Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
Muriel Blanchier, l’ancienne cofondatrice d’Alta-Rocca AM qui était passée dans le giron de La Financière de l’Echiquier, a rejoint Trusteam Finance en tant que gérante convertibles et crédit, a annoncé la société. Elle travaillera notamment avec Jean-Luc Allain, co-fondateur de Trusteam Finance, et Laure Oriez, responsable de la gestion de taux, tous deux gérants du fonds Trusteam Optimum. Muriel Blanchier a débuté sa carrière en qualité d’analyste actions (1993) puis analyste convertibles chez Exane. En poste chez Société Générale (1996) puis BNP Paribas (2005) en qualité de responsable de la recherche obligations convertibles, elle a ensuite été gérante obligations convertibles pour LCF Edmond de Rothschild (2007), chargée de la gestion des fonds d’obligations convertibles et du lancement des fonds obligataires datés au sein d’Oddo AM (2008-13), puis gérante chez Oddo AM avant de devenir analyste-gérante du groupe Primonial (2013) au sein de la structure multi boutiques de gestion. Elle a été, enfin, co-fondatrice d’Alta-Rocca AM avec Xavier Hoche en 2014. «Ce recrutement marque la volonté forte de Trusteam Finance de développer encore ses expertises en gestion diversifiée et gestion obligataire toujours avec son approche unique à savoir la sélection de valeurs « Satisfaction Client »", explique un communiqué.
Le Singapore Exchange a annoncé le rachat du fournisseur d’indices Scientific Beta. La Bourse de Singapour prendra 93% du capital de la société pour 186 millions d’euros en cash. Développée par l’Edhec Risk Institute et dirigée par Noel Amenc, Scientific Beta est un fournisseur d’indices spécialisé dans les stratégies smart beta. Au 30 septembre 2019, près de 55 milliards de dollars répliquaient ses indices, un montant plus que décuplé en quatre ans, précise le communiqué du Singapore Exchange.
Depuis le 1er janvier, Etienne Bouas-Laurent a pris la direction financière du groupe Axa, numéro deux mondial de l'assurance. L’aboutissement d’une carrière réalisée aux quatre coins du globe.
Les ETF/ETP commercialisés à traversle monde ont enregistré au mois de décembre 2019 des entrées nettes de 93,97 milliards de dollars, ce qui porte les flux nets sur l’ensemble de l’année à 571,03 milliards de dollars contre 515,81 milliards de dollars en 2018, selon des données communiquées par ETFGI. Les actifs investis dans les ETF/ETP se sont ainsi accrus de 3,8% d’un mois sur l’autre, passant de 6.120 milliards de dollars au niveau record de6.350 milliards de dollars à fin décembre, affichant ainsi une progression de près de 32% d’une année sur l’autre alors que sur les 10 dernières années, la progression annuelle moyenne est de 18,6%. ETFGI précise que la collecte de décembre 2019 est la deuxième plus importante mensuelle dans l’histoire des ETF, qui fêteront leur 30 ans cette année. Les ETF/ETP spécialisés sur les actions ont attiré 70,9 milliards de dollars en décembre 2019, si bien que les entrées nettes dans ces véhicules depuis le début de l’année s'élèvent à 286,23 milliards de dollars, un montant en nette baisse par rapport aux 362,44 milliards de dollars enregistrés l’année précédente. En revanche, les ETF/ETP dédiés à l’obligataire ont engrangé un peu plus de 20 milliards de dollars en décembre, ce qui porte le total des entrées nettes à 227,82 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année, soit plus du double du montant observé pour 2018 (107,29 milliards de dollars). Les ETF/ETP de matières premières ont attiré 57 millions de dollars, ce qui porte les entrées nettes sur l’année à 18,51 milliards de dollars contre seulement 1,01 milliards de dollars l’année précédente.
Les société de gestion américaines Nuveen, filiale du groupe TIAA, et Churchill Asset Management ont décidé de combiner leurs activités de private equity et de marché de capitaux junior. Les deux firmes ont ainsi établi une plateforme communeavec un montant investi de 21 milliards de dollars, qui opère sous le nom de Churchill. L’entitégère environ250 investissementsavec plus de 150 «limited partners» dans des fonds de private equity concentrés sur le marché intermédiaire. Les deux entreprises investissent plus de 5 milliards de dollars par an dans une centaine d’entreprises du marché intermédiaire.
