Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Chine vise à nouveau une croissance de son PIB d’environ 6,5% cette année, comme celui de 2017, et poursuivra la mise en place de mesures destinées à réduire les risques auxquels est exposé son système financier, selon les déclarations du Premier ministre chinois, Li Keqiang, ce matin à l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP). Le pays a enregistré une croissance de 6,9% l’an dernier supérieure à son objectif, mais les économistes anticipent un retour à environ 6,5% cette année, sous l’effet de la poursuite des mesures visant à freiner l’endettement des entreprises, mais aussi de l’ensemble de l'économie chinoise.
La population active en Chine a atteint l’an dernier son niveau le plus bas depuis 2009, passant sous la barre du milliard pour la première fois depuis 2010, selon le Bureau national des statistiques. Les travailleurs chinois âgés de 15 à 64 ans étaient 998,3 millions en 2017, contre 1,0026 milliard pour le bilan précédent. Le nombre de personnes de plus de 65 ans a par ailleurs augmenté pour atteindre 11,4% de la population, contre 10,8% en 2016. Ce vieillissement intervient alors que le nombre des naissances a chuté de 3,5 points, malgré la fin de la politique de l’enfant unique en 2016, entraînant un déficit grandissant du système des retraites.
La population active en Chine a atteint l’an dernier son niveau le plus bas depuis 2009, passant sous la barre du milliard pour la première fois depuis 2010, selon le Bureau national des statistiques. Les travailleurs chinois âgés de 15 à 64 ans étaient 998,3 millions en 2017, contre 1,0026 milliard pour le bilan précédent. Il s’agit de la plus importante chute du nombre d’actifs, dont la population a commencé à décliner en 2014.
La croissance du secteur manufacturier chinois a ralenti plus que prévu en janvier, en raison de la modération du marché immobilier et de normes anti-pollution plus strictes qui ont freiné la production industrielle. L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) a reculé à 51,3 en janvier contre 51,6 en décembre, tout en restant pour le 18e mois consécutif au-dessus de la barre de 50 (qui sépare croissance et contraction). Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice à 51,5. Les sous-indices de la production, des entrées de commandes et des importations ont tous montré une croissance modérée, mais celui des commandes à l’export est passé sous 50, à 49,5.
Une réunion des cadres du Parti communiste chinois devrait se tenir pour choisir le successeur de Zhou Xiaochuan qui doit bientôt partir à la retraite.
La Chine a attiré 45 milliards d’euros en obligations en 2017, ce qui a permis au poids des investisseurs étrangers dans le stock total d’atteindre 1,84%.
Le conglomérat chinois HNA a annoncé à des créanciers qu’il pourrait faire face à un déficit de liquidités d’au moins 15 milliards de yuans (1,9 milliard d’euros) au premier trimestre, malgré ses efforts pour céder des actifs et réduire son endettement. Des représentants de HNA ont fait cette annonce aux principales banques créancières lors d’une réunion organisée par les autorités locales la semaine dernière à Haikou, rapporte Reuters de source proche du dossier. Le groupe doit rembourser au premier trimestre une dette d’environ 65 milliards de yuans, avait indiqué un peu plus tôt Bloomberg. HNA a dit s’attendre à ce que la pression sur ses finances s’atténue au deuxième trimestre à la faveur d’une accélération des cessions.
Un millier d’entreprises du secteur manufacturier auront fermé d’ici 2020 à Pékin, dans le cadre d’un plan de restructuration économique de la capitale, annonce samedi l’agence de presse officielle Chine nouvelle. Ces fermetures s’inscrivent dans un plan d’intégration des économies des villes de Pékin et de Tianjin et de la province du Hebei. Cette année, 500 entreprises manufacturières seront fermées dans la capitale, ainsi que 176 marchés et centres logistiques. Plusieurs universités et hôpitaux seront transférés dans des zones péri-urbaines.
L'économie chinoise a enregistré une croissance plus soutenue qu’attendu au quatrième trimestre à la faveur d’un rebond de l’activité industrielle, d’un secteur immobilier résistant et d’une solide progression des exportations. La hausse du produit intérieur brut est ressortie à 6,8% sur un an pour la période octobre-décembre, un rythme équivalent à celui du trimestre précédent mais supérieur à la prévision des économistes qui était de 6,7%, montrent des données officielles publiées jeudi. Sur l’ensemble de l’année dernière, la croissance ressort à 6,9% en moyenne et enregistre sa première accélération depuis 2010.
Le groupe chinois Dalian Wanda a conclu un accord pour céder ses intérêts dans le projet de développement immobilier haut de gamme londonien One Nine Elms, pour 59 millions de livres (66,5 millions d’euros), poursuivant un recentrage imposé par une situation financière tendue. Le conglomérat avait initialement dit qu’il voulait transférer ses actifs à l'étranger à sa holding de contrôle dans le cadre de sa restructuration. Le projet One Nine Elms a finalement été cédé à Guangzhou R&F Properties, a rapporté hier Bloomberg, citant des sources au fait du dossier.
Le groupe chinois Dalian Wanda a conclu un accord pour céder ses intérêts dans le projet de développement immobilier haut de gamme londonien One Nine Elms, pour 59 millions de livres (66,5 millions d’euros), poursuivant un recentrage imposé par une situation financière tendue. Le conglomérat avait initialement dit qu’il voulait transférer ses actifs à l'étranger à sa holding de contrôle dans le cadre de sa restructuration. Le projet One Nine Elms a finalement été cédé à Guangzhou R&F Properties, a rapporté Bloomberg, citant des sources au fait du dossier. Guangzhou R&F Properties, qui a déjà racheté d’autres actifs immobiliers de Wanda, s’est refusé à tout commentaire.
La croissance de l'économie chinoise ralentira cette année en raison de la volonté des autorités de maîtriser la hausse de l’endettement et de lutter contre la pollution, montre une enquête de Reuters publiée hier Les 70 économistes interrogés s’attendent à une croissance de 6,5% en moyenne en 2018 contre 6,4% prévus lors de la précédente enquête réalisée en octobre mais sensiblement moins que la hausse de 6,8% du produit intérieur brut attendue au titre de 2017.