Nos articles d’actualité et d’analyse sur les exchange trading funds (ETF), aussi appelés trackers ou fonds indiciels, qui répliquent les performances de différents actifs (indices boursiers, obligataires etc.).
Les fonds négociés en Bourse (ETF) canadiens ont attiré des flux positifs de2,3 milliards de dollars canadiens (1,55 milliard d’euros) en juillet, soit la collecte nettela plus basse depuis neuf mois selon les statistiques de la Banque nationale du Canada. Les ETF obligataires ont particulièrement souffert, enregistrant une décollecte nette de 143 millionsde dollars canadiens, générée en partie par la sortie nette d’un milliard de dollars canadiens (674 millions d’euros) d’un investisseur institutionnel local de l’ETF iShares Global Government Bond.
L’opérateur boursier paneuropéen vient d’attribuer une licence au gestionnaire d’actifs français pour le lancement d’une stratégie passive répliquant son indice CAC 40 ESG.
La responsable des fonds négociés en bourse (ETF) de JP Morgan Asset Management, Joanna Gallegos, a quitté la firme, selon le média Citywire Pro Buyer. Le gestionnaire d’actifs chercherait activement son remplaçant. Joanna Gallegos a passé huit ans au sein de JP Morgan AM où elle a occupé les rôles de responsable de développement produit pour les ETF et de responsable des ETF américains avant de devenir responsable globale de la stratégie de la société pour les ETF.
Un rapportpublié mardi parBloomberg Intelligence estime que les fonds négociés en bourse (ETF) répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pourraient atteindre la barre des 1.000 milliards de dollars (848 milliardsd’euros) d’ici 2025. Les ETF ESG sont en passe de dépasser les estimations de collecte nette de 115 milliards de dollars (97,5 milliards de dollars) anticipées par Bloomberg Intelligencepour l’année 2021. Plus de 65% de ce montant a déjà été collecté sur le premier semestre 2021 avec notamment un record de 20,5 milliards de dollars (17 milliards d’euros) collecté sur le mois enfévrier 2021, indique le rapport.Si ce rythme de collecte persiste, Bloomberg Intelligence envisage une croissance annuelle de 35% pour les encours des ETF ESG d’où l’estimation des 1.000 milliards de dollars d’encours d’ici 2025. L'étude envisage aussi un marché de la dette ESG à 11.000 milliards d’encours (9.328 milliards d’euros) d’ici 2025 et prévoit que la part des fonds ESG en Europe va doubler d’ici 2025, en raison dela demande client et d’un niveau « sans précédent» de mise sur le marché de nouveaux produits.
Après une collecte nette de 102 milliards de dollars au premier semestre 2021, les encours des ETF et ETP (fonds et produits cotés) Smart Beta ont atteint 1.240 milliards de dollars en niveau mondial, rapporte le cabinet de recherche et de conseil ETFGI. Les ETF et ETP Smart Beta sont quasi-uniquement constitués de fonds en actions, indique ETFGI. La semaine dernière, l’institut avait indiqué que les encours des ETF et ETP dans le monde avaient atteint le niveau record de 9.350 milliards de dollars à fin juin. Cela représentait une hausse de 17 % par rapport à fin 2020. Sur ce montant, les ETF et ETP cotés représentaient 1.484 milliards de dollars d’encours, après une collecte nette de 112,1 milliards de dollars au premier semestre.
Depuis huit ans, les sociétés de gestion tentent de lancer des ETF sur le bitcoin aux Etats-Unis, mais leurs tentatives ne semblent pas plus proches d’aboutir qu’elles ne l'étaient en 2013, écrit le Wall Street Journal. Selon le quotidien, le régulateur américain, la SEC, a fait savoir ce mois-ci qu’elle cherchera à obtenir des commentaires publics sur la proposition de WisdomTree de lancer un ETF sur le bitcoin en se focalisant sur le fait de savoir si le fonds pourrait être un endroit sécurisé pour les investisseurs. La SEC a déjà consulté publiquement pour au moins quatre autres initiatives de SkyBridge Capital, VanEck, Valkyrie Digital Assets et Kryptoin Investment Advisors. Pour l’instant, l’industrie a été incapable de persuader la SEC que les ETF sur le bitcoin pourraient éviter toute manipulation, fraude ou activitéillicitetelleque le blanchiment d’argent, rapporte le WSJ.
Un stratégiste de JPMorgan spécialisé sur les dérivés, Shawn Quigg, a averti, jeudi dans une note aux investisseurs consultée par Bloomberg, que le fonds négocié en bourse (ETF)Ark Innovation présentait beaucoup de caractéristiques de la bulle spéculative Internet vues dans les fonds de style croissance en 2000. Selon lui, les investisseurs feraient mieux de parier contre l’ETF de la société Ark Invest, dirigée par Cathie Wood, avec des options. Une hausse du rendement des obligations du Trésor américain pourrait entre autresentraîner le déclin de valeurs détenues par l’ETF Ark Innovation d’après le stratégiste de JPMorgan. Celui-ci évoque un « bull trap reversal», autrement dit la tendance haussière sur les actions technologiques devraitse retourner et «piéger » l’ETF.Près de 25,5 milliards de dollars sont adossés à cet ETF.
