Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
L’action Altice évolue de manière erratique vendredi, la réorganisation annoncée jeudi soir par le groupe de télécoms n'étant pas de nature à écarter les inquiétudes des investisseurs sur son modèle. Le titre perdait 3,4% vers midi, à 10,2 euros. Depuis la publication de mauvais résultats trimestriels le 2 novembre, Altice a perdu un gros tiers de sa valeur en Bourse.
Les dirigeants des opérateurs Orange et Free (Iliad) ont officialisé hier un partenariat inédit pour apporter ensemble l’internet très haut débit d’ici quatre ans sur l’intégralité du département de la Mayenne, une alliance qu’ils espèrent pouvoir dupliquer dans d’autres territoires. Orange a remporté l’appel d’offres lancé par le conseil départemental pour construire et déployer le réseau d’initiative publique (RIP) mayennais, mais aussi pour le commercialiser. Un accord commercial a d’ores et déjà été trouvé dans ce cadre avec Free, filiale d’Iliad, même si le réseau reste ouvert à d’autres opérateurs.
L'opérateur a annoncé hier soir la démission de son patron Michel Combes après avoir perdu près de 10% hier en Bourse, et près d'un tiers de sa valeur en une semaine. La confiance est rompue.
Quelques jours après l’annonce de l'échec du projet de fusion entre sa filiale T-Mobile US et l’américain Sprint Corp, Deutsche Telekom a légèrement relevé jeudi son objectif annuel. L’opérateur télécoms allemand anticipe désormais pour 2017 un excédent brut d’exploitation (EBE) ajusté compris entre 22,4 et 22,5 milliards d’euros en 2017, contre 22,3 milliards auparavant, et maintient sa prévision d’un flux de trésorerie disponible de 5,5 milliards.
Le département américain de la Justice réclame à AT&T la vente de Turner Broadcasting, maison-mère de CNN, ou du réseau de télévision satellitaire DirecTV pour dissiper les inquiétudes en termes de concurrence liées à son projet de rachat de Time Warner, rapportaient hier les agences Reuters et Bloomberg. Plutôt que d’accepter de se défaire d’un actif majeur, AT&T serait prêt à défendre sa fusion en justice, une opération estimée à 85,4 milliards de dollars (73,24 milliards d’euros), l’opérateur télécom jugeant que l’opposition des régulateurs repose avant tout sur des motifs politiques. Plus tôt dans la journée, un haut responsable d’AT&T avait prévenu pour la première fois que l’opération pourrait ne pas être bouclée dans les délais prévus, soit avant la fin de l’année. L’action Time Warner a dévissé de 6,5%, à 88,5 dollars, en clôture à Wall Street, les investisseurs craignant un échec de la transaction. L’action AT&T a terminé de son côté sur un gain de 1,15%.
AT&T continue de discuter avec le département américain de la Justice du rachat de Time Warner, ce qui rend «incertain» le calendrier en vue de la conclusion de cet accord a reconnu le directeur financier de l’opérateur de télécoms américain. Selon ses précédentes déclarations, l’opérateur s’attendait à conclure la transaction d’ici la fin de l’année.
Le groupe TF1 et l’opérateur télécoms Altice-SFR ont annoncé hier la fin de leurs procédures contentieuses et la signature d’un nouvel accord de distribution. De ce fait, le service MyTF1 sera à nouveau accessible aux abonnés de SFR dès le 7 novembre, ajoutent-ils dans leur communiqué. Ce premier accord de distribution global intègre l’offre TF1 Premium et des services complémentaires. «En outre, les groupes TF1 et Altice-SFR travaillent ensemble élaborer des solutions permettant de développer des dispositifs publicitaires adaptés aux nouveaux usages.»
Le câblo-opérateur Altice USA va utiliser le réseau télécoms de l’opérateur Sprint pour commercialiser des services mobiles aux Etats-Unis dans le cadre d’un accord pluriannuel, devenant ainsi la dernière entreprise en date à entrer sur ce segment pour retenir ses abonnés. L’accord permettra également à Sprint d’utiliser les infrastructures de réseaux câblés d’Altice pour transmettre des données mobiles et développer un réseau de nouvelle génération à la norme 5G. Les deux groupes ont annoncé ce partenariat dimanche au lendemain de l'échec du projet de fusion entre Sprint et T-Mobile US, qui aurait créé un opérateur télécoms mobile susceptible de concurrencer les leaders du marché américain. Le directeur financier de Sprint a déclaré que cet accord n'était pas lié à l'échec de la fusion avec T-Mobile.
Le conglomérat japonais SoftBank a fait état ce matin d’une hausse de 20,6% de son bénéfice d’exploitation à 395,6 milliards de yens (2,98 milliards d’euros) sur le trimestre juillet-septembre, porté par la croissance de son fonds technologique Vision Fund créé avec l’Arabie saoudite. En ne prenant pas en compte ce fonds, doté de près de 100 milliards de dollars (86 milliards d’euros), le bénéfice aurait reculé de 4%.
