Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
La direction de Procter & Gamble a indiqué jeudi qu’elle avait déjà étudié et repoussé l’une des propositions de l’investisseur activiste Nelson Peltz, qui cherche depuis plusieurs mois à infléchir la stratégie du géant américain des produits de grande consommation. Nelson Peltz et son fonds d’investissement Trian Partners plaident en faveur d’une scission de P&G en trois divisions, au lieu de 10 actuellement, souhaitant ensuite que ces divisions se comportent comme des entreprises indépendantes.
Institutional Shareholder Services Inc (ISS) change d’actionnaire. Le fonds américain de private equity Genstar Capital a annoncé l’acquisition de la société de conseil aux investisseurs auprès de Vestar Capital Partners pour un montant de 720 millions de dollars. ISS avait été acquis par Vestar en 2014. Genstar Capital a indiqué qu’ISS continuerait à être géré de façon indépendante.
La société d'investissement cotée de la famille Peugeot a acquis 5,2% du capital auprès des fonds Clayton, Dublier & Rice et Ardian. Ces derniers sont proches de la sortie.
Devenus propriétaires du groupe pharmaceutique, les deux fonds acceptent le paiement aux minoritaires d’un dividende en numéraire de 74,40 euros par action.
Commonwealth Bank of Australia (CBA) a annoncé hier un remaniement de son conseil d’administration, nouvelle péripétie d’une affaire de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme présumés. Les administrateurs et membres du comité d’audit Launa Inman et Harrison Young démissionneront le 16 novembre et un troisième administrateur, Andrew Mohl, partira dans un an, indique CBA sans explication. Robert Whitfield, ex-directeur du pôle banque institutionnelle chez la concurrente Westpac Banking, sera nommé au conseil. Depuis que l’Austrac, l’agence australienne du renseignement financier, a porté plainte le 3 août, l’action CBA a perdu 12% de sa valeur en Bourse.
Commonwealth Bank of Australia (CBA) a annoncé ce lundi un remaniement de son conseil d’administration, nouvelle péripétie d’une affaire de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme présumés. Les administrateurs et membres du comité d’audit Launa Inman et Harrison Young démissionneront le 16 novembre et un troisième administrateur, Andrew Mohl, partira dans un an, indique CBA, sans donner de raison aux démissions. Robert Whitfield, ex-directeur du pôle banque institutionnelle chez la concurrente Westpac Banking, sera nommé au conseil.
Le directeur général de Novartis, Joseph Jimenez, quittera ses fonctions en 2018 et sera remplacé en février par Vasant Narasimhan, actuellement directeur du développement des médicaments, a annoncé ce lundi le laboratoire bâlois. Joseph Jimenez démissionne après avoir obtenu la semaine dernière aux Etats-Unis l’homologation d’un traitement contre la leucémie, qui ouvre la voie à une nouvelle thérapie génétique, mais sans être parvenu à ce que le groupe renoue avec une croissance des ventes désormais prévue pour 2018.
Vivendi a annoncé hier la nomination à son directoire de Gilles Alix et de Cédric de Bailliencourt, deux proches de Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi. Gilles Alix est directeur général du Groupe Bolloré et Cédric de Bailliencourt en est vice-président et directeur financier. Le directoire comptait jusqu'à présent cinq membres: Arnaud de Puyfontaine, son président, Frédéric Crépin, Simon Gillham, Hervé Philippe et Stéphane Roussel. Vivendi a publié un résultat net semestriel ajusté de 320 millions d’euros, en hausse de 12%. En intégrant le paiement de 2,32 milliards d’euros au Groupe Bolloré pour le rachat, le 3 juillet 2017 de sa part de 59,2% dans Havas, sa dette financière nette pro forma serait d’environ 1,8 milliard d’euros fin juin.
