Les Etats-Unis visent un objectif de réduction de moitié de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2030 par rapport aux niveaux de 2005, a déclaré jeudi Joe Biden. Le président américain s’exprimait en ouverture d’un sommet virtuel sur le climat qu’il a organisé et qui verra des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement prendre la parole pendant deux jours. Joe Bien, qui cherche à reprendre le flambeau de la lutte contre le changement climatique abandonnée par son prédécesseur Donald Trump, s’est déjà fixé pour but plus large de passer à une économie totalement décarbonée d’ici 2050. Des objectifs de réduction secteur par secteur seront communiqués dans le courant de l’année, avaient auparavant précisé des responsables de son administration. L’objectif de 50% à 52% de baisse des GES fixé par Washington représente une accélération par rapport aux promesses de l’administration Obama, qui tablait sur 26% à 28% de baisse à l’horizon 2025. ll vise aussi à convaincre d’autres grands pays pollueurs, comme l’Inde et la Chine, d’accroître leurs efforts de décarbonation de leurs économies.
Les Etats-Unis visent un objectif de réduction de moitié de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2030 par rapport aux niveaux de 2005, a déclaré jeudi Joe Biden. Le président américain s’exprimait en ouverture d’un sommet virtuel sur le climat qu’il a organisé et qui verra des dizaines de chefs d’Etat et de gouvernement prendre la parole pendant deux jours.
Les encours sous gestion de Swiss Life Asset Managers France ont progressé de 6% en 2020, portés aux deux-tiers par le segment de l'immobilier. La société, qui s'est renforcée cette année avec de nombreuses arrivées, réfléchit à diversifier ses expertises par des acquisitions, notamment sur l'immobilier, indique à NewsManagers Frédéric Bôl, le président du directoire.
Le New York State Common Retirement Fund va désinvestir ses participations dans sept exploitants d'hydrocarbures qui ne démontrent pas d’engagement suffisant de leur transition vers une économie bas-carbone.
Dans une déclaration commune publiée la semaine dernière à l’issue d’une réunion dédiée au changement climatique, les ministres chinois, indien, sud-africain et brésilien chargés de l’environnement ont exprimé «de sérieuses inquiétudes» concernant la volonté de l’UE d’introduire un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) du marché unique. Selon ces gouvernements, ce projet «unilatéral» constituerait une mesure «discriminatoire et contraire aux principes d’équité et de responsabilités communes mais différenciées [face au dérèglement climatique]». En vertu de ce dernier principe, les pays développés doivent assumer une responsabilité supérieure à celle des pays en développement dans l’effort mondial en faveur du développement durable. Le MACF fera l’objet d’une proposition législative en juin par la Commission européenne.
La société de gestion danoise Capital Four, spécialiste du crédit, vient d’ouvrir un bureau à Francfort. Elle a parallèlement recruté Jan Albers en tant que responsable des relations avec la clientèle en Allemagne et en Autriche. L’intéressé était précédemment responsable des ventes institutionnelles de Nordea Investment Management en Allemagne. Chez Capital Four, il aura pour mission de servir la clientèle allemande et de renforcer la présence de la société dans la région auprès des institutionnels. Capital Four est présent auprès des investisseurs allemands depuis longtemps. Elle avait lancé son premier mandat avec un fonds de pension allemand il y a 11 ans et gère plus de 2 milliards d’euros pour le compte des clients locaux. Basée à Copenhague, Capital Four gère 15 milliards d’euros pour le compte d’une clientèle internationale. Elle agit surtout dans le domaine des obligations à haut rendement, des loans senior, du crédit structuré, du crédit multi-asset et de la dette privée Europe du Nord. Avec ce bureau allemand, la société danoise accélère son développement international. Elle a dernièrement recruté Jim Wiant pour piloter son développement aux Etats-Unis.
Dans une déclaration commune publiée la semaine dernière à l’issue d’une réunion dédiée au changement climatique, les ministres chinois, indien, sud-africain et brésilien chargés de l’environnement ont exprimé «de sérieuses inquiétudes» concernant la volonté de l’UE d’introduire un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) du marché unique. Selon ces gouvernements, ce projet «unilatéral» constituerait une mesure «discriminatoire et contraire aux principes d’équité et de responsabilités communes mais différenciées [face au dérèglement climatique]». En vertu de ce dernier principe, inscrit dans le droit international de l’environnement, les pays développés doivent assumer une responsabilité supérieure à celle des pays en développement dans l’effort mondial en faveur du développement durable.
