Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Patrick Summer, head of property equities chez Henderson Global Investors (HGI), a indiqué jeudi lors d’un passage à Paris que la stratégie maison consiste, en matière d’investissement en actions du secteur de l’immobilier, d’afficher une «active share» d’au moins 60 %, le contrat étant rempli actuellement, avec 61 %. Les portefeuilles comprennent 8,8 % d’actions ne figurant pas dans les indices de référence.HGI affiche au 30 septembre un encours de 2,7 milliards de dollars en actions immobilières, dont 2 milliards dans trois fonds de droit luxembourgeois : 1,3 milliard de dollars pour le Henderson Horizon Global Property Equities Fund, 358 millions d’euros pour le Henderson Horizon Pan European Property Equities Fund et 436 millions de dollars pour le Henderson Horizon Asia Pacific Property Equities Fund, le reliquat correspondant à des mandats, dont un d’un fonds de pension néerlandais et l’autre d’un fonds de pension de la région Asie-Pacifique. Depuis le début de l’année, le fonds global a drainé 172 millions de dollars en net, pendant que le pan-européen collectait 17 millions d’euros et que le produit asiatique enregistrait 20 millions de dollars de souscriptions nettes.Le portefeuille du fonds mondial comprend 67 lignes sur un univers de 306 valeurs dans l’indice et de 400 titres en comptant les constructeurs de maisons. La seule surpondération marquée (de 3 %) concerne les actions américaines. En Europe, région sur laquelle il est neutre, HGI sous-pondère la France de 3 % et surpondère l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède. L’Asie-Pacifique est sous-pondérée de 2 %.
La gestion du risque est au centre des préoccupations des institutionnels. Dans la première édition mondiale du RiskMonitor d’Allianz Global Investors (AllianzGI), qui a interrogé 390 investisseurs institutionnels répartis dans 41 pays et gérant au total 50.000 milliards de dollars, ce sont la hausse des taux d’intérêt et des risques extrêmes qui inquiètent le plus les professionnels sondés, respectivement par 39 % et 31 % qui les citent comme «risque considérable». Un quart des investisseurs décrivent la hausse des taux d’intérêt comme un « risque élevé » et 30 % comme un « risque considérable ». En France, ils sont 88 % à estimer que leurs performances pourraient pâtir de la hausse des taux d’intérêt. En revanche, les sondés français envisagent moins que leurs homologues européens une distorsion des marchés obligataires (50 % contre 70 %) ou un risque de surendettement des entreprises et des particuliers (20 % contre 31 %). À la différence des Européens, les Français considèrent davantage les risques obligataires comme des sources de performance. Le risque de crédit est considéré comme une bonne source de performance sur les trois prochaines années pour 44 % des sondés français, contre seulement 28 % des Européens. Pour atténuer les risques de marché, les institutionnels utilisent un certain nombre de stratégies. La gestion de la duration est privilégiée par les investisseurs en Amérique du Nord (à 66%), l’allocation d’actifs dynamique est choisie par 70 % des Européens. Les Français utilisent plus la gestion de la duration que leurs homologues européens (78 % contre 68 %) ou la couverture du risque extrême (56 % contre 30 %). Ils ont en revanche moins recours que les Européens à la diversification des actifs (44 % contre 64 %).Concernant le risque lié à la réglementation, 73 % des institutionnels estiment qu’elle a un coût. L’impact net moyen sur la performance annuelle dû à la réglementation est estimé à 2,3 %. Paradoxalement, alors que les investisseurs français perçoivent davantage encore les questions réglementaires comme une menace pour leurs performances, ils sont plus optimistes que leurs homologues européens sur l’amélioration du contexte réglementaire et politique (25% contre 7%) dans les années à venir.Les poches de valeurs les plus prometteuses sont les actions. Ainsi, 90 % des investisseurs pensent que les actions internationales vont enregistrer des performances positives dans les trois années à venir. Les prévisions de performance annuelle des actions internationales se situent en moyenne à 6 %.
