ce matin que l’avionneur européen Airbus allait construire deux satellites de télécommunications pour le compte de l’opérateur de satellites Eutelsat et de sa flotte Hotbird. Selon un communiqué de presse, ce contrat est valorisé plusieurs centaines de millions de livres sterling. Airbus fabriquera les principaux composants de ces deux satellites dans ses usines britanniques de Portsmouth et de Stevenage avant d’en finaliser l’assemblage sur son site de production de Toulouse, en France.
L’opérateur Telecom Italia a nommé dimanche soir, à l’issue d’un conseil d’administration, Luigi Gubitosi. Cela survient cinq jours après la révocation d’Amos Genish, qui était l’administrateur délégué depuis septembre 2017, soutenu par Vivendi, actionnaire à hauteur de 24% du groupe. Dix membres sur quinze du board, issus de la liste du fonds activiste Elliott, avaient convenu de désigner Luigi Gubitosi. Amos Genish siège encore au sein du board, parmi les cinq membres issus de Vivendi. Luigi Gubitosi, 57 ans, a dirigé dans le passé l’opérateur télécoms italien Wind Telecomunicazioni S.p.A (concurrent de Telecom Italia), ainsi que la RAI, la chaîne de télévision publique. Il a aussi dirigé Bank of America Merrill Lynch en Italie de 2011 à 2012.
Un mois après avoir lancé un avertissementsur ses résultats annuels, Bouygues a dévoilé ce matin des résultats sur neuf mois supérieurs aux attentes du marché. Sur la période, le chiffre d’affaires a progressé de 6% à 25,2 milliards d’euros, en hausse de 6%, le bénéfice net a crû de 12% à 772 millions d’euros, mais le résultat opérationnel courant a reculé de 12,1% à 820 millions d’euros.
Iliad, maison mère de l’opérateur Free, a enregistré de nouvelles pertes d’abonnés, face à la compétition féroce sur le marché français des télécoms. Le groupe, dont le cours de Bourse a fondu de moitié depuis début 2018, entretient le suspense sur le lancement de sa nouvelle «box» internet, jugée essentielle par le marché pour relancer ses ventes. Elle serait lancée d’ici Noël. L’opérateur télécoms a de nouveau perdu des abonnés mobiles, 90.000 au troisième trimestre, vs 200.000 au deuxième. Dans le fixe, Free a enregistré 14.000 clients en moins, tandis qu’il a recruté 100.000 nouveaux clients dans la fibre. L’opérateur accuse sur le trimestre une baisse de 2,1% de ses revenus en France à 1,19 milliard d’euros. Les revenus du groupe ressortent toutefois en hausse de 1,7% à 1,24 milliard d’euros grâce à la contribution de 46 millions d’euros de l’Italie, où l’opérateur compte désormais 2,23 millions d’abonnés.
Vodafone ne touche pas à son dividende, malgré la perte opérationnelle de 2,07 milliards d’euros subie au premier semestre de l’exercice 2018-2019. L’acompte sur dividende est maintenu à 4,84 centimes d’euro par action et le dividende annuel s'élèvera à 15,07 centimes d’euros par action. L’opérateur de télécoms britannique a précisé qu’il envisagerait d’augmenter son dividende à long terme lorsque son endettement aurait diminué.
Telecom Italia est favorable à la création d’un réseau unique de fibre optique en Italie dont il garderait le contrôle, en coopération avec son concurrent OpenFiber, a déclaré hier l’administrateur délégué de l’opérateur. OpenFiber, détenu par le groupe énergétique Enel - contrôlé par l’Etat italien et la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) - compte déployer un réseau de fibre optique en Italie concurrençant directement celui de Telecom Italia. Ce dernier a déjà logé ses réseaux au sein de son entité séparée, baptisée NetCo. Selon Reuters, le gouvernement italien préparait un projet de loi susceptible de contraindre Telecom Italia à fusionner ses réseaux avec ceux de son concurrent. Ce que Luigi Di Maio, vice-président du Conseil et ministre de l’Industrie, a confirmé, évoquant un acteur unique.
Telecom Italia est favorable à la création d’un réseau unique de fibre optique en Italie dont il garderait le contrôle, et il est prêt à coopérer avec son concurrent OpenFiber, a déclaré aujourd’hui l’administrateur délégué de l’opérateur. Telecom Italia devrait conserver la maîtrise de ce réseau, faute de quoi son avenir pourrait être menacé, ajoute son administrateur délégué. Open Fiber, détenu par le groupe énergétique Enel - contrôlé par l’Etat italien et la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) - compte déployer un réseau de fibre optique sur le territoire italien concurrençant directement celui de Telecom Italia. TIM, dont le français Vivendi est le premier actionnaire, a déjà logé ses réseaux au sein d’une entité séparée, baptisée NetCo, qu’il contrôle entièrement.
Le fabricant de composants optiques et laser II-VI a annoncé vendredi le rachat de Finisar, un fournisseur d’Apple, pour environ 3,2 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros), afin d’accroître ses ventes de capteurs pour les smartphones et voitures autonomes et de tirer parti des investissements sur la téléphonie mobile de cinquième génération (5G). L’offre en numéraire et en titre de 26 dollars par action représente une prime de 37,7% par rapport au cours de clôture de la cible jeudi. Le nouvel ensemble devrait fabriquer une gamme d'émetteurs-récepteurs destinés à faciliter le transfert des données à grande vitesse.
Le fabricant de composants optiques et laser II-VI a annoncé vendredi le rachat de Finisar, un fournisseur d’Apple, pour environ 3,2 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros), afin d’accroître ses ventes de capteurs pour les smartphones et voitures autonomes et de tirer parti des investissements sur la téléphonie mobile de cinquième génération (5G). L’offre en numéraire et en titre de 26 dollars par action représente une prime de 37,7% par rapport au cours de clôture de l’action de Finisar jeudi.
L'équipementier télécoms américain CommScope a annoncé hier l’acquisition du fabricant de boîtiers multimédias Arris International pour une valeur d’entreprise de 7,4 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en prévision du déploiement de la téléphonie mobile de cinquième génération (5G). L’offre de 31,75 dollars par action représente une prime de 14% par rapport au cours de clôture d’Arris mercredi. Hors dette, l’opération, qui devrait être finalisée au premier semestre 2019, est évaluée à environ 5,69 milliards de dollars.
L'équipementier télécoms américain CommScope a annoncé ce jeudi l’acquisition du fabricant de boîtiers multimédias Arris International pour une valeur d’entreprise de 7,4 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en prévision du déploiement de la téléphonie mobile de cinquième génération (5G). L’offre de 31,75 dollars par action représente une prime de 14% par rapport au cours de clôture d’Arris mercredi. Hors dette, l’opération, qui devrait être finalisée au premier semestre 2019, est évaluée à environ 5,69 milliards de dollars.
Deutsche Telekom a relevé aujourd’hui ses objectifs 2018 pour la troisième fois cette année, l’opérateur télécoms allemand prenant acte de la solide performance de sa filiale américaine T-Mobile, qui attend le feu vert des autorités américaines pour le rachat de Sprint. Il anticipe désormais un bénéfice brut ajusté de 23,6 milliards d’euros pour l’exercice en cours, contre 23,4 milliards auparavant. La prévision de flux de trésorerie disponible devrait s'élever à 6,3 milliards d’euros.