Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Les gestionnaires d’actifs qui s’intéressent plus particulièrement à l’investissement dans le crédit sont en train d’accroître leurs actifs sous gestion en acquérant des portefeuilles de prêts bancaires pour leur clientèle, indique l’agence d'évaluation financière Moody’s dans un commentaire publié le 8 août («Select Asset Managers Benefit from European Bank Deleveraging»). Les gestionnaires se lancent parallèlement dans le prêts de fonds tiers à des grandes entreprises et à des PME qui ont jusqu’ici été généralement accompagnées par les banques européennes.Selon Moody’s, les gestionnaires d’actifs qui disposent de l’indispensable expérience dans le domaine de l’analyse crédit sont bien placés pour tirer parti de cette situation et s’engager dans les acquisitions de portefeuilles de prêts et l’octroi de prêts à leurs clients. Toutefois, relève l’agence, cette activité n’est pas sans risques. Les banques sont ainsi confrontées au casse-tête de la valorisation des portefeuilles qu’elles souhaitent céder tandis que les gestionnaires se heurtent de leur côté aux barrières réglementaires à franchir pour profiter pleinement du processus de désendettement des banques européennes. La multiplicité des régimes juridiques en Europe nécessite pour les gestionnaires de disposer d’une véritable expertise pour participer simultanément à l’acquisition de portefeuilles de prêts et à l’activité de prêts en direct. Selon des estimations du Fonds monétaire international (FMI) d’avril 2012, les banques européennes devraient réduire leurs actifs d’environ 2.000 milliards d’euros sur la période 2011-2013.
L’indice Lyxor des hedge funds a progressé au mois de juillet de 1% et affiche sur les sept premiers mois de l’année un gain de 1,54%, selon le dernier baromètre du secteur de la gestion alternative publié par Lyxor.Douze des quatorze indices de stratégie suivis par le baromètre ont terminé le mois en territoire positif. Les indices Lyxor Long Term CTA et Lyxor L/S Equity Statistical Arbitrage ont dégagé des rendements de 3,2% et 2,1% respectivement. L’indice Lyxor Distressed Securities a reculé de 0,2% en juillet mais affiche sur sept mois une performance de 4,68%. Déception également pour le Lyxor Merger Arbitrage, qui a reflué de 0,32% en juillet mais qui s’inscrit en hausse de 2,39% depuis le début de l’année.
Conséquence de la crise de la dette dans la zone euro, les petits investisseurs allemands retrouvent un certain appétit pour l’investissement en actions. Selon le Deutsche Aktien Institut (DAI), qui représente les entreprises et les institutionnels actifs sur le marché des capitaux allemand, quelque 10,2 millions d’investisseurs ont investi directement ou indirectement dans des actions au premier semestre. Ce qui représente une augmentation de 1,9 million d’investisseurs par rapport à la période correspondante de 2011 et de 1,5 million par rapport à fin décembre 2011.Sur ce total de 10,2 millions, soit 15,7% de la population, 2,9 millions (4,5% de la population) sont des actionnaires en direct, 5,3 millions (8,1% de la population) sont des actionnaires qui détiennent des parts de fonds d’actions et 2 millions (3,1% de la population) sont des actionnaires directs et indirects.
Le fournisseur de services financiers allemand AWD, filiale de Swiss Life, est confronté à la défection d’un partenaire de coopération, en l’occurrence Generali Suisse qui a dénoncé, pour la fin de l’année, le contrat qui le liait à AWD, rapporte la «Neue Zürcher Zeitung» (NZZ). Selon Generali Suisse, la collaboration ne correspond plus à ce que l’on en attend et le volume d’activité est en recul depuis quelques années, ce qui explique la dénonciation du contrat, explique la NZZ.
