Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Les Collateral Secured Instruments (COSI, certificats garantis par nantissement) dont les donneurs de sûretés proviennent du Royaume-Uni peuvent désormais être cotés à SIX Swiss Exchange, a annoncé le 24 février la Bourse suisse. Il s’agit là d’un nouveau jalon vers l’internationalisation du service COSI, un service innovant permettant la réduction du risque de défaillance lié à l’émetteur pour les produits structurés. Ces produits sont cotés exclusivement sur Scoach Zurich et Francfort. Ce service développé dans le sillage de la crise financière se base sur une procédure qui assure que la créance due par l’investisseur à l’émetteur du produit structuré dispose à tout moment des garanties nécessaires. «Plusieurs marchés européens et asiatiques montrent un intérêt croissant envers ce mécanisme de garantie suisse. Or, SIX Swiss Exchange est dès à présent en mesure de répondre en grande partie à cette demande: pour la première fois, il est possible de proposer ce service aussi aux émetteurs dont les donneurs de sûretés sont domiciliés à l’étranger», souligne la Bourse suisse dans un communiqué.
Gros pourvoyeur de dividendes, 11 milliards d’euros en trois ans, dont 2,8 milliards pour l’Etat actionnaire, France Télécom se veut désormais plus mesuré, indique L’Agefi. L’opérateur de télécoms ne versera pas 1,4 euro au titre de 2012 comme il s’y était pourtant engagé à plusieurs reprises ces derniers trimestres. Le montant pourrait être de 20% inférieur. Une prudence partagée par plusieurs autres groupes du CAC 40 cette année. Selon les projections de Bloomberg, le montant cumulé des dividendes des groupes du CAC 40 devrait atteindre 156 milliards pour 2012, un milliard de mieux qu’en 2011 mais loin des 183 milliards redistribués sous forme de coupon pour 2008.
Le gouvernement singapourien a décidé d’abroger à partir d’octobre la TVA de 7 % qui pèse sur l’or et les autres métaux précieux, rapporte le Financial Times Deutschland. Pour le ministre des Finances, Tharman Shangmugaratnam, cela doit permettre de développer le négoce de l’or et surtout d’attirer les entreprises de transformation des métaux précieux ainsi que les groupes financiers.Jusqu'à présent, beaucoup d’entreprises ont préféré acheter ou vendre leur or à Hong-Kong ou au Japon, où les barres ne sont pas taxées ou ne supportent qu’un prélèvement de 5 %. Cependant, Singapour est déjà un marché importante pour l’or parce que la ville-Etat est à la fois proche de grands producteurs, comme l’Australie et la Chine, et de grands consommateurs comme la Chine et l’Inde.
La plate-forme de négociation multilatérale (MTF) Navesis-ETF a été ouverte le 20 février par le suisse Compagnie Financière Tradition et Nomura. Il s’agit d’une plate-forme entièrement électronique destinée à traiter les ETF de manière transparente et efficace en augmentant la liquidité et en réduisant les frais, le tout dans un environnement parfaitement conforme aux réglementations en vigueur.Navesis-ETF permettra aux intervenants (investisseurs institutionnels, banques sell-side et teneurs de marché) d’effectuer des transactions intra-day et d’exécuter des ordres à la valeur liquidative en temps réel.Cette plate-forme en architecture ouverte est selon ses promoteurs la première à offrir de telles fonctionnalités. Elle utilise la technologie exclusive de Tradition et le savoir-faire de Nomura à la fois en tant qu’intervenant de premier plan sur le marché primaire des ETF et en tant que première banque d’investissement à avoir créé une plate-forme opaque (MTF dark pool).
Les pays de la zone euro se sont mis d’accord mardi matin sur un nouveau plan de sauvetage sans précédent de la Grèce de 237 milliards d’euros au total afin d'éviter une faillite du pays aux conséquences imprévisibles pour toute l’Europe. Le plan comprend d’une part un volet d’aide publique, des prêts pour l’essentiel, à hauteur de 130 milliards d’euros jusque fin 2014, après un premier programme de soutien en faveur du pays décidé en mai 2010 qui avait atteint déjà 110 milliards d’euros. L’autre volet porte sur un effacement de la dette de la Grèce détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d’investissement qui doivent accepter une perte de 53,5% au final, soit un effort accru par rapport à l’objectif initial qui était de 50%. Cela doit permettre de réduire la dette du pays d’un montant de 107 milliards d’euros, un record dans l’histoire économique mondiale. Cela dépasse de loin la restructuration de la dette de l’Argentine, dont la dette atteignait 82 milliards de dollars (73 milliards d’euros environ au cours de l'époque) lorsqu’elle avait fait défaut, en janvier 2002.Grâce à ce plan de soutien, la Grèce devrait être en mesure de faire face à une échéance de remboursement de 14,5 milliards d’euros qui tombe le 20 mars et ainsi d'éviter le défaut de paiement. A condition toutefois que les banques répondent en nombre suffisant à l’appel. Elles se verront offrir en échange de leurs titres de dette grecque actuels de nouvelles obligations grecques de valeur inférieure ainsi que des titres émis par le Fonds de secours de la zone euro.Au final, le plan de sauvetage permettra de réduire l’endettement grec à hauteur de 120,5% d’ici à 2020. La Grèce fera en contrepartie l’objet d’une surveillance encore renforcée à Athènes de la part de ses créanciers, de la Commission européenne en particulier, pour s’assurer qu’elle ne dévie pas des objectifs fixés.
