Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale indonésienne (BI) a réduit une nouvelle fois son taux directeur, la sixième fois depuis le début de la crise du Covid, et assoupli les conditions pour certains prêts bancaires. La BI a abaissé son taux reverse repo à 7 jours de 25 pb supplémentaires, à un plus bas historique de 3,5%. Une décision attendue par une majorité d’économistes après la révision en baisse des prévisions officielles de croissance cette année à +4,3/+5,3% contre +4,8/+5,8% précédemment, alors que la première économie d’Asie du sud-est reste confrontée à la pandémie de coronavirus qui a provoqué l’an dernier sa première contraction (-2,1%) depuis la crise de 1998.
La banque centrale indonésienne (BI) a réduit une nouvelle fois son taux directeur, la sixième fois depuis le début de la crise du Covid, et assoupli les conditions pour certains prêts bancaires. La BI a abaissé son taux reverse repo à 7 jours de 25 pb supplémentaires, à un plus bas historique de 3,5%. Une décision attendue par une majorité d’économistes après la révision en baisse des prévisions officielles de croissance cette année à +4,3/+5,3% contre +4,8/+5,8% précédemment, alors que la première économie d’Asie du sud-est reste confrontée à la pandémie de coronavirus qui a provoqué l’an dernier sa première contraction (-2,1%) depuis la crise de 1998.
La Banque centrale russe (CBR) a, comme prévu, laissé son principal taux d’intérêt inchangé à 4,25% et retiré de son communiqué la référence à une baisse de taux future. Ce ton plus restrictif fait suite à la récente hausse de l’inflation, provoquée notamment par la dépréciation du rouble. La désinflation n’est plus un risque en 2021 pour la banque centrale, qui a précisé que l’inflation pourrait dépasser sa cible de 4% cette année.
Après le Tchad et l’Ethiopie, la Zambie a officialisé vendredi sa demande de restructuration de sa dette dans le nouveau cadre commun du G20, dans lequel sont impliqués le FMI, le Club de Paris et les pays du G20 dont la Chine. La Zambie engagera ses discussions avec le FMI cette semaine et des discussions auront lieu ensuite entre créanciers publics, dont la Chine. Les créanciers privés seront également mis à contribution. Les obligations de la Zambie traitent à 50% du pair. Le pays a fait défaut en novembre alors qu’il n’avait pu payer le coupon de ces obligations (3 milliards de dollars d’obligations).
Après le Tchad et l’Ethiopie, la Zambie, qui a été le premier pays d’Afrique sub-saharienne à faire défaut sur sa dette depuis le début de la crise du Covid-19, a officialisé sa demande de restructuration de sa dette dans le nouveau cadre commun du G20, dans lequel sont impliqués le FMI, le Club de Paris et les pays du G20 dont la Chine. La Zambie engagera ses discussions avec le FMI la semaine prochaine pour établir un cadre de soutenabilité de sa dette. Ensuite les discussions auront lieu entre créanciers publics, dont la Chine qui est l’un des principaux créanciers des pays africains. Les créanciers privés seront également mis à contribution. Les obligations de la Zambie traitent à 50% du pair. Le pays a fait défaut en novembre alors qu’il n’avait pu payer le coupon de ces obligations (3 milliards de dollars d’obligations). La dette de la Zambie, dont la principale ressource est le cuivre, est également composée de 3,5 milliards de dettes bilatérales, de 2,1 milliards de dettes multilatérales et de 2,9 milliards de dettes commerciales.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévu en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes. L’inflation est à deux chiffres depuis près de trois ans, alors que la cible de la banque centrale est de 5%.
L’inflation annuelle est ressortie plus élevée que prévue en janvier en Turquie à 14,97% en raison de la hausse des prix de l’énergie et de l’alimentation. Une accélération surprise qui met la pression sur la banque centrale turque pour accentuer sa politique monétaire restrictive malgré les récentes fortes hausses de taux. L’indice des prix a progressé de 1,68% sur un mois, selon l’institut statistique turc, là encore au-dessus des attentes.
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, au plus bas depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7. Une enquête officielle, qui concerne plus spécifiquement le sentiment des dirigeants des grandes entreprises publiques, montre également que la reprise de l’activité manufacturière a ralenti. Ce ralentissement illustre la fragilité du rétablissement de la deuxième puissance économique mondiale.
La croissance du secteur manufacturier en Chine a ralenti en janvier à son rythme le plus faible en sept mois, sous l’effet du recul des nouvelles commandes à l’exportation provoqué par le regain de la pandémie de coronavirus. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit a reculé en janvier à 51,5 en janvier, après 53,0 en décembre, soit son plus faible niveau depuis juin dernier. Le consensus établi par Reuters ressortait à 52,7.
La réduction des liquidités inquiète les investisseurs mais la PBoC s’est voulue rassurante sur son approche prudente de sortie des politiques de relance.
Dépenses permanentes. Les déficits budgétaires des pays émergents ont atteint des records l’an dernier, constate l’Institute for International Finance. Pourront-ils se résorber ? Certes, un retour à la croissance devrait en éponger une partie, mais l’IIF s’interroge surtout sur la baisse des dépenses publiques, qui ont beaucoup progressé pour faire face à la pandémie. Les diminuer « peut s’avouer politiquement et socialement difficile », explique l’Institut, qui a analysé 104 événements où la hausse des dépenses publiques a dépassé les 3 % du PIB sur un an. Dans la plupart des cas, ces dépenses sont devenues permanentes ; elles n’ont été diminuées que dans 16 des 104 épisodes. Pire, cinq ans après les avoir augmentées, les dépenses publiques restaient supérieures à plus de 3 % du PIB à leur niveau d’avant-crise. « La réduction du déficit ne sera pas aisée, même si la croissance est forte », conclut l’IIF. Les pays où les déficits sont déjà importants et les dépenses généreuses, comme le Brésil ou l’Argentine, sont concernés au premier chef. Le Chili ou le Pérou bénéficient de leur côté d’un niveau de dette assez faible, qui devrait leur laisser un peu de marge de manœuvre.
Les entreprises de la région sont très actives sur ce marché, profitant des conditions de financement favorables et d’un fort intérêt des investisseurs.