Les aléas de la crise européenne ne semblent pas ébranler outre mesure la confiance des investisseurs. La majorité des investisseurs obligataires européens estiment que la zone euro va résister aux pressions et se maintenir en l'état, selon la dernière enquête trimestrielle (1) réalisée par l’agence d'évaluation financière Fitch Ratings.Seulement 5% des investisseurs interrogés envisagent un démantèlement à grande échelle de la zone euro. En outre, 9% des investisseurs prévoient une multiplicité de défauts souverains dans la zone euro mais estiment que de tels événements ne provoqueront pas de démantèlement. Et 21% des investisseurs sont d’avis que la Grèce et un ou deux autres pays pourraient abandonner le projet européen. Il reste que la majorité d’entre eux s’attendent à une union budgétaire (33%) ou à une sortie de crise réelle même si elle se réalise dans une certaine confusion (31%). Les résultats de cette enquête sont assez proches de ceux enregistrés en octobre dernier où déjà le démantèlement de la zone euro n'était envisagé que par 4% des investisseurs. C’est dire que malgré la sévérité de la crise, les investisseurs raisonnent sur le long terme et restent confiants dans l’avenir de l’Europe. C’est également le point de vue de Fitch qui estime très peu probable un démantèlement de la zone euro en raison de son coût énorme et de l’engagement des politiques en faveur de l’Union. Mais la crise a bien montré l’urgence d’une plus grande intégration budgétaire, financière et politique. (1) Sondage réalisé entre le 2 juillet et le 2 août auprès d’un échantillon de gestionnaires représentant un montant cumulé d’actifs de 7.200 milliards de dollars
A l’issue d’une année de négociations avec News Corp, l’Eglise anglicane a décidé de vendre la totalité de sa participation dans le groupe de Rupert Murdoch, à la suite du scandale des écoutes téléphoniques.Les autorités anglicanes ont de sérieux doutes sur la volonté de réforme de News Corp. Un coup dur pour Rupert Murdoch même si le montant de la participation cédée, 1,9 million de livres, ne représente qu’une goutte d’eau par rapport à une capitalisation boursière de plus de 57 milliards de dollars, soit quelque 37 milliards de livres.
Les meilleures opportunités d’investissement dans l’immobilier en Europe se trouvent dans les secteurs retail et industriels en France, en Allemagne et dans les économies nordiques, selon Aberdeen. Aux Etats-Unis et au Canada, bien que les marché soit surévalués, Aberdeen entrevoit des opportunités favorables dans les bureaux et habitations de banlieue aux Etats-Unis et dans les entrepôts et le retail dans les deux pays. Enfin, en Asie, c’est en Australie qu’il faut miser, les bureaux à Hong Kong et en Corée restant surévalués.
Le gestionnaire de fortune Partners Group a investi dans un hôtel situé sur l’une des artères commerciales principales de la ville de Hong Kong. Partners Group précise dans un communiqué publié le 7 août que l’immeuble a été acheté conjointement avec Gaw Capital Partners et CSI Properties.
Oliver Chang, spécialiste d’immobilier pour le compte de la banque Morgan Stanley jusqu'à récemment, vient d’annoncer qu’il crée un fonds d’investissement pour acheter jusqu'à 1 milliard de dollars de maisons saisies au cours des deux prochaines années, rapporte Les Echos. Il a déjà levé 300 millions de dollars auprès d’un investisseur de «private equity» dont il n’a pas révélé l’identité. La nouvelle société d’Oliver Chang, baptisée Sylvan Road Capital LLC, veut se focaliser sur le sud-est du pays et le Midwest, sur des marchés où il peut mettre la main sur plusieurs centaines de maisons d’un coup, afin de réaliser des économies d'échelle. Oliver Chang promet à ses investisseurs un rendement de l’ordre de 9 % par an.
Au printemps 2011, une vingtaine de fonds de Fidelity Investments avait acquis des actions Facebook pour plus de 200 millions de dollars, relate The Wall Street Journal. Lorsque la société Internet s’est introduite en Bourse en mai, la plupart de ces fonds et d’autres ont fait le plein de titres cotés. Mais maintenant, de nombreux gérants de Fidelity réduisent leurs participations. Ainsi, en juin, 21 fonds de la société de gestion ont vendu plus de 1,9 million d’actions cotées Facebook. Seize d’entre eux ont cédé plus d’un quart de leurs participations dans la société, selon Morningstar. Difficile de dire si les fonds de Fidelity ont gagné ou perdu de l’argent dans cette affaire, mais le titre Facebook reste inférieur à son prix d’offre de 38 dollars. D’autres sociétés de gestion ont également cédé leurs titres Facebook, note le WSJ.
