Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Le groupe britannique de spiritueux a publié hier un bénéfice d’exploitation trimestriel, hors effet de change, en hausse de 6% à 3,6 milliards de livres (4 milliards d’euros), reflétant des améliorations de productivité et des réductions de coûts. Diageo s’attend à réaliser non plus 500 millions mais 700 millions de livres d'économies en trois ans, dont les deux tiers seront réinvestis dans ses activités. Il compte ainsi améliorer ses marges de 175 points de base, et non plus de 100 points de base, sur la période allant jusqu'à juin 2019. Son programme de rachat d’actions de 1,5 milliard de livres sera mené tout au long de l’exercice commencé le 1er juillet.
La plus grande banque de détail britannique a dégagé un bénéfice semestriel imposable de 2,5 milliards de livres (2,8 milliards d’euros), en hausse de 4% d’un an sur l’autre. Le produit net bancaire a progressé de 4% à 9,3 milliards. La hausse des profits, inférieure aux attentes des analystes, a été freinée par une nouvelle provision de 700 millions de livres pour dédommager les clients à qui ont été vendus des produits d’assurance dans des conditions litigieuses. Lloyds a aussi versé 283 millions de livres aux bénéficiaires de prêts hypothécaires auxquels avaient été prélevés des commissions pour des arriérés de paiement. La banque a dit qu’elle distribuerait un dividende intérimaire d’un penny par action, en hausse de 18% par rapport à l’an dernier. Le directeur général Antonio Horta-Osorio, dont le maintien a fait l’objet de nombreuses interrogations avec le désengagement de l’Etat, a clairement indiqué qu’il entendait rester à son poste.
Soutenue en particulier par le dynamisme des opérations transnationales de M&A, la banque franco-américaine a fait état hier d’un bénéfice net de 120 millions de dollars (102,6 millions d’euros) au deuxième trimestre, en augmentation de 50% sur un an, pour un chiffre d’affaires de 720 millions en hausse de 33%. Le bénéfice ajusté par action est ressorti à 98 cents, contre 61 cents un an auparavant. Le chiffre d’affaires du conseil financier a augmenté de 43%, contre une hausse de 22% pour la division de gestion d’actifs et une progression identique pour les activités de restructuration financière.
BBVA a publié hier soir un bénéfice net en repli de 1,4% au deuxième trimestre en raison d’une baisse des plus-values exceptionnelles et des pressions exercées sur les résultats de l’activité de prêt en Espagne. Ces deux éléments ont été partiellement compensés par une hausse des marges au Mexique. Le bénéfice net de la deuxième banque espagnole s'établit à 1,11 milliard d’euros sur la période avril-juin, légèrement inférieur au consensus des analystes qui tablaient en moyenne sur 1,12 milliard d’euros. Le produit net d’intérêts ressort à 4,48 milliards d’euros, en hausse de 6,4% par rapport à la période correspondante de l’an passé. Le ratio de fonds propres CET1 était de 11,1% fin juin contre 10,9% fin décembre 2016, tandis que le ratio de créances douteuses s'établissait à 4,8% contre 4,9%.
Avec 47.000 nouveaux clients enregistrés au premier semestre (+44% en rythme annuel), le Crédit Agricole d’Ile-de-France a annoncé hier un encours de collecte en progression de 8,6% à 61 milliards d’euros sous l’effet de la croissance continue des dépôts à vue et de l’assurance-vie qui constitue le socle de développement de la banque privée. Son encours de crédit a augmenté de 5,8% à 31,2 milliards. Son produit net bancaire a légèrement progressé (+1,2% à 510 millions) tandis que son résultat net a cédé 1,5% à 155,5 millions par rapport au premier semestre 2016, qui avait bénéficié du produit d’une cession d’immeuble.
Le spécialiste de l’assurance-crédit, filiale d’Allianz, a publié hier un bénéfice net en hausse de 9,9% à 75,6 millions d’euros au titre du deuxième trimestre. Son chiffre d’affaires a cependant reculé de 1,8%, à 629,4 millions, les primes brutes ayant diminué de 1,2% à 533,9 millions tandis que les prestations de services ont reculé de 4,9% à 95,4 millions. A la fin juin, le ratio combiné net, qui mesure le rapport entre le coût des sinistres et les primes encaissées, est ressorti à 78,8%, contre 79,8% à fin décembre 2016. Le président du directoire, Wilfried Verstraete, a déclaré qu’Euler Hermes « prend toutes les mesures pour un retour à la croissance ».
Grâce à une consommation des ménages robuste outre-Atlantique, MasterCard a annoncé hier un bénéfice trimestriel de 1,18 milliard de dollars (1 milliard d’euros), soit 1,10 dollar par action, contre respectivement 983 millions de dollars et 89 cents par action un an plus tôt. Cette performance est supérieure aux attentes du consensus qui tablait sur un bénéfice par action de 1,04 dollar sur le trimestre avril-juin. Stimulé par l’intégration de la société de paiement Vocalink, le chiffre d’affaires du spécialiste des cartes de crédit a augmenté de 13,3% à 3,05 milliards, tandis que les analystes attendaient en moyenne des recettes de 2,98 milliards.
Les résultats des deux banques espagnoles ont dépassé le consensus Reuters des analystes au deuxième trimestre, malgré une baisse liée notamment à l’impact des taux bas. Le bénéfice net de Bankia a atteint 210 millions d’euros, en recul de 14,3% sur un an, contre un consensus Reuters qui le donnait à 188 millions. Le produit net des intérêts a diminué de 10% à 491 millions d’euros. Le bénéfice net de Bankinter a chuté de 36%, mais en raison d’un effet de base défavorable dû à une plus-value exceptionnelle.
