Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Le pôle fonds de hedge funds de Man Group, FRM, a annoncé avoir conclu un partenariat stratégique avec CommEq Asset Management. FRM fournira une allocation d’amorçage à CommEq, aidant ce dernier à lancer une activité de gestion d’actifs institutionnelle.CommEq, qui a été fondée par Christofer Solheim, un entrepreneur norvégien du secteur des technologies, recherche des sources et des flux de données sous-exploités et insuffisamment structurés qui pourraient influencer de manière significative la perception du marché sur les entreprises concernées, et donc la formation des prix de leurs valeurs mobilières. CommEq a développé dans ce sens un moteur de prévision en intelligence artificielle dont l’objectif est de générer de la surperformance à partir de ces sources au travers d’une stratégie d’investissement systématique et reproductible.Dans le cadre du partenariat stratégique, FRM fournira à CommEq l’infrastructure et le soutien opérationnel ainsi que la gestion du risque au travers de sa plate-forme de comptes gérés.
Axa Rosenberg vient de lancer en Asie une stratégie globale smart beta, marquant ainsi la volonté de la société de ranimer l’intérêt des investisseurs asiatiques pour la gestion quantitative, rapporte Asian Investor.L’approche d’Axa Rosenberg se distingue de celle de ses pairs dans la mesure où la société fonde ses choix sur une analyse particulièrement détaillée des fondamentaux des entreprises, avec la prise en compte de 200 items.A ce jour, seul le groupe Axa, avec un ticket de 2,5 milliards de dollars, a investi dans cette stratégie, précise le site.
L’indice du sentiment «développement durable» des investisseurs institutionnels allemands développé par Union Investment avec le professeur Henry Schäfer (Université de Stuttgart) s’est situé lors de l’enquête effectuée de février à avril 2013 à + 5,41, contre + 4 l’an dernier, sur une échelle allant de - 100 à + 100.Le gestionnaire central des banques populaires allemandes a interrogé 201 investisseurs institutionnels dont l’encours total dépasse les 1.000 milliards d’euros, et 48 % des membres du panel ont indiqué tenir compte des critères de développement durable dans la prise de décision d’investissement, une proportion qui atteint 74 % parmi les 16 % responsables de fondations et d'églises.Globalement, les investisseurs institutionnels se laissent guider par les valeurs de leur entreprise (86 %), mais 56 % des personnes interrogées indiquent vouloir optimiser leur gestion du risque grâce au développement durable. Parmi les actifs «durables», les obligations représentent 45 %, devant l’immobilier (20 %) et les actions (14 %).
Le cinquième sondage annuel de Morningstar sur la perception et l’utilisation des investissements alternatifs par les institutionnels et les conseillers financiers montre que les investisseurs institutionnels commencent à juger que les mutual funds alternatifs sont de bons ersatz de hedge funds et que les conseillers financiers sont plus nombreux à intégrer ces investissements liquides et transparents dans les portefeuilles de leurs clients.L’enquête a été effectuée en mars 2013 par Morningstar et Barron’s auprès de 235 investisseurs institutionnels et 471 conseillers. Elle a aussi montré que les investisseurs institutionnels comme les conseillers financiers «continuent de voir de la valeur dans les produits alternatifs».D’autre part, les réponses ont montré que les investisseurs institutionnels demeurent intéressés par des strategies long/short equities tandis que les conseillers financiers ont tendance à se focaliser avant tout sur le rendement.Enfin, on note parmi les principales conclusions que si les investissements alternatifs répondent toujours à un besoin de diversification, le niveau élevé des commissions a remplacé la liquidité et la transparence parmi les motifs pouvant inciter les institutionnels et les conseillers financiers à renoncer à investir en alternatif.
