Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Au 29 février, le secteur américain des ETF affichait un encours de 1.058,3 milliards de dollars répartis sur 1.140 produits de 30 émetteurs sur trois Bourses. Le nombre de lancements d’ETF est ressorti à 61 unités et les souscriptions nettes ont totalisé 9,3 milliards de dollars, indique ETF Global Insight, la société créée par Deborah Fuhr.Les trois acteurs ayant drainé le plus de rentrées nettes le mois dernier ont été Vanguard (5,6 milliards de dollars), iShares (2,7 milliards) et PowerShares (1,3 milliard). Les plus forts remboursements nets ont été subis par State Street Global Advisors (SSgA) avec 1,5 milliard de dollars.
Depuis le début de l’année, les levées de dette des Etats de la zone euro, qui doivent émettre en 2012 quelque 800 milliards d’euros de dette, se déroulent sans difficulté, rapporte Les Echos. La France a effectué 27% de son programme de financement annuel, l’Espagne 40,5%. Madrid devrait cependant revoir son programme de financement à la hausse. La Belgique, qui était aussi sous pression l’an passé, a suivi la même stratégie et effectué presque un tiers de ses émissions de 2012.
Le néerlandais Ziggo doit rouvrir le marché des introductions en Bourse en Europe, rapporte Les Echos. Si le câblo-opérateur néerlandais lève entre 800 millions d’euros et plus d’un milliard d’euros - montants évoqués par les agences de presse - ce serait la plus grosse opération depuis juillet. Les projets fleurissent, dont certains de plusieurs milliards comme celui de la société de Mongolie Erdenes Tavan Talgoi. En France, ID Logistics et DBV Technologies pourraient se lancer très vite. Plusieurs noms circulent également pour la deuxième partie de l’année, notamment Voyage Privé ou encore Alain Afflelou.
En février, le taux de couverture moyen des engagements par les fonds de pension d’entreprise américains s’est accru de 2,1 points de pourcentage, à 76,2 %, après une augmentation de 1,6 point en janvier, selon les estimations de BNY Mellon Asset Management. L’amélioration s’explique par le fait que les actions ont bénéficié en février de leur cinquième mois consécutif de hausse.En moyenne, les actifs des fonds de pension d’entreprise ont augmenté de 2,7 points en février tandis que leurs engagements diminuaient de 0,2 % grâce à une hausse de 3 points de base du taux d’actualisation (discount rate) pour les entreprises notées Aa, à 4,33 %.
L’encours global des organismes de placement collectif et des fonds d’investissement spécialisés s’est élevé à 2.157,08 milliards d’eurors fin janvier, soit une augmentation de 2,89% sur un mois, selon la CSSF.Pour le régulateur luxembourgeois, la variation positive du mois de janvier de 60,569 milliards d’euros résulte d’un effet «marché» pour 55,407 milliards (+2,64%) et d’un effet collecte pour 5,162 milliards d’euros (+0,25%).3.837 organismes de placement collectif (OPC) et fonds d’investissement spécialisés (FIS) ont été recensés contre 3.845 le mois précédent. 2.421 entités ont adopté une structure à compartiments multiples ce qui représente 11.857 compartiments. En y ajoutant les 1.416 entités à structure classique, au total 13.273 entités sont actives sur la place financière, précise un communiqué.A noter que, toujours au 31 janvier 2012 mais sur une période de douze mois glissants, le volume des actifs nets est en diminution de 1,23%.