United Technologies est plus optimiste pour 2017 après un deuxième trimestre globalement conforme aux attentes avec une hausse des ventes dans trois de ses quatre divisions. Le conglomérat industriel a relevé son objectif de chiffre d’affaires annuel dans une fourchette de 58,5 à 59,5 milliards de dollars, contre 57,5 à 59 milliards auparavant, soit une croissance organique de ses ventes de 3% à 4% désormais attendue. Il a aussi relevé la borne basse de sa fourchette de bénéfice par action à 6,45 dollars contre 6,30 dollars précédemment, en laissant inchangée la borne haute à 6,60 dollars.
La foncière a publié vendredi des revenus de loyers de 34,4 millions d’euros au premier semestre 2017, en hausse de 19% d’un an sur l’autre grâce principalement à des acquisitions réalisées l’an dernier, tandis que son cash-flow courant a progressé de 19,7% à 24,9 millions en rythme annuel. Hors droits de mutation et frais, le patrimoine du groupe s'établit au 30 juin 2017 à 1,145 milliard d’euros, contre 1,135 milliard à fin décembre 2016.
General Electric a fait état vendredi d’une baisse de 12% sur un an de son chiffre d’affaires au deuxième trimestre, à 29,56 milliards de dollars, la robustesse des activités liées aux énergies renouvelables et aux centrales électriques n’ayant pas suffi à compenser la faiblesse des services d'électrification et d’automatisation professionnels. Le bénéfice tiré des opérations poursuivies part du groupe a reculé à 1,34 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros) sur la période avril-juin contre 3,30 milliards de dollars un an plus tôt. Le bénéfice par action tombe à 15 cents contre 36 cents il y a un an. Les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un bénéfice par action de 25 cents pour un chiffre d’affaires de 29,02 milliards de dollars.
Suite à l’enquête menée en France par l’Autorité de la concurrence sur plusieurs fabricants de revêtements, Tarkett a annoncé hier qu’il allait constituer une provision d’un montant de 150 millions d’euros dans ses comptes arrêtés au 30 juin 2017. Il affichera ainsi un résultat net négatif sur le premier semestre et sur l’année 2017, mais sans que cela ne remette en cause les objectifs financiers de son plan stratégique 2020. Compte tenu de la solidité de son bilan, il précise que ce montant n’aura pas d’impact sur sa capacité à respecter ses covenants financiers.
Fort d’une amélioration de ses résultats au premier semestre, Unilever a relevé son objectif de marge bénéficiaire pour l’ensemble de l’exercice. Un signe positif pour le groupe qui a rejeté l’offre de rachat de 143 milliards de dollars (124 milliards d’euros) de son concurrent américain Kraft Heinz.
Alors que Mersen publiera ses résultats semestriels le 31 juillet prochain, il a relevé hier ses objectifs 2017, conformément aux obligations de la directive abus de marché. Sur le premier semestre 2017, le groupe table sur une croissance organique de ses ventes de près de 5% pour une marge opérationnelle courante de 8,8% à 9%. Pour l’ensemble de l’année 2017, Mersen prévoit une croissance organique de 3% à 5% (contre 0% et 2% anticipé auparavant) et sur une progression de la marge opérationnelle courante de 0,8 à 1,3 point (contre 0,5 à 1 point).
American Express a publié hier soir au titre du deuxième trimestre 2017 un bénéfice net de 1,3 milliard de dollars (1,13 milliard d’euros), soit 1,47 dollar par action, contre un résultat de 2 milliards de dollars, soit 2,10 dollars par action, sur la même période de l’année précédente. Cette chute de 33% du bénéfice net provient de la perte du contrat avec le distributeur Costco et d’une charge de restructuration de 232 millions de dollars. Le chiffre d’affaires est ressorti à 8,3 milliards de dollars, contre 8,24 milliards un an auparavant. Les analystes s’attendaient à un résultat net de 1,28 milliard de dollars, soit 1,43 dollar par titre, et à un chiffre d’affaires de 8,19 milliards de dollars. Les offres promotionnelles ont représenté une dépense de 1,93 milliard de dollars, soit 9% de plus qu’un an plus tôt. Malgré ces résultats supérieurs aux attentes, l’action de l’émetteur de cartes de crédit cédait 1,12%, à 84,87 dollars après la fermeture de Wall Street.
Alors que Mersen publiera ses résultats semestriels le 31 juillet prochain, il relève dès aujourd’hui ses objectifs 2017, conformément aux obligations de la directive abus de marché. Sur le premier semestre 2017, Mersen table sur une croissance organique de ses ventes de près de 5% pour une marge opérationnelle courante de 8,8% à 9%. Des estimations « nettement supérieures aux attentes du marché », précise le spécialiste des matériaux avancés. Aussi, pour l’ensemble de l’année 2017, Mersen table sur une croissance organique de 3% à 5% (contre 0% et 2% anticipé auparavant) et sur une progression de la marge opérationnelle courante de 0,8 à 1,3 point (contre 0,5 à 1 point).
Johnson & Johnson a revu hier en hausse sa prévision de bénéfice 2017 à une fourchette située entre 7,12 et 7,22 dollars par action, contre une fourchette de 7,00 à 7,15 dollars auparavant. J&J table sur ses produits plus récents pour faire repartir la croissance de ses ventes et compenser le ralentissement de la demande de certains de ses produits phares, dont le Remicade pour le traitement de plusieurs maladies auto-immunes. Son bénéfice net trimestriel s’est replié à 3,83 milliards de dollars (3,31 milliards d’euros), soit 1,40 dollar par action, contre environ 4 milliards (1,43 dollar/action) un an plus tôt.