Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les prix à la production aux Etats-Unis ont reculé en juillet, montrent les statistiques publiées mercredi par le Département du Travail. L’indice PPI a fléchi de 0,1% en rythme mensuel en juillet, après une contraction de 0,4% (révisée de -0,5%) en juin. Sur un an, les prix sont toutefois en hausse de 8,7%, après un bond à 9,8% le mois précédent. Les prix des biens ont baissé de 1,2%, entraînés par une baisse de 12,7% du coût de l’essence. De nombreux autres prix-clés ont également diminué : diesel, kérozène, œufs de poule, produits chimiques organiques primaires, mazout domestique… En revanche, les prix des services ont augmenté de 0,4%, une quatrième hausse consécutive, principalement en raison des marges dans la distribution de carburants et lubrifiants (14,2%).
Sans surprise par rapport aux attentes, les prix à la production aux Etats-Unis ont reculé en juillet, montrent les statistiques publiées mercredi par le Département du Travail. L’indice PPI a fléchi de 0,1% en rythme mensuel en juillet, après une contraction de 0,4% (révisée de -0,5%) en juin. Sur un an, les prix sont toutefois en hausse de 8,7%, après un bond à 9,8% le mois précédent.
Alors qu’elle doit poursuivre sa hausse pendant de long mois encore, l’inflation britannique a légèrement ralenti en août, à 9,9% sur un an après 10,1% en juillet, son plus haut niveau depuis 40 ans, montrent les données de l’Office for National Statistics (ONS) publiées mercredi. Contre toute attente donc, puisque les économistes anticipaient plutôt une hausse à 10,2%. En rythme mensuel, l’indice des prix a augmenté de 0,5% en données brutes, au lieu de 0,6% attendu.
L’indice des prix à la consommation a surpris à la hausse en août aux Etats-Unis. Le marché commence à intégrer une augmentation de 100 points de base du taux de la Fed.
Avec des taux de crédits immobiliers très faibles, les épargnants n’ont pas pioché dans leur plan d'épargne logement qui se présente de fait comme un produit d'épargne de long terme. Mais la hausse des taux change la donne...
Le taux d’inflation annuel du Danemark a grimpé à 8,9% en août, après 8,7% en juillet, selon les chiffres publiés lundi par l’office statistique du pays. Il s’agit du taux le plus élevé depuis février 1983, les prix alimentaires ayant grimpé à 15,9%, un pic depuis le début de la série en 2000. Les principales pressions à la hausse proviennent aussi des transports (11,8% après 13,4%), du logement et des services publics attenants (10,1% après 9,3%), des loisirs (4,9% après 4,8%) et des restaurants-hôtels (11,5% après 9,6%). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation sont restés stables, après une hausse de 1,1% en juillet. L’indice harmonisé des prix à la consommation HICP a augmenté de 9,9% en août, un nouveau record également, après +9,6% en juillet.
Le taux d’inflation annuel du Danemark a grimpé à 8,9% en août, après 8,7% en juillet, selon l’office statistique du pays. Il s’agit du taux le plus élevé depuis février 1983, les prix alimentaires ayant grimpé à 15,9%, également un plus haut depuis le début de la série en 2000.
L’indice des prix à la consommation (CPI) en Chine a progressé le mois dernier de 2,5% en rythme annuel, après +2,7% en juillet, alors que le consensus ressortait à +2,8%, selon les données publiées vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Autre signe de la faiblesse de l’économie chinoise, la production de crédit est ressortie inférieure aux attentes en août. Les nouveaux prêts bancaires ont doublé par rapport à juillet à 1.250 milliards de yuans (180 milliards d’euros) mais ressortent inférieurs aux 1.500 milliards anticipés par les économistes. Le stock de prêts a augmenté de 10,9% sur un an, après 11% en juillet. La croissance du stock des financements sociaux, une mesure plus large du crédit en Chine, a faibli à 10,5% sur an (10,7% en juillet).
Les prix à la consommation en Chine ont progressé en août à un rythme plus lent qu’attendu alors que la résurgence de l'épidémie de Covid et la vague de chaleur historique dans le pays pèse sur la demande domestique. L’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé le mois dernier de 2,5% en rythme annuel, après +2,7% en juillet, alors que le consensus ressortait à +2,8%, selon les données publiées vendredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Les prix à la production ont augmenté de 2,3% sur un an, un plus bas depuis février 2021, contre une hausse de 4,2% le mois précédent. Les analystes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une progression de 3,1%. Une cinquantaine de villes en Chine ont pris des mesures face à l’épidémie de Covid, concernant 21% de la population et 25% du PIB chinois, indique Nomura.
Le taux d’inflation annuel a bondi à 12% en août aux Pays-Bas, après 10,3% en juillet d’après les données publiées mardi par l’institut statistique néerlandais (CBS). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en août, après une hausse de 2,1% en juillet. Il s’agit de la hausse des prix à la consommation la plus rapide depuis le début de la série en 1971, principalement en raison de celle des prix de l’énergie largement due à l’électricité (+150%) et au gaz (+170%). En outre, les prix des aliments et des boissons non alcoolisées ont poursuivi leur hausse (+13% après 12,2% en juillet). Des pressions haussières supplémentaires provenaient également des prix du logement (22,7%), des vêtements (3,3%), des meubles et équipements ménagers (8,8%) et des loisirs (4%). L’inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) atteint un nouveau record de 5% en août, après 4,9% en juillet.
Le taux d’inflation annuel a bondi à 12% en août aux Pays-Bas, après 10,3% en juillet d’après les données publiées mardi par l’institut statistique néerlandais (CBS). Sur une base mensuelle, les prix à la consommation ont augmenté de 2,0% en août, après une hausse de 2,1% en juillet, plus forte hausse depuis 1976 pour la cinquième économie de la zone euro.
Les prix à la production en zone euro ont continué d’accélérer en juillet, plus qu’attendu. Ils ont augmenté de 4% sur un mois et de 37,9% sur un an après des gains respectifs de 1,3% et 36% le mois précédent (chiffres révisés), selon les données publiées vendredi par Eurostat. Le consensus Reuters tablait sur des hausses respectivement de 2,5% et 35,8%. Cette nouvelle hausse s’explique principalement par le bond de 9% des prix de l'énergie après une augmentation de 3% en juin. Sur un an, les coûts de l'énergie se sont envolés de 97,2% contre une hausse de 93,2% en juin. En excluant cette composante volatile, les prix à la production ont augmenté en juillet de 0,6% en rythme mensuel et de 15,1% sur un an.
L’Allemagne consacrera 65 milliards d’euros supplémentaires pour protéger les consommateurs et les entreprises contre les effets de la flambée de l’inflation, a annoncé dimanche le chancelier allemand Olaf Scholz, alors que la Russie n’a pas remis en route le gazoduc Nordstream 1 samedi après plusieurs jours d’arrêt pour maintenance.