L’optimisme des investisseurs relatif à la reprise de l'économie mondiale et des bénéfices des entreprises a été entamé par la montée des risques de «shutdown» aux Etats-Unis alors que la confiance vis-à-vis de l’Europe s’améliore, selon le dernier sondage BofA Merrill Lynch Fund Manager Survey du mois d’octobre, réalisé entre les 4 et 10 octobre auprès d’un échantillon pesant 643 milliards de dollars. Le nombre d’investissements prévoyant un renforcement de l'économie mondiale est passé de 69% en septembre à 54% ce mois-ci, un niveau malgré tout encore historiquement élevé. Ils sont d’ailleurs 71% contre seulement 61% un mois plus tôt à estimer que la croissance va demeurer en desous de la tendance potentielle au cours des douze prochains mois.Les inquiétudes relatives au resserrement de la politique monétaire constituent désormais le risque extrême cité en premier par 24% du panel, contre seulement 6% en septembre. Dans ce contexte, les investisseurs sont moins nombreux à tabler sur une reprise des bénéfices des entreprises dans le monde : seulement 28% contre 41% en septembre. Et 18% d’entre eux pensent même que les bénéfices vont diminer contre 11% un mois plus tôt. Corollaire de ce moindre optimisme, les allocations actions ont été revues à la baisse. Seulement 49% des sondés sont surpondérés sur les actions, contre 60% en septembre. Les investisseurs sont revenus au moins en partie sur l’obligataire.En Europe toutefois, la confiance gagne du terrain et les allocations actions ont atteint leur plus haut niveau depuis six ans. La surpondération des actions européennes atteint 46% contre 36% un mois plus tôt. Les perspectives relatives aux bénéfices des entreprises, insensibles aux événements américains, se sont encore améliorées et se retrouvent à leur meilleur niveau depuis septembre 2007.Autre évolution significative, les investisseurs ont revu à la hausse leur exposition aux actions émergentes et sont de moins en moins nombreux à envisager de sous-pondérer la «région». Toutefois, les signaux concernant l’ensemble des marchés émergents ne sont pas tous positifs, indique BofA Merrill Lynch. Les investisseurs sont malgré tout 38% à estimer que les actions émergentes sont les plus sous-évaluées de toutes les régions alors que 68% du panel indiquent que les Etats-Unis sont la région la plus surévaluée.
Plus de 80 % des services fiduciaires des banques américaines ont l’intention d’augmenter leur consommation de fonds tiers sur les deux prochaines années, selon un sondage de Cerulli Associatses. Dans le même temps les trois quarts de ces «bank trusts» considèrent que la sélection de gestionnaires externes et la constitution d’un groupe de recherche pour cette tâche constituent le principal défi qu’ils auront à relever pour faire bouger les lignes (in moving the needle).
L'épargne salariale est de plus en plus présente dans les entreprises. Le nombre de salariés bénéficiant aujourd’hui de dispositifs d’épargne salariale a augmenté de 14% par rapport à 2011, ils sont aujourd’hui près de la moitié (45%) à être concernés, selon le Baromètre 2013 du Club de l'épargne salariale/Harris Interactive. En revanche, on constate une baisse du montant des versements, avec un pourcentage de salaire épargné qui a diminué de 4%. Une personne sur 4 n’a effectué aucun versement dans les 12 derniers mois, comme en 2011. Le PEE et le PERCO sont en nette progression: les salariés investissent davantage sur le PEE (81%, versus 64% en 2011) et sur le PERCO (44% contre 35 % en 2011). Les salariés investisseurs qui ont investi dans leur dispositif d’épargne salariale au cours des douze derniers mois ont une perception nettement plus positive sur la gestion et les performances financières de leur dispositif que les bénéficiaires d’un dispositif mais qui n’ont pas investi au cours des douze derniers mois : 82 % des investisseurs sont satisfaits de la qualité de la gestion de leur compte contre 63 % pour les bénéficiaires, 72% de la qualité de l’information fournie contre 55 %, et 71 % des performances financières contre 50 %. Le Baromètre souligne que l’épargne salariale est de plus en plus orientée vers le financement de la retraite La première destination de l’épargne salariale est le financement de la retraite: à 60%, soit 12% de plus qu’en 2011. La constitution d’un capital pour prévenir les dépenses liées à la dépendance est devenue une vraie préoccupation pour 24 % des salariés, alors qu’en 2011 ils n’étaient que 15 %. Le contexte de crise et les réformes successives des systèmes de retraite continuent en effet d’engendrer de fortes inquiétudes et incertitudes. Les trois quarts des salariés prévoient que leur retraite sera financièrement insuffisante. Six salariés sur 10 déclarent épargner pour leur retraite. Pour ceux qui épargnent, l’épargne salariale se positionne en troisième position des moyens jugés les plus efficaces pour le financement de la retraite, derrière l’immobilier et l’assurance vie. Mais pour les épargnants actifs, l’épargne salariale est le premier moyen de financement de la retraite. L’enquête souligne aussi que l’épargne salariale renforce l’attachement du salarié à son entreprise, mais également qu’elle valorise l’image de l’entreprise à l’extérieur, par le discours porté par les salariés. La présence des dispositifs d’épargne salariale a un fort impact sur l’image RSE et économique de l’entreprise.