Cedrus & Partners et Swiss Life Asset Managers France ont annoncé ce 8 janvier le second closing du fonds Immobilier Impact Investing,qui porte les engagements à près de 100 millions d’euros. Lancé en avril 2019, ce fonds a pour objectif de reloger des personnes en difficulté via les deux associations partenaires, le Samusocial de Paris et Habitat et Humanisme, tout en ayant un objectif de TRI de 3,5% pour les investisseurs. Soutenu par le gouvernement et plus récemment par l’initiative French Impact du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, le fonds est financé par des investisseurs institutionnels (caisses de retraite, assureurs, banques régionales, associations et fondations). La poche sociale cible, qui représente 20% de l’actif net cible du fonds, est investie sur des logements pour mise à disposition à loyer nul aux deux partenaires associatifs engagés dans le fonds. Ces acquisitions se feront à Paris et première couronne (pour le Samu Social de Paris) et dans les grandes métropoles françaises (pour Habitat et Humanisme). La poche de rendement est investie sur des actifs de bureaux et résidences gérées (résidences seniors et étudiantes), structures qui s’adressent ainsi à l’ensemble de la population : jeunes, actifs et retraités.
Charles Lin, le dirigeant qui a supervisé l’expansion de Vanguard Group en Chine et récemment été responsable de l’Asie, a quitté la société de gestion, rapporte le Wall Street Journal. Axel Lomholt, le responsable produits pour l’Asie et ancien dirigeant de BlackRock, sera responsable par intérim pour l’Asie, pendant que la société cherche un remplaçant, selon une porte-parole de Vanguard.
La sanction est tombée dans l’affaire GSD Gestion. La Commission des sanctions de l’AMF (Autorité des marchés financiers) a finalement infligé un blâme et une sanction pécuniaire de 50.000 euros à la société ainsi qu’une interdiction d’exercer l’activité de gestion d’actifs pour le compte de tiers et de gestion collective d’une durée de cinq ans à l’encontre de son président Jacques Gautier. Le directeur général Thierry Gautier écope pour sa part d’un blâme, a précisé l’AMF dans un communiqué. Les défendants évitent cependant les 100.000 euros d’amende requis contre la société et l’amende de 30.000 euros contre Thierry Gautier. L’AMF reprochait à GSD Gestion l’absence de dispositif opérationnel d’identification et de gestion des conflits d’intérêts, puisque la société utilisait un fonds maison, GSD France, dans des mandats de gestion sans l’indiquer à ses clients. Si le fonds ne représentait que 6,8% des encours totaux de ses mandats en 2016, la proportion des encours de l’OPCVM provenant de ces mêmes mandats était de 62%. De plus, les frais courant annuels du fonds étaient bien supérieurs à la moyenne du marché selon le collège l’AMF, avec 9,48% en 2016 pour GSD France, contre 2% en moyenne pour la concurrence. Et le collège a noté que plus de la moitié de ces frais (4,8%), provenaient de commission de mouvement, dont les trois-quarts revenaient à la société de gestion. La Commission a cependant écarté deux des trois manquements tirés de carences dans l’information délivrée aux mandants. Elle a estimé que les mandants étaient correctement informés de la gestion mise en œuvre par la société de gestion, et a considéré que «les textes applicables à l’époque des faits n’imposaient pas à la société de gestion d’informer les mandants, dans le relevé périodique de gestion, des frais liés aux instruments financiers détenus dans leur portefeuille». La Commission a en revanche retenu que la société de gestion avait omis d’informer ses mandants, dans ces mêmes rapports de gestion périodiques, qu’une ventilation détaillée des frais supportés pouvait leur être fournie sur demande. GSD Gestion gérait environ 40 millions d’euros sous mandat en 2016, auxquels s’ajoutaient 36 millions d’euros au sein de 5 OPCVM et 1 FIA (fonds d’investissement alternatif).
