Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les incertitudes liées à l’imbroglio des élections italiennes et au sauvetage du secteur bancaire chypriote ont poussé les investisseurs à réduire leurs engagements dans les fonds exposés à l’Europe durant les derniers jours de mars. Les fonds d’actions, les fonds monétaires et les fonds obligataires européens ont subi des rachats significatifs durant la semaine au 28 mars, de même que les fonds d’actions de l’Europe émergente et les fonds d’actions russes, selon les statistiques communiquées par EPFR Global. En revanche, les fonds d’actions américaines ont continué à collecter et, et pour la première fois depuis janvier, la collecte des fonds gérés activement a dépassé celle des ETF. Les fonds d’actions japonaises continuent d’attirer les investisseurs, la collecte ayant pour la première fois dépassé la barre des 2 milliards de dollars en l’espace d’ une semaine. Les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 1,9 milliard de dollars, les fonds obligataires terminant la semaine sur une collecte nette de 3,72 milliards de dollars. Les fonds monétaires ont encore terminé dans le rouge sous l’effet d’une décollecte nette de 9,3 milliards de dollars sur les fonds monétaires européens. Du côté de l’obligataire, les fonds américains se sont octroyé la part du lion mais les fonds d’obligations high yield ont terminé la semaine sur une collecte de près d’un milliard de dollars tandis que les fonds de dette ont enregistré des souscriptions pour plus de 1 milliard de dollars pour la huitième semaine consécutive.
L’intégration des activités du pôle International Wealth Management de Merrill Lynch est sur la bonne voie, a indiqué Julius Baer dans un communiqué publié le 2 avril. La banque privée suisse a comme prévu transféré le 1er avril les activités des entités en Uruguay, au Chili et à Monaco dans les entités du groupe qui s’installe en outre au Luxembourg.Selon Boris Collardi, Chief Executive Officer de Julius Baer Groupe SA, «par l’ajout de l’Uruguay, où nous sommes désormais l’un des principaux acteurs, et du Chili, nous avons élargi considérablement notre activité sur le marché d’Amérique latine en croissance rapide. A Monaco, nous renforçons fortement notre présence en donnant à notre développement local un nouvel élan. De plus, nous perçons sur le marché dans l’important centre financier du Luxembourg avec une base de clientèle substantielle, ce qui nous ouvre aussi de nouvelles opportunités commerciales».Les conseillers financiers et relations clients des entités concernées ont été transférés le 1er avril 2013, tandis que les actifs des clients seront transférés de façon échelonnée de Merrill Lynch aux plates-formes Julius Baer, en conformité avec les règlements applicables sur les marchés respectifs.La redénomination des entités sera achevée dès que possible après obtention des approbations des changements de raison sociale par les autorités compétentes.Les autres entités majeures dont le transfert est prévu dans les prochains mois sont situées à Hong Kong, à Singapour et au Royaume-Uni.
Sous l’impact de la crise, le marché des obligations à haut rendement en Europe a connu ces dernières années une très forte expansion, pour atteindre un volume de 300 milliards d’euros, «grâce» aux nombreuses dégradations d’entreprises précédemment de catégorie investissement. Parallèlement, les banques se désengagent, en partie pour des raisons prudentielles, de sorte que les émissions obligataires s’accélèrent, ce qui profite aux gestionnaires d’actifs spécialisés, qui sont de plus en plus souvent sollicités aussi pour des placements privés.Dans un tel contexte, Raphaël Chemla, head of corporate credit, et Julie Gualino-Daly, gérant analyste crédit high yield chez Edmond de Rothschild Asset Management (EdRAM), estiment que le haut rendement conserve de la marge de croissance, dans un environnement où les taux devraient être durablement bas et où les spreads sont corrects. Le segment est devenu liquide, intéressant et diversifié et l’on peut estimer que le financement des entreprises européennes va évoluer en direction de l’américain, avec à terme 50 % de financement par la dette et 50 % par les banques, contre 30/70 actuellement (la proportion est inverse actuellement outre-Atlantique).EdRAM gère actuellement environ 950 millions d’euros dans le haut rendement européen, dont 305-308 millions d’euros dans le FCP EdR Signatures Euro High Yield, qui affichait 290 millions fin décembre. Le spread moyen du portefeuille d’environ 100 lignes se situe à 550 points de base et la notation moyenne des titres ressort à BB-. Le taux de rotation s’affiche à environ 100 %.
