Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Après avoir dépassé les 1.000 milliards de yuans cette année, les IDE chinois risquent de ralentir en 2017 à cause de restrictions politiques en Chine et à l’étranger.
Les cotations ont été suspendues jeudi pour laisser le temps à la PBOC d’injecter 22 milliards de yuans de liquidités et d'étendre ses prêts d'urgence aux banques.
Les autorités chinoises ont annoncé hier une politique moins généreuse en matière de primes aux véhicules non polluants après des abus impliquant plusieurs constructeurs découverts cette année. Les critères techniques permettant l’octroi de ces aides publiques seront renforcés et les primes ne seront pas versées dès l’achat d’un véhicule mais plus tard, explique le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information dans un communiqué. Le programme lancé par Pékin pour favoriser les véhicules propres a entraîné un quadruplement des ventes de véhicules électriques et hybrides en 2015 puis une hausse de 60% cette année.
Les banques chinoises ont accordé pour 794,6 milliards de yuans (108,3 milliards d’euros) de nouveaux prêts en novembre, contre 720 milliards de yuans anticipés par les analystes interrogés par Reuters et 651,3 milliards en octobre. Les crédits hypothécaires représentent 72% du total, alors que le prêts aux entreprises n’ont que faiblement augmenté en novembre, de 165,6 milliards de yuans. Les nouveaux crédits bancaires atteignent ainsi un montant record de 11.600 milliards de yuans (1.580 milliards d’euros) sur les 11 premiers mois de l’année, alors que les prêts totaux sont ressortis à 1.700 milliards de yuans le mois dernier, tirés par le shadow banking (finance parallèle).
Fujian Grand Chip Investment Fund a renoncé hier à acquérir le spécialiste allemand des équipements de fabrication de semi-conducteurs Aixtron en raison du véto présidentiel américain vendredi dernier. Barack Obama avait invoqué des raisons de sécurité nationale, certaines technologies d’Aixtron étant utilisées par la Défense. Son véto illustre les inquiétudes occidentales face aux acquisitions de sociétés technologiques par des capitaux chinois. Le gouvernement allemand, qui n’avait pas encore rendu sa décision, a pris acte du retrait de Fujian, précisant que l’enquête n’avait plus d’objet.
Fujian Grand Chip Investment Fund jette l'éponge. Le groupe chinois a annoncé renoncer à racheter le spécialiste allemand des équipements de fabrication de semi-conducteurs Aixtron, les Etats-Unis ayant opposé leur veto à l’opération. Le gouvernement allemand, qui n’avait pas encore rendu sa décision sur le projet, a pris acte de son retrait, précisant que l’enquête en cours n’avait désormais plus d’objet.
La PBOC a procédé hier au plus fort relèvement du fixing quotidien du yuan contre dollar depuis juin après le durcissement de ton de Donald Trump ce week-end.
La croissance du secteur des services s’est accélérée au mois de novembre en Chine, montre l’enquête Caixin/Markit auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI des services s’est élevé à 53,1 le mois dernier après 52,4 en octobre, un sommet depuis juillet 2015. Les anticipations d’activité des entreprises du secteur tertiaire sont toutefois tombées à un creux de 13 mois, Markit parlant même de «l’un des niveaux les plus bas de l’histoire de la statistique». L’indice PMI composite couvrant le secteur manufacturier et les services est resté stable, à 52,9.
Le marché d’actions chinois n’a pas profité de la mise en place hier du Shenzhen-Hong Kong Stock Connect reliant les deux places Boursières. Réagissant au résultat du référendum italien et surtout à l’avertissement de la Commission chinoise des opérations de Bourse (CSRC) concernant les achats par effet de levier (LBO) «barbares» de certains gérants d’actifs, l’indice composite de Shenzhen cédait 0,78%, celui de Shanghai 1,21% et le Hang Seng hongkongais 0,26%. Les entrées nettes par le canal Northbound ont atteint 2,66 milliards de yuans, et celles par le Southbound 923 millions. Des montants inférieurs à ceux réalisés le premier jour du Shanghai-Hong Kong Connect.
Le marché actions chinois n’a pas profité de la mise en place aujourd’hui du Shenzhen-Hong Kong Stock Connect reliant les deux places Boursières. Réagissant à l’issue du référendum italien mais surtout à l’avertissement du président de la commission chinoise des opérations de Bourse (CSRC), Liu Shiyu, concernant les rachats par effet de levier (LBO) « barbares » de certains gérants d’actifs, l’indice composite de Shenzhen cédait 0,78%, celle de Shanghai 1,21%, et le Hang Seng hongkongais 0,26%. Les entrées nettes par le canal Northbound ont atteint 2,66 milliards de yuans, et celle par le Southbound 923 millions. Des niveaux inférieurs à ceux réalisés le premier jour du Shanghai-Hong Kong Connect.
La croissance du secteur des services a accéléré en novembre en Chine pour atteindre son rythme le plus élevé depuis 16 mois, montre l’enquête Caixin/Markit auprès des directeurs d’achats publiée lundi. L’indice PMI des services mesuré par cette étude privée s’est élevé à 53,1 le mois dernier après 52,4 en octobre, au plus haut depuis juillet 2015.
Bank of China, la quatrième banque chinoise, a commencé à limiter fortement la capacité de ses grands comptes à acheter des devises étrangères à Shanghai. Plusieurs observateurs voient dans cette mesure une manière de limiter les sorties de capitaux et d’endiguer la dépréciation du yuan. Deux sources ont expliqué à Reuters que Bank of China avait commencé cette semaine à tenter de décourager les entreprises désireuses de changer des yuans en dollars, et que pour celles qui insistaient, la transaction ne pouvait pas dépasser un million de dollars. Cette nouveauté s’ajoute aux mesures déjà adoptées par les autorités pour encadrer les sorties de capitaux et tenter d’endiguer les anticipations de dépréciation continue du yuan.
Bank of China, la quatrième banque chinoise, a commencé à limiter fortement la capacité de ses grands comptes à acheter des devises étrangères à Shanghai. Plusieurs observateurs voient dans cette mesure une manière de limiter les sorties de capitaux et d’endiguer la dépréciation du yuan. Deux sources ont expliqué à Reuters que Bank of China avait commencé cette semaine à tenter de décourager les entreprises désireuses de changer des yuans en dollars, et que pour celles qui insistaient, la transaction ne pouvait pas dépasser un million de dollars, alors que ce type d’opérations n'était jusqu’alors pas plafonné.
La Chine a entériné la fusion de deux de ses plus gros sidérurgistes pour donner naissance au numéro deux mondial de l’acier, derrière ArcelorMittal. China Baowu Steel est issu de la fusion entre Baosteel et Wuhan Iron and Steel Group. Ce groupe gère des actifs cumulés de 730 milliards de yuans (99,7 milliards d’euros) et compte 228.000 employés. Baosteel et Wuhan Iron and Steel occupaient respectivement les cinquième et onzième rangs mondiaux en termes de capacités. La Chine produit environ la moitié de l’acier mondial, mais ses aciéries croulent sous les surcapacités en raison du ralentissement de l'économie. Pékin a promis de réduire les capacités de 100 à 150 millions de tonnes, sur un total de plus d’un milliard de tonnes, d’ici 2020.