Dans un entretien au Financial Times, Marcie Frost, directrice général de Calpers, le plus grand fonds de pension des Etats-Unis, ne cache pas son aversion envers les hedge funds et les tarifs qu’ils appliquent alors même que le fonds de pension a récemment décidé d’accroître la part de ses investissements au private equity. «Nous devons tous faire attention aux frais. (...) Tout ce que nous payons à un gérant externe est de l’argent qui n’est pas disponible pour payer les prestations de retraite», commente-t-elle. Dans la dernière politique d’investissement que Calpersrevoit tous les quatre ans, il a été décidé notamment que la poche de dette privée devra gonfler de 1% à 5% et les investissements en private equity devraient pour leur part grimper de 8% à 13%. L’exposition aux actions cotées devrait quant à elle passer de 50% à 42% dans les quatre ans à venir. Mais Calpers préfère construire une expertise interne pour éviter de déléguer trop fortement ses investissements et réduire ainsi les coûts.
Ostrum Asset Management, le principal affilié de Natixis Investment Managers, a annoncé mardi sa sortie complète, d’ici 2030, des activités d’exploration et de production pétrolières et gazières non conventionnelles et/ou controversées. Sont concernées les activités «qui s’appuient sur des procédés de fracturation (pétrole et gaz de schiste, liquides et gaz étanches) ou qui reposent sur les forages offshore ultra-profond, des forages en Arctique, ainsi que sur l’extraction de sables bitumineux, de méthane de houille et de pétrole extra-lourd», affirme le gestionnaire français dans un communiqué. Dès 2022, le gérant s’engage à ne plus faire de nouveaux investissements dans des sociétés dont plus de 10 % de la production concerne ces activités. Cette politique s’étend aux entreprises impliquées dans toute la chaîne de valeur de la production et ce seuil pourra encore être abaissé à l’avenir. Ostrum AM appliquera ces règles à l’ensemble des fonds ouverts qu’elle gère, mandats et fonds dédiés, sauf avis contraire de ses clients.
Les fonds de droit français sont en petite forme. Malgré des performances globales des marchés actions très positives à fin octobre 2021, les organismes de placements collectifs (OPC) en actions de droit français n’ont pas attiré les investisseurs. Selon les derniers chiffres publiés par l’Association française de la gestion (AFG), ceux-ci enregistraient des souscriptions nettes négatives de 4,4 milliards depuis le début de l’année à fin octobre. Sur le mois, ils ont enregistré 400 millions nets de collecte. Ce sont les fonds obligataires qui depuis le début de l’année attirent les investissements, à +8,3 milliards d’euros. Les fonds diversifiés ont attiré 4 milliards net sur 10 mois quand les fonds monétaires décollectaient pour le même montant. A noter qu’en octobre, les fonds monétaires ont attiré 30 milliards d’argent frais en net. Depuis le début de l’année, la collecte globale des OPC français s'établit à 4,1 milliards d’euros. L’AFG indique que les OPC de droit français affichaient un encours de 2.213 milliards d’euros à fin octobre. Ce montant inclut les fonds «spéciaux» comme les fonds à formule, les FCPE, FCPR et OPCI qui comptent pour 760 milliards d’euros.
Elle détaille notamment les critères qui permettront d’accepter un rapport de durabilité ou un rapport climatique soumis à l’approbation des actionnaires.
Régulation verte. Les règles techniques (RTS) de niveau 2 du règlement européen sur la publication d’informations sur la durabilité dans le secteur financier (SFDR) s’appliqueront à partir du 1er janvier 2023 au lieu du 1er juillet 2022. La Commission européenne invoque la complexité et le nombre de RTS, 13, devant fixer les obligations issues de SFDR comme explication de son retard à les adopter. Ainsi, le premier reporting des sociétés de gestion, sur les principales incidences négatives en matière de durabilité de leurs fonds classés « articles 8 et 9 » selon SFDR se fera au 30 juin 2023 pour l’année 2022. Il s’agit du deuxième report de six mois sur le sujet.
Amundi a présenté mercredi son plan « Ambitions ESG 2025 » qui s’inscrit dans le cadre de la Net Zero Asset Management Initiative que le gérant d’actifs a rejointe en juillet 2021, et des engagements que cette coalition a présentés lors de la COP26 de Glasgow.
