Le prix de gros de l’électricité s’est stabilisé hier autour de 52 euros/MWh sur Epex Spot, après avoir gagné 10% mardi à cause de la canicule et du temps sec qui a imposé l’arrêt de certains réacteurs nucléaires par EDF comme à Saint-Alban dans le Rhône et Golfech dans le Tarn-et-Garonne. «Le temps sec limite son utilisation de l’eau de rivière pour refroidir les réacteurs alors que, en même temps, la demande d’électricité atteint un maximum à cause de l’utilisation de la climatisation, rappelle Paolo Coghe, fondateur de la société de recherche Acousmatics. Le prix de l’électricité ‘day-Ahead’, du jour pour une livraison le lendemain, a aussi augmenté parce que la canicule est partout la même en Europe, limitant l’importation d’électricité moins chère en provenance d’Allemagne par exemple.» RTE a indiqué que le pic de demande actuel dépasse de 8% la normale saisonnière. Les producteurs étudient les technologies qui permettraient d’atténuer l’effet des canicules à l’avenir.
Le premier groupe minier mondial coté a fait savoir hier qu’il consacrerait 400 millions de dollars (358 millions d’euros) sur cinq ans à la réduction des émissions de ses propres activités et de celles générées par l’utilisation de ses ressources. Le groupe anglo-australien est le premier producteur mondial de charbon à coke, utilisé avec le minerai de fer et également exploité par BHP pour la fabrication d’acier dans un processus émettant de grandes quantités de CO2. Le montant investi par BHP représente environ 5% de son bénéfice ajusté de 8,93 milliards de dollars sur l’exercice fiscal clos le 30 juin 2018.
Des investisseurs représentant 2.000 milliards de dollars d'actifs ont adressé une lettre à des cimentiers pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le règlement européen (UE) n°2017/1129 du 14 juin 2017 (Prospectus) et deux règlements délégués associés sont entrés pleinement en application le 21 juillet 2019. Ils s’appliquent aux prospectus visés à compter de cette date. Dans ce cadre, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a mis en place une rubrique dédiée à la réglementation «Prospectus 3" afin d’accompagner les émetteurs dans la mise en œuvre de leurs nouvelles obligations. Pour mémoire, ce règlement concernele prospectus à publier en cas d’offre au public de valeurs mobilières ou en vue de l’admission de valeurs mobilières à la négociation sur un marché réglementé. Il abrogela directive 2003/71/CE. Ilne nécessite pas de transposition en droit national. Source : AMF Les modifications du règlement général de l’AMF induites par l’entrée en application du Règlement Prospectus ont donné lieu à une consultation et ont été approuvées par le Collège de l’AMF. Elles seront publiées, ainsi que les instructions d’application, dès la publication de l’ordonnance portant réforme des offres au public de titres. «Dans l’attente du règlement délégué relatif au document d’exemption en cas de fusion, scission ou OPE, l’instruction AMF DOC-2016-04 continue à régir le contenu des documents d’information à diffuser par les sociétés cotées en cas de fusion, scission et apport, étant toutefois précisé qu’à compter du 21 juillet 2019 et en application du Règlement Prospectus, les documents valant dispense de prospectus ne donneront désormais plus lieu à une approbation par l’AMF», rappelle le régulateur dans un texte publié sur son site. Par ailleurs, fin juillet, l’AMF lancera une consultation publique dans la perspective de mettre à jour sa doctrine relative aux prospectus et aux émissions/admissions de titres financiers.
Le fonds phare de Bridgewater, Pure Alpha, a réalisé une perte de 4,9 % YTD à fin juin en raison d’une mauvaise anticipation du rebond des marchés actions, rapporte le Financial Times. Dans le même temps, leFTSE All-World equity index augmentait de 15 %. Le fonds de lasociété de hedge funds fondée par Ray Dalio a enregistré l’un de ses pires premier semestre depuis 20 ans. L’année 2018 avait pourtant bien terminée puisque le fonds avait enregistré une performance positive de 14,6 % nets, capitalisant parfaitement sur la volatilité des marchés.
Michael Gubenko, actuel responsable de la sélection de gérants au sein de JP Morgan, a quitté la société, rapporte ce vendredi 19 juilletCitywire Americas.L’intéressé avait rejoint la société il y a moins d’un an. Il devrait rapidement rejoindre un hedge fund, retrouvant ainsi une industrie qu’il avait quitté en 2012. Durant sa carrière,Michael Gubenko a également travaillé pourSkyBridge Capital ou encoreThomas H. Lee Capital. La rédaction de NewsManagers a pu confirmer l’information auprès d’une source interne. Selon le média anglo-saxon, qui cite une source proche du dossier, JP Morgan ne rechercherait pas de remplaçant direct pour combler ce départ. La firmeaurait même déjà réparti les responsabilités deMichael Gubenko entreElizabeth Eldridge et Steven Bower, qui sont respectivement responsable de la sélection de gérants actions et responsable de la sélection de gérants obligataire. Ils reporteront désormais directement àMonica Issar, responsable mondiale du multi-asset et des solutions de portefeuille au sein de JP Morgan.
