Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le groupe britannique Jupiter a fait état vendredi 26 février d’une décollecte nette pour l’année 2020 de 4 milliards de livres sterling, après une nouvelle décollecte de 1 milliard de livres au quatrième trimestre. Les actifs sous gestion ont tout de même atteint un niveau record à 58,7 milliards (+37% sur un an) grâce à 16 milliards d’actifs apportés par la consolidation du groupe Merian à partir du mois de juillet et un effet marché positif de 3,3 milliards sur l’année. C’est la deuxième année consécutive de décollecte pour Jupiter, le groupe britannique ayant perdu quelque 4,5 milliards de livres de flux nets en 2019. Le groupe précise que pour 2020 la décollecte est essentiellement située dans des actifs liés à Merian, à hauteur de 2,2 milliards à partir du mois de juillet. Pour Andrew Formica, le directeur général de Jupiter, l’acquisition de Merian reste pourtant un succès. Il assure ainsi que «sur le plan financier, elle a dépassé nos attentes, en produisant des synergies plus importantes que prévu et en contribuant déjà de manière significative aux bénéfices du groupe». Il reconnait toutefois que «davantage de temps sera nécessaire pour stabiliser les flux de certains produits». Les revenus pour l’année se sont élevés à 500,5 millions de livres sterling (419,3 millions de livres sterling en 2019), avec des revenus nets de 457,8 millions de livres dont 129,1 millions apportés par Merian. Au cours de l’année, l’encours sous gestion moyen de Jupiter, à l’exclusion de l’activité de Merian, a été inférieur de 11 % à celui de l’année précédente, ce qui, avec la réduction des marges des frais de gestion, a entraîné une diminution correspondante des frais de gestion. Des commissions de performance de 73,6 millions de livres (7,9 millions de livres en 2019) se sont cristallisées au cours de l’année, principalement liées aux actions et aux fonds alternatifs de Merian UK qui ont enregistré de bonnes performances au cours de la période, précise le groupe. Le résultat après impôt s'élève à 145 millions de livres, contre 131,8 millions en 2019.
Le groupe chimique allemand a déclaré vendredi s’attendre à un redressement de ses bénéfices en 2021 à la faveur d’un assouplissement progressif des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus. BASF table sur un résultat d’exploitation compris entre 4,1 milliards et 5,0 milliards d’euros, contre 3,6 milliards l’année dernière. Le bas de fourchette de cette prévision tient compte de la possibilité de nouvelles perturbations importantes dues à la crise sanitaire.
Le groupe chimique allemand a déclaré vendredi s’attendre à un redressement de ses bénéfices en 2021 à la faveur d’un assouplissement progressif des mesures de lutte contre la pandémie de coronavirus. BASF table sur un résultat d’exploitation compris entre 4,1 milliards et 5,0 milliards d’euros, contre 3,6 milliards l’année dernière. Le bas de fourchette de cette prévision tient compte de la possibilité de nouvelles perturbations importantes dues à la crise sanitaire.
A l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels, Bonduelle a annoncé qu’il tablait sur une marge opérationnelle courante de 3,6% à 3,8% à change constants pour son exercice clos fin juin 2021, alors qu’il anticipait enseptembre dernier sur une stabilité de sa marge autour de 3,8%. Le groupe avait déjà prévenu au début du mois que « les surcoûts et l’évolution défavorable des mix produits et canaux de distribution liés au contexte de crise sanitaire ainsi que des conditions de récoltes difficiles […] impacteront les perspectives de rentabilité de l’exercice ».
Romain Joudelat et Gustav Sondén viennent d’annoncer le lancement de leur société de gestion privée, Colbr. Les deux entrepreneurs travaillaient jusqu’ici ensemble chez Corum AM. Romain Joudelat y était responsable des relations investisseurs depuis 2019, tandis que Gustav Sondén était gérant, spécialisé dans les actifs d’Europe du Sud. Auparavant, Romain Joudelat a travaillé près de cinq ans chez Gestion 21 sur un poste similaire (2014-2019). Gustav Sondén a lui exercé dans la gestion de fonds immobiliers chez Mercialys, JLL, et Inovalis Fund Management.