Le Space Exploration and Innovation (ARKX), l’ETF très attendu d’Ark Invest, a déjà imprimé sa marque – notamment en poussant le prix de l’ETF 3D Printing (PRNT) également commercialisé par Ark, rapporte le Financial Times. ARKX, qui a attiré 583 millions de dollars depuis son lancement le 20 mars, s’avère être le plus gros actionnaire de PRNT, et de loin. La semaine dernière, ARKX détenait 5,8 % de PRNT, soit bien plus que les 20 actionnaires suivants combinés. PRNT, un ETF passif, est le deuxième actionnaire d’ARKX avec 6 %. "[Les ETF] se soutiennent mutuellement. C’est un peu culotté», a déclaré Kenneth Lamont, analyste principal des fonds pour les stratégies passives chez Morningstar.
Manulife Investment Management vient de recruter Jeffrey Kan comme gérant multi-classes d’actifs. Il arrive de Schroders Investment Management, où il gérait des portefeuilles multi-classes d’actifs et obligataires. Jeffrey Kan sera notamment chargé de faire la liaison entre l'équipe de solutions multi-classes d’actifs de Hong Kong avec les filiales chinoises Manulife TEDA, une joint-venture, et Manulife Investment Shanghai, une wholly foreign-owned enterprise.
A l’occasion d’une nouvelle série de contrôles thématiques courts (SPOT), l’AMF a analysé les pratiques opérationnelles de 5 sociétés de gestion de taille moyenne pour faire face au risque d’une atteinte malveillante à la disponibilité, l’intégrité, la confidentialité et la traçabilité de leurs systèmes d’information. Ses constats ont été enrichis des observations faites à l’occasion d’un contrôle classique réalisé auprès d’un sixième établissement, spécialisé dans le capital-investissement.Les points d’attention du régulateur ont porté sur :l’organisation et la gouvernance du dispositif de cybersécurité ;le pilotage des prestataires informatiques sensibles ;la gestion des incidents d’origine cyber ;la supervision des processus d’accès à distance au système d’information.La période d’étude, 2017-2020, a permis une analyse du dispositif de pilotage des risques d’origine cyber mis en place lors du premier confinement, incluant l’activation des plans de continuité d’activité et la supervision des connexions à distance des collaborateurs et des partenaires au système d’information des sociétés de gestion. L’AMF a, par ailleurs, complété son examen par des tests d’intrusion dont la réalisation opérationnelle a été déléguée à un prestataire externe qualifié par l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’informations (ANSSI).Dans son document de synthèse, le régulateur constate un renforcement de l’organisation et de la gouvernance des dispositifs de cybersécurité au sein des sociétés de gestion. Parmi les bonnes pratiques observées, le régulateur a, par exemple, relevé la prise en charge du sujet par un cadre dédié au sein du comité exécutif, la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation régulières des collaborateurs et la prise en compte des risques d’origine cyber dans les cartographies des risques et les plans de contrôle.En revanche, le travail de formalisation progressive d’une stratégie de cybersécurité, déjà observé en 2019, demeure inabouti sans l’élaboration, au préalable, d’une classification et d’une cartographie des données sensibles et des systèmes critiques. En outre, compte tenu de la multiplication et de la sophistication croissante des attaques observées par le régulateur, le pilotage et le contrôle des interactions entre les sociétés de gestion et leurs prestataires informatiques externes doivent rester des priorités au moment de définir, en amont, les efforts de sécurisation.
Bank of America a annoncé jeudi son intention de déployer 1.000 milliards de dollars (839 millions d’euros) d’ici à 2030 dans le cadre de son programme « Environmental Business Initiative», afin d’accélérer la transition vers une économie durable et à faible émission de carbone. Ce nouvel objectif, qui suit un premier engagement de 300 milliards de dollars pris en 2019 dans le cadre de ce programme, servira de point d’ancrage à une ambition plus large de financement durable de 1.500 milliards de dollars. En s’appuyant sur une collaboration de longue date avec ses clients, ces engagements viennent renforcer l’objectif initial du groupe bancaire d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2050.