Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
VCI, l’association des groupes de chimie allemands, a abaissé ses prévisions pour 2019, en raison d’un marché local et européen difficile et du manque de soutien en provenance des Etats-Unis et de l’Asie. Selon l’association, la production devrait baisser de 6% cette année. Le chiffre d’affaires du secteur devrait reculer de 5%.
Thales a indiqué mercredi que sa croissance organique devrait se situer dans le bas de sa fourchette de prévisions pour 2019, tandis que ses résultats ont progressé au premier semestre, période intégrant pour la première fois le spécialiste des cartes SIM et des solutions de sécurité numérique Gemalto, dont le rachat a été finalisé début avril. Le bénéfice net a par exemple atteint 557 millions d’euros, contre 457 millions d’euros un an plus tôt.
L’action Dell Technologies bondissait de plus de 7%, à 49,30 dollars, jeudi dans les échanges post-clôture de la Bourse de New York. Le fabricant d’ordinateurs et exploitant de centres de données a publié des résultats qui ont dépassé les attentes. Le groupe de Round Rock (Texas), qui a fait son retour en Bourse fin 2018, a dégagé un bénéfice ajusté de 2,15 dollars par action sur le trimestre clos au 2 août, alors que les analystes anticipaient un profit par action de 1,50 dollar. Son chiffre d’affaires a progressé de 1%, à 23,45 milliards de dollars. L’action Dell a perdu 4% cette année. Le titre avait clôturé la séance régulière en hausse de 3,3% à 46,77 dollars.
Bouygues a confirmé ce matin l’ensemble de ses perspectives pour 2019, malgré la baisse de son bénéfice net au premier semestre en raison de la moindre contribution d’Alstom aux résultats.
Les chiffres d’affaires et les bénéfices des sociétés cotées européennes devraient s'être de nouveau dégradés au troisième trimestre, montrent de nouvelles prévisions d’Ibes Refinitiv. Les entreprises font face à l’incertitude sur le Brexit, aux tensions commerciales et à la crise politique italienne. Les profits des sociétés composant l’indice Stoxx 600 devraient avoir diminué de 2% par rapport au même trimestre de 2018, soit trois trimestres consécutifs de baisse. Il y a deux semaines, les analystes tablaient en moyenne sur une baisse de 1%. Les chiffres d’affaires devraient reculer de 0,2%, ce qui serait leur première baisse depuis le premier trimestre 2018. Concernant le deuxième trimestre, pour lequel les publications de résultats vont bientôt s’achever, le consensus prévoit un recul de 2,4% des profits, causé en particulier par les secteurs de l'énergie, des mines et des produits de consommation cycliques.
Les chiffres d’affaires et les bénéfices des sociétés cotées européennes devraient s'être de nouveau dégradés au troisième trimestre, montrent mardi de nouvelles données Ibes Refinitiv qui confirment les difficultés des entreprises face à l’incertitude sur le Brexit, aux tensions commerciales et à la crise politique italienne. Les profits des sociétés entrant dans la composition de l’indice Stoxx 600 devraient avoir diminué de 2% sur la période juillet-septembre par rapport au même trimestre de 2018, ce qui marquerait leur troisième trimestre consécutif de baisse. Il y a deux semaines, les analystes tablaient en moyenne sur une baisse limitée à 1% sur un an.
La banque privée VP Bank, basée au Liechtenstein, a enregistré au premier semestre une collecte nette de 1,2 milliard de francs suisses contre 600 millions de francs au cours des six premiers mois de 2018. Outre ces flux positifs, la bonne tenue des marchés et le rachat des activités de banque privée de Catella Bank qui apporteun encours supplémentaire de 1 milliard de francs, ont contribué à une progression des actifs sous gestion de 10% à 45,6 milliards de francs, précise un communiqué publié ce 20 août. Malgré une hausse des charges d’exploitation de 6% à 122,7 millions de francs en raison notamment du recrutement de chargés de clientèle, le bénéfice net a progressé d’un peu plus de 20% à 35,3 millions de francs.
L’action Nvidia clôturait en hausse de 7,25% vendredi à Wall Street, à 159,56 dollars, en réaction à des résultats supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, et des signes de redressement progressif au fil des trimestres. Morgan Stanley a relevé vendredi son objectif de cours pour le titre de 170 à 180 dollars, sans modifier sa recommandation «pondération en ligne», relève Dow Jones. Le groupe a publié jeudi soir un chiffre d’affaires de 2,58 milliards de dollars (2,33 milliards d’euros), et un résultat net trimestriel de 552 millions de dollars, contre 947 millions un an avant. Le résultat ajusté par action de 1,24 dollar dépasse le consensus FactSet, de 1,15 dollar.