Au 10 février, les souscriptions nettes enregistrées par les ETP depuis le début de 2012 ont atteint 38,3 milliards de dollars ou 29,2 milliards d’euros, selon une étude de la Deutsche Bank citée par la Börsen-Zeitung.La demande s’est révélée particulièrement forte pour les ETF focalisés sur les marchés émergents : le iShares MSCI Emerging Markets et le db x-trackers MSCI Emerging Markets ont collecté en net respectivement 462 millions et 231 millions de dollars.Au total, iShares (BlackRock) a drainé 2,2 milliards de dollars et db x-trackers (Deutsche Bank), 1,2 milliard.
Dans l'édition de mars de son magazine Finanztest, l’association allemande de défense des consommateurs Stiftung Warentest a analysé 2.850 des 10.000 fonds commercialisés en Allemagne. Et elle n’en retient que 170, soit moins de 6 % comme pouvant être recommandés parce qu’ils affichent un profil de rendement/risque meilleur qu’un ETF de la même catégorie, souligne Das Investment.Parmi les fonds d’actions, seuls 36 sur 539, soit 6,68 %, sont retenus dans la liste des recommandations car ils affichent de meilleurs résultats que l’ETF iShares MSCI World. Le M&G Global Basics de Graham French est le fonds qui affiche la meilleure performance tandis que le R+P Universal (Universal Investment) affiche le risque le moins élevé. Et le fonds le plus «efficace» est le Uni Global d’Union investment, qui affiche une performance légèrement supérieure à l’ETF de référence avec un risque moindre.
Selon Mathieu Pivovard, responsable de la gestion diversifiée, Allianz Global Investors France, interrogé par L’Agefi, les marchés et les investisseurs se sont nourris de trop d’espoirs et le momentum économique ne peut que baisser dans la zone euro (et aux Etats-Unis). Les résultats devraient ainsi continuer d'être révisés à la baisse, et la situation en Grèce (et peut-être au Portugal) pourrait dégénérer. Dans ce contexte, «l’exposition sur les actifs risqués a été réduite et une correction est attendue qui sera, si les conditions le permettent, une occasion pour revenir vers le risque».
Christian Parisot, responsable de la recherche économique chez Aurel BGC, estime dans L’Agefi que l’année 2012 sera très positive pour les actions. A court terme, cependant, le principal risque vient du pétrole. Les ménages américains sont très sensibles au prix de l’essence et l’Europe pourrait difficilement supporter l’impact d’une flambée des prix du pétrole sur une demande intérieure déjà faible. Enfin, pour les pays émergents, une telle hausse pourrait limiter la détente des politiques monétaires. «Si le pétrole monte pour des raisons géopolitiques, nous serons nettement plus pessimistes sur l'économie mondiale», prévient Christian Parisot.
IPD, société dédiée à la mesure et à l’analyse de performance pour l’immobilier d’investissement et d’exploitation, vient de publier son indice de la performance des OPCI RFA pour le second semestre 2011. Son rendement global est ressorti a 1,6 % (soit 6,2 % sur un an). Elaboré avec l’Aspim, l’indice reprend notamment les résultats des fonds spécialisés, c’est-à-dire dont l’exposition à un secteur particulier est de plus de 70 % (au nombre de 41 au 31 décembre 2011). Ces derniers enregistrent une performance de 2,6 % sur la période considérée (7,5 % sur un an). Par défaut de profondeur d’échantillon sur ce semestre, la performance des véhicules diversifiés, qui représentent 10 % en valeur de l’échantillon total n’a pas été calculée. D ’un point de vue méthodologique, le périmètre de l’indice a connu une forte croissance. La performance affichée traduit ainsi l’évolution de l’Actif Net Réévalué (ANR), nette de dépenses en capital et distribution qui s'élevait à 6 297 millions d’euros à fin décembre 2011 contre 4 864 millions à fin juin 2011. Soit une augmentation de 30 % du périmètre analysé. La valeur d’expertise des actifs immobiliers sous-jacents, à fin 2011, s’élève 10 148 millions d’euros, précise un communiqué. Sur les 45 véhicules présents à la fin de l’année dernière, 32 sont des OPCI RFA dédiés, représentant ainsi 87 % de l’ANR total. De fait, 13 sont des OPCI RFA non dédiés. Enfin, parmi les sociétés de gestion d’OPCI qui contribuent à l’indice, CORUM Asset Management et STAM-Europe ont rejoint l’échantillon pour cette quatrième publication.
