Capital-investissement et artisanat peuvent-ils durablement accorder leurs violons ? Leurs saxophones, en l’occurrence. Dont l’icône centenaire Henri Selmer Paris a décidé de vendre non pas son âme (espérons) mais une majorité de son capital au fonds Argos Soditic (qui a un temps contrôlé Buffet Crampon, spécialiste de la clarinette, autre atout d’Henri Selmer Paris). Le capital était jusqu’ici détenu par 55 descendants du fondateur. Avec le nouveau venu, « nous serons plus forts et plus agiles », veut croire le directeur général Jérôme Selmer, dont la société a engrangé en 2017 un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros, pour moitié en Asie. Les aficionados parisiens pourront toujours trouver leur bonheur dans le 9e chez le revendeur et réparateur Sax Machine, à deux pas des ateliers historiques d’Adolphe Sax.
La société d’investissement a annoncé hier qu’Eurazeo Patrimoine, son pôle spécialisé dans l’investissement dans des actifs tangibles, avait acquis le groupe de cliniques privées C2S auprès de Bridgepoint. L’acquéreur investira «environ 100 millions d’euros et deviendra ainsi l’actionnaire majoritaire du groupe, aux côtés du management et des praticiens», a précisé Eurazeo dans un communiqué. Créé en 2006, C2S est le huitième opérateur de cliniques privées en France et l’un des leaders régionaux en Auvergne Rhône-Alpes et en Bourgogne Franche-Comté. C2S a soigné plus de 235.000 patients en 2016, dont 75% admis en soins ambulatoires, et réalisé un chiffre d’affaires de 158 millions d’euros. L’opération, soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence, devrait être menée à bien à la fin du premier trimestre 2018.
Les entreprises françaises en phase de création ou dans leurs premières années d’existence ont levé l’an dernier 2,563 milliards d’euros de fonds propres, au cours de 605 opérations, selon le baromètre du capital risque en France publié hier par EY. Les levées de fonds ont augmenté de 16% en valeur sur un an. L’Hexagone reste derrière le Royaume-Uni mais creuse l'écart avec l’Allemagne. Les start-up tricolores ont levé en moyenne 4,03 millions d’euros, le record étant détenu par Actily qui a récolté 75 millions d’euros.
Les entreprises françaises en phase de création ou dans leurs premières années d’existence ont levé l’an dernier 2,563 milliards d’euros de fonds propres, au cours de 605 opérations, selon le baromètre du capital risque en France publié ce mardi par EY. Les levées de fonds ont augmenté de 16% en valeur sur un an. L’Hexagone reste derrière le Royaume-Uni mais creuse l'écart avec l’Allemagne. Les start-up tricolores ont levé en moyenne 4,03 millions d’euros, le record étant détenu par Actily qui a récolté 75 millions d’euros.
Les Etats allemands propriétaires de la banque HSH Nordbank ont accepté d’engager des négociations exclusives avec les fonds J.C. Flowers et Cerberus, signe que le processus de privatisation de l'établissement approche de son terme, ont déclaré hier à Reuters deux personnes informées de la situation. Les fonds, qui ont soumis une offre conjointe, bénéficient désormais d’un délai pour négocier avec les Länder du Schleswig-Holstein et de Hambourg, qui détiennent 89% de la banque. J.C. Flowers, qui possède 5% de HSH, et Cerberus proposent plus de 700 millions d’euros, a déclaré la semaine dernière une personne proche du dossier.
Le fonds activiste américain Elliott Management a révélé hier avoir pris une participation dans GKN et détenir une position vendeuse à découvert sur le fonds Melrose, qui a lancé une offre d’achat non sollicitée sur le groupe d’ingénierie britannique. Elliott détient une participation de 1,7% dans GKN et une position vendeuse de 0,5% sur Melrose, dans les deux cas par le biais de dérivés. GKN a rejeté vendredi dernier l’offre de sept milliards de livres (7,9 milliards d’euros), en numéraire et en actions, de Melrose.
Les Etats allemands propriétaires de la banque HSH Nordbank ont accepté d’engager des négociations exclusives avec les fonds J.C. Flowers et Cerberus, signe que le processus de privatisation de l'établissement approche de son terme, ont déclaré aujourd’hui à Reuters deux personnes informées de la situation. Les fonds, qui ont soumis une offre conjointe, bénéficient désormais d’un délai pour négocier avec les Länder de Schleswig-Holstein et de Hambourg, qui détiennent 89% de la banque. J.C. Flowers, qui possède 5% de HSH, et Cerberus proposent plus de 700 millions d’euros, a déclaré la semaine dernière une personne proche du dossier.
La société de gestion 123 IM vient d’annoncer dans un communiqué annonce son implantation à Lyon en janvier 2018. L’objectif de cet ancrage local pour 123 IM est d’accélérer la croissance de ses investissements en Auvergne-Rhône-Alpes et de renforcer sa présence aux cotés des entrepreneurs et des investisseurs dans l’une des régions les plus importantes de France. Ce bureau régional est d’ores et déjà composé de trois professionnels de l’investissement. Johann Devaux, directeur associé sera en charge du développement de ce bureau et s’appuiera notamment sur l’expertise de Damien Bodoy, senior advisor déjà implanté à Lyon et de David Dellery, directeur d’investissement.