A fin février, le Fidelity Contrafund (92 milliards de dollars ou 71,76 milliards d’euros) avait réduit sa participation dans Apple à 10,43 millions d’actions (ce qui correspondait à 4,6 milliards de dollars) contre 11,56 millions de titres fin décembre, rapporte Expansión. La ligne Apple, plus grosse position du fonds, est ainsi revenue à 8,2 % de l’encours à 5,2 %, soit moins que la participation dans Google, qui représente 5,8 % des actifs gérés.
Le sondage annuel effectué par l’Edhec-Risk Institute auprès de 212 investisseurs européens en ETF fait ressortir que le niveau de satisfaction du panel reste aux alentours de 90 % en ce qui concerne les ETF actions et que la demande s’accroît pour les ETF, toujours les favoris en matière d’investissement passif, dans les domaines des obligations d’entreprise, de l’infrastructure et de l’immobilier. L'étude a été réalisée dans le cadre de la chaire de recherche patronnée par Amundi ETF.La demande d’innovation est élevée dans les différentes catégories d’actifs, 49 % des personnes interrogées souhaitant notamment le développement de l’offre d’ETF d’actions émergentes ainsi que de nouvelles formes d’indices, notamment avec des ETF de beta intelligent.Par ailleurs, 81 % du panel estiment que les ETF devraient demeurer des produits de beta, mais 17 % pensent qu’ils devraient être davantage gérés activement (contre 11 % en 2011).Concernant par ailleurs les recommandations de l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA en anglais) de juillet 2012, 77 % des investisseurs considèrent que ces directives ont atteint leur objectif d’amélioration de la protection des investisseurs.D’autre part, 84 % des personnes interrogées adhèrent aux recommandations de l’ESMA selon lesquelles les recettes tirées du prêt de titres devrait être reversées, nettes de frais, aux souscripteurs de parts d’ETF.Enfin, les investisseurs sont d’avis que les directives de l’ESMA concernant la transparence des indices sont un élément positif.
Au cours d’une conférence sur sa stratégie d’investissement, Swiss Life Banque Privée (SLBP) a dévoilé quelques chiffres sur son activité en France. Créée en 2007 avec 1,6 milliard d’euros d’encours, cette structure résultant du rachat de Wargny auprès de Fideuram, puis d’Arpège, affichait fin décembre des actifs sous gestion de 3,2 milliards d’euros, dont 248 millions d’entrées nettes en 2012, a précisé Tanguy Polet, directeur général.Le portefeuille se ventile en 15-20 % de fonds ouverts et 25 % de produits structurés, surtout de taux, le restant correspondant à des mandats, surtout actions. SLBP exerce à la fois une fonction de banque privée pour des clients disposant de plus de 250.000 euros d'épargne financière, et de support de mutualisation des expertises en produits et services pour les réseaux de la compagnie d’assurances.De plus, l'établissement s’est lancé dans le métier de dépositaire pour les fonds et l’actif général de l’assureur, avec quelque 20 milliards d’euros sous conservation.La structure, qui emploie 111 personnes à Paris, s’est aussi dotée récemment d’une direction «transverse» banque privée/assurance et travaille sur quatre pôles : gestion financière, patrimonial, corporate finance et immobilier.Concernant la stratégie d’investissement, Xavier Lespinas, directeur de la gestion actions, estime que l’on se trouve actuellement dans un environnement de marché de flux, avec une plus grande propension au risque des investisseurs désireux d’augmenter la performance de leurs placements, ce qui est potentiellement favorable à la classe d’actifs actions. Cela d’autant que les anticipations de raffermissement de la croissance mondiale, surtout aux Etats-Unis et dans les émergents asiatiques, devraient continuer à soutenir la tendance.En matière obligataire, Laurent Geronimi, directeur de la gestion taux, indique que la maison est très positive sur le haut rendement, sur les titres souverains espagnols et italien, sur les titres émergents en monnaies fortes, sur les convertibles, et sur les financières européennes et américaines.
Les hedge funds spécialisés dans les obligations augmentent leur exposition aux actions, signe de l’inquiétude des investisseurs concernant le marché de la dette, rapporte The Wall Street Journal. Par exemple, Crescent Capital Group, une société de gestion de 12 milliards de dollars qui achète principalement des loans et obligations notés en deçà de la catégorie investment grade, a renforcé sa position en actions à 10 % de ses actifs, contre presque rien l’automne dernier. Les hedge funds ne sont pas les seuls à changer de cap. Selon Morningstar, 309 mutual funds obligataires détenaient des actions fin décembre, soit le nombre le plus élevé sur au moins 10 ans.
