Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
L’agence de notation a obtenu le droit de noter les obligations cotées sur le marché interbancaire chinois par le biais de sa filiale située à Pékin, selon un communiqué conjoint publié ce matin par la Banque Populaire de Chine (PBoC) et S&P Global Ratings. Il s’agit ainsi de la première agence internationale à rentrer sur le marché obligataire chinois. Elle «permettra de répondre à la demande des investisseurs étrangers pour les différents actifs libellés en yuan», a ainsi expliqué la PBoC. Cette démarche était une des demandes formulées par les fournisseurs d’indices pour accroître le poids des obligations chinoises dans leurs indices. S&P Global Ratings serait en négociations avec les régulateurs chinois afin d’élargir aux autres marchés obligataires.
L’agence de notation a obtenu le droit de noter les obligations cotées sur le marché interbancaire chinois par le biais de sa filiale située à Pékin, selon un communiqué conjoint publié ce matin par la Banque Populaire de Chine et S&P Global Ratings. Il s’agit ainsi de la première agence internationale à rentrer sur le marché obligataire chinois. «L’introduction d’une agence de notation internationale permettra de répondre à la demande des investisseurs étrangers pour les différents actifs libellés en yuan, et d’améliorer la qualité de notation de crédit sur le marché domestique», a ainsi expliqué la PBoC. Jusqu’à présent, 97% de l’univers des obligations chinoises du secteur non financier avait une notation d’un niveau au moins égal à AA.
La Banque Populaire de Chine a annoncé hier le lancement d’un nouvel outil de politique monétaire, les bills swap (CBS) banque centrale, destinés à accroître la liquidité monétaire en favorisant les émissions d’obligations de maturité perpétuelle de la part des banques.
Les volumes des obligations des entreprises chinoises sur le marché primaire corporate auraient pu être artificiellement gonflés par une vague de rachats de leur propre dette par les entreprises chinoises, selon Bloomberg. Ces manœuvres, prenant la forme de financements structurés, auraient débuté il y a environ deux ans avec le lancement du processus de désendettement de l’économie chinoise, mais se seraient intensifiées fin 2018. «Cela vise à doper la demande d’obligations émises par les sociétés et réduire les coupons concédés, ce qui bénéficiera également aux prochaines émissions», explique Li Chang, analyste chez S&P Global Ratings à Pékin.
Dans le cadre de la politique menée par les autorités chinoises pour inciter les sociétés du pays à émettre de nouvelles obligations destinées à faire face à leurs échéances et à investir, les volumes sur le marché primaire corporate auraient pu être artificiellement gonflés par une vague de rachats de leur propre dette par les entreprises chinoises, indiquait ce matin Bloomberg qui cite des analystes et des investisseurs au fait de ses pratiques. Ces dernières, prenant la forme de financements structurés, auraient débuté il y a environ deux ans avec le lancement du processus de désendettement de l’économie chinoise par les autorités, mais se seraient intensifiées à la fin de l’année dernière.
La Chine augmentera ses dépenses budgétaires cette année pour soutenir son économie, s’employant en particulier à réduire les charges fiscales pesant sur les PME notamment, ont déclaré ce matin des hauts fonctionnaires aux finances. L’annonce officielle de nouvelles mesures de relance budgétaire est attendue à l’occasion de la session parlementaire annuelle en mars. Elles devraient passer par une une réduction des impôts plus franche ou encore une augmentation des dépenses de grands travaux, alors que la croissance menace de tomber à 6,2% cette année, selon les estimations du consensus.
Face aux faibles performances risquant de décourager les investisseurs étrangers, la PBoC pourrait lancer un programme de rachats d'actions similaire à celui de la BoJ.
Les pressions baissières sur l'économie chinoise impacteront le marché du travail, a averti l’agence de planification nationale mardi. Le taux de chômage chinois, calculé à partir d’une enquête, a augmenté à 4,9% fin décembre contre 4,8% un mois plus tôt, selon des données officielles, qui ont aussi montré une croissance de 6,6% en 2018, la plus faible depuis 1990. Les autorités privilégieront les jeunes diplômés - au nombre record de 8,34 millions cette année - et les travailleurs migrants pour stabiliser le marché du travail. La Chine a approuvé l’an dernier 189 projets d’investissement, notamment dans les hautes technologies, l'énergie et les transports.
Les pressions baissières sur l'économie chinoise impacteront sans nul doute le marché du travail, a averti l’agence de planification nationale mardi, au lendemain de l’annonce d’un ralentissement de la croissance à son plus bas niveau depuis 28 ans. Le marché du travail est globalement stable mais se trouve confronté à de «nouvelles évolutions», a déclaré Meng Wei, porte-parole de la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR).