L’organisation bancaire internationale IIF, qui a représenté les créanciers privés dans les négociations avec Athènes sur la dette grecque, a apporté le 3 mars son soutien au plan de secours européen, à quelques jours de la refonte de la dette grecque.Le conseil d’administration de l’Institut de la Finance Internationale, réuni samedi à Zurich, soutient fortement les récents accords entre la Grèce, les autorités de la zone euro et le FMI, y compris l’entente sur les termes d’un échange volontaire des obligations grecques détenues par des investisseurs privés, indique-t-il dans un communiqué.L’accord obtenu le 21 février prévoit notamment l’effacement d’environ 107 des 200 milliards d’euros de dette souveraine grecque détenus par les créanciers privés. L’opération d'échange de dette à proprement parler aura lieu le 12 mars.Rappelant que la décision de participer à l'échange repose exclusivement sur les investisseurs individuels, la fédération de grandes banques indique être fermement de l’avis qu’une réalisation réussie de l'échange contribuera significativement à faciliter le financement officiel de la Grèce et aider la Grèce à mener les réformes nécessaires pour poser les bases de son redémarrage économique.
Au 29 février, les actifs gérés par les fonds espagnols de valeurs mobilières ressortaient à un peu plus de 130,3 milliards d’euros, soit 917 millions ou 0,7 % de plus qu’au 31 janvier et 2,53 milliards ou 2 % de plus que fin 2011, selon les statistiques de l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion.La situation s’est stabilisée en matière de flux : après dix mois consécutifs de remboursements nets parfois très élevés, le solde a été négatif de seulement 4 millions d’euros en février (contre 401 millions en janvier).Malgré cette amélioration, les quatre premières maisons par le volume d’encours affichent toutes des sorties nettes. Les remboursemenets atteignent 255,11 millions pour Santander Asset Management, 144 millions pour BBVA Asset Management, 100,55 millions pour InverCaixa Gestión et 37,9 millions pour Bankia Fondos. En revanche, Popular Gestión, le cinquième acteur par les actifs sous gestion a drainé 142,1 millions d’euros et Banca Cívica, le 16ème, a engrangé 108,9 millions d’euros.
D’après les estimations de VDOS, les fonds espagnols affichaient au 24 février un encours légèrement supérieur à 136 milliards d’euros, grâce à un effet performance positif de 971 millions d’euros et à des remboursements nets de 504 millions depuis le début du mois, rapporte Funds People.
Les bonus en numéraires à Wall Street ont chuté de 14 % l’année dernière à 19,7 milliards de dollars, selon une estimation de l’Etat de New York citée par le Financial Times. Mais cette baisse est moins importante que le déclin des bénéfices du secteur et que la réduction réelle des bonus des banquiers (compte tenu de l’étalement des bonus sur plusieurs années).
L’Agefi rapporte que selon le contrôleur de l’Etat de New York Thomas DiNapoli, les bonus versés en cash aux courtiers à New York au titre de leurs performances 2011 devraient diminuer de 14% à 19,7 milliards de dollars. Les bénéfices des brokers-dealers sur le New York Stock Exchange ne dépasseront pas 13,5 milliards de dollars en 2011 contre 27,6 milliards en 2010.
A fin décembre, le nombre total de hedge funds dans le monde a dépassé les 9.800 unités, de sorte que les lancements de produits ont encore été plus nombreux que les fermetures en 2011 pour la seconde année consécutive, selon le rapport Hedge Funds 2012 de TheCity UK.Toujours à la fin de 2011, l’encours total des fonds alternatifs se situait à 1.902 milliards de dollars, soit 3 % de moins qu’un an plus tôt, les souscriptions nettes de 70 milliards de dollars étant compensées par un effet de performance négatif de 4,6 %.D’après TheCity UK, New York est demeuré le centre le plus important pour la gestion de hedge funds, avec 42 % du total mondial, contre plus de 50 % une décennie auparavant. La part de marché de Londres, avec 18 %, a légèrement diminué sur fin 2010, mais elle a doublé en dix ans. De plus, Londres concentre 85 % des actifs gérés par les hedge funds en Europe en raison du savoir-faire local, de la proximité des clients et des marchés, sans oublier que le Royaume-Uni est aussi un centre leader pour les services aux hedge funds comme l’administration, le courtage principal et la conservation.
