Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Une étude de l’Université de Munich montre qu’en moyenne la valeur a été multipliée par 2,7 entre l’achat et la vente pour celles des 241 entreprises achetées entre 1989 et 2006 en Allemagne par des capital-investisseurs et qui n’ont pas fait faillite, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Cet accroissement de valeur est attribuable seulement un tiers à des financements externes, la plus grande partie venant de la partie opérationnelle des entreprises en portefeuille et de l’accroissement des ebitda.Le Pr. Ann-Kristin Achleitner, qui a travaillé avec son équipe sur des données fournies par le gestionnaire suisse Capital Dynamics, souligne que l’impression selon laquelle les capital-investisseurs priorisent la destruction d’emplois pour augmenter la rentabilité est fausse. En particulier pour les PME, l’augmentation du chiffre d’affaires joue un rôle nettement plus important que l’amélioration des marges au travers de suppressions d’emplois.Toutefois, il n’y a pas encore de données fiables pour après 2006, période où les prix d’achat et l’endettement ont été plus élevés et où l’incidence des financements externes devrait logiquement avoir augmenté, de même que les pertes totales de l’investissement, explique Katharina Lichtner, directrice générale de Capital Dynamics.
Directeur financier adjoint chez BNP Paribas Fortis et responsable du reportung financier de Fortis Bank, Bernard Frenay rejoindra Euroclear au 1er décembre en tant managing director et directeur financier. Il fera également partie de l’Euroclear Group Management Team.
Jeudi, Credit Suisse a annoncé avoir développé deux nouveaux indices de matières premières qui devraient générer une surperformance par rapport aux indices traditionnels, et les particuliers pourront en profiter sous forme de certificats.Le Credit Suisse GAINS S&P GSCI Excess Return est un indice géré activement. L’ajustement mensuel de la pondération des différentes sortes de matières premières permet de piloter le portefeuille et le degré d’exposition. Ce produit a été développé avec les spécialistes des matières premières de Glencore, qui déterminent les sous et surpondérations ou la neutralité de l’indice.Le Credit Suisse Commodity Benchmark Index prend en compte la production mondiale des différentes sortes de matières premières et le volume des transactions boursières. Sa composition est ajustée mensuellement pour assurer une bonne diversification sur la durée en réduisant la volatilité. Il réplique des investissements en contrats à termes arrivant à échéance durant les trois prochains mois, avec une période de roulage assez longue de 15 jours.
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Pour la première fois de son histoire, FCC a sollicité le marché avec une émission d’obligations convertibles à cinq ans qui s’est soldée en un temps record par la levée de 450 millions d’euros pour une demande de 500 millions, rapporte Cinco Días. La société contrôlée par Esther Koplowitz versera un coupon de 6,5 % au lieu des 5,5-6 % prévus. Les titres ont été proposés par Barclays et Société Générale à des investisseurs institutionnels. La prime de conversion est de 28 %.
Selon les estimations provisoires d’Immostat-IPD, le volume global de la demande placée de bureaux en Ile de France a chuté à 346 500 m2 au troisième trimestre 2009, à comparer à 729 200 m2 au troisième trimestre 2008. Sur neuf mois, le volume de la demande placée s’inscrit à 1,22 million de m2 contre 1,91 million pour les trois premiers trimestres 2008.Le montant global provisoire des investissements pour les neuf premiers mois de 2009 s'établit à 2,5 milliards d’euros (bureaux, commerces, locaux d’activité, entrepôts ; montants acte en main, transactions de plus de 4 millions d’euros), à comparer à un volume de 6,86 milliards d’euros pour les trois premiers trimestres 2008. Au troisième trimestre 2009, le montant provisoire global des investissements est estimé à 1,25 milliard d’euros.