Avec SwapEx, State Street Corp vient d’ajouter la plate-forme de négoce SwapEx à son processus de traitement intégré des dérivés. Ce lancement coïncide avec l’entrée en vigueur de nouvelles réglementations aux Etats-Unis (Dodd-Frank) et en Europe (EMIR) qui imposent de faire migrer les contrats de swaps OTC vers des plates-formes électroniques multipartites. SwapEx se veut le premier pas vers une solution mondiale intégrale (end-to-end) qui réduit les risques opérationnels en automatisant les différents stades de traitement des dérivés, couvrant l’exécution, la compensation, la gestion du collatéral, les flux de numéraire et de titres entre les middle et back offices, les coûts de transaction, le reporting du risque, les valorisations et l’apariement des positions.State Street indique qu’il va demander l’enregistrement de swapEx auprès de la Commission Futures Trading Commission (CFTC) dès que la fenêtre sera ouverte cette année. En attendant State Street a passé un accord avec la National Futures Association (NFA) qui prendra en charge la surveillance réglementaire de SwapEx.
HFR estime la performance des hedge funds pour le premier mois de l’année à 2,63 %, tandis que Hennessee l’annonce à 2,51 % et que Lyxor la donne à 1,30 %. BarclayHedge, pour sa part, a rapporté que les 1.671 fonds ayant publié leurs résultats au 15 février ont gagné en moyenne 2,98 %. Seuls les quatre fonds equity short bias ont été dans le rouge avec une perte de 10,48 %. En revanche, l’equity long bias (223 fonds) affiche un gain de 4,93 % tandis que la stratégie marchés émergents (280 fonds) gagne 4,47 %.
L’indice général des hedge funds de Lyxor Asset Management (Société Générale) a affiché pour janvier une performance de 1,30 % depuis le début de l’année (et de 1,67 % au 7 février) pour ressortir à 952.Sur les 15 stratégies couvertes par l’indice global, seules quatre sont dans le rouge, notamment le long/short equity short bias, avec une perte de 5,83 %,.et le CTA short term, qui recule de 1,02 %.Les stratégies les plus rentables ont été le long/short equity long bias (+ 4,76 %) et le special situations (+ 4,54 %).
Selon un sondage effectué en décembre par SCM Private auprès de 1.000 personnes, 63 % des Britanniques seraient prêts à investir davantage dans des fonds si les promoteurs fournissaient davantage de détails sur les frais, les stratégies et les portefeuilles, rapporte le Handselsblatt.89 % veulent que les gestionnaires publient le justificatif de chacune des commissions qu’ils facturent tandis que 83 % souhaiteraient avoir des renseignements plus complets sur la manière dont les gérants placent les capitaux qui leur sont confiés. Seuls 19 % savent exactement à quoi correspondent les commissions de gestion et d’administration qu’ils paient.
L’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) a indiqué, mardi 14 février, que «la décision de la Commission européenne de mettre fin au projet de rapprochement entre NYSE Euronext et Deutsche Börse afin de constituer « le premier opérateur boursier mondial » ne règle pas les problèmes liés aux besoins impératifs de mettre en place une structure de marché permettant aux émetteurs de disposer d’un grand marché européen autonome». Ce dernier, ajoute l’association, doit être capable de fournir un outil puissant pour la mise en place de sources stables de financement long terme et aux investisseurs, gérants ou institutionnels, de bénéficier d’un marché transparent où l’information concernant les offres pré trade, les transactions (prix et volumes) seraient largement accessibles et pertinentes.Dès lors, l’Af2i souhaite que la Commission européenne et les régulateurs poursuivent leurs réflexions sur ces questions et se dit prête à y contribuer.
En 2011 pour la première fois, les marques sont devenues l'élément décisif pour les sélectionneurs de fonds en Europe et cela représente un gisement de 2.000 milliards d’euros. Le berlinois Fund Buyer Focus (FBF) vient de publier son palmarès pan-européen Fund Brand 30 (voir document joint) qui rend compte des préférences de ces intermédiaires. BlackRock et Carmignac Gestion ont tous deux gagné une place sur l’année dernière et se classent respectivement premier et deuxième, détrônant JPMorgan.Pour BlackRock, FBF estime que la taille a été l'élément déterminant, tandis que Carmignac Gestion a bénéficié d’une remontée vers les intermédiaires d’une demande des investisseurs finaux. BNP Paribas et Amundi dévissent en revanche de respectivement 18 et 16 places aux 27ème et 29ème rangs.Plus généralement, les auteurs de l'étude pensent que ces prochaines années la modicité des tarifs sera de plus en plus une variable différenciante. D’autre part, les sélectionneurs de fonds attachent une importance croissante à la connaissance des marchés locaux et à la capacité de répondre aux évolutions de ces marchés, ce qui devrait profiter aux boutiques de gestion.