Le ralentissement de la croissance, tombée sous 6,5% fin 2018, devrait se poursuivre cette année, et les mesures de soutien à l'activité alimenter la hausse de l'endettement.
La croissance de l'économie chinoise a ralenti à 6,4% au quatrième trimestre 2018, et à seulement 6,6% sur l’ensemble de l’année dernière, son plus faible rythme depuis 1990, selon les données du Bureau national des statistiques publiées ce matin. Si ces chiffres sont à peu près conformes aux prévisions du consensus, ils confirment le ralentissement de l’activité chinoise, après la croissance de 6,8% enregistrée en 2017, qui s’inscrit dans une tendance claire depuis la crise financière lorsqu’elle avait atteint 15%. Le détail des chiffres du mois de décembre montre un ralentissement de l’activité dans les secteurs immobilier, de la consommation et du commerce extérieur, ce qui n’a pas été compensé par l’accélération des dépenses en infrastructures censées constituer l’un des principaux facteurs de soutien à l’activité cette année.
Les autorités de régulation chinoises ont annoncé que le quota alloué aux investissements étrangers en actifs locaux était porté à 300 milliards de dollars, dans le cadre de son programme QFII qui a été lancé en 2013. Il s’agit ainsi d’un nouveau signe d’ouverture des marchés chinois, dans un contexte de détente des discussions commerciales avec les Etats-Unis. Le geste semble néanmoins symbolique puisqu’au mois de décembre, seuls 101,1 milliards ont été alloués sur les 150 milliards autorisés.
Selon un communiqué publié ce matin avant une conférence de presse réunissant Zhu Hexin, le gouverneur adjoint de la Banque Populaire de Chine (PBoC), Xu Hongcai, le secrétaire au ministère des Finances chinois et Lian Weiliang, le vice-président de la Commission des réformes et du développement, le gouvernement chinois compte poursuivre sa politique de baisse d’impôts « à une plus grande échelle » cette année, notamment pour les PME et pour le secteur manufacturier.
Les autorités de régulation chinoises ont annoncé hier que le quota alloué aux investissements étrangers en actifs locaux pour le porter à 300 milliards de dollars, dans le cadre de son programme QFII qui a été lancé en 2013. Il s’agit ainsi d’un nouveau signe d’ouverture des marchés chinois, dans un contexte de détente des discussions commerciales avec les Etats-Unis. Le geste semble néanmoins symbolique puisqu’au mois de décembre, seuls 101,1 milliards ont été alloués sur les 150 milliards autorisés.
Le recul des exportations et importations en décembre confirme l’effet négatif du ralentissement de la demande extérieure et intérieure sur l’économie chinoise.
Les autorités chinoises envisageraient d’abaisser leur objectif de croissance du PIB pour cette année dans une fourchette comprise entre 6% et 6,5%, alors qu’il était «de l’ordre de» 6,5% pour l’année dernière, selon Reuters qui citait vendredi des sources proches. Cet objectif aurait déjà été entériné mi-décembre par les plus hautes instances dirigeantes lors de la Conférence centrale sur le travail économique, et devrait être dévoilé officiellement au mois de mars prochain à l’occasion de la session parlementaire annuelle.
Les autorités chinoises envisageraient d’abaisser leur objectif de croissance du PIB pour cette année dans une fourchette comprise entre 6% et 6,5%, alors qu’il était «de l’ordre de» 6,5% pour l’année dernière, selon Reuters qui cite des sources proches. Cet objectif aurait déjà été entériné mi-décembre par les plus hautes instances dirigeantes lors de la Conférence centrale sur le travail économique, et devrait être dévoilé officiellement au mois de mars prochain à l’occasion de la session parlementaire annuelle.
Le rythme annuel de progression de l’indice des prix à la production (PPI) en Chine a ralenti à 0,9% au mois de décembre, le plus faible depuis septembre 2016, après celui de 2,7% en novembre, face à un consensus des économistes interrogés par Reuters de 1,6%. La hausse des prix à la consommation a elle aussi ralenti le mois dernier par rapport à décembre 2017, montrent les statistiques officielles publiées hier. Cette évolution des prix confirme la tendance au ralentissement de la demande intérieure, dans un contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis, son principal partenaire. Elle relance ainsi les anticipations de nouvelles mesures de soutien à l’activité.
Le rythme annuel de progression de l’indice des prix à la production (PPI) en Chine a ralenti à seulement 0,9% au mois de décembre, le plus faible depuis septembre 2016, après celui de 2,7% en novembre. Si ce ralentissement était attendu, il est cependant nettement plus fort que la médiane des estimations des 35 économistes interrogés par Reuters, de 1,6%. La hausse des prix à la consommation a elle aussi ralenti le mois dernier par rapport à décembre 2017 en raison d’une baisse des prix non-alimentaires, montrent les statistiques officielles publiées ce matin.