Caceis et PwC Luxembourg ont présenté le 25 juin une nouvelle étude intitulée « SocialMediaStudies - Asset Management in the Social Era », à l’occasion du Fund Forum International qui se tient à Monaco. CACEIS et PwC ont effectué des analyses quantitatives et qualitatives afin de mieux comprendre l’utilisation des médias sociaux par plus de 100 sociétés de gestion, leaders du secteur, dans le monde entier. L’étude d’une cinquantaine de pages analyse comment les plus grands gestionnaires d’actifs interagissent avec les investisseurs finaux et liste les principaux éléments pris en compte lors de la mise en oeuvre d’une stratégie médias sociaux. Elle identifie les moyens dont ils disposent pour répondre de manière proactive aux changements inévitables qui affecteront l’industrie des fonds. François Marion, directeur général de Caceis, a déclaré : «La décision d’axer notre étude annuelle commune sur l’industrie de la gestion d’actifs et les médias sociaux a été dictée tant par le besoin de mieux cerner les opportunités offertes que par la nécessité de prendre conscience des risques inhérents à la mise en oeuvre d’une stratégie médias sociaux. L’étude soulève des questions essentielles dans des domaines tels que la conformité et la réglementation». L’analyse et l'évaluation ont révélé des différences significatives entre les principales sociétés de gestion, une grande partie de l’industrie adoptant toujours une approche attentiste. Seules 60 % des sociétés étudiées sont actives sur les médias sociaux. Les raisons de leur frilosité incluent notamment l’incertitude liée à l’absence de réglementations strictes. Cela étant, les sociétés de gestion de grande taille sont beaucoup plus enclines à utiliser les médias sociaux. Seules 46 % des sociétés qui gèrent moins de 150 milliards d’euros ont un compte actif dédié à la gestion d’actifs, contre 77 % pour celles qui assurent la gestion de plus de 500 milliards d’euros. Si certaines grandes sociétés de gestion sont déjà adeptes des médias sociaux, il est évident que leur utilisation au sein de l’industrie dans son ensemble n’en est qu'à ses débuts. De même, les médias sociaux généreront incontestablement à l’avenir des modifications fondamentales dans les relations entre les groupes et leurs clients. De nombreux investisseurs leur accordent déjà de l’importance. Demain, avec l'émergence de la génération internet comme investisseurs principaux, la stratégie médias sociaux constituera l’un des éléments clés du succès des sociétés de gestion. «L’exploitation de toutes les possibilités offertes par les médias sociaux peut accroître l’efficacité organisationnelle, augmenter la visibilité sur le marché et améliorer la compréhension des relations gestionnaire-client. Actuellement, les sociétés de gestion perçoivent les médias sociaux essentiellement comme un moyen de communication. A l’avenir, cette opinion va très certainement évoluer avec l’intégration des médias sociaux dans l’ADN d’un nombre croissant d’acteurs du marché», conclut Dariush Yazdani, Partner, Market Research Institute PwC.
L’agence munichoise oekom research a établi lors d’un sondage auprès de 199 entreprises d’une trentaine de pays et de 34 secteurs que 61,3 % des sociétés citent les notations «développement durable» comme un facteur déterminant de prise en compte du développement durable.87,9 % des personnes interrogées estiment important ou très important l’obtention d’une bonne note de développement durable ou l’intégration dans les indices de développement durable tandis que 97 % jugent qu’une bonne notation dans ce domaine peut avoir une incidence positive sur la réputation de l’entreprise.
L’indice mondial de la confiance des investisseurs institutionnel publié par State Street a augmenté de 11,9 points en juin, à 106,8, par rapport au niveau de 94,9 (en données corrigées) enregistré en mai. L’appétit pour le risque des investisseurs en Amérique du Nord est largement à l’origine de cette hausse, l’indice régional ayant bondi de 11,4 points pour s’établir à 114,0 par rapport au niveau de 102,6 (en données corrigées) le mois dernier. La confiance des investisseurs en Europe et en Asie s’inscrit également à la hausse, avec un gain de 4,7 points de l’indice régional européen à 98,4 par rapport à 93,7 (en données corrigées) en mai, tandis que l’indice régional pour l’Asie est passé de 86,0 (en données corrigées) à 89,1 en juin, en hausse de 3,1 points.« Nous avons observé des ventes d’actions américaines, des achats d’actions européennes, et des achats importants d’actions des marchés émergents. Ces réallocations s’inscrivent à l’opposé des mouvements des cours pendant la période ; il convient de noter cependant que l’échantillon des données couvre la période se terminant le 21 juin et ne reflète donc pas la toute récente chute des cours sur les marchés actions. Dans l’ensemble, nos données indiquent que les investisseurs institutionnels sont satisfaits de ‘prendre le contrepied’ de ces mouvements de prix », commentent les auteurs de l'étude.
