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Gemini Investment Management envisage de lancer une plate-forme outre-Manche pour distribuer ses fonds, rapporte Money Marketing.Gemini propose des services de distribution et de marketing aux gestionnaires de fonds qui ont une expertise limitée sur les marchés européens. La société conseille également les gestionnaires de fonds étrangers.Stuart Alexander, managing director de Gemini Investment Management, rappelle que la société dispose actuellement d’une plate-forme en Irlande qui accueille tant les produits Ucits que non-Ucits. «Au cours des douze prochains mois, nous essaierons de lance une plate-forme britannique qui remplisse toutes les obligations réglementaires», indique Stuart Alexander.
Selon un rapport de Pension Consulting Alliance qui sera présenté ce vendredi au comité d’investissement du California State Teachers’ Retirement System (Calstrs), le rendement des plus grands fonds américains de buyout est inférieur au benchmark interne du fonds de pension, rapporte The Wall Street Journal.Par exemple, les fonds lancés en 2006 et gérant au moins 3,5 milliards de dollars ont gagné 4,1 % contre 14,1 % pour ceux dont l’encours est inférieur à 300 millions et 9,7 % pour ceux qui gèrent entre 1 milliard et 3,5 milliards de dollars, selon le consultant Cambridge Associates.De son côté, Wilshire Trust Universe Comparison Service constate que les fonds de pension disposant de plus de 5 milliards de dollars allouaient en moyenne 13 % de leur encours au private equity, contre 9,5 % un an plus tôt.
Les mutual funds basés aux Etats-Unis et dédiés aux actions ont subi des rachats pour la sixième semaine consécutive, les investisseurs donnant la préférence aux fonds obligataires, selon les statistiques communiquées par l’Association américaine des gestionnaires d’actifs ICI.Les fonds d’actions ont ainsi subi une décollecte de 4,43 milliards de dollars durant la semaine 29 août, dont 3,71 milliards de dollars sur des fonds dédiés aux actions américaines.Les fonds obligataires ont de leur côté terminé la semaine sous revue sur une collecte nette de 6,55 milliards de dollars, en léger retrait par rapport à la semaine précédente (6,83 milliards de dollars). Depuis le début de l’année, les fonds obligataires n’ont subi qu’une seule semaine de décollecte, la semaine au 30 mai pour un montant de 211 millions de dollars.Les fonds diversifiés ont de leur côté drainé 866 millions de dollars durant la semaine au 29 août, contre 2,41 milliards de dollars la semaine précédente.
L’indice S&P500 affiche actuellement une hausse de 12 % depuis le début de l’année, dont 9,8 points depuis le 1er juin. Ce mouvement a pris à contre-pied les gérants de fonds et de hedge funds défensifs qui se voient obligés d’acheter pour ne pas être trop distancés, un phénomène qui pourrait apporter un relais de hausse aux actions, note The Wall Street Journal. Toutefois, il subsiste beaucoup d’incertitudes en Europe et au sujet de la politique monétaire de la Fed, de sorte que certains gérants préfèrent «garder leur poudre au sec».
La Caisse des Dépôts et Consignations signe ce matin un accord avec la China Development Bank, son homologue chinois, pour investir dans les PME françaises et chinoises, rapporte Les Echos. Les deux partenaires créent un fonds de 150 millions d’euros confié à Cathay Capital. Le fonds offre un canal à la Chine pour investir dans les PME françaises de 10 à 200 millions d’euros de chiffre d’affaires et à la France pour investir dans les entreprises chinoises, moyennant des tickets de 3 à 15 millions d’euros. Deux investissements ont d’ores et déjà été identifiés.
La fusion annoncée entre les deux groupes suisses spécialisés dans les matières premières Glencore et Xstrata semble bien compromise, rapporte le New York Times. Les actionnaires d’Xstrata doivent se prononcer vendredi sur cette opération qui donnerait naissance à un géant valorisé à quelque 86 milliards de dollars. Toutefois, Qatar Holding, qui appartient au fonds souverain du Qatar, s’oppose aux termes de la fusion. Qatar Holding, qui détient 12% d’Xstrata, serait favorable à un ratio d'échange de plus de 3 actions Glencore pour une action Xstrata alors que Glencore, qui détient 34% d’Xstrata, propose un ratio de 2,8 actions pour une.
