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Les gérants de hedge funds, qui sont de plus en nombreux à vouloir lancer des fonds Ucits alternatifs (aussi dénommés «Newcits»), devraient toutefois rester très attentifs à une réglementation en perpétuelle évolution, estime Cerulli Associates dans une étude publiée le 8 février consacrée aux produits complexes.Les gérants devront notamment envisager l’abandon de la vente à découvert directe, quasi unanimement considérée comme une technique contre-productive. «Il est peu probable que les régulateurs des fonds Ucits tolèrent que la marque soit compromise d’une façon ou d’une autre», estime BarBara Wall, director chez Cerulli Associates. «Alors que certains gérants ont réussi à contourner l’interdiction de la vente à découvert, leurs intérêts pourraient être mieux servis en utilisant des stratégies autres que la vente à découvert au sein de la structure complexe du fonds Ucits afin de sécuriser du rendement», ajoute-t-elle.Les critiques se concentrent également sur l’utilisation des dérivés, principalement les ETF synthétiques, dans les fonds Ucits alternatifs. Cerulli relève que les dernières statistiques sur les ETF en 2011 signalent une aversion aux ETF synthétiques, non pas en raison de problèmes de performance mais surtout en raison de préoccupations réglementaires."Dans le climat actuel, les gérants devraient redoubler d’attention sur la satisfaction de la clientèle, leur besoin de liquidités et, avant tout, la transparence», remarque Barbara Wall. Autrement dit, plutôt que de se distinguer avec des produits complexes à forte composante d’alpha, les gérants de hedge funds feraient mieux de se concentrer sur la simplicité et les stratégies faciles à comprendre, dans la lignée de ce que souhaitent les régulateurs et les distributeurs.Des régulateurs qui, en Europe, envisagent d’ailleurs de distinguer les fonds Ucits en produits complexes et non complexes. L’initiative, qui n’a pas soulevé l’enthousiasme, ne devrait pas toutefois empêcher l’essor du segment des fonds Ucits alternatifs, qui a progressé de 60% depuis fin 2009 à près de 128 milliards d’euros et qui pourrait doubler de taille dans les douze prochains mois. Certains estiment que d’ici à 2020, le segment des Ucits alternatifs pourrait atteindre 1.200 milliards d’euros. La croissance viendra pour l’essentiel des fournisseurs de hedge funds plutôt que des acteurs traditionnels qui sont actuellement à l’origine de l’essentiel de l’offre. Selon Richard Day, COO de ML Capital, estime que le segment a besoin d’une offre de produits plus diversifiée ainsi que d’une plus grande variété de gérants expérimentés. De son point de vue, la demande concerne notamment les managed futures, les stratégies «macro systemic» et discrétionnaires, notamment de la part des investisseurs du Moyen-Orient.
Le secteur de la santé va attirer une part croissante de transactions, étant considéré comme un refuge pour les investisseurs, à la fois court et long terme, selon une étude réalisée par PwC sur les activités de fusions-acquisitions dans le secteur de la santé («Global Healthcare Deals Quarterly»). Le marché bénéfice en effet d’une structure bilancielle solide et du support des fonds d’investissement, et ce malgré un environnement économique 2012 plutôt maussade.PwC a identifié trois facteurs clés de la croissance du volume de transactions. Tout d’abord, une résilience générale de l’activité, des indicateurs démographiques favorables, et une forte composante infrastructure, constituent des indicateurs rassurants pour des investisseurs confrontés à un environnement macroéconomique risqué.Ensuite, dans le secteur de la Santé/Pharma, les difficultés rencontrées dans la recherche et le développement de nouveaux produits ont marqué une réorientation des capitaux, réduisant les investissements dans les produits de type médicaments ou équipement médical, au profit d’investissements dans les nouvelles technologies médicales et les services médicaux.Enfin, le développement de modèles innovants en matière de diffusion des services médicaux, permettant de proposer une offre de santé de meilleure qualité, plus compétitive et plus efficace dans les pays comme l’Australie, l’Inde et le Moyen-Orient, devrait attirer de nouveaux capitaux.
Prudential Asset Management vient de recruter Jeremy Hall en tant que responsable des ventes pour l’Asie septentrionale dans le cadre du développement de ses activités auprès des investisseurs institutionnels, rapporte Asian Investor.Jeremy Hall, qui travaillait précédemment chez RREEF (Deutsche Bank), sera basé à Hong Kong et devrait couvrir la Chine, la Corée, Taiwan et le Japon.