La filiale de gestion d’actifs de Goldman Sachs, Goldman Sachs AM, a lancé l’ETF Goldman Sachs Future Planet Equity,son premier ETF actions actif et transparent qui expose ses investisseurs aux tendances de long-terme de croissance séculaire. Goldman Sachs investira aux côtés de ses clients dans cet ETF qui sera exposé à des sociétés «qui se trouvent du bon côté de la transition climat et ont un impact positif sur le futur de la planète» (énergies propres, efficience des ressources, économie circulaire, consommation responsable, durabilité de l’eau). L’ETF sera géré par Alexis Deladerrière, par ailleurs responsable des actions internationalesmarchés développés pour l’unité actions fondamentales de GSAM, dont les encours s’élèvent à 19 milliards de dollars sur les stratégies actions thématiques.
La Caisse nationale des barreaux français vient de sélectionner plusieurs gérants dans le cadre de la gestion de ses réserves. Le montant total des mandats accordés atteint 1,125 milliard d’euros. Pour un mandat de gestion d’obligations mixtes Zone OCDE, la Caisse a reçu 21 offres et a choisi HSBC, Amundi, Allianz GI et Schroder. Pour son mandat de gestion d’actions de la zone euro — gestion active, elle a sélectionné parmi 20 candidatures celles de Mirova, Candriam et Allianz GI. Pour le mandat portant sur les actions zone euro — gestion passive, la CNBC a retenu Amundi et Ossiam parmi 5 candidats. Enfin, pour l’attribution du lot de gestion flexible internationale, sur 17 offres reçues elle a pris celles d’Amundi, Axa et Schroders. Plus de détails ici.
La création de richesse en 2020 a été épargnée en raison des mesures prises par les gouvernements et les banques centrales pour réduire l’impact économique du Covid-19.
La parole à... Christophe Baurand, directeur commercial, marketing et solutions, et Véronique Dang Vu, ETF product manager chez Société Générale Securities Services
Verallia a annoncé le 9 juin avoir racheté l’équivalent de 1,3% de son capital au prix de 30,50 euros par action auprès de son premier actionnaire, Apollo Global Management, qui a vendu environ 10% du capital du fabricant d’emballages en verre par voie de placement privé accéléré. Le groupe américain de private equity conserve une participation d’environ 18% au capital de Verallia. Cette transaction a été effectuée dans le cadre du programme de rachat autorisé par la 11e résolution votée par l’assemblée générale des actionnaires du groupe français le 10 juin. Le règlement-livraison des titres interviendra le 11 juin prochain, et les actions rachetées seront annulées.
Vontobel vient de recruter Elena Tedesco en tant que gérante. Elle était précédemment co-gérante pour les stratégies ESG marchés émergents internationaux et Director of Sustainability au sein de l’équipe Global Emerging Markets chez Federated Hermes. Elle a été responsable de l’élaboration de l’approche d’investissement en matière de durabilité et d’ESG pour les stratégies actions émergentes de Federated Hermes. Elena Tedesco gérera un nouveau fonds monde actions à impact Vontobel Fund II - Global Impact Equities au sein de l’équipe Listed Impact. Le nouveau fonds Global Impact Equities entend obtenir un « double dividende » pour les investisseurs en s’engageant dans des entreprises qui contribuent à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies tout en générant de la performance. Le fonds investit dans des entreprises qui s’attaquent à des défis comme la pollution et le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, l’alimentation, la croissance démographique, les lacunes du système de santé, la hausse des inégalités, l’exclusion financière et l’analphabétisme. Le fonds est classé article 9 en vertu du SFDR. Le fonds aura huit thèmes d’investissement, dont quatre se concentrent sur l’environnement : énergie propre, eau propre, villes durables et industries et technologies innovantes. Les quatre autres concernent le changement sociétal : santé et bien-être, alimentation durable, consommation responsable et égalité des chances.
Pas encore autorisé mais déjà has-been : le cannabis perd son aura de thème excentrique d’investissement au profit des psychédéliques. Rien de stupéfiant puisqu’il ne s’agit pas de parier sur le potentiel récréatif, déjà bien épuisé, de ces substances, mais sur leurs applications biomédicales. Et si le marché noir demeure encore le principal moyen d’investir sur ce thème, le lancement de nombreuses start-up – et d’un ETF – pourrait pousser les législateurs à revoir leurs positions. Le ponte de la contre-culture Theodore Roszak l’avait bien dit : ce ne sont pas les jeunes qui ont souffert d’être associés à ces substances, mais ces substances qui ont souffert d’être associées aux jeunes.