Le fonds «Vision» du conglomérat japonais Softbank a annoncé hier qu’il allait investir 460 millions d’euros dans Auto1 Group. Le groupe berlinois spécialisé dans la vente en ligne de véhicules d’occasion est ainsi valorisé 2,9 milliards d’euros. Cette opération représente à ce jour le plus important investissement effectué par le fonds nippon dans une start-up outre-Rhin. Environ la moitié du montant investi se fera par le biais d’une augmentation de capital d’Auto1 réservée à Softbank, qui détiendra environ 20% du groupe à l’issue cette opération destinée à accélérer le lancement de nouveaux produits et services. Auto1, dont les ventes atteignaient 1,5 milliard d’euros en 2016, a levé l’an dernier 360 millions d’euros auprès d’un groupe d’investisseurs incluant le fonds d’investissement écossais Baillie Gifford, son homologue californien Princeville Global et le fonds allemand Target Global.
Dans le cadre d’une revue stratégique de ses activités, la société de capital-investissement envisage de se désengager de Stahl Holdings, leader mondial du traitement du cuir, dont elle détient actuellement 63% du capital, rapportait vendredi Bloomberg de sources proches du dossier. Elles ajoutent que Wendel, aidé par Rothschild, étudie la possibilité d’une introduction en Bourse ou d’une cession de l’entreprise allemande. Clariant et BASF détiennent respectivement 19% et 16% du capital de Stahl après que ce dernier leur a racheté l’an dernier certains actifs. Le spécialiste de la chimie du cuir prévoit un chiffre d’affaires supérieur à 900 millions d’euros pour 2018.
Parquest Capital est désormais aux commandes de Groupe Fauché. Après un premier LBO contrasté qui avait conduit Naxicap à changer l’équipe dirigeante en cours de route, le spécialiste des équipements électriques va accélérer son développement géographique en France grâce à l’entrée de l’ex-ING Private Equity. L’opération acte aussi la sortie des fonds régionaux minoritaires (Multicroissance, GSO Capital, NMPD), qui réinvestiront dans un second temps dans le groupe. Aujourd’hui très axé sur le Sud-Ouest, Fauché entend procéder à des opérations de croissance externe qui viseront aussi à accroître la part de la maintenance dans son activité. Consolidé à la suite d’une petite acquisition, le pôle de courant faible a aussi vocation à grossir pour surfer notamment sur le développement de la domotique.
Naxicap est la manœuvre pour le troisième LBO de Deck Développement. Le fonds succède à CM-CIC Investissement pour lancer la consolidation de la filière française du nautisme. A l’origine spécialisé dans le matériel d’accastillage et les enrouleurs avant, Deck Développement s’est attelé à partir de 2010 à l’élargissement de sa gamme sur l’ensemble des pièces de ponts de voiliers. Après avoir notamment bouclé l’acquisition des marques Sparcraft et Facnor en 2013, la société a déjà identifié quatre cibles françaises, dont deux font l’objet d’une lettre d’offre. Ces deux dossiers feraient gonfler de 30% le chiffre d’affaires de Deck Développement, qui tire plus de 50% de son activité de l’international. Le groupe pourrait aussi s’intéresser à l’Italie et aux Etats-Unis, où il dispose d’une filiale.
Ardian n’aura finalement passé que trois ans et demi au capital de RGI. Racheté en juin 2014, le spécialiste italien des solutions logicielles pour l’assurance vient d’être repris à 100% par Corsair Capital. Né en 1992 au sein de JPMorgan, le fonds américain apportera son expertise des services financiers à RGI afin d’accélérer son développement à l’international. Désormais solidement implanté en France après le rachat en 2016 de Kapia Solutions, un spécialiste des logiciels dédiés à l’assurance-vie, le groupe étudie notamment des acquisitions en Allemagne et en Espagne, deux pays où aucun leader ne s’est encore imposé. RGI évolue sur un marché dynamique affichant une croissance proche de 10% du fait du retard relatif en matière de digitalisation de nombreux assureurs par rapport aux banques.
Smile inaugure sa politique de croissance externe. Passé en mai dernier sous le contrôle d’Eurazeo PME, le spécialiste du digital et des solutions open source a bouclé l’acquisition du suisse Virtua, qui lui permet de consolider ses positions sur le marché helvète tout en renforçant ses compétences de conseil. Le plan stratégique 2021 du groupe, qui espère réaliser cette année 10% de son chiffre d’affaires prévisionnel de 100 millions d’euros en Suisse, table sur un triplement de l’activité. Présent dans le digital, les applications business et l’hébergement de données, Smile attend aussi beaucoup de l’essor de son pôle dédié à l’internet des objets. Autofinancée, cette acquisition est le prélude à d’autres opérations ciblant dans un premier temps des marchés comme l’Italie et le Royaume-Uni.
L’assureur et la banque ont participé à l’augmentation de capital de 100 millions d’euros de la société de financement du groupe agro-industriel Avril.
«Nous avons renoncé à gérer des montants importants que des institutionnels voulaient nous confier mais avec qui nous ne sommes pas parvenus à un accord sur les frais à payer», a déclaré hier François-Marc Durand, le président de Lazard Frères Gestion. La société de gestion s’inquiète des pressions à la baisse exercées sur les frais de gestion par l’essor des fonds indiciels et de l’impact de la directive MIF2 imposant la facturation séparée des frais de recherche et de gestion. «Nous ne souhaitons pas prendre à notre charge le coût de la recherche. Nous pensons que nous faisons payer le juste prix pour nos services de gestion», a dit François-Marc Durand.