Selon un sondage effectué par TNS Infratest pour le compte d’Axa Investment Managers (Axa IM) auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes en septembre 2011, 77 % des Allemands ne savent pas à quoi correspond la notion de «pays émergents» (38 %) ou en donnent une définition erronée (39 %). Cela n’est pas étonnant dans la mesure où seulement 1 % des Allemands a déjà investi dans les pays émergents, souligne Karin Kleinemas, directrice du marketing pour l’Europe du Nord. D’autre part, 69 % des personnes interrogées ne savent pas que les pays émergents jouissent d’un potentiel de croissance supérieur à celui des pays actuellement industrialisés.
Six consommateurs britanniques sur dix n’ont aucun appétit pour le risque en matière d’investissements, selon une enquête annuelle (FSA Consumer Awareness Survey 2011) que vient de publier l’autorité des marchés britannique (FSA). Seulement 4% des 2.063 personnes interrogées se disent prêtes à prendre davantage de risques dans l’espoir d’une rentabilité meilleure.Selon la FSA, les consommateurs affichent une aversion au risque «légèrement» plus importante qu’en 2010.
Standard Life Investments, le quatrième actionnaire de Xstrata, avec environ 2 % du capital, va voter contre la fusion avec Glencore, l’opération “sous-valorisant clairement” la société minière, selon Investment Week. De son côté, Richard Buxton, le responsable des actions britanniques de Schroders, a déclaré à Reuters qu’il partageait la position de SLI.
Les classes d’actifs promettant des rendements au-dessus de la moyenne ont attiré les investisseurs durant les derniers jours de janvier, avec des souscriptions exceptionnelles pour les fonds d’actions émergentes, les fonds d’obligations municipales et les fonds d’obligations high yield. Les fonds monétaires ont en revanche subi leur plus forte décollecte depuis le mois d’août.Selon les statistiques communiquées par EPFR Global, les fonds d’actions émergentes ont terminé la semaine au 1er février sur une collecte nette de 3,5 milliards de dollars, portant le montant total des souscriptions depuis le début de l’année à 11,3 milliards de dollars.Les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 1,28 milliard de dollars, les souscriptions dans les fonds d’actions émergentes étant en partie effacées par des rachats dans les fonds d’actions jamonaises, européennes et américaines.Les fonds d’actions municipales ont drainé 1,67 milliard de dollars durant la semaine au 1er février, leur meilleur résultat depuis plus de cinq ans alors que les fonds d’obligations high yield réalisaient une collecte nette de 2,7 milliards de dollars.
Le secteur européen des hedge funds semble être le grand perdant de la ruée des fonds de pension vers les produits multi-classes d’actifs à rendement absolu, observe le Financial Times Fund Management. Aux Etats-Unis, en revanche, cette tendance a joué en faveur des sociétés de hedge funds, selon les chiffres de MandateWire. Cela s’explique par la présence forte de certaines maisons traditionnelles comme Standard Life Investments, Baring AM et Buffer dans l’investissement multi-classes d’actifs.
Le fonds de pension California State Teachers’ Retirement System (CalSTRS) compte investir 500 millions de dollars dans le Global Infrastructure Fund, un portefeuille d’actifs situés en Amérique du Nord et en Europe que gère l’australien Industry Funds Management Pty Ltd (IFM, 32 milliards de dollars d’encours, dont 10 milliards en infrastructures), rapporte The Wall Street Journal.CalSTRS est le second plus gros fonds de pension public des Etats-Unis, avec un encours de 145 milliards de dollars.
M&G a dépensé 1 milliard de livres dans l’acquisition de biens immobiliers «prime», comme les supermarchés de grande qualité, les bureaux et les hôtels, depuis le début de la crise financière, rapporte le Financial Times. La société de gestion espère ainsi faire face à la demande grandissante des fonds souverains, des fonds de pension et des autres assureurs qui souhaitent diversifier leurs actifs.
Les gérants qui n’hésitent pas à consentir des efforts sur l'éducation des équipes de recherche maison chez leurs broker-dealers sont mieux positionnées pour attirer et retenir davantage d’actifs, selon une étude réalisée par le cabinet de recherche Cerulli Associates.La moitié ou plus des ventes de mutual funds et de comptes dédiés sont suscitées par les listes de recommandations établies par les équipes maison des broker dealers. En 2008, ce pourcentage s'élevait à seulement 31%. D’où l’intérêt pour les gérants à continuer d’alimenter ces équipes de recherche avec de la documentation appropriée. «Cerulli estime que l’organisation de rencontres en personne avec les analystes spécialisés dans la due diligence chez les broker-dealers constitue pour un gérant une utilisation optimale de son temps ", selon Bing Walders, director chez Cerulli Associates. Autrement dit, une attention accrue à l'éducation est cruciale pour les gérants. «Un gérant n’a aucune excuse s’il est rayé d’une plate-forme de comptes gérés parce qu’il n’est pas capable de fournir une information produit ou parce qu’une équipe de due diligence n’est pas correctement renseignée sur son processus d’investissement», indique de son côté Pat Newcomb, analyste senior chez Cerulli.