Une société de Berkshire Hathaway, Mormon Group, a payé 1,1 milliard de dollars en numéraires pour deux filiales d’IMI, groupe d’ingénierie britannique, dont la division distributeurs de boissons fournit Coca-Cola, PepsiCo et McDonald’s, rapporte le Financial Times. Warren Buffett a indiqué que cette acquisition montrait que des opérations pouvaient encore être réalisées malgré l’impasse budgétaire américaine
Avec le service Durable Portfolio Construction (DPC) Natixis Global Asset Management (NGAM) importe en France et dans d’autres pays d’Europe continentale (Italie, Suisse, Espagne) un concept rôdé aux Etats-Unis (lire Newsmanagers du 5 avril 2012) par lequel la clientèle de CGPI et de leurs clients, de particuliers haut de gamme, de plates-formes et d’institutionnels peut bénéficier d’une étude personnalisée de son portefeuille en fonction de sa tolérance au risque et de ses objectifs de long terme.L’objectif de ce diagnostic gratuit consiste à bâtir un portefeuille stable sans corrélations non désirées (et parfois insoupçonnées), comme l’explique Christophe Point, directeur commercial. Bien évidemment, ce conseil s’appuie sur l’expertise d’une maison multi-boutiques et multi-expertises (25 sociétés de gestion affiliées dans le monde) gérant 602 milliards d’euros. Il s’agit d’une sorte de tierce partie marketeur interne à l'échelon du groupe, en architecture dirigée.L’objectif consiste à livrer des solutions tous-terrains et d’accompagner le client dans le temps, avec en toile de fonds une volonter de participer à l'éducation et la formation des clients. Cela devrait aussi contribuer à fidéliser la clientèle sans céder à la tentation de préconiser les produits à la mode.NGAM a mis les ressources nécessaires pour sa nouvelle prestation. En plus des 30 spécialistes de Boston, qui couvrent les marchés nord et latino américains, les capacités à Londres ont été portées à six personnes, la montée en charge coïncidant avec la mise en place de la plate-forme de fonds retail ; cette équipe a vocation à couvrir les marchés européens. Et à Paris, six ou sept personnes du département solutions de Franck Nicolas sont également partie prenante de ce dispositif, dont les composantes sont appelées à se «fertiliser» mutuellement.La plate-forme DPC contribue à rendre encore plus cohérent le discours sur la stratégie des spécialistes de la distribution du groupe (y compris les 40 commerciaux de Natixis Asset Management ou NAM) partout dans le monde.
Pour accélérer le développement de sa plateforme vaccinale et la mise en place de collaborations internationales, la société française de biotechnologies Theravectys, spécialiste du développement de vaccins basés sur la technologie des vecteurs lentiviraux, a annoncé mercredi 16 octobre, la finalisation d’une levée de fonds pour un montant de 14,7 millions d’euros . Ce tour de financement a été mené par la société Tethys (holding détenu par la famille Bettencourt), accompagnée de la Financière Idat de Philippe Oddo, FGP Capital et d’autres investisseurs privés.
