Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Pékin a relevé son objectif de déficit budgétaire à 2,8% du PIB en 2019. Il devrait même atteindre 11,1% en intégrant la dette cachée des collectivités locales.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et sa production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, ce qui confirme le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale. D’après les chiffres publiés vendredi, les ventes au détail ont progressé de 8,1% en novembre en rythme annuel, une croissance inférieure à la progression attendue par les économistes, à 8,8%, après une hausse de 8,6 en octobre. La production industrielle a progressé de 5,4% le mois dernier, contre une prévision médiane donnant une hausse de 5,9% identique à celle d’octobre.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et la production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, des statistiques qui confirment le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale constaté ces derniers trimestres.
Derrière l’excédent extérieur record de 44,7 milliards de dollars enregistré par la Chine en novembre, se cache un double ralentissement: celui du rythme annuel de progression des exportations à 5,4%, après +15,6% en octobre; et celui des importations à 3%, après +21,4% en octobre. Cela traduit un dynamisme moins fort du commerce extérieur et de la consommation intérieure, et confirme le ralentissement de l’activité en Chine, qui pourrait faire chuter la croissance du PIB à 6% au deuxième semestre, selon GF Securities. Au cours des 11 premiers mois de l’année, l’excédent commercial chinois avec les Etats-Unis a augmenté de 7,2%, pour atteindre 557 milliards de dollars - soit 13,7% de l’ensemble des échanges commerciaux de la Chine.
Derrière l’excédent extérieur record de 44,7 milliards de dollars enregistré par la Chine au mois de novembre, nettement supérieur aux 34 milliards attendus par le consensus, se cache un double ralentissement : celui du rythme annuel de progression des exportations à 5,4%, contre +9,5% attendu par le consensus, et après +15,6% en octobre ; et celui des importations à 3%, contre +14% attendu par le consensus, et après +21,4% en octobre. Ces chiffres traduisent un dynamisme moins fort du commerce extérieur et de la consommation intérieure, et confirment le ralentissement de l’activité en Chine, qui pourrait faire chuter la croissance du PIB à 6% au deuxième semestre, selon GF Securities.
Pékin pourrait freiner sa politique de désendettement et tolérer un déficit budgétaire plus élevé l’an prochain afin de soutenir l'économie, qui subit des pressions à la baisse de plus en plus fortes, , écrit vendredi le China Securities Journal, contrôlé par l’Etat. Pour stabiliser la dette chinoise, le gouvernement chinois a abaissé son objectif de déficit public annuel pour cette année, pour la première fois depuis 2012, à 2,6% du produit intérieur brut (PIB) après 3% en 2017. Mais le ralentissement de la croissance lié aux évolutions structurelles de l'économie et aux incertitudes sur le commerce international appellent à une politique budgétaire plus «positive» en 2019 afin de relancer l’investissement dans les infrastructures. Selon le journal, Pékin ne devrait pas trop chercher à maintenir son objectif de déficit dans la limite de 3% du PIB.
Pékin pourrait freiner sa politique de désendettement et tolérer un déficit budgétaire plus élevé l’an prochain afin de soutenir l'économie, qui subit des pressions à la baisse de plus en plus fortes, écrit vendredi un journal contrôlé par l’Etat.
La remontée des prix du cuivre à leur plus haut depuis trois mois à l’issue du dernier sommet du G20 montre à quel point les marchés sont dépendants des décisions politiques.
La devise chinoise a renforcé ses gains mardi matin de 1,7% face au dollar depuis le début de semaine, après le répit de 90 jours que se sont donnés les dirigeants américains et chinois pour discuter de leurs différends commerciaux. Il s’agit du mouvement de hausse du yuan le plus important depuis 2007 au moins, avec une parité à 6,84 qui s’éloigne ainsi davantage (à 2,3%) du seuil des 7 qui promettait pourtant d’être franchi d’ici la fin d’année, selon les prévisions établies par le consensus avant le G20. Ce mouvement a également permis au rendement des obligations d’Etat chinoises de se détendre d’environ 5 points de base (pb), à un niveau de 3,34%, son plus bas depuis avril 2017.
La devise chinoise a renforcé ses gains ce matin de 0,7% supplémentaire face au dollar, ce qui porte son appréciation à 1,7% depuis le début de semaine, après le répit de 90 jours que se sont donnés les dirigeants américains et chinois pour discuter de leurs différends commerciaux. Il s’agit du mouvement de hausse du yuan le plus violent depuis 2007 au moins, avec une parité à 6,84 qui s’éloigne ainsi davantage (à 2,3%) du seuil des 7 qui promettait pourtant d’être franchi d’ici la fin d’année, selon les prévisions établies par le consensus avant le G20.
L’indice officiel PMI d’activité dans le secteur manufacturier chinois, publié vendredi, est tombé au mois de novembre à un niveau de 50 qui indique une stagnation de l'économie, une première depuis plus de deux ans. Le consensus Reuters prévoyait un indice légèrement supérieur, à 50,2. Le ralentissement de la croissance des nouvelles commandes souligne les difficultés que rencontre l'économie chinoise dans le contexte de guerre commerciale avec les Etats-Unis.
L’indice officiel PMI d’activité dans le secteur manufacturier chinois est tombé au mois de novembre à un niveau de 50 qui indique une stagnation de l'économie, une première depuis plus de deux ans. Le consensus Reuters prévoyait un indice légèrement supérieur, à 50,2. Le ralentissement de la croissance des nouvelles commandes souligne les difficultés que rencontre l'économie chinoise dans le contexte de guerre commerciale avec les Etats-Unis.
Les injections de liquidités de la PBoC a permis aux obligations d'Etat chinoises d'offrir la meilleure performance au sein de l'univers depuis le début de l'année.
La société de gestion Goldman Sachs Asset Management a anoncé ce lundi la fermeture progressive ("soft closing") de son portefeuille GS Global Small Cap CORE Equity Portfolio.
Le coup d'arrêt des émissions de dette locale en plein ralentissement de l'activité suggère que l'enveloppe de prêts allouée par les autorités a déjà été consommée.
Entretien croisé entre Marc Wendling, directeur financier & gestion d'actifs de la Camacte, et Frédéric Salomon, senior fund manager - directeur de l'euro high-yield chez Schelcher Prince gestion, à propos des choix d’allocation de portefeuille. Entretien réalisé lors des Club Dates Invest à Strasbourg le 14 septembre.