La progression de 9,7% attendue aujourd’hui par les analystes financiers pour les profits 2012 de l’EuroStoxx paraît beaucoup trop optimiste à Jean-Luc Buchalet et Pierre Sabatier, co-fondateurs de PrimeView, un cabinet indépendant de recherche économique et financière dans l’Agefi. Des révisions baissières devaient intervenir pour les mois à venir. Pour la première fois depuis plus de trois ans, la microéconomie devrait alors jouer défavorablement sur les bourses européennes, estiment les deux responsables. «Ainsi, si nous nous trouvons dans un «bull market rally» traduisant l’affaissement brutal du stress chez les investisseurs depuis le début de l’année, nous restons en Europe dans un «bear market» de long terme à l’image du marché actions japonais depuis 20 ans», ont-ils ajouté.
Dans un document de travail, la Banque centrale européenne a analysé l’impact de la retransmission des matches de la coupe du monde de football en Afrique du Sud sur l’activité boursière dans quinze pays. Lors des matches de l'équipe nationale du pays concerné, le nombre de transactions en Bourse diminue de 45 % et le volume d'échanges plonge de 55 %. En cas de but marqué, le nombre de transactions baisse de 5 % supplémentaires. Et, durant le match, le flux de nouvelles s’avère de 20 % moins important qu’entre les matches.
Selon les chiffres de Thomson Reuters, le mois de janvier a été le pire depuis 2003 en termes de volumes d’opérations annoncées de fusions-acquisitions au niveau mondial, rapporte Les Echos. Sur un an, les volumes, qui ont atteint 120 milliards de dollars, ont chuté de 62%, dans la droite ligne des chiffres de la fin 2011. Les volumes américains ont perdu 68% et l’activité en Europe a reculé de 67%, tombant à un plus bas depuis... 1996. Cela dit, le marché ne s’est pas effondré et les chefs d’entreprise travaillent à des transactions.
L’agence d'évaluation financière Moody’s a annoncé le 13 février qu’elle attribuait désormais une perspective négative au «Aaa» de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Autriche. L’agence a en outre abaissé la note de six autres pays européens en raison des «risques financiers grandissants émanant de la crise de la zone euro»."La perspective négative associée à la note de ces trois pays tient compte de la présence d’un certain nombre de pressions de crédit susceptibles d’exacerber la sensibilité des finances publiques de ces Etats et leurs programmes d’austérité à toute nouvelle dégradation de la conjoncture économique et de la situation financière européennes», écrit l’agence. Moody’s a indiqué également avoir abaissé la note de solvabilité de l’Italie d’un cran, à «A3», celle du Portugal d’un cran à «Ba3», et celle de l’Espagne de deux crans à «A3». La Slovaquie et la Slovénie sont, elles, sanctionnées par un abaissement de note d’un cran, à «A2», et Malte voit sa note abaissée d’un cran également, à «A3». Moody’s ajoute qu’elle envisage d’abaisser encore à moyen terme les notes des six pays dont elle vient de diminuer la notation de crédit. Moody’s relève toutefois que «l’engagement des autorités européennes à préserver l’union monétaire et à mettre en oeuvre toutes les réformes nécessaires pour restaurer la confiance des marché est un facteur important ayant limité l’ampleur des ajustements de notes» annoncés lundi.En France, François Baroin, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, a pris acte de la confirmation par l’agence Moody’s de la notation « AAA » de la dette souveraine française ainsi que la révision de sa perspective de long terme de stable à négatif. Dans un communiqué, Bercy note que «le AAA de la France selon l’agence est soutenu par la taille de son économie, sa productivité élevée, sa diversification, l’importance de l’épargne de son secteur privé, l’endettement relativement modéré des agents économiques privés (ménages et entreprises)».Le ministre souligne par ailleurs que l’agence Moody’s confirme le statut d’émetteur souverain de référence de la France, et rappelle que la politique économique du gouvernement s’inscrit dans un cadre et une méthode de long terme. «Le gouvernement est déterminé à poursuivre son action au service de la croissance, de la compétitivité avec notamment la réforme de financement de la protection sociale, de l’emploi et de la réduction des déficits publics» est-il précisé.