Le groupe Axa a souligné dans un communiqué une amélioration de sa performance environnementale, sociale et de gouvernance (ESG) chez quatre grandes agences de notation. S&P Dow Jones et RobecoSam ont récemment annoncé les résultats de leur évaluation 2013 s’agissant des Dow Jones Sustainability Indices (DJSI). Le score global d’AXA a augmenté de 4 points, de 74 à 78/100, un niveau nettement supérieur à la moyenne du secteur (48/100). En particulier, AXA a augmenté son score au sein des catégories suivantes : la gestion de son empreinte environnementale ; l’intégration des enjeux ESG en amont de l’évaluation des risques et des processus de développement des produits ; la gestion de la chaîne d’approvisionnement ; les engagements en faveur de la société civile; et le développement du capital humain. L’inclusion d’AXA au sein des indices DJSI World et DJSI Europe est confirmée. Le CDP (précédemment appelé Carbon Disclosure Project) a également publié son classement 2013. Avec une « Performance Carbone » de 94/100 (+6 points par rapport à 2012) et une notation dans la catégorie « A », AXA dispose ainsi du meilleur score du secteur de l’assurance. AXA fait partie du Carbon Performance Leadership Index (CPLI) pour la troisième année consécutive. Cet indice met en exergue les entreprises du FTSE Global Equity Index Series (Global 500) qui ont développé une stratégie avancée en matière de prise en compte stratégique du changement climatique. Enfin, Sustainalytics7 a publié un nouveau classement. Le score global d’AXA a augmenté de 75 à 81/100, plaçant AXA à la 4ème place dans le secteur de l’assurance, sur un total de 140 entreprises. Les processus de conformité, la stratégie d’investissement responsable, les engagements en faveur du dialogue social ainsi que la politique environnementale d’AXA sont autant d’atouts soulignés par Sustainalytics.
Less Français patrimoniaux sont plus optimistes, mais ils ne sont pas plus dynamiques dans leur prise de décision. Selon l’UFF qui présentait mercredi 16 octobre son Observatoire UFF-IFOP de la clientèle patrimoniale 2013, 48% des 300 Français patrimoniaux interrogés – c’est-à-dire détenant des valeurs mobilières ou de l’assurance-vie, et ayant un niveau de patrimoine financier hors immobilier de plus de 30 000 euros avec l’intention de réaliser un placement financier dans les 2 ans – se sont dits optimistes quant à l’évolution des marchés financiers dans les 6 prochains mois. En revanche, 41% seulement ont modifié leur comportement d’investissement au regard de la conjoncture vers plus d’implication et plus de vigilance. Parmi les enseignements de cet observatoire, l’UFF relève également une vision plus équilibrée du risque des personnes sondées, qui se traduit par un plus grand attrait pour les actions et les contrats d’assurance-vie multisupport. «L’échelle de risque reste inchangée mais la perception du risque des différents produits baisse notamment pour les actions et les assurances-vie en unités de compte (UC)», indique l’UFF. En conséquence, les Français patrimoniaux s’intéressent à nouveau aux actions (+ 14) et aux contrats d’assurance-vie en UC (+ 17).En outre, l’assurance-vie retrouve son attrait historique aux côtés des produits à capital garanti. Les obligations conservent quant à elles les faveurs des investisseurs, avec toutefois une légère désaffection pour les obligations d’Etat (- 6 points) au profit des obligations d’entreprise (+ 6 points). Par ailleurs, les Français patrimoniaux manifestent un intérêt certain pour les placements dans les PME. 35% d’entre eux sont détenteurs ou intéressés par des investissements dans les PME non cotées : c’est leur placement « alternatif » préféré.Enfin, 65% des Français patrimoniaux sont intéressés par le PEA PME, dont 16% sont «tout à fait intéressés». Cet intérêt est encore plus manifeste chez les détenteurs de PEA : 75% de Français détenteurs de PEA sont intéressés par le PEA PME, dont 23% se déclarent «tout à fait intéressés».
Les fonds souverains du Qatar, de Singapour et d’Abu Dhabi ont les yeux rivés sur le marché immobilier italien, et espèrent jouer un rôle dans la cession du patrimoine de l’Etat, rapporte Il Sole – 24 Ore. « Presque toutes les semaines nous avons un rendez-vous avec des investisseurs intéressés », a expliqué l’administrateur délégué de Hines Italia Sgr, Manfredi Catella, en marge du Real Estate Forum organisé mardi à Milan. Outre les fonds souverains, les fonds de pension et d’assurance vie orientaux sont aussi intéressés.
Norges Bank Investment Management, l’entité qui gère le fonds souverain norvégien, et Axa Real Estate Investment Managers se sont associés dans un programme de co-investissement dans de la dette d’immobilier commercial. Le programme ciblera des investissements dans de la dette senior de taille importante, jusqu’à 600 millions d’euros, avec un focus initial sur le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Le fonds souverain norvégien, dont les encours ressortaient à 4.182 milliards de couronnes norvégiennes à la fin du premier trimestre, avait annoncé en 2010 vouloir porter sa part dans l’immobilier non coté jusqu’à 5 % de son encours et a depuis annoncé une série d’opérations. Les deux groupes sont partenaires dans l’immobilier depuis 2011.
