Nos articles d’actualité et d’analyse sur le financement des entreprises par dette obligataire (marché primaire, DCM, obligations hybrides) ou bancaire.
Nexans a annoncé jeudi avoir signé un prêt garanti par l’Etat d’un montant de 280 millions d’euros. Ce financement, signé avec un pool de 12 banques, possède une maturité de 12 mois avec une option d’extension jusqu'à cinq ans à la main de Nexans, a précisé la société dans un communiqué. L’Etat français garantit le financement à hauteur de 80%.
Sortie. A l’affût d’acquisitions dans l’univers impitoyable de la pharmacie, Sanofi fait gonfler son trésor de guerre. Qui avoisine désormais 50 milliards de dollars grâce au désengagement du géant du capital de la biotech américaine Regeneron. Cette dernière a convenu de racheter pour 5 milliards de dollars de ses propres actions à Sanofi, qui en propose en parallèle pour 6,7 milliards au marché. En tenant compte d’une option réservée pour 30 jours aux teneurs de livres (BoA Securities et Goldman Sachs en tête), Sanofi cède 22,8 millions de titres pour en conserver 400.000. De quoi récolter 11,7 milliards de dollars, qui seront, selon Sanofi, consacrés à la poursuite d’une stratégie d’innovation et de croissance. Pas de quoi toutefois remettre en cause la collaboration avec Regeneron, notamment sur le front du Covid-19.
Baisse du prix du pétrole, crise du coronavirus, rien n’arrête les investisseurs à la recherche de dette et de rendement. Repsol (noté « Baa2 » par Moody’s) en profite : la société pétrolière espagnole vient de lever 1,5 milliard d’euros d’obligations hybrides, après avoir attiré 11,5 milliards d’ordres. Tout cela dans un contexte de prix négatifs du pétrole, de changement climatique qui l’ont conduite à couper dans ses projets d’investissements et annoncer un profit en baisse de 28 % au premier trimestre. Nonobstant ce contexte, la tranche assortie d’un « call » à 6 ans bénéficie d’un coupon de 3,75 % et celle à 8,5 % de 4,25 %.
Les fournisseurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l'évènementiel attendent des garanties du gouvernement. Ils demandent de bénéficier des mesures accordées à leurs clients dans le plan de soutien du 14 mai ; d’avoir accès à ces aides pour les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars ; et de bénéficier du maintien d’un régime préférentiel de chômage partiel afin de préserver l’emploi et la capacité de ces entreprises à tenir dans la durée, le temps que la reprise de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie soit effective.
Le comité de crise sur les délais de paiement constate un ralentissement des cas de retards. Il explique cette amélioration par l’action continue du comité de crise mais aussi par la baisse d’activité due aux mesures de confinement. Le comité, qui traite les dossiers ayant un impact structurel avec des achats cumulés représentant plusieurs centaines de millions d’euros, a déjà obtenu des engagements pour les trois quarts de la quarantaine de cas signalés. Néanmoins, il s’inquiète de l'émergence de nouveaux comportements anormaux : pression à la baisse des tarifs fournisseurs, retard dans la validation des bons de commande, livraisons forcées, ou absence de concertation avec le fournisseur sur les pratiques commerciales. Pour l’heure, le comité félicite les 14 entreprises solidaires, qui ont mis en place un paiement accéléré de leurs fournisseurs. Il encourage la diffusion la plus large possible de ces bonnes pratiques.
La Banque centrale européenne (BCE) prépare une structure de défaisance pour y transférer des centaines de milliards d’euros de prêts qui risquent de ne pas être remboursés en raison de la crise du coronavirus, indiquait hier Reuters de sources proches du dossier. Ce projet viserait à protéger les banques d’une deuxième lame dans la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19. Selon les sources, l’une des pistes envisagées impliquerait le Mécanisme européen de stabilité (MES) en tant que garant de cette structure de défaisance, qui émettrait des obligations que les banques achèteraient en échange de portefeuilles de prêts non remboursés. Les banques pourraient ensuite déposer en collatéral ces obligations auprès de la BCE pour obtenir des financements.
