Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La réintroduction du facteur contra-cyclique dans son fixing pour freiner les ventes de yuans a conduit la PBoC à en relever le cours hier le plus fortement depuis mai 2017.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a procédé ce matin au plus fort relèvement du taux pivot du yuan contre dollar depuis le mois de juin 2017, de 0,67% à 6,8052. Or, l’autorité avait déjà annoncé vendredi avoir réintroduit depuis début août le facteur contra-cyclique dans la détermination du fixing quotidien afin de freiner les pressions à la baisse sur la devise en plein coeur des tensions commerciales avec les Etats-Unis et de poursuivre sa politique monétaire accommodante face au ralentissement de l'économie chinoise.
Le groupe chinois Didi Chuxing, l’un des principaux concurrents internationaux d’Uber, a annoncé hier la suspension de son service de covoiturage dans toute la Chine après le viol et le meurtre d’une passagère vendredi dans l’est du pays. La société a déclaré que Hitch serait suspendu à compter d’aujourd’hui en raison d'«erreurs décevantes», le temps de réévaluer le modèle économique de cette application. Le service Hitch de covoiturage a effectué plus d’un milliard de voyages au cours des trois dernières années, selon les chiffres communiqués par le groupe chinois.
Waymo a créé une société à Shanghai, fournissant ainsi à sa maison mère Alphabet une implantation en Chine, alors que celle-ci envisage de relancer son moteur de recherche Google dans le pays. Cette nouvelle société, dont le capital social s'élève à 3,5 millions de yuans (un peu plus de 377.000 euros), concevra et testera des produits et des pièces détachées pour les véhicules autonomes. Elle pourrait également fournir des conseils en matière de chaîne d’approvisionnement et de logistique, ainsi que des conseils aux entreprises.
Facebook vient de créer une filiale en Chine continentale dédiée notamment au développement de réseaux informatiques, selon le registre national des entreprises. La société nommée Lianshu Science & Technology (Hangzhou) a été créée le 18 juillet et est dotée d’un capital social de 30 millions de dollars, selon la base de données des entreprises en Chine. Lianshu est une traduction littérale de «face» et «book» en mandarin. Toutes les parts sont détenues par la succursale hongkongaise de Facebook, dont le réseau social est inaccessible en Chine, bloqué depuis 2009 par les autorités.
La publication de règles moins restrictives sur les produits de gestion de fortune coïncide avec un assouplissement de la politique monétaire dans le pays.
Le vice-président de la China Securities Regulatory Commission (CSRC), l’autorité chinoise des marchés financiers, s’est prononcé hier en faveur d’un relâchement des contrôles sur le courtage de contrats à terme portant sur les indices boursiers chinois. Les autorités chinoises avaient imposé des contrôles stricts sur ce marché au moment de la chute des Bourses chinoises à l’été 2015, limitant le nombre de positions ouvertes autorisées et augmentant fortement les appels de marge. Un relâchement de ces contrôles permettrait aux investisseurs chinois et étrangers de mieux se couvrir.
La Chine a déclaré hier que la valeur de sa monnaie était définie par le marché et qu’elle n’avait aucune intention de dévaluer le yuan pour soutenir ses exportations, alors que les Etats-Unis la soupçonnent de manipuler sa devise dans le cadre du conflit commercial entre les deux premières économies du monde. «La Chine n’a aucune intention de recourir à des méthodes telles que la dévaluation compétitive de sa monnaie pour stimuler les exportations», a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Face à la hausse des défauts et à la dégradation des conditions de financement, la PBoC a élargi sa facilité de prêts aux banques rachetant des titres corporates.
La chute de la devise de 8% contre dollar depuis 3 mois n’a pas entraîné de fortes tensions sur la volatilité qui nécessiteraient une intervention des autorités.
La branche financière de JD.com, numéro deux chinois de l’e-commerce, a levé au moins 13 milliards de yuans (1,7 milliard d’euros) auprès d’investisseurs chinois, doublant sa valorisation avant une éventuelle offre publique de vente (IPO), selon des sources au fait du dossier citées par Reuters. La levée de fonds de JD Finance, qui a démarré à la fin de l’année dernière, valorise la division du numéro deux chinois du commerce en ligne à 120 milliards de yuans, précisent ces sources, contre 60 milliards de yuans après sa scission de JD.com à la mi-2017.