Le directeur général de la Bourse des Philippines (PSE), Hans Sicat, travaille en étroite collaboration avec l’autorité des marchés locale afin de développer de nouveaux produits et services, rapporte Asian Investor.Hans Sicat espère ainsi pouvoir introduire des ETF sur le marché philippin ainsi qu’un cadre fonctionnel pour les prêts de titres dans le courant du second semestre 2012, peut-être dès le troisième trimestre.
Selon Morningstar, les fonds de long terme domiciliés en Europe ont collecté en janvier 13 milliards d’euros en net, dont 7 milliards pour les fonds obligataires. Les investisseurs ont montré une prédilection pour les fonds obligataires haut rendement et les fonds d’obligations d’entreprises en euros ainsi que pour les fonds haut rendement en dollars, rapporte Investment Europe.Quant aux fonds d’actions, ils ont attiré plus de 3 milliards d’euros, leur plus forte collecte depuis mai 2011, pendant que les fonds indiciels drainaient 1,2 milliard d’euros.
Au quatrième trimestre 2011, la marge d’exploitation des gestionnaires d’actifs aux Etats-Unis a diminué à 31,2 % en moyenne contre 32,2 % eu juillet septembre, alors que la marge nette augmentait à 23,1 % contre 20,1 %, constate le bureau de consultants Kasina.La baisse de la marge d’exploitation peut être imputée en partie à un changement fondamental dans l’allocation d’actifs des investisseurs. Les flux totaux ont dépassé les 122 milliards de dollars parce que les investisseurs ont continué de sortir des produits actions à commissions élevées pour se tourner vers des produits obligataires moins risqués. Les fonds d’actions américaines ont ainsi subi des sorties de 43,7 milliards de dollars au quatrième trimestre pendant que les fonds obligataires enregistraient des rentrées de 41,1 milliards. les fonds gérés activement ont supporté des remboursements nets de 30 milliards de dollars pendant que les fonds indiciels gérés passivement bénéficiaient de rentrées de 22,8 milliards.Selon kasina, les gestionnaires d’actifs sont confrontés à une pression croissante de la part des distributeurs sur le front des coûts. Les grands broker-dealers augmentent le tarif d’accès à leurs plates-formes, comme Morgan Stanley Smith Barney qui l’a relevé à 250.000 dollars par gamme de fonds, ce qui représente une augmentation de cinq à dix fois. Cela s’explique par la modicité relative des marges perçues par les distributeurs, par rapport à celles des gestionnaires d’actifs. L'écart s’est encore creusé au quatrième trimestre 2011, avec une baisse de celles encaissées par les distributeurs alors que celles des gestionnaires demeuraient stables.Sur ce point, kasina souligne qu’entre 2009 et 2011, l'écart entre les marges des distributeurs et celles des gestionnaires a constamment augmenté et atteint à présent 19 %. Les gestionnaires d’actifs doivent dès lors s’attendre à une pression accrue en faveur d’un partage plus équitable des revenus.
L’agence de notation européenne Feri EuroRating Services, basée en Allemagne, a abaissé la note souveraine de la Grèce à «défaut». L’offre d'échange d’obligations présentée vendredi démontre que les engagements de remboursement liés à ces titres ne pourront pas être honorés.La durée pendant laquelle la note restera à «défaut» dépendra en grande partie de l’accueil qui sera réservé au rééchelonnement et de la manière dont cette opération sera réalisée. Feri prévoit d’analyser à nouveau la situation après le 12 mars, date butoir pour le bouclage du rééchelonnement.
Selon la deuxième livraison de l’Observatoire Inverco, cinq gestionnaires espagnols sur dix s’attendent pour la profession à des souscriptions nettes inférieures à 5 milliards d’euros en 2012, tandis que trois sur dix espèrent des rentrées nettes supérieures à 5 milliards, rapporte Funds People.Le sondage a été effectué auprès de gestionnaires qui pèsent environ 80 % de l’encours total des fonds espagnols.D’autre part, 85 % des maisons interrogées prévoient de lancer de nouveaux produits et 78 % s’attendent que la directive OPCVM IV aura une influence positive ou n’affectera pas le secteur espagnol des fonds.