L’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP) vient d’attribuer 1 mandat actif et 2 mandats stand-by de gestion de fonds de fonds multi-actifs dans le cadre de sa politique d’élargissement de son univers d’investissement et en conformité avec les cinq valeurs de sa charte ISR. L’ERAFP avait lancé en juillet 2012, un appel d’offres restreint dont l’objet est la gestion d’un fonds de fonds multi-actifs ISR. A l’issue de la procédure de sélection, l’Etablissement a décidé d’attribuer le mandat actif à Amundi. Les gérants suppléants sont BNP Paribas Asset Management et Neuflize OBC Investissements.Suivant une approche fondamentale, sans contrainte de benchmark, le gestionnaire construira son portefeuille en respectant un processus de gestion rigoureux d’allocation d’actifs et de sélection de fonds qui inclura le respect du dispositif ISR de l’ERAFP. Le titulaire cherchera à maximiser la performance tout en limitant la perte du portefeuille sur une année grâce à une gestion en budget de risque.A titre indicatif, les montants investis à un horizon d’un an pourraient être de l’ordre de 150 millions d’euro, pour tendre vers 300 millions à horizon de trois ans, précise l’ERAFP dans un communiqué. La durée initiale du marché est de quatre ans avec la possibilité pour l’ERAFP de reconduire le marché pour deux périodes successives de deux ans chacune.
Le groupe Credit Suisse a annoncé le 27 mars l’acquisition des activités de gestion de Morgan Stanley pour la région Europe, Moyen Orient et Afrique (EMEA), hors Suisse. Les actifs sous gestion de ces activités représentent quelque 13 milliards de dollars, précise un communiqué de Credit Suisse.Les activités rachetées sont basées notamment au Royaume-Uni où l’opération va permettre à la banque de se hisser parmi les dix plus importants gérants de fortune du pays. Elles concernent également l’Italie et Dubaï et s’adressent principalement à une clientèle de particuliers fortunés et ultra-fortunés. Elles seront intégrées dans la division de banque privée et de gestion de fortune de Credit Suisse. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée plus tard dans l’année.
Quinzième en septembre 2012 du classement semestriel de durabilité des 34 pays l’OCDE lancé en 2007 par le gestionnaire belge Petercam, la France a rétrogradé à la 16ème place du palmarès de février 2013, essentiellement en raison des restrictions budgétaires qui pèsent sur la population, la santé et la répartition des richesses.Ainsi, explique Petercam, la France quitte le «top trois» en matière de dépenses de santé proportionnellement au PIB. D’autres indicateurs montrent une détérioration de la qualité de l’environnement social du pays, comme le ratio de dépendance vieillesse ou encore le revenu national brut par tête d’habitant. A contrario, les conséquences de ces restrictions budgétaires commencent à produire des effets, avec une amélioration relative de la dette publique par rapport à l’ensemble des autres membres. Cependant, les prévisions de croissance restent faibles et le déficit budgétaire important, pesant sur la compétitivité relative du pays qui se classe 22e à ce titre sur les 34 membres de l’OCDE.Le classement de février 2013 maintient la Norvège en première position avec un score de 74, devant la Suisse et la Finlande avec 72 chacun. Et la Suède, quatrième avec 71 points, quitte pour la première fois le «top trois» depuis le début de la série.Ce palmarès de durabilité des pays, fondé sur 57 critères, sert de référence au compartiment Petercam L Bonds Government Sustainable. La France et l’Irlande, avec 60 points chacune, sont les deux derniers de la liste des pays éligibles pour le portefeuille de ce fonds.
L’indice de confiance des investisseurs institutionnels de State Street a enregistré pour le mois de mars 2013 une baisse de 3,4 points à 88, contre un niveau de 91,4 (en données corrigées) enregistré en février. Ce repli est essentiellement attribuable aux institutions nord-américaines, dont la confiance a diminué de 4,2 points par rapport au mois précédent (99,7 en données corrigées) pour s’établir à 95,5.Le changement de sentiment des investisseurs en Europe, quoiqu’en baisse également, est moins prononcé, avec un repli de l’indice régional de seulement 0,4 point à 91,7 par rapport au niveau corrige de 92,1 enregistré en février. L’appétit pour le risque des investisseurs institutionnels en Asie a pour sa part légèrement augmenté, passant de 85,5 à 87,3 en mars, en hausse de 1,8 point."Les données concernant les allocations en actions des marchés émergents illustrent bien la confiance des investisseurs» ajoute M. O’Connell, auteur de l’indice. «Après une période d’achat quasi ininterrompue depuis le début de l’année, les investisseurs institutionnels ont maintenu leurs allocations sur les marché émergents à un niveau constant ces toutes dernières semaines. Les investisseurs européens et asiatiques demeurent légèrement moins optimistes que leurs homologues en Amérique du Nord, et pour l’ensemble des groupes, la tendance de forte vente de titres obligataires observée en février s’est progressivement essoufflée».