Les pays d’Europe de l’Est ont été particulièrement malmenés par la crise financière. Mais pour Marcus Svedberg, chef économiste de la société de gestion suédoise East Capital, spécialisée dans l’Europe de l’Est, la Russie et la Turquie, la bonne nouvelle est que «ces marchés n’ont pas de problème d’endettement structurel». En effet, la dette souveraine y reste très faible : la dette publique totale des pays d’Europe de l’Est est moitié moins élevée que celle de la zone euro. La dette des acteurs privés a certes augmenté trop vite, mais elle reste aussi limitée. Pour Marcus Svedberg, qui s’exprimait mardi à Paris, «les pays d’Europe de l’Est n’ont qu’un problème provisoire de refinancement».Néanmoins, le chef économiste d’East Capital pense que «la récession sera plus longue et plus profonde qu’en 1998". En effet, les marchés d’Europe de l’Est ne pourront pas s’appuyer sur des pays comme la France, l’Allemagne ou la Scandinavie, qui sont aussi mal en point, pour s’en sortir. De plus, ces économies ne peuvent pas stimuler leurs économies, ayant pour certaines obtenues l’aide du Fonds monétaire international.Mais la crise ne sera pas inutile, estime Marcus Svedberg. Car le FMI a demandé à ces pays de se réformer.Au total, le chef économiste pense que l’Europe de l’Est finira par afficher une croissance supérieure à ses voisins de l’Ouest, qui eux seront pour le coup pénalisés par leurs problèmes d’endettement structurel qui ne vont pas s’arranger avec la crise.En termes de gestion de portefeuilles, Aivaras Abromavicius, associé d’East Capital, a indiqué avoir augmenté l’exposition de la Russie, et réduit celle de la Turquie. Il souligne aussi le potentiel de la Pologne, dont le conservatisme a fini par payer, puisque c’est le seul pays d’Europe de l’Est à pouvoir afficher une croissance de son PIB. Pour Aivaras Abromavicius, les PIB du troisième trimestre vont encore être mauvais, mais ce devrait être le dernier trimestre de déclin. «A partir du quatrième trimestre, nous devrions enfin voir des taux de croissance positifs pour de nombreux pays», conclut-il.
Devant les exigences attendues des régulateurs en matière d’accroissement des fonds propres, les banques se sont lancées dans une course à la levée de capitaux. L’augmentation de capital de la Société Générale intervient après celles de DnB NOR, BBVA, Intesa, Unicredit, et BNP Paribas. Le tout représente un montant de 17,3 milliards d’euros, précise le quotidien, qui note que l’objectif des banques est de rassurer les investisseurs et les régulateurs sans attendre 2012, date à laquelle le nouveau profil de ratio de solvabilité entrera en vigueur.
L’assemblée générale extraordinaire d’Hypo Real Estate (HRE) ayant approuvé l'éviction des minoritaires, le titre de l'établissement ne répond plus aux critères de flottant de la Deutsche Börse. Cette dernière a annoncé mardi soir que l’action HRE ne fera plus partie de l’indice SDax à compter du 9 octobre et qu’elle y sera remplacée par Hornbach Holding.
Le palmarès annuel de manager magazin spezial consacré aux 300 Allemands les plus riches ne comprend plus cette année que 99 personnes ou familles titulaires d’une fortune supérieure à 1 milliard d’euros, contre 122 l’an dernier.La fortune des 100 personnes les plus riches du pays a baissé en un an de 12 % à 285,6 milliards d’euros contre 324,6 milliards, mais en février-mars la contraction atteignait 30 %.Les frères Karl et Theo Albrecht (fondateurs d’Aldi) restent en tête avec respectivement 17,35 milliards et 16,75 milliards d’euros.La plus forte chute nominale, avec 11 milliards d’euros, a touché la famille Porsche, dont la fortune a rétréci de 71 % à cause de la tentative de prise de contrôle sur Volkswagen, mais Maria-Elisabeth Schaeffler a perdu 92,4 % de sa fortune dans la tentative de prise de contrôle de Continental par Schaeffler.
Selon la Tribune, la hausse des exigences de liquidités des banques britanniques annoncée par le régulateur britannique - 210 établissements installés en Grande-Bretagne allaient devoir accroître de quelque 110 milliards de livres (120 milliards d’euros) leurs réserves de cash et de bons du Trésor – ont eu pour effet de diviser la City. Certains craignent de voir les banques étouffées sous des coûts trop élevés, d’autres estiment qu’il faut à nouveau un climat de confiance dans le secteur financier. La FSA n’a pas donné de date pour l’application de cette mesure qui ne doit être effective que lorsque la crise sera passée.