Le groupe financier Exane, qui a compté jusqu'à trois sociétés de gestion en début d’année, pourrait bientôt n’en compter plus qu’une seule, a apprisNewsManagers. Avec l’annonce de la reprise totale des activités d’Exane par BNP Paribas en mars dernier s’est posée la question de l’intégration d’Exane Asset Management, d’Ixios Asset Management et d’Ellipsis Asset Managementau sein dela gestion d’actifs de BNP Paribas. Pour le spécialiste des convertibles Ellipsis AM, la réponse a été apportée en octobre avec son rachat par Kepler Cheuvreux. Le message était limpide, pas question pour BNP Paribas de se retrouver avec des doublons dans son offre comme cela aurait pu être le cas avec Ellipsis AM. La problématique de doublonsse pose probablement aussi mais unpeu moins pour les fonds d’Ixios AM. L’avenir dela société de gestion thématique d’Exanen’est pas encore connu.Cependant, Ixios AMpourrait sortir du giron d’Exane dans les prochains mois, notamment à la faveur d’un rachat de la société parune partie de l’équipe actuelle.NewsManagers a ainsi pris connaissance d’un projet de rachat porté parle directeur général de la firme David Finch, le responsable des opérations et de la conformité Charles-Erwan de Faÿ,et le gérant de portefeuille Laurent Rousselvia une structure tiers. Le trio aétabli en juilletles statuts d’unesociété par actions simplifiée (SAS) baptisée Ixios Partners et a priori sans lien avec BNP Paribas.Cette nouvelle sociétéa pour principal objet «l’acquisition et la gestion de la participation dans Ixios Asset Management». Elle a en outre enregistré une augmentation de capital début octobre portant de fait son capitalà 500.000 euros. Sollicitées, les différentes partiesn’avaientpas répondu à nos questions au moment de la publication de cet article. Ixios AM, qui gère quatre fonds actifs (Ixios Gold, Recovery, Smart Manufacturing et Global Mining),demeure une jeune société de gestion, ayant été fondée en février 2019. Après une première année soldée par une perte nette de 501.000 euros, la firme affichait un résultat net de 727.000 euros pour l’exercice 2020. Aussi a-t-elle vu un changement de présidence à son conseil d’administration en septembre 2021puisque le directeur général délégué d’Exane, Benoit Catherine, a remplacé Nicolas Chanut à ce poste. Pour l’heure, les fonds et la structure d’Ixios AM restentpropriétés d’Exane et par extension, celles de BNP Paribas.
Au cours d’une soirée pour les 10 ans des Couronnes, Instit Invest, une publication de L’Agefi, a remis jeudi soir neuf prix à des investisseurs institutionnels français. L’Ircantec, fonds géré par la Caisse des Dépôts, a reçu le prix de la Meilleure initiative en faveur de la prise en compte des objectifs de développement durable dans la politique d’investissement responsable. Romain Durand, directeur des Investissements de Relyens, a reçu le prix de la personnalité Instit masculine la plus marquante de la nouvelle génération. Sabine Castellan Poquet, directrice des investissements du groupe Macif Assurances et Sophie Elkrief, directrice générale d’Aesio Mutuelle, ont gagné le prix de la personnalité Instit féminine la plus marquante de la nouvelle génération. Philippe Taffin, directeur des investissements d’Aviva France, a été couronné pour le prix de la personnalité instit masculine la plus inspirante.
Au cours d’une soirée exceptionnelle pour les 10 ans des Couronnes, Instit Invest, une publication de L’Agefi, a remis jeudi soir neuf prix à des investisseurs institutionnels français
La société de gestion dans des actifs réels Savills IM a annoncé la nomination de Yeo-Hann Tan au poste de managing director pour le client capital. Il sera rattaché à Michael Flynn, coresponsable du global client capital. Dans ses nouvelles responsabilités, il sera chargé de développer les partenariats stratégiques dans des marchés tels que la Malaisie, l’Indonésie et Hong Kong. Yeo-Hann Tan arrive de BNP Paribas Real Estate, où il était directeur général de l’activité à Hong Kong ainsi que responsable pour l’Asie-Pacifique. Il était également directeur du bureau de Singapour. Il était chargé d’élargir l’activité immobilière de BNP Real Estate dans la région, y compris les levées de fonds. Auparavant, il fut directeur général adjoint et avocat général chez Aareal Bank à Singapour entre 2006 et 2011. Il fut également associé au sein des cabinets d’avocats singapouriens comme Holman Fenwick & Willan et Watson Farley & Williams.