Le voyagiste allemand TUI a déclaré hier que la croissance de son activité avait compensé les difficultés liées à l’immobilisation des Boeing 737 Max sur la période avril-juin et a maintenu ses prévisions pour son exercice clos le 30 septembre prochain. Il table toujours sur un bénéfice d’exploitation avant survaleurs (Ebita) en baisse d’au maximum 26% par rapport à celui de 1,177 milliard d’euros réalisé en 2018. Le président du directoire Fritz Joussen a évoqué des gains de production et des réductions de coûts, mais a souligné l’incertitude entourant le Brexit, la surcapacité de l’aviation en Espagne et les réservations retardées cet été. Sur le trimestre écoulé, l’Ebita a diminué de 46% à 100,9 millions d’euros et le chiffre d’affaires a augmenté de 3,7% à 4,75 milliards.
Le groupe publicitaire britannique a vu ses ventes nettes baisser de 1,4% au deuxième trimestre 2019, deux fois moins que sur le premier trimestre. Cette performance dépasse les prévisions des analystes, qui attendaient une contraction de 3%. Au premier semestre, les ventes nettes ont reculé de 2%, ce qui a permis à WPP de confirmer sa prévision d’une diminution comprise entre 1,5% et 2% sur l’année. Le bénéfice semestriel avant impôts s’est replié de 44% à 478 millions de livres (516 millions d’euros), affecté par une charge liée à la réévaluation d’un crédit et par la non-récurrence d’un gain sur cession d’actifs. L’action a terminé la séance de vendredi sur un gain de 7,2% à 981 pence.
Le groupe agroalimentaire américain affiche un bénéfice net divisé par deux après de nouvelles dépréciations d’actifs de 1,2 milliard de dollars au premier semestre.
Les incertitudes liées au Brexit, la guerre commerciale sino-américaine et l’atonie du secteur manufacturier en Europe, où l’industrie automobile est à la peine, pèsent sur les embauches, en particulier sur le marché allemand, a déclaré hier Alain Dehaze, le directeur général d’Adecco. Sur la période avril-juin, le chiffre d’affaires du numéro un mondial du travail temporaire a reculé de 3% à 5,92 milliards d’euros, contre un repli de 2% au premier trimestre. Son bénéfice net a reculé de 6% à 159 millions d’euros, supérieur au consensus qui tablait sur 144 millions, grâce à une poursuite de sa politique de baisse des coûts.
Le groupe énergétique allemand a annoncé hier une chute de 49% de son résultat d’exploitation ajusté à 308 millions d’euros au premier semestre 2019, pénalisé à la fois par la baisse du cours du gaz naturel dans ses activités de trading et par la moindre rentabilité de sa production électrique. Il s’attend néanmoins à un redressement de ses résultats au second semestre grâce à l’impact positif d’une hausse des prix et des volumes de production dans ses centrales hydroélectriques et nucléaires.
Beiersdorf a maintenu hier son objectif d’une croissance de son chiffre d’affaires comprise entre 3 et 5% pour 2019 et d’une marge d’exploitation de 14 à 14,5% pour sa division de grande consommation. Les ventes du groupe allemand ont augmenté de 4,8% au premier semestre, à 3,84 milliards d’euros, après effets de change et acquisitions, contre une croissance de 6% au premier trimestre, en raison principalement d’un moindre dynamisme des ventes de sa marque Nivea. Le bénéfice d’exploitation semestriel a progressé de 1% à 592 millions d’euros, hors éléments exceptionnels de 11 millions liés à l’achat de la marque américaine de produits solaires Coppertone.
Iain Stewart, gérant star du real return chez Newton Investment Management, s’apprête à partir à la retraite après 34 ans au sein de la société de gestion anglo-saxonne, rapporte Wealth Manager.L’intéressé gérait la stratégie Real Return de la firme qui compte plus de 14 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Il avait rejoint Newton en 1985 en tant que gérant après avoir obtenu son doctorat au ministère de l’Agriculture. Un porte parole de BNY Mellon, maison mère de Newton IM a confirmé que ce départinterviendrait à la fin de l’année 2019. C’est Suzanne Hutchins et Aron Pataki, deux membres de l'équipe de Iain Stewart, qui auront désormais la responsabilité du fonds. La passation de pouvoir avait été anticipée par la société de gestion dès la fin 2018.
Le groupe de mode en ligne met l’accent sur son offre et ses services de livraison pour accroître sa base de clients actifs, en hausse de 15% au deuxième trimestre.
Le premier sidérurgiste mondial a abaissé hier sa prévision de demande mondiale d’acier, anticipant une forte baisse en Europe en raison du ralentissement du marché automobile. Le groupe basé au Luxembourg, qui produit environ 6% de l’acier mondial s’attend désormais à ce que la consommation d’acier, variation des stocks incluse, augmente de 0,5 à 1,5% en 2019, contre une prévision antérieure d’une hausse de 1 à 1,5%. Il estime désormais entre 1 et 2% le recul du marché européen, alors qu’il tablait auparavant sur une contraction pouvant atteindre 1%. ArcelorMittal a par ailleurs fait état d’un bénéfice d’exploitation de 1,56 milliard de dollars (1,41 milliard d’euros) au deuxième trimestre, légèrement supérieur à sa prévision de 1,53 milliard, mais en retrait par rapport à celui de 1,65 milliard du premier trimestre. Il ne représente que la moitié de celui réalisé sur la même période 2018.