L’Agefi rapporte que l’article du journal britannique The Independant, faisant état de discussions secrètes entre les Etats du Golfe, la Russie, la Chine, le Japon et la France pour remplacer le dollar comme monnaie du commerce pétrolier, aura fait plonger le billet vert non loin de son niveau le plus bas depuis un an (1,4749 dollar pour un euro). Même si l’information a été démentie par plusieurs pays concernés. La Chine a beaucoup à perdre d’une diminution de la valeur du dollar, note le quotidien, avec environ deux tiers de ses réserves de devises - qui représentent 2.100 milliards de dollars - investis dans des actifs libellés en dollar
Dans une interview donnée à L’Agefi, Russ Steenberg, directeur général de BlackRock Private Equity Partners considère que « c’est le meilleur moment pour investir dans le non-coté »."Aujourd’hui, explique-t-il, le bilan des sociétés accompagnées n’est pas bon, il n’y a plus de financements en LBO, donc pas de transactions, et les fonds ne peuvent pas non plus céder leurs participations «distressed» faute d’acheteurs ou de prix acceptables... Au-delà des quelques placements privés constatés, a t-il ajouté, on va prochainement voir les fonds qui ont de la trésorerie recommencer à acheter, et cela me semble être le meilleur moment pour investir comme institutionnel ou comme gérant».
Comme annoncé voici un mois (voir notre dépêche du 4 septembre), HSBC a lancé mardi son indice des directeurs d’achats des pays émergents, le HSBC Emerging Markets Index (HSBC EMI). Rétropolé, cet indicateur est passé de 50,7 au deuxième trimestre à 55,3 au troisième, ce qui constitue la plus forte hausse de la production et des services dans les marchés émergents depuis le deuxième trimestre 2008, le plus bas de 43,8 ayant été enregistré pour le quatrième trimestre 2008 avant de remonter légèrement à 44,2 en janvier-mars 2009. Toute valeur inférieure à 50 indique une production en baisse.L’indice EMI se fonde sur des données émanant de 5.000 directeurs d’achats d’entreprises situées dans 13 pays (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Corée du Sud, Inde, Israël, Mexique, Pologne, République tchèque, Russie, Singapour, Taiwan et Turquie). La base est constitue par les indices des directeurs d’achat ((Purchasing Managers’ Indexes ou PMI) calculés par Markit.
Selon L’Agefi suisse, HSBC a développé un nouvel indice EMI HSBC qui mesure l’activité économique des pays émergents. Basé sur les PMI pondérés de 13 pays, il montre une nette amélioration de l’environnement commercial de ces marchés. L’indice est en effet passé de 50,7 points au deuxième trimestre à 55,3 points au troisième. «Nous avons longtemps pensé que ces régions seraient capables de progresser par leurs propres moyens sans avoir besoin d’être tirés par les pays développés», explique la banque britannique dans son communiqué. En outre, les indicateurs avancés montrent que le sentiment s’améliore, laissant augurer un quatrième trimestre encore en hausse. Autre signe positif, les entreprises recommencent à embaucher dans plusieurs pays. Dans ce contexte, HSBC table sur une croissance de 6% l’année prochaine dans les pays en développement, alors que les Etats développés devraient enregistrer une expansion de 1,8%.
A partir de la semaine prochaine, la Deutsche Börse va introduire un système de teneur de marché pour le négoce de valeurs mobilières sur sa plate-forme de négociation électronique Xetra. Une circulaire publiée par l’entreprise de marché décrit le nouveau système comme une «enchère continue avec spécialiste» pour les actions à faible liquidité. Au 1er décembre, il sera introduit un dispositif similaire pour les obligations, en commençant par celles d’entreprises.
Selon l’Agefi, la Banque d’Angleterre a décidé d’autoriser l’accès à ses instruments à un plus grand nombre de banques. Les établissements dont le passif éligible à la BoE est inférieur à 500 millions de livres vont avoir accès à sa facilité de dépôt. Pour certains, cette mesure dont l’objectif est d’aider le crédit à redémarrer outre-Manche est le signe que la baisse de la rémunération des réserves bancaires ne sera pas à l’ordre du jour de la réunion de politique monétaire de la Banque d’Angleterre de jeudi prochain.