Guy Parent, responsable France de Vanguard dévoile la stratégie de développement du géant américain en Europe, Le spécialiste de la gestion passive veut mettre en avant des ETF à très larges indices pour conquérir la clientèle retail
Au troisième trimestre 2019, les fonds ouverts régulés ont enregistré au niveau mondial une collecte nette de 622 milliards d’euros, contre 315 milliards d’euros au deuxième trimestre, selon des statistiques communiquées par l’association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Les fonds de long terme ont attiré sur la période 342 milliards d’euros contre 251 milliards d’euros au deuxième trimestre. Toutes les grandes catégories de fonds ont affiché des flux nets positifs, à commencer par les fonds obligataires qui ont attiré 245 milliards d’euros contre 210 milliards précédemment. Les fonds diversifiés ont plus que doublé leurs souscriptions à 50 milliards d’euros et les fonds monétaires ont engrangé 280 milliards d’euros contre seulement 64 milliards au deuxième trimestre. Les fonds actions ont également bouclé le trimestre dans le vert, avec des entrées nettes de 0,4 milliard d’euros après de sorties nettes de 36 milliards d’euros. Aux Etats-Unis, la collecte nette ressort à 303 milliards d’euros contre 191 milliards pour l’Europe et 65 milliards d’euros pour le reste du monde des économies avancées, dont 32 milliards d’euros au Japon et 13 milliards d’euros au Canada. Les marchés émergents ont affiché des entrées nettes de 63 milliards d’euros, dont 36 milliards d’euros en Chine et 17 milliards d’euros au Brésil. Sur le seul marché européen, les fonds de long terme ont attiré 118 milliards d’euros au troisième trimestre contre 75 milliards d’euros au deuxième trimestre. Seuls les fonds dédiés aux actions ont subi des rachats au troisième trimestre, mais de seulement 11 milliards d’euros contre 33 milliards d’euros au deuxième trimestre. Les fonds obligataires ont affiché des entrées nettes stables de 82 milliards d’euros tandis que les fonds diversifiés enregistraient un doublement de leurs souscriptions à 30 milliards d’euros (contre 14 milliards d’euros). Au terme du troisième trimestre, les fonds actions affichaient un encours au niveau mondial de 21.100 milliards d’euros, en progression de 4,2% d’un trimestre sur l’autre. Les actifs des fonds obligataires marquaient pour leur part une hausse de près de 7% à 10.900 milliards d’euros et les fonds diversifiés de 5,8% à 8.800 milliards d’euros. Mesurés en dollar, les fonds d’investissement au niveau mondial se sont accrus de 0,3% au troisième trimestre à 55.700 milliards de dollars. En euro, la hausse est de 4,8% à 51.200 milliards d’euros.
Pierre Landolt n’est plus président de la banque qui porte son nom. L’entrepreneur vaudois, issu de la famille à l’origine de Sandoz, s’est retiré du conseil d’administration de Landolt & Cie lors de l’assemblée générale du 9décembre, a appris le quotifien suisse Le Temps. Thierry Lombard, présent chez Landolt depuis 2016, a lui aussi cédé son siège, de même que six des sept autres administrateurs.Pierre Landolt et Thierry Lombard restent actionnaires majoritaires de la banque privée vaudoise, qui veut davantage développer l’asset management. «Après avoir renforcé les structures et la gouvernance de la banque ces dernières années, Pierre Landolt et Thierry Lombard ont souhaité passer la main, et le conseil d’administration a préféré se renouveler complètement», explique Yann Wermeille, le nouveau président du conseil d’administration. Ce dernier passe de 9 à 4 membres, une taille plus adaptée à un établissement d’environ 70 collaborateurs pour moins de 4milliards de francs sous gestion.
La société de gestion Vega Investment Managers a annoncé ce 11 décembre un partenariat stratégique avec la start-up canadienne Impak Finance, spécialisée en notation d’impact. Grâce à ce partenariat, VegaInvestment Managers consolide sa démarche d’Investissement Socialement Responsable (ISR) qui a pris son essor en 2018, lors du lancement du « Club ESG » et du fonds VegaDurable, l’un des premiers fonds de fonds ESG/ISR. Le marché de l’investissement à impact, estimé à 455 milliards d’euros en 2018, attire un nombre croissant d’investisseurs soucieux de mettre leurs capitaux au service de changements sociétaux. « Nous sommes à l’écoute de nos investisseurs. Ce partenariat préserve notre philosophie d’investissement «Valeurs de Croissance», ADN de notre société, tout en répondant à une demande grandissante en faveur d’une mesure tangible et transparente de l’impact, qui va au-delà de la seule intégration des critères ESG dans notre process de gestion », a commenté Marc Riez, directeur général de VegaInvestment Managers, cité dans un communiqué. La société de gestion compte investir dans les entreprises qui génèrent intentionnellement un impact social et environnemental positif et mesurable tout en minimisant les impacts négatifs de leurs activités. Dans ce cadre, Vega Investment Managers s’appuiera sur Impak Finance et son outil propriétaire de scoring et reporting d’impact, Impak IS, qui évalue et suit l’impact global au travers d’indicateurs de mesure d’impact qui se veulent comparables et simplifiés.
