Les juges d’instruction chargés de l’affaire Lafarge ont décidé lundi de lever la mise en examen de l’ex-directeur général du cimentier Eric Olsen, une décision rare, a annoncé mardi son avocat, Me Pierre Cornut-Gentille. La justice s’intéresse aux conditions dans lesquelles le groupe français, absorbé en 2015 par le Suisse Holcim pour former le géant du ciment LafargeHolcim, a maintenu en 2013-2014 ses activités en Syrie dans une zone de conflit tenue notamment par l’organisation de l’Etat islamique (Daech).
Le chimiste allemand Evonik va céder au fonds Advent sa filiale de plastiques méthacrylates, qui fabrique des feuilles acryliques transparentes, pour 3 milliards d’euros, soit un multiple de 8,5 fois l’Ebitda. Evonik a l’intention de se concentrer sur des segments à croissance rapide comme les additifs alimentaires et les composés du caoutchouc destinés aux pneumatiques. Il avait annoncé début novembre le rachat de PeroxyChem au fonds d’investissement One Equity Partners pour 625 millions de dollars (552 millions d’euros).
Le directeur général de Vale SA et plusieurs autres dirigeants ont démissionné samedi, a annoncé le société, après la rupture d’un barrage du groupe, fin janvier, qui a fait plus de 300 morts. Son directeur général Fabio Schvartsman a remis sa démission, et le numéro un mondial du minerai de fer va nommer à sa place Eduardo Bartolomeo, son actuel directeur général des métaux de base. Le directeur exécutif des métaux de base du géant minier, Peter Poppinga, le directeur de la planification Lucio Flavio Gallon Cavalli, et Simar Magalhaes Silva, responsable d’une division locale de Vale, ont aussi démissionné.
ABB a publié jeudi un bénéfice net trimestriel en repli de 19% à 317 millions de dollars (279 millions d’euros), mais supérieur au consensus qui tablait sur 301 millions. Il s’est appuyé sur le dynamisme de sa division robotique, dont les ventes ont grimpé de 11%, portées par la demande des secteurs automobile et ferroviaire. Le groupe suisse, qui a cédé en décembre sa division Power Grids au japonais Hitachi, a annoncé une progression de 9% de son chiffre d’affaires trimestriel, à 7,4 milliards de dollars.
ABB a publié ce matin un bénéfice net trimestriel en repli de 19% à 317 millions de dollars (279 millions d’euros) mais supérieur aux attentes du consensus qui tablait sur 301 millions. Il s’est appuyé sur le dynamisme de sa division robotique, dont les ventes comme les commandes ont grimpé de 11%, portées par la demande des secteurs automobile et ferroviaire. Le groupe suisse, qui a cédé en décembre dernier sa division Power Grids au japonais Hitachi, a en outre annoncé une progression de 9% de son chiffre d’affaires trimestriel, à 7,4 milliards de dollars contre 7,3 milliards attendus.
La chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg a annulé mercredi le plan de reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve (Nord) par la société Altifort et donné un mois à l’entreprise pour trouver un nouveau repreneur. Une prochaine audience se tiendra le 27 mars. Concernant le profil des repreneurs potentiels, le président d’Ascoval, Cédric Orban, avait évoqué une demi-douzaine d’industriels mais aussi des fonds d’investissements, apparus récemment. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%), Ascoval avait été exclue début 2018 du périmètre d’Ascometal lorsque le groupe, en dépôt de bilan, avait été repris par le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.
Nestlé a engagé la banque Rothschild pour vendre sa marque de charcuterie Herta, selon Reuters, qui cite deux sources au fait du dossier. Le géant de l’agroalimentaire suisse a annoncé ce mois-ci réfléchir à ses options stratégiques pour Herta et les produits à base de viande, pour se concentrer sur ses activités à forte croissance. La marque pourrait valoir environ 500 millions de francs suisses (440 millions d’euros) à la vente. La marque a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires d’environ 680 millions de francs suisses. Nestlé a également entamé la procédure de vente de sa division de soins de la peau.
Bayer AG s’apprête à affronter un second procès aux Etats-Unis visant le Roundup, l’herbicide à base de glyphosate de sa filiale Monsanto, six mois après avoir été condamné à 78 millions de dollars de dédommagements dans une affaire similaire. Les poursuites intentées par Edwin Hardeman, un habitant de Californie, contre le groupe allemand seront examinées à partir de lundi devant un tribunal fédéral de San Francisco. Ce procès aura également valeur de test, alors que plus de 760 des 9.300 dossiers impliquant le Roundup vont être regroupés dans ce tribunal. Bayer conteste toutes les allégations sur le Roundup ou le glyphosate. Il a racheté Monsanto pour 62,5 milliards de dollars, et note que les régulateurs à travers le monde avaient autorisé le produit.