«Le culte des actions est mort». C’est sur ces mots que Bill Gross, qui gère le fonds Pimco Total Return de 259 milliards de dollars, introduit sa chronique mensuelle publiée début août. Il estime que le rendement annualisé de 6,6 % dégagé par les actions sur une base ajustée à l’inflation depuis 1912 «ne peut être dupliqué» dans le futur », compte tenu de l’absence d’un «miracle de la productivité qui ressemblerait au génie d’Apple».Il prévient enfin les investisseurs que dans «presque tous» les pays développés des «solutions inflationnistes» seront tentées sur les prochaines années voire les prochaines décennies.
Le fonds souverain Government of Singapore Investment Corporation (GIC) a publié hier son rapport annuel 2011-2012 (clos le 31 mars), rapporte L’Agefi. Le fonds a considérablement accru la part du monétaire dans ses actifs. De 3% lors du précédent exercice, il est passé à 11% de l’ensemble des actifs sous gestion -dont la valeur dépasse les 100 milliards de dollars. En revanche, les placements en actions ne représentent plus que 45% du portefeuille de GIC, contre 49% début 2011. L’allocation obligataire est passée de 22% à 17%. En revanche, les placements dits alternatifs (immobilier, capital-investissement, infrastructures, ressources naturelles, hedge funds) ont légèrement progressé (de 26% à 27%).
Cathay Capital, le fonds franco-chinois a réalisé son huitième investissement en l’espace d’un an pour un montant de 74 millions d’euros investi dans cinq sociétés françaises et trois chinoises, rapporte L’Agefi. L’opération s’est faite dans le cadre d’un deuxième FCPR dont l’objectif est d’atteindre les 200 millions d’euros dans les prochains mois.
Les investisseurs se sont réfugiés sur les stratégies de rendement sur la semaine se terminant le 25 juillet, dans un contexte de mauvaises nouvelles économiques, selon les dernières statistiques hebdomadaires d’EPFR. Ainsi, les flux dans les fonds obligataires à haut rendement ont excédé les 2 milliards de dollars pour la sixième fois sur les 30 semaines dernières. Parallèlement, les fonds dividendes ont absorbé 858 millions de dollars alors même que, sur la même semaine, les fonds actions ont vu sortir 10,7 milliards de dollars. Les fonds obligataires ont quant à eux enregistré des souscriptions nettes de 3,7 milliards de dollars et les fonds monétaires, de 7,9 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, les fonds obligataires ont ainsi engrangé 223,2 milliards de dollars tandis que les fonds actions voyaient sortir 314,4 milliards de dollars.
L’agence de notation Moody’s et State Street Global Markets se sont joints à Andrew Lo, professeur de finance à MIT Sloan School of Management et directeur du Laboratoire d’ingénierie financière à MIT, pour la création d’un consortium baptisé «The Consortium for Systemic Risk Research Analytics». Son objectif est de «produire une recherche quantitative indépendante, et d’apporter des perspectives nouvelles et une analyse de fond des risques systémiques sur les marchés financiers mondiaux». Le Consortium a pour mission de «promouvoir la collaboration entre les milieux universitaires et financiers afin de rechercher l’interdépendance des marchés et les sources potentielles de risque systémique», souligne un communiqué.
Selon une étude publiée par Moody’s, les émetteurs de dette high yield vont devoir faire face à de lourdes échéances de remboursement d’ici à deux ans, rapporte L’Agefi. L'étude porte sur 272 sociétés non financières qui ont émis pour 663 milliards de dollars de dette bancaire et obligataire et dont 55% devront être remboursés entre 2013 et 2016. Près de 180 milliards de dollars (150 milliards d’euros) de dettes de sociétés «speculative grade» arriveront à échéance en 2013 et 2014 dans la région EMEA (Europe, Moyen Orient, Afrique). Et près de 96 milliards de dollars de dette arriveront à échéance dès 2014. Les besoins de refinancement pour 2013 se chiffrent à 84 milliards, précise le quotidien.