Les investisseurs institutionnels français sont aujourd'hui sous-exposés au secteur technologique, estime un rapport présenté au gouvernement ce 19 juillet.
La société de gestion de fonds immobiliers Mata Capital a annoncé, ce jeudi 18 juillet, avoir adopté la technologie blockchain pour optimiser le traitement des registres de titres pour ses produits d’investissements. L’outil est le fruit d’une collaboration avec la société de développement de logiciels blockchain ConsenSys, et l’office notarial Screeb Notaires. A terme, la plateforme pourrait permettre aux investisseurs de souscrire et de revendre facilement leurs titres de gré à gré, à partir d’un centime d’euro. «Concrètement, Mata Capital inscrira des actifs financiers – en l’occurrence les actions d’une société de capitaux propriétaire d’un bien immobilier – et ses droits à travers un ‘token'* représenté sur la blockchain Ethereum. Outre la réduction considérable des coûts de gestion du passif pour l’émetteur, la blockchain permet d’améliorer la liquidité des actifs non cotés, d’augmenter la transparence des opérations et de réduire le risque de fraude», a indiqué la société dans un communiqué. La plateforme sera opérationnelle dès le 31 juillet, et offrira notamment aux investisseurs les fonctionnalités suivantes : - La tenue des compte-titres de véhicules immobiliers via la blockchain; - La réalisation de l’ensemble des démarches AML («anti-money laundering») et KYC («know your customer») à travers la plateforme; - La possibilité de suivre l’évolution du statut de la souscription à un fonds ou une opération «club-deal». La plateforme blockchain va être utilisée pour la première fois pour un projet immobilier structuré en club-deal, et situé dans le 15ème arrondissement de Paris, pour un volume d’investissement de 26 millions d’euros. «Il s’agira de la plus importante opération tokenisée en Europe», a souligné Baptiste Saint-Martin, product development manager chez Mata Capital. *Un ‘token’ est un actif numérique émis et échangeable sur une blockchain
Savills Investment Management a annoncé jeudi 18 juilletl’acquisition auprès d’Alides REIM NV d’un immeuble de bureaux de sept étagesà Bruxelles. L’opération a été réaliséepour le compte de son fonds IM European Commercial (ECF). Livré fin 2016, l’immeuble dispose d’une surface locative de 5.872 m², de 15 places de stationnement et est certifié BREEAM « Excellent ». «Il s’agit de notre deuxième investissement dans la région après l’acquisition d’un immeuble de bureaux à Luxembourg dans le quartier du Kirchberg. Nous continuons à rechercher des opportunités similaires, à Bruxelles ou à Luxembourg, pour nos différents clients», indique Laurent Vouin, responsableFrance et Benelux de Savills IM, cité dans un communiqué. Dans cette opération, Savills IM a été conseillé par CBRE, Loyens & Loeff, PWC et Drees & Sommer. Le fonds ECF est un fonds Core diversifié pan-européen, qui détient désormais 19 actifs qui représentant une valeur totale d’environ 800 millions d’euros.
Seulement 29% des fonds de capital-risque dépassent la barre des 8% de rendement en Europe, selon une étude d’eFront pour Les Echos. Ce seuil délimite généralement le déclenchement de la rentabilité pour la société de gestion. L'étude, qui a été réalisée auprès de 288 fonds sur une période allant de 1992 à 2012, note également que seuls 36 fonds (12,5%) dépassent la barre des 15% de rendement. A l’inverse, ce sont pas moins de 118 fonds (40%) qui ont présenté une rentabilité négative lors de leur extinction. La performance est un peu meilleure aux Etats-Unis, où le taux de fonds atteignant le hurdle rate s'élève à 38%. Et bien meilleur sur le marché des LBO, où les fonds européens sont 64% à atteindre la barre, contre 62% outre-Atlantique.
Le fonds suisse de capital-risque VI Partners a cédé ses participations dans Amal Therapeutics et Nexthink, et pourrait recevoir jusqu'à 105 millions de francs suisses, a-t-il annoncé ce mardi. Le montant exact encaissé par le fonds dépendra de la performance des entreprises vendues, a indiqué la société dans un communiqué. Il sera ensuite réinvesti dans le fonds. La start-up genevoiseAmal Therapeutics développe un vaccin destiné à aider l’organisme à lutter contre les cellules cancéreuses. Elle a été cédée au groupe pharmaceutique allemand Boehringer Ingelheim pour 420millions d’euros (466millions de francs). « Nous y détenions une participation minoritaire de plus de 10% », a indiqué Alain Nicod, directeur de VI Partners. Nexthink est lui un spécialiste en cybersécurité lausannois, qui compte plus de 900 clients dans le monde, dont Adobe, BlackRock, Commerzbank, Safran, Tiffany & Co. et Western Union. VI Partners a cédé sa position minoritaire, sans indiqué le ou les acquéreurs.