La société de gestion Silk Road Management, spécialisée sur la Mongolie et d’autres pays riches en ressources naturelles, vient de lancer deux indices dédiés à l’Irak, le Silk Road Iraq Index (Silkiq) et le Silk Road Iraq Oil Index (Silkio), tous deux incluant les plus grandes sociétés s’intéressant à l’Irak cotées sur la Bourse irakienne (Iraq Stock Exchange, ISX) ainsi que sur les Bourses de Londres, Toronto et Oslo.Le Silk Road Iraq Index couvre 26 sociétés avec une capitalisation de 12,8 milliards de dollars (au 1er janvier 2012). L’autre indice, le Silk Road Iraq Oil Index comprend sept grands groupes pétroliers et gaziers opérant en Irak avec une capitalisation en début d’année de 9,6 milliards de dollars. Le Silkio a fait un bond de 24% en janvier, le Silkiq progressant pour sa part de 14% durant la même période.Selon Alisher Ali, managing partner de Silk Road Management, l’Irak et la Mongolie sont de loin «deux marchés frontières particulièrement attrayants actuellement et pour les prochaines années». En 2011, la Bourse irakienne a progressé de 35%, rappelle-t-il.
Pour le deuxième mois consécutif, les membres du Panel Allocation de L’Agefi se sont renforcés en actions, passant de 43% en décembre à 47% en février, flirtant avec les niveaux de l'été dernier. Les deux tiers des panélistes ont accru leur position en actions, à l’instar de CPR AM (+ 10 points), Dexia AM (+ 6 points), AllianzGI et Nordea (+5 points). Leur préférence va d’abord aux actions émergentes et américaines, puis aux titres de la zone euro. La position en monétaire chute de 3 points à 6% renouant avec ses niveaux de mars dernier. Un seul panéliste (BNP Paribas) consacre plus de 10% de son portefeuille au monétaire contre six le mois précédent. La position en obligataire reste parfaitement stable depuis novembre dernier à 39%. Et les trois quarts des répondants continuent à sous-pondérer cette classe d’actifs, ajoute le quotidien.
Le recours par les fonds de pension britanniques aux actifs de garantie, c’est-à-dire des actifs liquides permettant le cas échéant de faire face à une faillite de l’entreprise sponsor ou à un niveau de couverture insuffisant, a augmenté de 20% durant l’année 2011-2012 pour s'établir à environ 900 contre 750 précédemment, selon des statistiques communiquées par le Pension Protection Fund (PPF).Les chiffres du PPF montrent également que les fonds de pension outre-Manche ont tendance à délaisser quelque peu les actions britanniques au profit des actions internationales. La part des portefeuilles investis en actions britanniques s’inscrit désormais à 52,7%, l’exposition aux actions internationales ayant de son côté progressé de près de 7 points de pourcentage depuis 2008 à 46,2%.Les fonds de pension manifestent également un intérêt croissant pour le non-coté, la part investie dans les actions non cotées passant de 0,7% du total il y a deux ans à 1,2%.
L’Eglise d’Angleterre a ces deux dernières années plus que doublé son exposition aux hedge funds, selon les informations du Financial Times. Environ 10 % de son portefeuille de 5,5 milliards de livres sont investis dans des hedge funds contre 4 % début 2009.
«Le marché des actions indien a baissé l’an dernier et n’est plus aussi cher que par le passé, avec un multiple moyen de 12 à 13. Les bénéfices des entreprises ont atteint une sorte d'étiage et ils devraient à présent réaugmenter», juge Simon Godfrey, spécialiste produit pour les actions indiennes chez BNP Paribas Investment Partners.Cette configuration devrait normalement profiter au fonds de droit luxembourgeois BNP Paribas L1 Equity India Classic C (*), qui a subi quelques sorties l’an dernier mais qui pèse encore 350 millions de dollars. La gestion de ce produit de 45-65 lignes (65 actuellement) qui utilise comme référence le MSCI India 10/40 est assurée à Hong-Kong par une équipe dont le CIO est Anand Shah, recruté l’an dernier chez Canara Robeco (où il était head of equities). Le gérant en titre est Alex Wai Shing Ko.D’ores et déjà, Anand Shah a imposé sa marque avec un process plus actif et un taux de rotation désormais voisin de 100 %, alors qu’il était «très faible auparavant», comme l’explique Simon Godfrey. Auparavant, ce fonds était le Fortis L Fund Equity India Le gérant est demeuré en dehors de la construction (Housing Dv Inr10 est la plus forte sous-pondération, avec 5,18 points par rapport à son poids dans l’indice) et des infrastructures, peu performantes, tandis qu’il favorise les valeurs liées à la consommation des ménages, vu l’augmentation des revenus et l'évolution de la démographique : les classes moyennes