Les investisseurs s’attendent à des mois très difficiles pour les entreprises dans le monde ainsi qu'à un environnement macro-économique toujours très tendu. Selon le dernier sondage BofA Merrill Lynch réalisée entre les 6 et 12 juillet auprès de 190 investisseurs représentant un montant agrégé de 567 milliards de dollars d’actifs sous gestion, les allocataires sont 38 % en net à estimer que les bénéfices des entreprises vont se détériorer au cours des douze prochains mois. Le mois dernier, 19% de l'échantillon s’attendait à une dégradation de l’environnement micro-économique dans le monde. Concernant l'état de santé des économies, les allocataires sont 13% en net à estimer que la conjoncture économique mondiale va se détériorer au cours des douze prochains mois, contre 11 % il y a un mois.Dans ce contexte, la poche de liquidités des allocataires reste élevée. 33 % sont surpondérés en cash, contre 39 % en juin. Les actions américaines ont vu leur popularité chuter au cours du dernier mois. Les allocataires ne sont plus que 14 % à les surpondérer, contre 31 %. En revanche, ils ont réduit leur souspondération en actions européennes : elle passe de 36 % à 26 %. Les actions émergentes deviennent, «par défaut» souligne l'étude, la plus forte surpondération des panélistes avec 19 %. Les obligations demeurent à 23 % de souspondération, inchangée depuis le dernier sondage. L’allocation vers les matières premières se situe en juillet à son niveau le plus bas depuis février 2009. Les allocataires souspondèrent cette classe d’actifs à 13%.
Les fonds souverains pourraient chercher à racheter les filiales de gestion d’actifs des groupes bancaires, afin de réduire les frais de gestion et d’acquérir de nouvelles compétences professionnelles, indique Financial Times Fund Management. «C’est la prochaine étape dans l'évolution des fonds souverains. Apprendre à devenir un asset manager prend beaucoup de temps, on peut en gagner en achetant directement une telle expertise», souligne Nicholas Griffin, european head of financial services strategy chez KPMG. De tels rachats diminueraient considérablement les revenus des différents acteurs du métier, note le FT FM
Dans le cadre des travaux pour la chaire de Newedge sur le thème “Advanced Modelling for Alternative Investments”, l’EDHEC-Risk Institute a adopté une nouvelle méthode d'évaluation de la performance des hege funds au moyen d’un ajustement non linéaire des performances au risque. Elle a été testée sur différents indices de hedge funds ainsi qu'à différents hedge funds pris individuellement en prenant en compte une série de facteurs de risque couvrant les actions, les obligations, le crédit, les devises et les matières premières. L'étude aboutit à la conclusion que ce qui était considéré indûment comme de l’alpha dans les analyses précédente est en réalité une forme de juste récompense pour les gérants de hedge funds pour la détention d’un ensemble relativement complexe d’expositions linéaires et non linéaires par rapport à différents facteurs de risque. Souvent, ajoute l’EDHEC, la baisse de la performance provient d’un petit nombre d'événements extrêmes qui ne peuvent pas être correctement capturés avec la méthode linéaire traditionnelle.
L’indice global des hedge funds de Lyxor affiche pour juin une perte de 0,47 %, de sorte que la performance moyenne pour l’ensemble du premier trimestre se limite à 0,49 %.Sept des quatorze stratégies ont été dans le rouge pour le mois dernier, mais l’arbitrage obligataire et le long/short equity long bias ont enregistré des gains respectifs de 1,97 % et de 1,95 %. Trois catégories affichent de fortes performances pour janvier-juin : l’arbitrage obligataire arrive en tête, avec 5,65 %, devant le distresses securities (4,89 %) et le long/short equity long bias (4,30 %. En revanche, le CTA Long Term accuse une perte de 2,72 % pour le premier semestre.