EWE et EWE-Verband ont signé ce 6 décembre un accord sur le transfert de 26% des parts d’EWE AG à Ardian. Une fois la transaction conclue, les partenaires travailleront ensemble pour accélérer la croissance d’EWE, en investissant notamment dans les domaines stratégiques des énergies renouvelables, des télécommunications et des réseaux d’énergie. Depuis l’automne 2015, EWE et EWE-Verband ont racheté progressivement les parts de leur ancien partenaire EnBW avec l’intention de trouver un nouvel investisseur. La finalisation de la transaction est soumise à l’approbation de l’Office fédéral allemand des ententes, qui devrait intervenir au cours du premier trimestre 2020. Les sociétés ne divulguent pas les détails financiers de la transaction. Une fois l’opération réalisée, les sociétés suivantes détiendront une participation dans EWE AG : EWE-Verband, avec 74% (59% Weser-Ems-Energiebeteiligungen GmbH, 15% Energieverband Elbe-Weser Beteiligungsholding GmbH) et Ardian avec 26%.
De passage à Paris pour les 10 ans du bureau français, Matt Oomen, le responsable mondial de la distribution de BNY Mellon Investment Management, fait le point pour NewsManagers sur le développement de la société de gestion à l’international. Il explique également pourquoi BNY Mellon IM s'est lancé sur le marché des ETF aux Etats-Unis.
Edmond de Rothschild AM (Edram) vient de sélectionner SimCorp comme prestataire informatique pour fournir des solutions de gestion de portefeuille au sein de l’outil front-to-back «SimCorp Dimension» à ses clients tiers gérants. Dans ce partenariat, Simcorp s’est engagé à soutenir les efforts du groupe pour élargir l’audience des gestionnaires. L’offre d’Edram aux gestionnaires tiers, dénommée «EOS Portfolio Management», a été lancée en 2018. Elle vise une clientèle de gérants de fonds et de mandats institutionnels, de petite et moyenne tailles, ayant besoin de contrôler leurs coûts, leurs données et leurs risques au sein d’un outil unique.
Le luxembourgeois Middlegame Ventures vient de lever 150 millions d’euros pour un fonds d’investissement en early stage dédié aux fintech, a appris Paperjam. Il a notamment reçu des encours du Fonds européen d’investissement et du Luxembourg Future Fund, a remarqué le site spécialisé Tech.eu. Le fonds investira dans des fintech européennes ou américaines en phase précoce de développement, notamment des sociétés de la regtech, de l’identité digitale, des findata, des infrastructures liées aux cryptomonnaies, dans la banque, l’assurance, la gestion d’avoirs, des paiements et des marchés de capitaux. Le fonds a déjà investi dans la plateforme digitale Nivaura, la plateforme bancaire Railsbank, et la société de big data Gardenia Technologies.
A 54 ans, Jim Ross, le président de SPDR, la division ETF de State Street Global Advisors, va prendre sa retraite en mars 2020, a annoncé le gestionnaire d’actifs américain dans un communiqué. C’est un pionnier des fonds indiciels cotés qui s’apprête ainsi à quitter l’industrie. Jim Ross a rejoint State Street en 1992 et a participé à la création des premiers ETF. Le groupe s’est illustré en lançant le premier tracker sur la Bourse américaine, le SPDR S&P 500, qui a fêté ses 25 ans l’an dernier.
A 54 ans, Jim Ross, le président de SPDR, la division ETF de State Street Global Advisors, va prendre sa retraite en mars 2020, a annoncé le gestionnaire d’actifs américain dans un communiqué. C’est un pionnier des fonds indiciels cotés qui s’apprête ainsi à quitter l’industrie. Jim Ross a rejoint State Street en 1992 et a participé à la création des premiers ETF. Le groupe s’est illustré en lançant le premier tracker sur la Bourse américaine, le SPDR S&P 500, qui a fêté ses 25 ans l’an dernier.