« MÉTHODE CHINOISE » Quelque peu happé par la gestion des conflits avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, pour ne citer qu’eux, le président américain Donald Trump a accordé 180 jours supplémentaires aux négociateurs pour trouver un accord sur l’industrie automobile. Le sursis, annoncé le 17 mai, concerne aussi bien l’instauration de tarifs douaniers supplémentaires, que la mise en place de quotas d’importation sur les automobiles et les pièces détachées. Sont concernées, précise le communiqué de la Maison Blanche, « les automobiles et certaines pièces automobiles importées en provenance de l’Union européenne, du Japon et de tout autre pays que le représentant au commerce considère comme approprié ». Les industriels du secteur n’ont aucune raison de se réjouir. Le président Trump semble vouloir appliquer la « méthode chinoise » à ses interlocuteurs. Un autre communiqué spécifie que « si les accords ne sont pas conclus dans les 180 jours, le président déterminera si d’autres mesures doivent être prises ».