L’an dernier, les 500 plus gros gestionnaires d’actifs mondiaux ont accusé une contraction de plus de 23 % de leur encours, ce qui représente la première baisse depuis 2002 et la plus forte contraction depuis le début de la série statistique en 1996. Tel est le résultat du palmarès Pensions & Investments/Watson Wyatt World 500, selon lequel l’encours total se situait fin décembre à 53,4 mille milliards de dollars contre 69,4 mille milliards douze mois auparavant.L'étude montre que les 20 premiers acteurs mondiaux ont à eux seuls supporté un tiers de la baisse des actifs sous gestion, soit 5,6 mille milliards, mais que leur part de l’encours total est demeurée élevée à 38 %. Cela a pesé sur leur situation bénéficiaire parce que les performances de marché et les souscriptions sont restées faibles, parce que les commissions de performance ont souffert et qu’il n’y avait pas de marge pour une majoration des frais. Cependant les frais généraux ont diminué, parce que beaucoup de maisons ont réduit considérablement leur effectif.D’après Carl Hess, global head of investment consulting chez Watson Wyatt, le secteur de la gestion d’actifs va être confronté à trois problèmes : un phénomène de concentration, un durcissement de la réglementation et la perte de confiance de la clientèle.
Les grands acteurs de la gestion de fortune sont réunis à Singapour pour réfléchir à l’avenir de leur secteur, rapporte la Frankfurter Allgemeine Zeitung.Selon Chris Meares, CEO de HSBC Private Banking, 60 % des avoirs de la clientèle sont en cash ou en comptes à vue, contre 35 % en 2006 ; progressivement, les clients commencent à s’intéresser à autre chose qu’aux obligations, ils regardent les actions et les produits structurés simples. Le secteur s’attend aussi à une forte croissance en Asie, surtout à Hong-Kong et Singapour, où le nombre de riches (plus de 5 millions de dollars) et de super-riches (plus de 100 millions de dollars) augmente de 13 % par an contre 8 % dans le reste du monde.Toutefois, Daniel Truchi, le patron de SG Private Banking, constate que les clients sont de plus en plus enclins à faire des procès à leur banque, ce qui nécessite des provisions et réduit les marges. En outre, certains investisseurs de Hong-Kong sont prêts à prendre d'énormes risques, et les banques doivent parfois les raisonner, pour ne pas avoir de problèmes ultérieurement.
L'étude sur la gestion collective en France (*) réalisée par Europerformance SIX Telekurs, un an après la disparition de la banque d’affaires Lehman Brothers ne laisse planer aucun doute. Certains pans de cette industrie financière a payé le prix fort, et la faillite du géant américain aura amplifié le mouvement de rachats des classes d’actifs déjà mises à mal depuis l’été 2007. Particulièrement affectés, les fonds de Trésorerie Dynamique, les fonds dits Absolute Return et autres OPCVM de fonds alternatifs auront souffert du manque de transparence dans leur gestion. Aussi ces fonds ont-ils connu une véritable saignée, en direction des actifs les plus surs du marché, et notamment vers les fonds de Trésorerie Régulière. De leur coté, les marchés d’actions n’auront pas été épargnés, avec comme conséquence la destruction de plusieurs milliards d’euros d’encours (cf étude ci-jointe). Pour autant, estimés à près de 880 milliards d’euros, les actifs gérés en OPCVM affichent une progression de +1,4% sur 12 mois, note Europerformance SIX Telekurs. «Un an après la chute de la banque d’affaires, le marché français de la gestion collective a donc fait mieux que recouvrer l’ensemble de ses pertes, rappellent les auteurs de l'étude, avec une collecte de +29,5 milliards d’euros enregistrée entre septembre 2008 et fin août 2009. Ce montant a même permis de faire progresser le niveau des encours alors que l’effet marché s’elève sur la période à -8,8 milliards d’euros. A partir du début du deuxième trimestre 2009, soit 6 mois après la chute de la banque américaine, des premières tendances de réallocation ont émergé - ce qui peut constituer un phénomène remarquable compte tenu de l’ampleur de la crise. «On retiendra particulièrement le regain d’appétit pour le risque de crédit et le retour progressif des investisseurs sur les classes d’actifs tels que les fonds de Trésorerie Dynamique et Absolute Return délaissées depuis le début de la crise. Moins averses au risque, les investisseurs sont ensuite revenus sur les OPCVM investis en actions et gérés activement». De fait, «la crise de confiance envers les acteurs de la gestion collective semble amoindrie. Cela dit, l’analyse de la concentration des collectes sur certaines catégories laisse penser que tous les gérants ne se verront pas accorder des mandats aux pouvoirs étendus», conclut l'étude. (*) La Gestion Collective en France un an après Lehman Brothers http://stylerating.nexenservices.com/newsletter/Communique_EuroPerformance-Un_an_apres_Lehman.pdf