Le fabricant américain de semi-conducteurs Broadcom a confirmé lundi avoir présenté une offre d’achat non sollicitée sur son concurrent américain Qualcomm pour un montant global de 130 milliards de dollars, dette comprise. Ce qui ferait de cette opération la plus importante du secteur des technologiques. Broadcom offre 70 dollars par action Qualcomm, dont 60 dollars en numéraire et 10 dollars en actions Broadcom. Le prix offert représente une prime de 13% sur le cours de clôture de Qualcomm vendredi, et de 27,6% sur le cours de jeudi, avant que ne bruissent les premières rumeurs. Broadcom a précisé que son offre était valide que Qualcomm finalise ou non le rachat de NXP Semiconductors pour 40 milliards de dollars.
Le cours de l’action Altice chute de plus de 10% vendredi matin à la Bourse d’Amsterdam, accusant la plus forte baisse de l’indice européen Stoxx 600. Le titre est tombé jusqu'à 14,335 euros dans la matinée, son plus bas niveau depuis août 2016. Les actionnaires du groupe de télécoms réagissent aux mauvais chiffres dévoilés jeudi soir. Altice a indiqué s’attendre désormais à ce que son Ebitda ajusté annuel progresse «dans le bas de la fourchette de la prévision d’une progression élevée à un chiffre».
Pénalisé par Global Services, sa filiale destinée aux multinationales, l’opérateur télécoms britannique a annoncé hier un bénéfice net ajusté en repli de 4% à 1,81 milliard de livres (2,1 milliards d’euros) pour les trois mois clos au 30 septembre, légèrement supérieur au consensus de 1,79 milliard de livres. Son chiffre d’affaires a reculé de 2% à 5,95 milliards. La croissance de sa division mobile EE a été contrebalancée par les coûts plus élevé des retraites et des droits sportifs.
Pénalisé par Global Services, sa filiale destinée aux multinationales, l’opérateur télécoms britannique a annoncé ce matin un bénéfice net ajusté en repli de 4% à 1,81 milliard de livres (2,1 milliards d’euros) pour les trois mois clos au 30 septembre, légèrement supérieur au consensus de 1,79 milliard de livres. Son chiffre d’affaires a reculé de 2% à 5,95 milliards. La croissance de sa division mobile EE a été contrebalancée par les coûts plus élevé des retraites et des droits sportifs.
Le cours de l’action Eutelsat a terminé en baisse de 9,44% vendredi (à 21 euros), perdant jusqu'à 13,97% en séance à 19,96 euros, soit ses niveaux de mars 2017. L’opérateur de satellites a réduit jeudi soir son objectif de chiffre d’affaires pour l’exercice 2017-2018, à la suite d’une baisse de l’activité au premier trimestre. En raison du report du lancement du satellite Al Yah 3, affectant son activité dans le haut débit fixe, le groupe a prévenu que son chiffre d’affaires risquait de reculer de 1% à 2%, alors qu’il était précédemment attendu «quasiment stable». Eutelsat a confirmé ses autres objectifs.
Le Tribunal de l’Union européenne estime que la Commission n’a pas analysé suffisamment finement la concurrence sur les chaînes sportives premium payantes.
Le cours de l’action Eutelsat plonge de 13,97% à 19,96 euros vendredi matin, retombant à ses niveaux de mars 2017. L’opérateur de satellites a abaissé jeudi soir son objectif de chiffre d’affaires pour l’exercice 2017-2018, à la suite d’une baisse de l’activité au premier trimestre. Pour la période de juillet à septembre, Eutelsat a fait état d’un chiffre d’affaires de 349,1 millions d’euros, soit un recul de 6,7% à taux de change et périmètre constants.
Nokia a essuyé une perte nette de 183 millions d’euros pour le trimestre clos fin septembre, à comparer à une perte de 125 millions d’euros un an auparavant et une perte de 181 millions prévue par le consensus. Son chiffre d’affaires a reculé de 6,7% à 5,5 milliards d’euros, alors que les analystes tablaient sur 5,61 milliards. L'équipementier télécoms finlandais a prévenu que le marché mondial des réseaux mobiles se contracterait cette année davantage qu’initialement anticipé. L’action Nokia a terminé la séance sur une baisse de 17,5% à la Bourse d’Helsinki.
Nokia a essuyé une perte nette de 183 millions d’euros pour le trimestre clos fin septembre, à comparer à une perte de 125 millions d’euros un an auparavant. Les analystes sondés par FactSet tablait sur une perte nette de 181 millions d’euros. L'équipementier en télécoms a prévenu que le marché des réseaux mobiles se contracterait cette année davantage qu’initialement anticipé. En fin de matinée, le cours de l’action Nokia plonge de 14,4% à la Bourse d’Helsinki.