Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Credit Suisse va annoncer la nomination d’Edwin Low, jusqu’ici co-directeur de la banque d’investissement en Asie-Pacifique, au rang de directeur général pour la région, selon Bloomberg. Il remplacera Helman Sitohang, qui a occupé ce poste depuis 2014. Cette nomination fait suite à la réorganisation des opérations de la banque au niveau mondial, après une série de pertes liées à la chute de Greensill Capital et Archegos Capital Management. La banque suisse a annoncé en novembre dernier une réorganisation afin de réaffirmer le contrôle global de la gestion de risque. Elle a également simplifié la hiérarchie, en créant quatre unités mondiales, et en supprimant l’autorité régionale de l’Asie. Au sein de cette réorganisation, Helman Sitohang sera chargé de la couverture des clients au sein de la banque. Ces changements seront effectués après l’autorisation du conseil d’administration, qui est toujours en cours. Edwin Low est co-directeur de la banque d’investissement et des marchés capitaux depuis 2015. Il est aussi directeur général de l’Asie de Sud-Est.
ISS et Glass Lewis demandent de voter contre son renouvellement pour des raisons ESG. Cat Rock veut son départ et celui du directeur financier pour des motifs stratégiques.
Le fabricant de verres correcteurs et d’instruments d’optique EssilorLuxottica a annoncé le 14 avrilque Stephan Borchert et Willem Eelman, respectivement directeur général et directeur financier de GrandVision, avaient décidé de quitter leurs fonctions. «A compter du 22 avril, ils seront remplacés par Massimiliano Mutinelli en tant que nouveau président Optical Retail EMEA d’EssilorLuxottica et head of Amsterdam corporate offices de GrandVision, et par Niccolo Bencivenni en tant que directeur financier de GrandVision», a indiqué le groupe dans un communiqué. Jeudi soir, EssilorLuxottica avait annoncé détenir 100% du capital de GrandVision. Il en avait acquis le contrôle en juillet 2021.
Emmanuel Macron a proposé le 15 avril de définir au niveau européen un plafond pour la rémunération des dirigeants d’entreprises. Le président candidait réagissait ainsi à la polémique liée à la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général du constructeur automobile Stellantis. Celle-ci atteint 19 millions d’euros au titre de 2021, sans compter des plans d’intéressement à long terme évalués à plusieurs dizaines de millions, et a été rejetée à 52% par les actionnaires du groupe la semaine dernière. « C’est choquant, c’est excessif », a déclaré Emmanuel Macron sur Franceinfo en dénonçant ces « montants astronomiques ». Le chef de l’Etat a toutefois écarté l’idée d’un rapport maximum de 1 à 20 dans l'échelle des salaires d’une entreprise, comme le proposait Jean-Luc Mélenchon. De son côté, Marine Le Pen s’est dite favorable au développement de l’actionnariat salarié pour lutter contre ces écarts de rémunération. Elle a évoqué «un concept qui serait une sorte de réserve légale de titres, qui serait partagée par tous les salariés à égalité, totalement».
Emmanuel Macron surfe sur la polémique liée à la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général du constructeur automobile Stellantis. Le président candidat propose de définir au niveau européen un plafond pour la rémunération des dirigeants d’entreprises.
Le fabricant de verres correcteurs et d’instruments d’optique EssilorLuxottica a annoncé vendredi que Stephan Borchert et Willem Eelman, respectivement directeur général et directeur financier de GrandVision, avaient décidé de quitter leurs fonctions. «A compter du 22 avril, ils seront remplacés par Massimiliano Mutinelli en tant que nouveau président Optical Retail EMEA d’EssilorLuxottica et head of Amsterdam corporate offices de GrandVision, et par Niccolo Bencivenni en tant que directeur financier de GrandVision», a indiqué le groupe dans un communiqué.
François-Régis Bernicot a pris avec Thomas Guyot, président dudirectoire de Suravenir, le relais de l’emblématique Bernard Le Bras. S’appuyant sur l’existant pour préparer l’avenir, leur chantier prioritaire est celui de l’adaptation de l’assurance emprunteur aux exigences dela Loi Lemoine.