Quelques semaines après l’annonce de la fin de l’accord de distribution de produits CNP au Brésil par la Caixa Economica Federal, troisième banque brésilienne, l’assureur a annoncé hier un changement à la tête de la «business unit» Amérique latine. Son directeur, Thierry Claudon, «a souhaité, pour raisons personnelles, mettre fin à ses fonctions qu’il exerçait depuis 2001», écrit la CNP. Il sera remplacé par Laurent Jumelle, en charge des activités d'épargne patrimoniale de CNP Assurances depuis avril 2014. Agé de 39 ans, celui-ci est diplômé de l’Ecole Polytechnique (1998-2001), de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (2001-2002) et du Collège des Ingénieurs (2002-2003). Il a débuté sa carrière en 2003 aux AGF Collectives, rejoignant le groupe Allianz lorsque celui-ci a repris les AGF. Il était depuis avril 2014 président du conseil d’administration de CNP Luxembourg et a rejoint en mai 2017 le comité exécutif de CNP Assurances.
Martin Bouygues, PDG éponyme du groupe de construction et de télécoms, s’est dit hier satisfait du dispositif actuel de gouvernance instauré un an plus tôt. Deux nouveaux directeurs généraux délégués, Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom, et Philippe Marien, directeur financier du groupe, avaient rejoint l'état-major aux côtés d’Olivier Bouygues, directeur général délégué depuis 2002. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires semestriel de 15,16 milliards d’euros, en hausse de 3% à périmètre et change constants, un bénéfice opérationnel courant de 385 millions (+86,9%) et un bénéfice net redevenu positif à hauteur de 240 millions, contre une perte de 28 millions un an plus tôt.
La Société Générale a confirmé hier la mise en place à compter du 1er septembre de sa nouvelle organisation afin d’être plus agile et plus proche de ses clients. Cette nouvelle organisation plus horizontale, avec un axe régional renforcé, repose sur 17 business units (métiers ou régions) et 10 service units (fonction support ou de contrôle) directement rattachées à la direction générale et dotées de niveaux de délégation accrus sur les décisions relatives aux clients, aux crédits, aux recrutements et autres processus budgétaires. Les instances de gouvernance évoluent également en faveur d’une plus grande collégialité.
Laurent Garret prend ses fonctions aujourd’hui à la présidence du directoire de Neuflize OBC, la filiale française de gestion patrimoniale et d’actifs d’ABN Amro. Il remplace Philippe Vayssettes, dont le départ avait été annoncé en avril dernier après 12 années à la tête de la banque. Depuis janvier 2016, Laurent Garret occupait le poste de directeur de la clientèle de Neuflize OBC.
Wells Fargo remboursera encore plus de clients de frais qui n’auraient jamais dû leur être imputés, a annoncé aujourd’hui la troisième banque américaine au terme d’une enquête indépendante sur des pratiques commerciales douteuses. Elle remboursera 2,8 millions de dollars (2,4 millions d’euros) à 1,4 million de clients de plus au nom desquels des comptes auraient été ouverts sans leur consentement. Elle remboursera enfin 910.000 dollars à 528.000 personnes qui auraient souscrit sans le savoir à des services de paiement en ligne, ce qui constitue une nouvelle découverte.
Vivendi a profité de la publication après Bourse de ses résultats semestriels pour annoncer la nomination à son directoire de Gilles Alix et de Cédric de Bailliencourt, deux proches de Vincent Bolloré, le premier actionnaire de Vivendi. Gilles Alix est directeur général du Groupe Bolloré. Cédric de Bailliencourt est vice-président et directeur financier du Groupe Bolloré. Le directoire était jusqu'à présent composé de cinq membres: Arnaud de Puyfontaine, son président, Frédéric Crépin, Simon Gillham, Hervé Philippe et Stéphane Roussel.
La Société Générale a confirmé aujourd’hui la mise en place à compter du 1er septembre de sa nouvelle organisation afin d’être plus agile et plus proche de ses clients. Cette nouvelle organisation plus horizontale, avec un axe régional renforcé, repose sur 17 business units (métiers ou régions) et 10 service units (fonction support ou de contrôle) directement rattachées à la direction générale et dotées de niveaux de délégation accrus sur les décisions relatives aux clients, aux crédits, aux recrutements et autres processus budgétaires. Les instances de gouvernance évoluent également en faveur d’une plus grande collégialité.