Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le taux repo chinois au jour le jour s’est tendu de 11 points de base (pb) hier pour atteindre 2,52%, et le taux à une semaine a augmenté de 19 pb à 2,84%, alors que le Shibor 7 jours est remonté de 30 pb depuis le début du mois à 2,8%, soit son plus haut niveau depuis le mois de juillet 2015. Ces tensions interviennent après que la Banque Populaire de Chine (PBOC) a retiré quelque 250 milliards de yuans de liquidités depuis le début de la semaine, et affiché son intention de durcir ses règles concernant l’utilisation d’obligations corporate comme collatéral pour des prêts à court terme. Dans un discours récent, le gouverneur de la PBOC, Zhou Xiaochuan, avait indiqué son intention d’accroître ses efforts pour faire reculer l’endettement des entreprises qui menace l'équilibre du système bancaire.
Les profits dégagés par le secteur ont progressé de 31,5% au cours des mois de janvier et février 2017 par rapport à la même période l’an passé, le rythme le plus élevé depuis 2011. Cette forte progression provient d’une hausse de la production et des prix facturés, ainsi que de la baisse des coûts, et permet ainsi de réduire le coût du service de la dette des sociétés industrielles chinoises, explique le Bureau des statistiques du pays. La hausse de l’indice des prix à la production en Chine a accéléré à son rythme le plus élevé depuis l’année 2008.
Kaisa, la première société chinoise à avoir fait défaut sur sa dette libellée en devise étrangère, a vu le cours de son action s’envoler de 85% ce matin à la Bourse de Hong Kong pour atteindre 2,92 dollars locaux. Le prix de ses obligations de maturité 2021 a progressé de 0,8 cent à 100,9 cents. Après deux ans de réorganisation, le promoteur immobilier a vu sa dette remboursable fondre à 7,8 milliards de yuans à la fin de l’année dernière, alors qu’elle était de 61,3 milliards deux ans plus tôt. MUFG Securities estime même désormais que la société pourrait voir sa note de crédit relevée en catégorie simple B sur la base de son plan d’activité dévoilé hier.
Les profits dégagés par le secteur ont progressé de 31,5% au cours des mois de janvier et février 2017 par rapport à la même période l’an passé, le rythme le plus élevé depuis 2011. Cette forte progression provient d’une hausse de la production et des prix facturés, ainsi que de la baisse des coûts, et permet ainsi de réduire le coût de service de la dette des sociétés industrielles chinoises, explique le Bureau des statistiques du pays. La hausse de l’indice des prix à la production en Chine a accéléré à son rythme le plus élevé depuis l’année 2008.
Le président de la Commission de régulation des marchés chinois (CSRC), Liu Shiyu, a déclaré vendredi lors d’un forum organisé à Pékin que les marché de capitaux chinois doivent être réformés pour être plus sensibles et réactifs aux décisions de politique monétaire. Il souhaite ainsi éviter des «phénomènes de trous noirs» dans lesquels de grosses injections de liquidités ont des effets limités. Parallèlement, la presse chinoise indiquait qu’un fonds de 50 milliards de yuans (6,7 milliards d’euros) pour des fusions-acquisitions dans le secteur des entreprises d’Etat (SoE) a été créé afin réaliser des investissements dans des projets d’investissements d’avenir.
Le président de la Commission de régulation des marchés chinois (CSRC), Liu Shiyu, a indiqué ce matin lors d’un forum organisé à Pékin que les marché de capitaux chinois doivent être réformés pour être plus sensibles et réactifs aux décisions de politique monétair. Il souhaite ainsi éviter des «phénomènes de trous noirs» dans lesquels de grosses injections de liquidités ont des effets limités. Parallèlement, la presse chinoise indiquait ce matin qu’un fonds de 50 milliards de yuans (6,7 milliards d’euros) pour des fusions-acquisitions dans le secteur des entreprises d’Etat (SoE) a été créé afin réaliser des investissements dans des projets d’investissements d’avenir.
Le fournisseur d'indices envisage désormais d’inclure un panier réduit à 169 actions A (1,7% de l’indice) et composé uniquement des grandes capitalisations.
Dans un rapport publié hier, l’agence de notation dresse un état des lieux du niveau de compétitivité de 9 pays de la région Asie-Pacifique et conclut que la Chine se trouve être le moins qualifiable de «manipulateur de changes», alors que la nouvelle administration américaine critique la Chine et le Japon concernant leurs devises et leur situation de plus gros contributeurs au déficit extérieur des Etats-Unis. «La grosse surprise est que la Chine se trouve en dernière place en termes de manipulation de changes. Cette conclusion provient de la forte baisse de son ratio de comptes courants sur PIB, du fait que son taux de change réel le plus fort et de la forte baisse de ses réserves de changes», explique S&P.