Le risque climatique est très largement tenu pour «négligeable» par les équipes d’experts des compagnies d’assurances, selon le Think tank Shift project.
Le gérant alternatif américain Värde Partners a annoncé ce lundi la nomination d’Ilfryn Carstairs au poste de co-directeur général, aux côtés du fondateur George Hicks. Il prendra son poste le 1er janvier 2020, et conservera ses fonctions de directeur des investissements monde. George Hicks, qui a fondé la société en 1993, souhaite s’orienter vers un poste de président exécutif en 2022. Ilfryn Carstairs est entré chez Värde Partners en 2006. Basé à Singapour, il est désormais partners, co-directeur des investissements monde depuis 2017, et président du comité d’investissement.
La société de gestion spécialisée dans le private equity idi Emerging Markets Partners a annoncé l’arrivée d’Abderahmane Fodil en qualité d’associé. Il sera notamment en charge du développement de l’activité de la sociétéaux côtés de Julien Kinic, managing partner. «Ce nouveau recrutement va contribuer non seulement à l’élargissement des réseaux d’investisseurs d’idi Emerging Markets Partners, qu’il s’agisse de clients institutionnels, de fonds souverains ou de family offices, mais aussi à l’identification de nouvelles opportunités d’investissement et le développement de nouvelles activités sur marchés émergents», assure la société de gestion dans un communiqué. Abderahmane Fodil a réalisé un large éventail d’opérations en capital-investissement sur marchés émergents avec la SFI, branche secteur privé du groupe Banque mondiale, prévient la société. Il anotammentsupervisé différentes transactions en tant que membre senior des divisions de capital-investissement de l’Abu Dhabi Investment Council (ADIC) et du Emirates Investment Authority (EIA), deux importants fonds souverains du Moyen-Orient. Idi Emerging Markets a récemment amorcé la levée de son fonds idi EM IV. Il apour objectif d’investir dans des PME de croissance dont le business model est éprouvé et fondé sur la consommation des classes moyennes émergentes. Le premier closing est prévu pour l’automne 2019. L’objectif de l’équipe est de lever, d’ici à mi-2020, 300 millions de dollars.
Les émissions de gaz à effet de serre de la Chine ont augmenté de 53% en dix ans, à 12,3 milliards de tonnes en 2014, a déclaré Pékin sur la base des données transmises à l’ONU. La Chine, qui avait auparavant publié ces données en 2005 et en 2010, prévoit que ses émissions atteignent un pic «aux alentours de 2030», mais a promis de faire preuve d’ «ambition» au moment de revoir, l’an prochain, sa lutte contre le changement climatique. Aux Etats-Unis, les émissions s’établissaient à 5,74 milliards de tonnes en 2017.
Avec la chute des taux d’intérêt, les investisseurs peuvent trouver des rendements intéressants dans un secteur peu souhaitable, celui des sociétés d'énergie les plus risquées, rapporte le WSJ. Ainsi, l’ETF de SPDR Energy Select SPDR (dont les 2 plus grosses participations sont Exxon Mobil et Chevron) distribue 3,4% de dividendes, battant les 3,1% du fonds Utilities Select SPDR pour la deuxième fois durant les dix dernières années. Les spécialistes interrogés par le WSJ nuancent toutefois le phénomène en expliquant que c’est la chute des valeurs énergie qui rend le dividende de plus en plus intéressant en relatif.
Dans un courrier envoyé au régulateur des marchés financiersespagnol CNMV et publié le 12 juillet par le superviseur, la société de gestion H2O Asset Management qu’elle ne rencontreaucun problème pourliquider les participations dans le portefeuille d’H2O Adagiodans le but desatisfaire les demandes de remboursements. Mais la société ajoute qu’elle «espère» rembourser ses clients «dans des délais normaux». Dans sa lettre auprès du régulateur, elle accuse nommément le Financial Times d'être responsable de la «décollecte significative"subie par son fonds H2O Adagio. H2O, qui a indiqué la semaine dernière avoir enregistré 8 milliards d’euros de décollecte depuis le 18 juin, fait référence à l’article du FT Alphaville commentant certaines positionsdu fonds H2O Adagio. Dans sa missive, la boutique de Bruno Crastes explique que la diminution de l’actif n’affecte ni la structure du fonds ni son profil de risque et qu’afin queles remboursements «ne nuisent pas» aux investisseurs restants, elle a activé «un mécanisme d’ajustement par dilution».
Nombreux sont les investisseurs qui pensent que l’investissement durable confine l’univers d’un portefeuille à un sous-ensemble très étroit du marché des actions. Notre recherche prouve le contraire: beaucoup d’entreprises appartenant à un large éventail de secteurs et de pays sont en réalité alignées sur les objectifs de développement durable définis par les Nations Unies (ODD, pour Objectifs de développement durable), qui sont 17 au total, et ont pour objectif de « répondre aux défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés, notamment ceux liés à la pauvreté, aux inégalités, au climat, à la dégradation de l’environnement, à la prospérité, à la paix et à la justice ».