A mi-parcours des résultats annuels, et malgré l'amélioration constatée fin 2020, la visibilité des plus grands groupes cotés à Paris reste limitée, selon l’Hebdo des AG.
Après avoir enregistré l’an dernier une baisse de 18,9% de son excédent brut d’exploitation (Ebitda) à 1,18 milliard d’euros, le groupe chimique français anticipe une hausse de 10% de cet indicateur au premier trimestre 2021. Sur l’ensemble de l’année, l’amélioration de l’Ebitda devrait se confirmer grâce à sa division matériaux de spécialités qui a représenté 82% de son chiffre d’affaires en 2020. Le conseil d’administration d’Arkema propose le versement d’un dividende de 2,50 euros par action au titre de l’exercice écoulé, contre 2,20 euros par action payés au titre de 2019.
Bayer a fait état jeudi d’une perte nette de 10,5 milliards d’euros en 2020, contre un bénéfice de 4,09 milliards d’euros l’année précédente, pénalisé par les taux de change, la concurrence sur le marché agricole nord-américain et le règlement de litiges. Sur la base des taux de change de fin décembre, le groupe pharmaceutique et agrochimique allemand prévoit pour 2021 un chiffre d’affaires de 42 milliards à 43 milliards d’euros, en progression d’environ 3% en données ajustées, accompagné d’un excédent brut d’exploitation (Ebitda) récurrent compris entre 11,2 milliards et 11,5 milliards, contre 7,1 milliards l’an dernier.
Accor a fait état mercredi de résultats dégradés et inférieurs aux prévisions des analystes au titre de l’exercice 2020, avec un chiffre d’affaires de 1,62 milliard d’euros, soit une chute de 60% en données publiées et de 54,8% à périmètre et taux de change constants. L’an passé, le revenu par chambre disponible (RevPAR) du groupe a reflué de 62%. A la fin décembre 2020, 82% des hôtels du groupe étaient ouverts, soit plus de 4.000 unités, a ajouté l’entreprise. En 2020, l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a été négatif à hauteur de 391 millions d’euros, contre un Ebitda positif de 825 millions d’euros en 2019. Le groupe a accusé une perte nette de 1,99 milliard d’euros en 2020.
Au quatrième trimestre, Lloyds a publié un résultat de 792 millions de livres (923 millions d’euros) au quatrième trimestre, contre 1,45 milliard en 2019. Sur cette période, son produit net bancaire (PNB) s’est replié à 3,59 milliards de livres, contre 4,13 milliards de livres en 2019. Bien qu’en baisse d’une année sur l’autre, ces chiffres apparaissent plus élevés que le résultat de 471 millions de livres et le PNB de 3,59 milliards anticipés par les analystes. La banque britannique a annoncé qu’elle verserait un dividende de 57 pence par action au titre de l’année 2020, une somme supérieure aux 53 pence attendus.
Verallia a exprimé mercredi matin sa «confiance raisonnable» dans l’atteinte dès 2021 des objectifs fixés pour 2022, alors que son excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté a progressé de 1,8% à 626 millions d’euros l’an dernier. Le fabricant d’emballages en verre s’attend en 2021 à ce que son excédent brut d’exploitation (Ebitda) progresse par rapport à celui de l’année précédente, à environ 650 millions d’euros, avec une marge d’Ebitda ajusté qui «devrait dépasser l’objectif moyen terme de 25%».
Accor a fait état mercredi de résultats dégradés et inférieurs aux prévisions des analystes au titre de l’exercice 2020, du fait des conséquences de la pandémie de coronavirus sur son activité.
Au quatrième trimestre, Lloyds a publié un résultat de 792 millions de livres (923 millions d’euros) au quatrième trimestre, contre 1,45 milliard en 2019. Sur cette période, son produit net bancaire (PNB) s’est replié à 3,59 milliards de livres, contre 4,13 milliards de livres. Bien qu’en baisse d’une année sur l’autre, ces chiffres apparaissent plus élevés que le résultat de 471 millions de livres et le PNB de 3,59 milliards anticipés par les analystes.