Frank Engels, CIO obligations, a annoncé le 5 septembre qu’Union Investment (le gestionnaire central des banques populaires allemandes) a mis sur pied son propre système de notation des pays, parce que S&P, Moody’s et Fitch ont démontré ces dernières années qu’elles continuent de se comporter de manière procyclique et de réagir trop tard.Le système élaboré par Union permet un jugement systématique, uniforme et transparent de la solvabilité des Etats en s’appuyant à la fois sur des données économiques fondamentales et sur des indicateurs sociaux et politiques mesurables. Il repose sur trois piliers : une évaluation fondamentale macro-économique de la capacité des Etats à rembourser leur dette, une estimation de la volonté de ces Etats à rembourser et donc à opérer les réformes nécessaires en cas de besoin et enfin un système d’alerte avancé qui permet de déceler des indices de faiblesse dans les économies a priori solides.Par rapport aux notations des agences «établies», celles d’Union sont tendanciellement plus mauvaises pour de nombreux pays industrialisés en raison de la faiblesse de la croissance, de l’ampleur de la dette et une discipline budgétaire défaillante. En revanche, les pays émergents avec des budgets solides et une forte croissance sont mieux notés que par les agences anglo-saxonnes.D’après Frank Engels, le système de notation pays d’Union a permis ces derniers mois d’anticiper environ 80 % des changements de note de S&P, Moody’s et Fitch. Ce système sera intégré à compter du 1er novembre dans le processus d’allocation de base du fonds UniInstitutional Global Government Bonds, qui est focalisé sur les obligations d’Etat de qualité investissement.
Alors que les investisseurs continuent de favoriser l’obligataire, une enquête menée par Neptune Investment Management indique que les actions seront la classe d’actifs préférée des conseillers indépendants (IFA) en 2012-2013.Selon Neptune, 60% des conseillers estiment que les actions seront la classe d’actifs préférée des investisseurs, devant le fixed income (23,5%), les matières premières (3,5%) et l’immobilier (2,4%). L’enquête relève également que les investisseurs continuent de favoriser les produits britanniques au détriment des produits internationaux.
Prestataire de services financiers installé à Lausanne, Currency Capital Management (CCM) lance en Suisse une gamme de comptes devises gérés (Managed FX Accounts) destinés à répondre aux besoins complexes des institutionnels, rapporte L’Agefi suisse. Grâce à ces comptes gérés, les gestionnaires de fortune indépendants, les conseillers financiers et les autres prestataires peuvent désormais faire bénéficier leurs clients suisses d’un accès immédiat et indépendant aux grands marchés Forex mondiaux.
Les actifs sous gestion des banques suisses ont diminué l’an dernier d’un peu plus de 200 milliards de francs (-3,7%) pour s’établir à 5.269 milliards, en raison essentiellement de la dépréciation des dépôts de titres, rapporte L’Agefi suisse. Mais à l’occasion de sa conférence annuelle, l’Association suisse des banquiers (ASB) a indiqué ne pas constater de délocalisation notable de capitaux étrangers.La crainte de voir la clientèle étrangère retirer massivement ses avoirs en raison de l’adoption par les banques suisses d’une stratégie de conformité fiscale et de la signature d’accords avec d’importants partenaires ne semble donc pas se confirmer, selon l’ASB qui estime que la réglementation doit favoriser le développement de la place en tant qu’acteur majeur dans l’asset management.La Suisse possède déjà des avantages pour devenir un centre financier majeur, par exemple dans le traitement du renminbi, monnaie qui sera amenée dans les prochaines années à jouer un rôle grandissant dans les échanges commerciaux internationaux.
Selon l’association GDV des compagnies d’assurances, l’allocation moyenne aux actions des assureurs allemands se situait à 2,9 % des portefeuilles fin 2011 contre 8,5 % fin 2007. D’après une enquête de Die Welt auprès de 30 des premières compagnies du pays, cette exposition est probablement revenue à 2,8 % fin juin.Pour Debeka, l’allocation aux actions se stiue à 0,9 % alors qu’elle est de 0,6 % pour Axa et de 0,4 % pour VHV Hannoversche. Les plus exposées aux actions sont Nürnberger Leben (6,7 %), Allianz (6 %) et Ergo (4,7 %).A noter toutefois que Continentale, HUK-Coburg et Signal-Iduna ont refusé de répondre à l’enquête.
BNP Paribas Real Estate a annoncé le 4 septembre la cession à Axa Real Estate, en VEFA, l’immeuble de bureaux situé à King’s Cross, face à la gare Saint Pancras à Londres.L’immeuble, dont l’architecture a été confiée à Jean-Michel Wilmotte, sera réalisé par les équipes de Promotion de BNP Paribas Real Estate UK, la transaction a été accomplie avec le concours du département Investissement de BNP Paribas Real Estate.Ce programme développera 37 000 m² de bureaux, avec des commerces en pied d’immeuble, et répondra aux dernières normes environnementales et de confort internationales, visant la labellisation «Breeam Excellent»."Avec King’s Cross, BNP Paribas Real Estate réalise ainsi sa première opération de promotion à Londres. Projet emblématique, il constituera la vitrine britannique de notre savoir-faire. Il illustre également notre volonté de renforcer notre activité au Royaume-Uni, où nous sommes déjà présents en Transaction, Conseil, Expertise, Property Management et en Investment Management. Le Royaume-Uni reste l’un des pays majeurs pour le développement de notre entreprise», souligne Philippe Zivkovic, président de BNP Paribas Real Estate.
