Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Banco BPM sera en mesure de vendre davantage de créances douteuses sans que cela ne pèse sur son bilan à la faveur d’un changement de règle comptable, a déclaré Giuseppe Castagna, administrateur délégué de la troisième banque italienne, dans un entretien publié hier par le journal Il Sole 24 Ore. Il précise que l'établissement né de la fusion entre Banco Popolare et Banca Popolare di Milano est en mesure d’augmenter de 3 milliards d’euros son objectif de cessions de créances douteuses, ainsi porté à 11 milliards. Giuseppe Castagna réaffirme aussi l’objectif d’un bénéfice net d’un milliard d’euros en 2019, tout en excluant une nouvelle augmentation de capital. Le dirigeant anticipe en outre une hausse du revenu net des intérêts sur le quatrième trimestre 2017, ajoutant prévoir par ailleurs des économies de plus de 100 millions d’euros en raison d’un nombre de départs volontaires plus élevé que prévu. L’action Banco BPM affiche un gain de 11,08% depuis le début de l’année contre +9,02% pour l’indice regroupant les valeurs bancaires européennes sur la période.
Credit Suisse a indiqué vendredi s’attendre désormais à inscrire une dépréciation de 2,3 milliards de francs (1,96 milliard d’euros) au quatrième trimestre 2017, en raison de la réforme fiscale américaine qui la contraindra à réduire la valeur de ses actifs d’impôts différés. Début décembre, la banque suisse avait estimé que cette réforme lui coûterait 2,1 milliards de francs. Credit Suisse, qui affichera une perte nette sur la totalité de 2017, qualifie cette perte d’ajustement comptable ponctuel, avec un «impact minimal» sur ses fonds propres réglementaires. Elle maintiendra sa politique visant à améliorer le retour aux actionnaires annoncé lors d’une journée avec les investisseurs.
Le résultat net est ressorti à 767 millions de dollars sur le deuxième trimestre de l’exercice 2017-2018, soit 46 cents par action, contre un profit de 842 millions de dollars un an plus tôt, ou 50 cents par titre. «La croissance de l’activité a été tirée par l’international, dont la robustesse a été en partie contrebalancée par une baisse attendue des revenus en Amérique du Nord», a expliqué le groupe dans un communiqué. Le chiffre d’affaires en Amérique du Nord a fléchi de 5%, à 3,49 milliards de dollars.
Technicolor a annoncé hier être en négociation pour la vente de son activité de licences de brevets, une opération qui affectera ses résultats 2017 et le conduit donc à revoir ses objectifs à la baisse. Technicolor indique ainsi que son segment Technologie devrait générer en 2017 un Ebitda ajusté d’environ 70 millions d’euros et des flux de trésorerie d’environ 25 millions, au lieu de 115 millions d’Ebitda ajusté et de 100 millions de flux de trésorerie, point bas de ses objectifs annuels.
Airbnb a annoncé hier anticiper une année pleine de rentabilité en 2017, la plate-forme américaine de location de logements entre particuliers ayant notamment enregistré une forte croissance de ses activités dans des pays émergents, Chine en tête. «Nous serons profitables, en termes d’excédent brut d’exploitation (EBE ou Ebitda)», a déclaré lors d’une conférence téléphonique Chris Lehane, chargé des politiques publiques. Fondé en 2008, Airbnb a été valorisé à 31 milliards de dollars (26 milliards d’euros) lors de son dernier tour de table, remontant à mars.
L’action du groupe de déstockage de mode en ligne Showroomprivé s’effondre de 21,44% à la Bourse de Paris, à 7,07 euros, à la suite d’une révision en baisse des prévisions de résultats 2017. Le titre a perdu les deux tiers de sa valeur depuis le début de l’année et 63% par rapport à son prix d’introduction en Bourse fin 2015 (19,5 euros). La société a prévenu lundi matin d’une performance décevante au quatrième trimestre, où elle génère une part importante de ses revenus et de sa rentabilité. Son chiffre d’affaires et son Ebitda (excédent brut d’exploitation) - hors Saldi Privati - annuels seront ainsi inférieurs aux 690 millions et 25 millions d’euros attendus, sans plus de précisions. « A ce jour, la performance du quatrième trimestre (...) a été inférieure aux attentes, notamment en raison d’une dynamique commerciale moins importante que prévu sur certaines catégories de produits et d’un environnement concurrentiel renforcé, en particulier autour du Black Friday », indique Showroomprivé dans un communiqué.