Momentum Global Investment Management vient de recruter deux personnes pour renforcer et développer sa présence sur le marché retail britannique, rapporte Fundweb.David Thomas, qui travaillait précédemment chez Midas Capital Partners, rejoint la société en qualité de responsable des ventes retail avec pour mission de mettre en œuvre la stratégie croissance à long terme sur le marché retail britannique. Rebecca Nkoane, en provenance d’Invesco Perpetual, sera responsable des relations avec les conseillers indépendants (IFA) et les réseaux. Momentum GIM a par ailleurs finalisé des partenariats stratégiques avec Lighthouse Group et Your Wealth co.uk pour proposer les fonds pondérés sur le risque lancés en novembre dernier.
Rathbone Unit Trust Management propose un fonds de performance absolue, le Rathbone Heritage fund, une stratégie value globale qui fait du stock picking, rapporte Fundweb.Le fonds sera géré par Carl Sitck avec Alan Dobble, l’analyste quantitative Elizabeth Davis, ainsi que l’analyste Kate Pettum.Le fonds, dont la souscription minimale a été fixée à 1 million de livres, s’adresse en priorité aux family offices, au segment de la clientèle fortunée, et aux fonds de pension.
Le hedge fund The Children’s Investment Fund ou TCI renonce à ses pratiques caritatives qui l’ont distingué ces dernières années dans l’univers de la gestion alternative, rapporte FINalternatives.TCI a décidé de ne plus verser une partie de ses commissions, autour d’un tiers, à la Fondation TCI,comme il l’a fait depuis ses débuts en 2004. Il renonce également à reverser sous forme de donations 0,5% de ses actifs sous gestion lorsque le fonds dégage une performance supérieure à 11%. Selon une source, TCI a décidé d’arrêter cette pratique «surtout parce que la fondation a atteint une taille suffisante». La fondation TCI disposait de plus de 2 milliards de livres d’actifs au mois d’août 2011. Elle reversait un peu moins de 2% de ce montant à des causes caritatives.
Renault est revenu lever de la dette sur le marché des «dim sum bonds», autrement dit le marché offshore du renminbi, rapporte Les Echos. Le constructeur automobile français a placé 750 millions de renminbis (environ 95 millions de dollars) à 3 ans. Il s’agit de la troisième opération de ce type en un peu plus de six mois. En septembre 2012, le constructeur automobile français avait déjà émis 750 millions de renminbis de dette « dim sum » à 2 ans. L’emprunt avait été abondé à hauteur de 500 millions en novembre.En tout, Renault a levé l'équivalent de 250 millions d’euros, ce qui devrait lui permettre de financer ses ambitions en Chine.
Le fonds souverain chinois China Investment Corp a signé le 22 mars un accord de principe avec la Russie pour promouvoir la coopération dans les projets d’infrastructures, entre autres dans l’Extrême-Orient russe, selon un communiqué publié en début de semaine.
Les petites capitalisations américaines devraient enregistrer une progression de leurs bénéfices à deux chiffres sur l’ensemble de l’année 2013, a indiqué le 25 mars à Paris Eric McLaughlin, senior investment specialist chez BNP Paribas Investment Partners à Boston. Les petites capitalisations sont beaucoup plus liées à l'économie domestique qui affiche d’excellentes dispositions en ce début d’année et qui devrait continuer de progresser dans les prochains mois. Les petites valeurs devraient notamment bénéficer du redémarrage du secteur immobilier outre-Atlantique et du développement du secteur de l'énergie. Depuis le début de l’année, le fonds de petites capitalisations américaines a enregistré une collecte de quelque 150 millions de dollars si bien que les actifs sous gestion s'élèvent désormais à environ 500 millions de dollars.L’autre fonds phare de l'équipe bostonienne dédié aux grandes capitalisations de croissance, qui pourraient progresser de 8 à 9% sur l’ensemble de l’année, a collecté de son côté quelque 300 millions de dollars à 2 milliards de dollars.Au total, l'équipe basée à Boston gère quelque 5 milliards de dollars, dont 4 milliards sur les actions américaines et 1 milliard dans des fonds sectoriels globaux. L’encours est investi à 80% par des investisseurs européens.Ex-Fortis, Eric McLaughlin se déclare par ailleurs très satisfait de l’intégration dans BNP Paribas IP dont le réseau a permis à l'équipe de Boston de fortement augmenter ses encours depuis 2009. Au plus fort de la crise, en 2008, les actifs sous gestion étaient tombés à environ 1,5 milliard de dollars.