Le genevois Alix Capital, qui publie déjà le UCITS Alternative Index, a lancé le 21 février cinq indices de stratégies de la nouvelle gamme UAIX pour les hedge funds coordonnés. Il s’agit des indices UAIX Commodities, CTA, Fixed Income, Long/Short Equity et Volatility. L’objectif est de surperformer les indices UCITS Alternative correspondants. Chacun se compose de 6 à 15 hedge funds coordonnés. La repondération a lieu une fois par trimestre.Parmi les principaux critères pour figurer dans les indices UAIX, les fonds doivent faire partie de l’univers large du UCITS Alternative Index, afficher au moins 30 millions d’euros d’encours et accepter de nouveaux investissements.Les indices UAIX utilisent une méthodologie compatible avec la directive OPCVM. Ils sont conçus pour être «investissables» et offrir une valorisation hebdomadaire.
En se fondant sur les statistiques de l’Efama à fin 2010, l’association espagnole Inverco des sociétés de gestion constate que le taux de frais sur encours (TFE) des fonds espagnols (1,07 %) est en moyenne de 30 % inférieur à celui de la moyenne européenne (1,53 %). Dans l’autre sens, cela signifie que les fonds européens sont en moyenne plus chers de 43 % que les espagnols.Cela ne vaut pas pour toutes les classes d’actifs, puisque le TFE des fonds d’actions espagnols (199 points de base ou pb) se compare à une moyenne européenne de 175 pb ; pour les diversifiés, la moyenne espagnole ressort à 145 pb contre 142 pb en moyenne européenne.Toujours en moyenne, la commission de gestion des fonds espagnols s’inscrit à 96 pb contre 127 pb pour l’Europe, et les autres frais représentent 11 pb contre 26pb.Enfin, Inverco souligne que la part du TFE retenue par les sociétés de gestion espagnole s'établit en moyenne à 31 % (33 pb) contre 42 % (64 pb) pour la moyenne européenne, mais que la soulte versée au travers de rétrocessions aux commercialisateurs est supérieure, avec 59 % (63 pb) contre 41 % (62 pb).
Depuis que la CNMV a levé le 16 février l’interdiction des ventes à découvert sur les valeurs financières, ces dernières ont toutes baissé, signe que les hedge funds sont revenus sur le marché, constate Cinco Días. Il y a certes aussi d’autres motifs, comme le crise grecque et la survalorisation des banques espagnoles vu l’environnement économique, mais le fait est, par exemple, que le Sabadell a perdu 11 %, le Banco Popular, 10 % et CaixaBank, 8 %.
L’APFI (association professionnelle des investisseurs en fonds), une association à but non lucratif de droit suisse, tiendra sa première assemblée générale le 10 mai 2012 à Montreux. Elle est censée promouvoir les intérêts des professionnels de l’investissement en fonds et de faire entendre la voix de ses adhérents sur les principales questions concernant le secteur de la gestion d’actifs, parce que la prise en compte des avis émis par les investisseurs est déterminante pour une croissance soutenable de ce secteur.Sur son site Internet, l’APFI indique que ses membres partagent un certain nombre de principes. Parmi ces derniers, ils estiment d’abord que «les fonds doivent être achetés, et non vendus». Ensuite, ils considèrent les concepts à la mode (hot concepts) risquent de déboucher sur des bulles et que les professionnels doivent identifier les fonds et les gérants qui présentent des caractéristiques «soutenables». Enfin, ils sont convaincus qu’un environnement concurrentiel est essentiel pour les fonds, ce qui implique notamment l’existence d’une architecture ouverte.L’APFI a été fondée par Mussie Kidane, responsable de la sélection de fonds chez Pictet, Carlos Fernandez (Inversis), Luca de Biasi (BSI) et Roland Meerdter (Propinquity Advisors).