Les banques américaines sont plus solides mais les perspectives du secteur aux Etats-Unis restent «négatives» en raison de la situation économique morose dans le pays et en Europe, a indiqué l’agence d'évaluation financière Moody’s dans un communiqué publié le 4 septembre.Le secteur bancaire aux Etats-Unis fait face "à un environnement national difficile (...) marqué par un fort taux de chômage, une croissance économique faible et des incertitudes budgétaires», selon Moody’s qui ajoute que " la menace d’une contagion de la crise de la dette en Europe fragilise la reprise économique aux Etats-Unis et expose les banques à un risque accru de chocs».
Les fonds de Franklin Templeton détenaient à fin juin des obligations d’Etat irlandaises pour un montant de 6,1 milliards d’euros, selon les calculs du Financial Times. Le gros était aux mains du fonds Templeton Global Bond géré par Michael Hasenstab. La société de gestion américaine est ainsi le plus gros créancier privé de l’Irlande.
Pour les investisseurs institutionnels, changer de gérants après une période de sous-performance de trois ans se traduit, en moyenne, par des rendements inférieurs à ceux qu’ils obtiendraient s’ils gardaient un gérant actif ou allouaient le mandat à des stratégies passives, selon une étude de Towers Watson citée par le Financial Times Fund Management. «Les résultats et l’expérience montrent que garder un gérant sous-performant s’avère plus rentable que de le remplacer», selon Robin Penfold de Towers Watson. Cette année, les fonds de pension pourraient remplacer des gérants sous-performants représentant 100 milliards de dollars de mandats actions.
Le britannique Man Group a passé un partenariat avec Nomura pour lancer un hedge fund obligataire, rapporte Citywire. Le Nomura Man Systematic Fixed Income fund est basé sur une stratégie pilotée par le pôle Systematic Strategies de Man qui essaie d’identifier les opportunités directionnelles sur les marchés de swaps, de futures et de devises émergents et développés.
Les investisseurs ont généralement accordé le bénéfice du doute cette année à la France, en traitant le pays comme une économie «core» de la zone euro en dépit de son endettement. Toutefois, certains hedge funds remettent en question cette façon de voir les choses et ont tendance à classer la France dans les pays périphériques, rapporte l’agence Reuters.De nombreux hedge funds macro estiment désormais que les rendements très bas des obligations de l’Etat français ne sont pas soutenables pour un pays au bord de la récession. Les hedge funds sont également sceptiques sur la politique fiscale du nouveau président Hollande. «Le marché semble considérer la France comme un endroit sûr, mais nous estimons en réalité que les rendements français devraient plutôt converger vers les rendements italient et espagnols et non vers les rendements allemands», selon Pedro de Noronha, managing partner chez Noster Capital.
La mine de platine de Marikana (groupe Lonmin) restant fermée deux semaines après les événements sanglants qui ont fait 44 morts, dont 34 grévistes, les investisseurs s’attendent à une pénurie. Le prix du métal a déjà augmenté de 13 % et les promoteurs d’ETF s’attendent à une poursuite de cette tendance, rapporte le Handelsblatt. Les quatre groupes proposant des ETF qui sont suivis par Reuters ont enregistré en août des rentrées de 88.821 onces, ce qui représente 133,2 millions de dollars, les plus fortes souscriptions allant à ETF Securities.
A l’issue d’une table-ronde organisée par le sovereign institutions group de BNY Mellon, Rumi Masih, senior investment strategist de l’investment strategy & solutions group (ISSG) a rapporté que les participants sont tombés d’accord sur le fait que les fonds souverains peuvent profiter de signaux d’alerte tels qu’une hausse des prix des matières premières pour réduire le risque de leurs portefeuilles avant que des chocs de marché ne se concrétisent.Cela peut paraître contre-intuitif, mais un fonds souverain présentant une sensibilité aux variations des prix des matières premières devrait commencer à se positionner sur des actifs plus liquides au moment où ces prix atteignent leur pic au lieu d’attendre qu’ils ne commencent à baisser. Bien entendu, les signaux d’alerte devront être adaptés en fonction des éléments moteurs pour l'économie du pays de chaque fonds souverain.
En relevant au début de l'été leurs prévisions à 6 mois pour les indices boursiers, les panélistes actions de L’Agefi avaient parfaitement anticipé le rally estival en Europe et aux Etats-Unis. Depuis la publication du dernier panel actions, le 2 juillet, le CAC 40 et l’Euro Stoxx 50 ont rebondi de 7%, tandis que le S&P 500 gagnait plus de 3%. Tous les contributeurs ont aujourd’hui relevé leurs prévisions à 6 mois pour le CAC 40. Parmi les plus optimistes, Assya AM ou Lazard Frères Gestion. Le premier a porté son objectif à court terme pour l’indice parisien à 3.600 points, contre 3.150 début juillet. Le second vise désormais 3.750 points, soit un relèvement de 10%.