Dans un rapport publié ce matin, l’agence de notation dresse un état des lieux du niveau de compétitivité de 9 pays de la région Asie-Pacifique et conclut que la Chine se trouve être le moins qualifiable de «manipulateur de changes». Cette étude s’inscrit dans le cadre de la pression mise par la nouvelle administration américaine sur la Chine et le Japon concernant la valeur de leurs devises et leur situation de plus gros contributeurs au déficit extérieur des Etats-Unis.
La Banque Populaire de Chine a relevé de 10 pb les taux qu’elle applique à ses opérations d’open market et de facilités de prêts à moyen ce matin, en réaction à la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) d’augmenter la fourchette cible de ses taux Fed funds de 25 pb. Les taux chinois à 7, 14 et 28 jours ont ainsi été portés à respectivement 2,45%, 2,6% et 2,75%, et ceux à 6 mois et un an à 3,05% et 3,2%. La banque centrale chinoise a néanmoins précisé qu’il ne s’agissait pas, selon elle, d’un durcissement de ses conditions monétaires. Sa décision se justifie par la stabilité de la croissance du PIB chinois, la hausse de l’inflation et la baisse des taux de prêts réels qui incite les banques à accorder des crédits et alimente ainsi la hausse des prix immobiliers dans certaines villes du pays.
Le premier ministre chinois Li Keqiang a annoncé le lancement dès cette année du China-Hong Kong Bond Connect sur le même principe que le Stock Connect.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a indiqué ce matin lors d’une conférence de presse que les autorités vont autoriser dès cette année les achats d’obligations chinoises sur le marché offshore hongkongais, via un «China-Hong Kong Bond Connect». «C’est ce dont le pays a besoin, et Hong Kong a les plate-formes nécessaires», a-t-il précisé. Les autorités des deux pays sont déjà en phase de rapprochement de leurs plates-formes avant le lancer officiellement les opérations.
Lors d’une conférence de presse organisée vendredi, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a alerté du niveau d’endettement des sociétés chinoises jugé «trop élevé». Dans ce contexte, il a ajouté qu’un effort particulier serait fait pour restructurer celles dont le niveau d’endettement est le plus fort et pour réduire les excès de capacités dans certains secteurs, en retirant le soutien que leur accordait jusqu’à présent les banques. De son côté, la PBOC s’engage à ne pas alimenter ce risque en menant une politique monétaire trop laxiste. «Ce processus n’aura pas de résultats visibles à court terme compte tenu du niveau élevé du stock actuel de dette», a néanmoins précisé Zhou Xiaochuan. Face aux pressions de la nouvelle administration américaine, Zhou Xiaochuan a indiqué que la valeur du renminbi devrait rester relativement stable compte tenu de l’amélioration des perspectives de croissance mondiale.
Lors d’une conférence de presse organisée ce matin, le gouverneur de la Banque populaire de Chine, Zhou Xiaochuan, a alerté sur le niveau d’endettement des sociétés chinoises jugé «trop élevé». Dans ce contexte, il a même ajouté qu’un effort particulier serait fait par les autorités pour restructurer celles dont le niveau d’endettement est le plus fort et pour réduire les excès de capacités dans certains secteurs, en retirant le soutien que leur accordait jusqu’à présent les banques. De son côté, la PBOC s’engage à ne pas alimenter ce risque en menant une politique monétaire trop laxiste. «Ce processus se fera sur le moyen terme et n’aura pas de résultats visibles à court terme compte tenu du niveau élevé du stock actuel de dette», a néanmoins précisé Zhou Xiaochuan. La Banque des règlements internationaux estime la dette des sociétés chinoises à 169% du PIB du pays.
La Chine a annoncé hier avoir enregistré un déficit de sa balance commerciale de 9,15 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros) au mois de février, le premier déficit mensuel connu par le pays depuis le mois de février 2014. Ce chiffre surprise s’explique par une explosion de 38,1% des importations libellées en dollar, alors que les exportations chinoises ont quant à elles légèrement reculé de 1,3%. Sur les deux premiers mois de l’année, la balance commerciale affiche néanmoins une hausse de 13,3% sur un an après les 51,35 milliards de dollars d’excédent commercial en janvier, ce qui suggère que l’excédent extérieur structurel dégagé par la Chine n’est pas remis en cause.