Les conseillers spécialistes gèrent près de deux fois les actifs gérés en moyenne par les conseillers dans leur ensemble, selon une étude réalisée par Cerulli Associates dans «The Cerulli Edge-Advisor Edition» (quatrième trimestre). A fin juin 2013, les actifs gérés par les spécialistes représentaient 29% environ du total des actifs des conseillers."La grande majorité des conseillers financiers sont des généralistes. Seulement 15% des conseillers façonnent leur activité pour une clientèle unique, les institutionnels, les programmes de retraite des entreprises ou encore les investisseurs haut de gamme (HNW)», indique Bing Waldert, director chez Cerulli.Selon Cerulli, la spécialisation limite bien évidemment le marché d’un conseiller mais améliore le degré de réussite dans le développement de l’activité. En visant un segment de marché très étroit et en mettant en place une offre de services taillés sur mesure, les conseillers ont davantage de chances de gagner des appels d’offres lorsqu’ils sont en concurrence avec un généraliste.
Les hedge funds et gérants d’actifs «distressed» achètent la dette de Porto Rico, profitant des ventes des investisseurs traditionnels, rapporte le Financial Times. «De nombreux fonds traditionnels vendent ces titres avec une décote, et vu que plusieurs entités de Porto Rico vendent des obligations, la liquidité est bonne. Cela est inhabituel sur le marché des municipal bonds», indique un gérant. Les volumes mensuels de transactions sur les obligations de Porto Rico ont augmenté à 20 milliards de dollars d’ici à fin septembre contre une moyenne de 3-5 milliards de dollars, selon Citigroup.
Le fonds de pension public de la Norvège, le plus grand fonds souverain au monde, s’est retiré de cinq sociétés responsables de dégâts environnementaux ou de recours au travail des enfants, a annoncé le ministère des finances lundi dans un communiqué.Les groupes dont le fonds s’est retiré pour des motifs environnementaux sont les sociétés forestières malaisiennes WTK Holdings Berhad et Ta Ann Holdings Berhad, les sociétés minières chinoise Zijin Mining Group et péruvienne Volcan Compania Minera. Une cinquième entreprise, l’indienne Zuari Agro Chemicals, a également été mise à l’index, accusée d’employer des enfants, a précisé le ministère des Finances dans un communiqué.Deux compagnies pétrolières, l’anglo-néerlandaise Shell et l’italienne Eni, ont aussi été placées «sous observation": la Banque centrale norvégienne, qui gère le fonds, devra, via son actionnariat, les inciter à améliorer leurs pratiques dans le delta du Niger, où les pollutions pétrolières sont fréquentes. Faute de progrès, le fonds pourrait ajouter les deux majors à sa liste noire d’entreprises dans lesquelles tout investissement est banni pour des raisons d'éthique.Enfin, une autre entreprise, la compagnie minière sud-africaine AngloGold Ashanti, également accusée de dégâts environnementaux, va être suivie de près, a précisé le ministère, qui dit avoir relevé une récente amélioration de ses pratiques.
L'étude Sovereign Bonds and Sustainable Culture réalisée par l’ICMA Centre de la business school britannique de Henley en coopération avec les Universités d’Hohenheim (Allemagne) et St. Andrews (Royaume-Uni) confirme qu’il existe une relation démontrable entre le risque de défaut de paiement d’un Etat et le niveau de sa culture en matière de développement durable. Pour mesurer cette dernière, les chercheurs ont utilisé les notations pays de l’agence munichoise oekom research qui prouve que l’existence d’une solide culture de durabilité réduit considérablement le risque de défaut de paiement. Combiner les informations financières conventionnelles avec les notations de durabilité permet donc de mieux évaluer la solvabilité de long terme d’un Etat et donc le risque présenté par les obligations qu’il émet.A titre d’illustration, oekom research souligne que les investisseurs qui ont fait confiance à la mauvaise note de durabilité attribuée à la Grèce n’ont pas été touchés par le «haircut», contrairement à ceux qui faisait confiance aux notations A dont bénéficiait le pays auprès des agences de notation conventionnelles.Les spécialistes munichois soulignent d’ailleurs que, depuis plusieurs années, les Etats-Unis ont de mauvaises notes de durabilité et se classent ainsi loin derrière des pays «recommandables» sur ce chapitre.