Les fournisseurs de l’hôtellerie, de la restauration, du tourisme et de l'évènementiel attendent des garanties du gouvernement. Ils demandent de bénéficier des mesures accordées aux secteurs de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie, dans le plan de soutien du 14 mai ; d’avoir accès à ces aides pour les entreprises ayant perdu plus de 50% de leur chiffre d’affaires depuis le 15 mars ; et de bénéficier du maintien d’un régime préférentiel de chômage partiel afin de préserver l’emploi et la capacité de ces entreprises à tenir dans la durée, le temps que la reprise de l’hôtellerie, restauration, tourisme et hôtellerie soit effective.
Le comité de crise sur les délais de paiement constate un ralentissement des cas de retards. Il explique cette amélioration par l’action continue du comité de crise mais aussi par la baisse d’activité due aux mesures de confinement. Aussi, le comité maintient sa vigilance vis-à-vis des tensions qui pourraient se multiplier avec la reprise des activités.
La Banque centrale européenne (BCE) prépare une structure de défaisance pour y transférer des centaines de milliards d’euros de prêts qui risquent de ne pas être remboursés en raison de la crise du coronavirus, a indiqué Reuters de sources proches du dossier. Ce projet viserait à protéger les banques d’une deuxième lame dans la crise économique provoquée par l'épidémie de Covid-19, l’envolée attendue du chômage risquant de mettre de nombreux ménages en difficulté et de les rendre incapables de rembourser leurs prêts.
Veolia a annoncé lundi avoir levé 500 millions d’euros d’obligations arrivant à échéance en janvier 2032 assorties d’un coupon de 0,80%. L'émission a été sursouscripte 8 fois, ce qui a permis au groupe d’obtenir un taux inférieur de 10 points de base au marché secondaire. Le montant levé sera utilisé pour les besoins généraux de l’entreprise et le refinancement d’obligations arrivant à échéance fin 2020 et début 2021.
Wells Fargo va arrêter de fournir des solutions de financement à la majorité de ses clients concessionnaires automobiles indépendants en raison des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire, a déclaré mardi soir une porte-parole de la banque américaine, confirmant une information de CNBC. Le mois dernier, l’établissement a informé plusieurs centaines de clients qu’il suspendait les demandes de prêts. Wells Fargo assure néanmoins continuer à travailler avec les concessionnaires avec lesquels il entretient «une relation profonde et durable».
Wells Fargo va arrêter de fournir des solutions de financement à la majorité de ses clients concessionnaires automobiles indépendants en raison des incertitudes économiques engendrées par la crise sanitaire, a déclaré mardi soir une porte-parole de la banque américaine, confirmant une information de CNBC.
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé hier le groupe pharmaceutique new-yorkais. Son programme, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines. Les sociétés participant au programme auront accès aux ressources de Pfizer pour la recherche, le développement et la production.
Le gouvernement français a validé hier un prêt garanti de 5 milliards d’euros pour aider Renault à surmonter la crise du coronavirus. Le constructeur automobile avait sollicité en avril un crédit garanti par l'État, son premier actionnaire. Mais le ministre de l'Économie avait réservé sa signature, réclamant une amélioration des engagements sur l’emploi en France, notamment à l’usine de Maubeuge, menacée par un projet de fusion avec le site de Douai. Finalement, Bruno Le Maire a annoncé «un accord avec Renault, les syndicats, les élus locaux pour préserver l’emploi et les capacités industrielles à Maubeuge», à l’issue d’une réunion à Bercy. Une nouvelle réunion sur le sujet «aura lieu en septembre pour faire le point».
Pfizer va investir 500 millions de dollars (447,5 millions d’euros) dans des entreprises de biotechnologies en phase clinique, a annoncé aujourd’hui le groupe pharmaceutique new-yorkais. Le programme lancé par le groupe, intitulé Pfizer Breakthrough Growth Initiative, prévoit l’achat de participations sans prise de contrôle dans des entreprises cotées de biotechnologies à la capitalisation boursière petite ou moyenne. Pfizer se concentrera sur des entreprises de médecine interne, d’oncologie et de vaccins, entre autres disciplines.