La nature morte de Chardin, Panier de fraises des bois (photo), a atteint une valeur de 24 millions d’euros lors d’une récente vente aux enchères. Il n’est pas sûr toutefois que, malgré ce prix record, le dernier enchérisseur puisse entrer en possession du tableau, l’Etat français ayant un droit de préemption que le musée du Louvre semble vouloir exercer, selon The Financial Times. Pour parvenir à ses fins, l’acheteur s’engage à prêter le tableau en cas d’exposition à Paris. Toutes les tractations autour des œuvres d’art ne se passent pas dans un tel esprit de conciliation, en particulier pour les tableaux russes qui se trouvent hors de leur pays. La France va ainsi garder un tableau de la collection Morozov qui appartient à un oligarque visé par les décisions de confiscation. De son côté, la Norvège vient de rendre à la Russie des tableaux assurés pour 42 millions d’euros après les avoir retenus plusieurs jours – non sans susciter les hauts cris du gouvernement de Russie – le temps de savoir si la confiscation des avoirs les concernait. Finalement, l’Europe a décidé de faire jouer l’exception culturelle…
Ne pas ajouter l’outrage à la blessure. C’est un peu ce que réclame pour Toshiba son actionnaire 3D Investment dans une lettre ouverte aux actionnaires du groupe en difficulté. Une mise en lumière des problèmes dont le pays du Soleil levant est peu coutumier, qui plus est quand il s’agit de porter au grand jour les difficultés d’un ex-fleuron industriel, objet d’orgueil national. Deuxième actionnaire du conglomérat et japonais lui-même, le groupe 3D a déploré publiquement l’immobilisme du groupe, qualifiant sa gouvernance de « sujet d’embarras pour le pays ». Une allusion non voilée aux plans de secours refusés l’un après l’autre depuis des années par les actionnaires malgré l’évidence du naufrage. Voilà que 3D presse les actionnaires de solliciter un rachat par des fonds de private equity, des acteurs américains se penchant se le dossier. Ouverture sur l’extérieur et réalisme vont souvent de pair…
Pour la saison des assemblées générales 2022, les investisseurs responsables accentuent leur pression sur les auditeurs pour une prise en compte de la totalité des émissions de gaz à effet de serre dans les scénarios comptables, y compris les plus indirectes.
Deux ans de plus. Le réassureur Scor va proposer lors de sa prochaine assemblée générale un report de 70 à 72 ans de la limite d’âge pour la fonction de président du conseil d’administration, selon l’avis de convocation publié lundi au Bulletin des annonces légales obligatoires (Balo). La résolution, si elle est adoptée le 18 mai prochain par les actionnaires du groupe, permettra ainsi à son président Denis Kessler de rester en poste. Aux manettes du réassureur depuis 20 ans, Denis Kessler a fêté ses 70 ans le 25 mars dernier. En vertu des statuts du groupe, il serait réputé démissionnaire après l’assemblée générale ordinaire annuelle suivant l’atteinte de la limite d'âge. Depuis l’assemblée générale de 2021, Denis Kessler n’est plus que président non exécutif de Scor et non plus PDG. Il avait demandé l’an dernier à être déchargé, «pour raisons personnelles», des fonctions de directeur général. Un rôle dévolu depuis l’an dernier à Laurent Rousseau.
Le dirigeant d’une société en situation financière difficile peut être contraint à réduire sa rémunération, sous peine d’être condamné pour abus de biens sociaux.
Deux ans de plus. Le réassureur Scor va proposer lors de sa prochaine assemblée générale un report de 70 à 72 ans de la limite d’âge pour la fonction de président du conseil d’administration, selon l’avis de convocation publié lundi au Bulletin des annonces légales obligatoires (Balo). La résolution, si elle est adoptée le 18 mai prochain par les actionnaires du groupe, permettra ainsi à son président Denis Kessler de rester en poste.
Relais. Deux des fintechs détenues par le Crédit Mutuel Arkéa prennent leur envol, même si le groupe bancaire reste au capital en tant que minoritaire. Budget Insight, d’abord, lève 35 millions de dollars auprès de Providence Strategic Growth Equity (PSG Equity) qui détient ainsi la moitié du capital, afin de développer son catalogue, son effectif et d’accélérer son développement européen. Une enveloppe complémentaire est prévue pour des acquisitions visant à accélérer la croissance internationale. De son côté, Mangopay accueille Advent à son capital, le prix de la transaction n’est pas public mais Advent annonce 75 millions d’euros en plus pour financer la croissance de la fintech et en faire un acteur mondial des paiements. L’émetteur de monnaie électronique, qui sert de nombreuses marketplaces très dynamiques, prévoit de générer 30 millions d’euros de revenus en 2022, pour un volume de 13 milliards d’euros de transactions traitées.