Pro-InvestisseursCIBC Inc. vient d’annoncer des améliorations à sa plateforme de négociation en direct pour les clients indépendants avec le lancement d’un nouveau centre d’information sur les ETF et l’ajout d’outils et de rapports de recherche de Morningstar et Thomson Reuters. Le nouveau centre d’information est un guichet unique complet sur les ETF, qui comprend d’importantes ressources éducatives et un accès aux commentaires des analystes de Morningstar sur les ETF.
Pour Sylvain de Forges, directeur général délégué du Groupe AG2R La Mondiale, citant Philippe Dutertre, CIO adjoint et responsable ISR du groupe, le monde de l’ISR a connu un véritable «événement cosmique» avec l’adoption par le Forum de l’Investissement Responsable (FIR) et l’Association Française de la Gestion financière (AFG) d’une longue définition de la notion d’ISR (lire Newsmanagers du 2 juillet).Au-delà de cette notion lexicologique, toutefois, Matt Christensen (directeur de l’ISR chez Axa IM) a souligné lundi soir lors de la conférence «l’ISR à quoi ?"* qu’au-delà des notions déjà bien établies de gestion du risque et de suivi de la performance, la nouveauté réside dans le fait que les acteurs de l’ISR se préoccupent désormais aussi de la notion d’impact. De sorte que, pour les gestionnaires, le mode d’utilisation de la recherche a changé.Dans le cahier des charges commun pour l’investissement dans les différentes classes de capitalisation et d’actifs, Axa IM a retenu un faisceau de cinq critères de base: empreinte carbone, consommation d’eau, structure du conseil d’administration, diversité du conseil d’administration et controverses sociales éventuelles. Un socle d’autant plus important que, comme l’a rappelé Joseph Pinto, global head of markets and investment strategy d’AXA IM, le groupe Axa a annoncé récemment qu’il va désormais intégrer l’ISR dans l’ensemble de ses investissement (mandats, fonds et impact investing) et dispose d’une équipe de 10 spécialistes chevronnés en la matière (lire newsmanagers du 10 octobre).Pour sa part, Philippe Dutertre a insisté sur le fait que l’ISR suppose l’engagement et le dialogue avec les émetteurs et les autres parties prenantes, ce qui permet d’établir des relations apaisées. Au-delà, il y a matière à développer un nouvel investissement de type solidaire, un peu sur le modèle du fonds de 45 millions d’euros d’Agicam, «d’aide aux aidants».Déterminer le surcroît (ou non) de performance attribuable à l’ISR par rapport aux méthodes ancestrales ne résoudra pas tous les problèmes. Mais il est sûr que l’ISR, dont certains soulignent qu’il a surtout le mérite de réduire le risque réputationnel, permet d’élargir la base d’investisseurs et de mieux prendre conscience des risques.* organisée par AG2R La Mondiale et Axa IM
Si l’on en croit le Wall Street Journal, les mutual funds sont de plus en plus nombreux à investir dans des hedge funds ou des stratégies répliquant celles des hedge funds, selon des données de Morningstar.Les actifs sous gestion de ces mutual funds investis dans la gestion alternative, dénommés «multi-alternative funds», s’inscrivaient au 31 août à 22 milliards de dollars, contre seulement 4,7 milliards de dollars cinq ans plus tôt, d’après des données de Strategic Insight..
L’allemand Deka Immobilien GmbH annonce avoir vendu pour 117 millions d’euros deux immeubles commerciaux situés à San Francisco au groupe immobilier américain Ashkenazy Acquisition Corp. Ces actifs figuraient depuis 1999 dans le portefeuille du fonds immobilier offert au public Deka-ImmobilienEuropa. Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de Deka consistant à réduire la part des actifs non européens dans le portefeuille du fonds tout en profitant de l'évolution positive des marchés pour réaliser des plus-values.D’autre part, pour son fonds WestInvest TargetSelect Shopping réservé aux investisseurs institutionnels, Deka Immobilien a acheté à une société immobilière le magasin Adolfo Dominguez (2.500 mètres carrés) de Madrid pour 18 millions d’euros. Cette opération correspond à une «occasion anticyclique» permettant d’ajouter un actif bien situé au portefeuille.