Vallourec vient d’annoncer la création d’un comité dédié au suivi des questions de responsabilité sociale, environnementale et sociétale (RSE). Ce comité devra veiller à ce que le groupe anticipe au mieux les enjeux, opportunités et risques extra-financiers associés à son activité afin de promouvoir une création de valeur responsable sur le long terme. Il émettra des recommandations sur la politique et les réalisations du groupe en la matière. Il est présidé par Laurence Broseta, et a comme autres membres Maria-Pilar Albiac-Murillo et Philippe Altuzarra, administrateurs indépendants.
Legrand poursuit son développement dans les infrastructures numériques avec le rachat de l’américain Universal Electric Corporationn, leader des busways (systèmes d’alimentation électrique par jeux de barres métalliques) pour datacenters aux Etats-Unis pour un montant non dévoilé. Les solutions de Universal Electric Corporation - commercialisées principalement sous la marque Starline - viennent compléter l’offre pour datacenters du groupe limougeaud, qui est ainsi en mesure d’apporter une solution globale aux besoins d’infrastructures pour salles blanches. Universal Electric Corporation réalise un chiffre d’affaires annuel de plus de 175 millions de dollars dont environ 90% aux Etats-Unis.
Contrariés par le blocage du mariage entre Alstom et Siemens, les ministres de l'Economie des deux pays veulent un cadre mieux adapté selon eux au monde industriel actuel.
Dix jours après le blocage par la Commission européenne du projet de fusion entre Alstom et Siemens Mobility, la France et l’Allemagne ont officialisé aujourd’hui le lancement d’une nouvelle politique industrielle censée aider les entreprises européennes à résister à la concurrence internationale. Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie, et son alter ego allemand, Peter Altmaier, ont annoncé vouloir travailler à convaincre la Commission européenne de modifier le droit de la concurrence. « Lorsque certains pays subventionnent massivement leurs propres entreprises, comment les entreprises opérant principalement en Europe peuvent-elles rivaliser équitablement ? », interroge le manifeste franco-allemand.
Face à la chute des prix et des volumes, le secteur s'est engagé dans un cycle de fermeture de sites, prélude à une probable concentration entre acteurs.
Le fabricant britannique de valves Spirax-Sarco Engineering a annoncé ce matin être entré en négociations exclusives avec le groupe français de solutions thermiques Thermocoax en vue d’en prendre le contrôle pour 158 millions d’euros. Spirax-Sarco, qui veut ainsi croître en Europe et aux Etats-Unis, précise discuter avec Chequers Capital, TCR Capital et d’autres actionnaires minoritaires de Thermocoax.
La production manufacturière des Etats-Unis a subi en janvier une baisse de 0,9%, la plus marquée depuis huit mois. La production de véhicules a chuté de 8,8% en janvier, un recul d’une ampleur sans précédent depuis mai 2009. La production a également reculé pour les machines, la chimie, l'électronique, l’aéronautique et l’espace. Même tendance pour la production industrielle dans son ensemble, qui s’est contractée de 0,6% en janvier, contre un consensus sur une hausse de 0,1%. Cela laisse craindre un ralentissement brutal de l’activité industrielle.
Verallia a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,416 milliards d’euros, en baisse de 2,3% en données publiées mais en hausse de 5,7 % à taux de change constants et excluant IFRS15. L’Ebitda ajusté a progressé de 7,8% (14,4% à taux de change constants) pour atteindre 544 millions. La marge d’Ebitda ressort à 22,5%, en hausse de 210 points de base. L’endettement net s’est réduit de 141 millions pour revenir à 1,708 milliard à fin décembre 2018, soit 3,1 fois l’Ebitda ajusté, contre 3,7 fois un an auparavant. Pour 2019, l’ancienne filiale de Saint-Gobain, aujourd’hui contrôlée par le fonds Apollo, anticipe une nouvelle croissance de son chiffre d’affaires ainsi qu’une amélioration de la marge d’Ebitda.
Verallia a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 2,416 milliards d’euros, en baisse de 2,3% en données publiées mais en hausse de 5,7 % à taux de change constants et excluant IFRS15. « Cette croissance est portée par une amélioration du couple volume/mix ainsi que des hausses de prix de vente nécessaires pour compenser la hausse du coût de l’énergie ainsi que d’autres coûts d’exploitation », explique le verrier.
Saint Louis Sucre a annoncé jeudi qu’il arrêterait sa production de sucre dans deux de ses sites en France, une décision qui rentre dans le cadre d’un plan de restructuration de la maison mère de l’entreprise, l’allemand Südzucker. Les deux sites concernés sont celui d’Eppeville (Somme), qui compte 132 salariés, et celui de Cagny (Calvados), où les effectifs sont de 85 personnes. L’arrêt de la production sera effective à partir de 2020.