InterContinental Hotels Group (IHG), propriétaire de la chaîne hôtelière Holiday Inn, a annoncé une perte opérationnelle pour 2020 et l’annulation de son dividende. La perte d’exploitation accusée par IHG sur l’exercice écoulé ressort à 153 millions de dollars (126 millions d’euros), contre un bénéfice de 630 millions en 2019. Son revenu par chambre disponible (RevPAR) - indicateur clé dans l’industrie hôtelière - a chuté de 52,5% l’an dernier.
Pénalisé par l’impact de la crise sanitaire dans l’automobile et l’aéronautique, le groupe de conseil en hautes technologies a publié mardi un résultat net en recul de 40,3% à 98 millions d’euros au titre de 2020. Son résultat opérationnel d’activité, qui exclut les éléments non récurrents et les paiements en actions, a plongé de 45,4% à 142,4 millions malgré un recours aux dispositifs de chômage partiel. Le repli de sa marge brute d’autofinancement a été compensé par la diminution du besoin en fonds de roulement, débouchant sur un cash-flow libre de 246,8 millions d’euros, en progression de 54% d’un an sur l’autre.
Pénalisé par l’impact de la crise sanitaire dans l’automobile et l’aéronautique, le groupe de conseil en hautes technologies a publié ce mardi un résultat net en recul de 40,3% à 98 millions d’euros au titre de 2020. Son résultat opérationnel d’activité, qui exclut les éléments non récurrents et les paiements en actions, a plongé de 45,4% à 142,4 millions malgré un recours aux dispositifs de chômage partiel.
InterContinental Hotels Group (IHG), propriétaire de la chaîne hôtelière Holiday Inn, a annoncé ce matin une perte opérationnelle pour 2020 et l’annulation de son dividende, tout en prévenant que les difficultés liées à la pandémie de coronavirus devraient durer jusqu’à la fin de l’année en raison des mesures de restrictions et confinements successifs.
Le groupe de santé allemand a publié ce matin un bénéfice net ajusté en baisse de 4% à 1,8 milliard d’euros, et un bénéfice d’exploitation ajusté en retrait de 2% à 4,61 milliards au titre de l’année 202. En revanche, Fresenius présente des revenus en hausse de 2%, à 36,3 milliards (+5% à changes constants). Sur ces bases, le directoire proposera au conseil de surveillance un dividende en progression de 5% à 0,88 euro par action. Pour l’exercice en cours, Fresenius anticipe, à taux de changes constants, un bénéfice net ajusté «au moins globalement stable», et une croissance des revenus comprise entre 0 et 5%.
Les versements de dividendes ont reculé de 12,2% en 2020 à 1.260 milliards de dollars, selon le dernier rapport de Janus Henderson. Un déclin moins grave que prévu. Entre le deuxième et le quatrième trimestre, les réductions de dividendes ont totalisé 220 milliards de dollars. Une entreprise sur huit a annulé son paiement et une sur cinq a procédé à une réduction, mais les deux tiers des entreprises ont augmenté ou maintenu leurs dividendes. Alors que les dividendes nord-américains ont très bien résisté, atteignant même un nouveau record, les baisses de dividendes les plus sévères ont été enregistrées au Royaume-Uni, en Europe et en Australie. Les banques, le pétrole, les mines et les entreprises de consommation discrétionnaire ont été les plus touchées, tandis que les valeurs défensives classiques – commerce de détail alimentaire, produits pharmaceutiques et produits de soin – ont bien résisté.
Les versements de dividendes ont reculé de 12,2% en 2020 à 1.260 milliards de dollars, selon le dernier rapport de Janus Henderson. Un déclin moins grave que prévu. Entre le deuxième et le quatrième trimestre, les réductions de dividendes ont totalisé 220 milliards de dollars. Une entreprise sur huit a annulé son paiement et une sur cinq a procédé à une réduction, mais les deux tiers des entreprises ont augmenté ou maintenu leurs dividendes.