représentent déjà 160 millions de personnes, et 100 millions d’autres les rejoindront durant les cinq prochaines années. D’où, par exemple, la surpondération de Nestlé India de 1,58 %.Néanmoins, le gérant sous-pondère les valeurs de consommation discrétionnaire, comme le constructeur automobile Tata Motors.Sur le plan conjoncturel, en outre, Simon Godfrey s’attend qu’après l’abaissement du taux des réserves obligatoires en janvier, la Banque centrale (RBI) réduise les taux directeurs soit au premier, soit au deuxième trimestre. Cela devrait aussi profiter au marché des actions.Parmi les titres favoris d’Alex Wai Shing Ko figurent ceux de l'électricité (construction de centrales) et des petites banques liées au secteur privé. Dans les télécoms, un secteur soumis à une intense concurrence, il existe des titres porteurs qu’il faut savoir bien choisir et le gérant fait beaucoup confiance à Bharti Televentures, surpondéré de 4,12 points, alors qu’il sous-pondère Bharti AirTel de 1,88 point. Quant aux «grosses» valeurs, comme Infosys et Reliance, elles sont sous-pondérées notamment parce qu’elles risqueraient sinon de crever le plafond de 8-9 % du portefeuille que s’est fixé l'équipe de gestion.* code ISIN: LU0377088363
Wolfgang Pinner, qui dirigeait déjà l'équipe développement durable d’Erste Sparinvest, a été nommé Chief Sustainability Investment Officer. Le gestionnaire autrichien affiche un encours de 630 millions d’euros dans ses fonds d’investissement durables et Wolfgang Pinner aura pour mission de développer la coopération avec les entreprises et les institutions du secteur du dévelppement durable, d'établir des stratégies en matière d’exercice du droit de vote en assemblée générale, d'élaborer des indicateurs clés de performance et de mettre au point des critères d’exclusion.Dans ce contexte, Erste Sparinvest indique que, depuis le début de cette année, tous ses fonds d’investissement à gestion active ont l’interdiction d’investir dans les sociétés exerçant une activité dans le domaine des armes prohibées par les Nations-Unies. A cette fin, Erste Sparinvest se fera assister par l’agence de notation éthique allemande oekom research.
SIX Exfeed, une filiale de SIX Swiss Exchange, a conclu un accord de coopération avec Derivate Partners Research AG dans le domaine de la vente, de la commercialisation et de la livraison sur mesure de données relatives aux produits structurés.Selon un communiqué publié le 31 janvier par SIX Exfeed, «cet accord a pour objectif de réunir les atouts des deux sociétés et de compléter l’offre de services de SIX Exfeed dans le domaine des données de base de CONNEXOR® Terms, l’interface de données de référence standard pour les produits structurés négociés sur la place de marché de Scoach Suisse». La société Derivative Partners Research AG est spécialisée dans la préparation et le calcul de chiffres-clés, la fourniture d’évaluations indépendantes et le développement d’outils dans le secteur des produits dérivés titrisés.
Etienne Gorgeon, directeur de la gestion taux et crédit chez Edmond de Rothschild Investment Managers (EDRIM), a indiqué le 31 janvier que, dans l’environnement actuel, les investisseurs -notamment la clientèle privée- recherchent des produits ultra-simples, ce qui a incité le gestionnaire à proroger jusqu’au 15 avril la période de souscription des deux classes de parts du fonds à échéance EdR Millésima 2016*, qui s’appuie sur une stratégie de type «buy and hold ". Initialement il était prévu que la date-butoir pour ce fonds lancé le 15 novembre soit le 1er mars. Mais le produit a déjà collecté 160-170 millions d’euros, ce qui conduit EDRIM a maintenir le guichet ouvert plus longtemps.La société de gestion fonde aussi de bons espoirs sur EdR Capital (40 millions d’euros environ), un produit de taux pur avec moins de volatilité, des options cotées et des swaps, ainsi que sur l’EdR Bond Allocation. * Codes ISIN : Part C (retail) : FR0011138395 ; Part I (Institutionnel) : FR0011142090
En l’espace de douze mois, The Blackstone Group a misé 11 milliards de dollars sur une reprise de l’immobilier commercial qui était confronté à des taux de vacance élevés ainsi qu'à la concurrence du commerce en ligne, rapporte The Wall Street Journal. Le capital-investisseur est devenu l’un des principaux propriétaires de centres commerciaux aux Etats-Unis. A présent, ces paris semblent devoir être payants. Les 588 centres acquis auprès de Centro Property génèrent un rendement de 8 %, tandis que les 36 centres d'épicerie rachetés à Equity One génèrent 7,5 % comme les 95 % achetés dans les big box centers d’EPN Group.