Honeywell International prévoit désormais un bénéfice trimestriel et annuel dans le haut de ses précédentes projections et a relevé sa prévision de chiffre d’affaires. Le conglomérat industriel anticipe un bénéfice par action de l’ordre de 1,84 dollar au quatrième trimestre 2017, hors coûts de scission, contre 1,79 à 1,84 dollar précédemment. Il projette aussi pour 2017 un bénéfice de 7,10 dollars, contre 7,05-7,10 dollars, et un bénéfice compris entre 7,55 et 7,80 dollars pour 2018. En 2017, son chiffre d’affaires devrait atteindre 40,6 milliards de dollars, alors qu’il anticipait jusqu’ici entre 40,2 et 40,4 milliards.
La branche de services financiers de Volkswagen prévoit une croissance de son bénéfice d’exploitation en dépit du scandale des moteurs diesel qui a pesé sur les résultats du constructeur. Volkswagen Financial Services (VFS) s’attend à ce que son bénéfice 2017 dépasse celui de 2016, qui avait atteint un montant record de 2,1 milliards d’euros. La banque précise que son portefeuille de contrats a augmenté de 8% à 19,7 millions. L’année 2017 inclut pour la première fois les contrats de Porsche, au nombre de 250.000 environ. Frank Fiedler, le directeur financier de VFS, attribue la hausse des bénéfices également aux coûts de refinancement, particulièrement faibles.
Honeywell International prévoit désormais un bénéfice trimestriel et annuel dans le haut de ses précédentes projections et a relevé sa prévision de chiffre d’affaires. Le conglomérat industriel anticipe un bénéfice par action de l’ordre de 1,84 dollar au quatrième trimestre 2017, hors coûts de scission, contre 1,79 à 1,84 dollar précédemment. Il projette aussi pour l’ensemble de l’exercice un bénéfice de 7,10 dollars, et non plus de 7,05 à 7,10 dollars, et un bénéfice compris entre 7,55 et 7,80 dollars pour 2018. Pour l’exercice 2017, son chiffre d’affaires devrait atteindre 40,6 milliards de dollars, alors qu’il tablait jusqu’ici sur une fourchette de 40,2 à 40,4 milliards.
La branche de services financiers de Volkswagen (VW) a indiqué aujourd’hui qu’elle prévoyait une croissance de son bénéfice d’exploitation annuel en dépit du scandale des moteurs diesel qui a pesé sur les résultats d’ensemble du groupe. Volkswagen Financial Services (VFS) s’attend à ce que son bénéfice 2017 dépasse celui, record, de 2,1 milliards d’euros réalisé en 2016. La banque précise que le nombre de contrats dans son portefeuille a augmenté de 8% à 19,7 millions en 2016, contre 18,2 millions en 2016. Le chiffre de 2017 inclut pour la première fois environ 250.000 contrats de Porsche.
Ubisoft a annoncé hier le relèvement de son objectif de rentabilité pour l’exercice en cours à la faveur d’un mois de novembre porteur tout en décalant les dates de sortie de trois jeux, dont il souhaite augmenter la durée de conception. L'éditeur de jeux vidéo table désormais pour son exercice clos fin mars 2018 sur une marge opérationnelle non-IFRS record de 16,5% contre 15,9% précédemment, avec un chiffre d’affaires revu à la baisse à 1,64 milliard d’euros contre 1,7 milliard anticipé jusqu’alors. Pour le troisième trimestre, le groupe s’attend à un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros contre 630 millions initialement.
John Gerspach, directeur financier de Citigroup, a indiqué hier que les revenus du courtage (trading) de la banque américaine chuteraient «de 17 à 19%» au quatrième trimestre par rapport à la même période de l’an dernier. Il a ajouté que le projet actuel de réforme fiscale aux Etats-Unis entraînerait une dépréciation d’actifs sur des impôts différés atteignant 20 milliards de dollars pour la banque américaine, contre environ 12 milliards anticipés jusqu’ici par les analystes.