Le fonds de pension californien CalPERS a investi 500 millions de dollars chez Standard Life Investments dans le cadre de son programme d’investissement multi-classe d’actifs ( MAC ou Multi-Asset Class) avec des partenaires externes.Standard Life Investments est ainsi le premier gestionnaire externe sélectionné par CalPERS pour participer à son programme MAC.Le programme MAC répond à deux objectifs stratégiques : d’une part, surperformer le portefeuille de CalPERS sur un cycle de marché avec moins de volatilité et moins de risque; d’autre part, faciliter le transfert d’informations utiles des partenaires au programme aux gérants de CalPERS afin d’améliorer la probabilité d’atteindre les objectifs de rendement à long terme du fonds californien.
Global head of emerging market equities, Nick Timberlake a estimé lors d’un entretien avec Newsmanagers que le moment est venu pour HSBC Global Asset Management (UK) de se renforcer sur les actions émergentes : «Maintenant que cela fait un mois et demi que le marché des actions émergentes corrige, nous nous trouvons à un bon point d’entrée».Bien entendu, cela implique un gros travail didactique auprès des souscripteurs : «Nous sommes des investisseurs patients, nous donnons aux entreprises dans lesquelles nous investissons le temps de réaliser le potentiel de croissance que nous escomptons, et nous l’expliquons à nos clients. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons un département marketing aussi étoffé, pour que les investisseurs comprennent bien comment nous investissons», explique le patron d’une équipe de 60 experts répartis sur Hong-Kong, Singapour, Bombay, Shanghai et Sao Paulo, en plus de Londres et New York. HSBC GAM gère environ 100 milliards de dollars en titres émergents, dont environ 40 milliards en actions, sur des fonds pays, régionaux et inter-régionaux.Le fonds «global» pèse pour sa part 750 millions de dollars et son portefeuille de conviction comporte entre 70 et 80 lignes. Sur les 800 valeurs de l’univers, les équipes n’en étudient que 200 : «Actuellement le marché est trop concentré sur les valeurs de croissance. Nous avons choisi d'être contrarian et de privilégier les actions à la fois sous-valorisées et affichant les plus forts bénéfices». De fait, les valeurs défensives sont devenues chères et l’on trouve des titres prometteurs dans les secteurs de l'énergie, des industrielles et des matériaux, voire parmi les banques.Nick Timberlake précise aussi que «géographiquement, (il préfère) actuellement l’Inde, la Chine et la Corée du Sud en Asie, la Russie et la Turquie pour la zone Europe/moyen-orient/Afrique et quelques rares valeurs en Amérique latine».Le taux de rotation du portefeuille a été plutôt faible en 2012 (30 %) mais il se situe de toutes façons à un niveau assez bas, entre 50 et 80 % sur le long terme.
Swiss Fund Association (SFA) change sa raison sociale en Swiss Funds and Asset Management Association SFAMA. Le nouveau nom entrera en vigueur le 1er juillet, selon un communiqué publié le 22 mars vendredi. Les statuts seront modifiés en conséquence."De la sorte, l’orientation stratégique est précisée, affirmant que nous donnons la priorité à l’Asset Management, outre notre prédilection dans les affaires de fonds et placements collectifs. Ce changement de raison sociale est une étape de plus sur la voie d’une extension des tâches et d’effectif des membres», a expliqué Martin Thommen, président de la SFA, cité dans le communiqué. L’association est «très bien placée en termes d’effectifs de membres et de finance». Ses objectifs prioritaires sont l’influence sur la mise en œuvre de la révision partielle de la LPCC, le développement de la stratégie suisse d’asset management ainsi que la concentration sur les projets législatifs à venir, notamment la loi sur les services financiers», a complété Matthäus Den Otter, directeur de la SFA, également dans le communiqué.