La récente dynamique de Bureau Veritas «renforce» la confiance de l’entreprise en sa capacité à atteindre ses objectifs, a annoncé hier le groupe de certification avant la tenue de ses journées investisseurs les 7 et 8 décembre. Il vise une croissance organique «légèrement positive» sur l’ensemble de 2017 mais en accélération au second semestre, accompagnée d’une marge opérationnelle «autour de 16%» et d’un flux de trésorerie supérieur à 2016. Le groupe a réalisé à ce stade 40% de son objectif d’accroître son chiffre d’affaires via des acquisitions d’ici à 2020, avec 21 acquisitions - dont 9 depuis le début de 2017 - représentant 280 millions d’euros de revenus. Son plan stratégique prévoit globalement 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires supplémentaire en cinq ans, dont la moitié par croissance externe, ainsi qu’une marge opérationnelle ajustée supérieure à 17% à l’horizon 2020.
Lanterne rouge du SBF 120, Elior abandonnait plus de 9% en fin de matinée, après la publication de ses résultats annuels et de ses objectifs pour 2017-2018. Pour l’exercice en cours, le groupe de restauration table sur une croissance organique d’au-moins 3%, à laquelle s’ajoutera une croissance de plus de 2% liée aux récentes acquisitions. Il vise une stabilité de sa marge d’Ebitda, et une légère progression de son résultat net par action ajusté.
Face à la forte baisse attendue de son résultat des activités opérationnelles en 2017, Gemalto a détaillé son plan de réorganisation en France. Il se traduira par la suppression de 288 postes, soit près de 10% des effectifs français du groupe. «Le résultat des activités opérationnelles de Gemalto en 2017 est attendu en baisse de 28% à 35% par rapport à l’exercice 2016», fait savoir le spécialiste de l’identité numérique dans un communiqué. Le groupe invoque la baisse conjuguée de la demande et des prix de vente sur ses deux secteurs d’activité historiques, la carte SIM et la carte bancaire. Les 288 postes supprimés seront répartis sur trois des sites français de Gemalto: Gémenos et La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, et Meudon dans les Hauts-de-Seine.
Face à la forte baisse attendue de son résultat des activités opérationnelles en 2017, Gemalto a détaillé son plan de réorganisation en France. Il se traduira par la suppression de 288 postes, soit près de 10% des effectifs français du groupe. «Le résultat des activités opérationnelles de Gemalto en 2017 est attendu en baisse de 28% à 35% par rapport à l’exercice 2016», fait savoir le spécialiste de l’identité numérique dans un communiqué. Le groupe invoque la baisse conjuguée de la demande et des prix de vente sur ses deux secteurs d’activité historiques, la carte SIM et la carte bancaire.
Gérard Brémond, fondateur, premier actionnaire et PDG de Pierre & Vacances-Center Parcs a proposé au conseil d’administration de nommer son fils Olivier Brémond, 55 ans, aux fonctions de directeur général avec effet au 3 septembre 2018, a indiqué le groupe mardi. Cette nomination, ainsi que la dissociation des fonctions de président et de directeur général qui en résulte, sera soumise formellement au vote du prochain conseil d’administration.
Compass a publié aujourd’hui un bénéfice d’exploitation en progression de 6,2% à 1,71 milliard de livres (1,93 milliard d’euros) pour l’exercice annuel clos le 30 septembre, tandis que son chiffre d’affaires a augmenté de 4,1% à 22,9 milliards. Sa croissance organique a atteint 7,1% en Amérique du Nord, une région dont les ventes représentent plus de 58% du chiffre d’affaires total. La performance de l’Europe a également été forte, avec une croissance organique de 8,3%. Le leader mondial de la restauration collective a également fait état d’une augmentation de 20 points de base de sa marge d’exploitation annuelle grâce à une restructuration et à une légère hausse des prix.
Le fabricant de câbles a dévoilé hier un bénéfice net en hausse de 4,3% à 196 millions d’euros sur les 9 premiers mois de l’année et en progression de 9,5% à 81 millions sur le seul troisième trimestre. Son chiffre d’affaires sur 9 mois a atteint 5,87 milliards, soit une augmentation de 3,6% en données publiées. Il accuse en revanche un retrait de 1,1% sur une base organique et de 0,4% au troisième trimestre. «Nous constatons une croissance significative des volumes et des marges pour les télécommunications, portée par la demande croissante de câbles optiques, et une amélioration des marges pour les projets énergétiques grâce à l’insourcing progressif des services d’installation de câbles sous-marins», a déclaré le directeur général, Valerio Battista. Prysmian continue de viser un excédent brut d’exploitation ajusté dans une fourchette comprise entre 710 et 750 millions d’euros pour l’ensemble de l’exercice 2017, à comparer à 711 millions en 2016.