La Société Générale envisage de lancer en juillet prochain un nouveau produit dédié au risque de longévité offrant une corrélation proche de zéro avec les classes d’actifs traditionnelles, rapporte Asian Investor. Ce produit s’adresse aux fonds souverains ainsi qu’aux assureurs et réassureurs.Le concept de ce nouveau véhicule, qui syndique le risque de longévité pour un montant de quelque 200 millions d’euros, est similaire à celui qui a présidé au lancement des obligations catastrophe. Société Générale espère créer un marché similaire pour le risque de longévité et travaille avec Risk Management Solutions, un fournisseur californien de modèles de risques catastrophe, afin de développer des modèles liés à l’espérance de vie.Un investisseur institutionnel asiatique de premier plan aurait déjà souscrit à ce nouveau véhicule, a indiqué Jeff Mulholland, managing director et responsable des solutions d’assurance et de pension à New York chez Société Générale, il y a quelques jours à l’occasion d’une conférence organisée par Société Générale et le magazine Asia Risk.
Le groupe de gestion de fortune St James’s Place lance un service de philanthropie en collaboration avec la Charities Aid Foundation (CAF) afin d’accompagner sa clientèle pour faire des donations.Selon St James’s, de nombreux clients souhaiteraient s’engager dans une telle démarche mais renoncent pour de multiples raisons.
Les investisseurs ont consacré plus de 34 milliards de livres à des fonds sous-performants qui accusent des écarts considérables avec les fonds de leur catégorie au cours des trois dernières années, selon la dernière «liste rouge» («RedZone») établie par Chelsea Financial Services, rapporte Investment Week.Un total de 146 fonds sur un univers de quelque 2.000 fonds ont produit des performances dans les troisième ou quatrième quartiles au cours des trois dernières années. La plupart de ces fonds récidivistes sont des mandats britanniques, avec un certain nombre de gérants bien connus tombant dans les derniers échelons du secteur UK All Companies de l’IMA sur la période.Le fonds UK Equity Growth de Standard Life Investments, piloté par Karen Robertson, et le fonds UK Growth de Fidelity, géré par Thomas Ewing, ont ainsi enregistré des performances de 17,83% et 19,56% respectivement, contre une moyenne de 31% pour la catégorie correspondante.Le fonds le moins performant est le fonds Manek Growth, lancé à la fin des années 90 et qui a produit une performance négative de -22,23% au cours des trois dernières années, soit une sous-performance record de près de 53% par rapport à la moyenne du secteur.Parmi les autres fonds les moins performants figurent les fonds UBS UK Smaller Companies, qui accuse une sous-performance de 37,97% par rapport à la moyenne du secteur, Aviva Investment Property Investment (30,87%) ou encore Templeton Global Emerging Markets (28,05%).
iShares a annoncé le 24 juin le développement de son offre sur le segment des obligations d’entreprises européennes avec le lancement d’un nouvel ETF obligataire dédié aux valeurs financières. Le fonds iShares Euro Corporate Bond Financials UCITS ETF (*) vient compléter la gamme existante d’ETF iShares d’obligations d’entreprises européennes et permet aux investisseurs d’adopter une approche plus ciblée dans leur allocation obligataire.Les valeurs financières constituent le secteur le plus important de l’univers investment grade européen, représentant 47% de l’indice Barclays Euro-Aggregate: Corporates à fin avril 2013. Ce nouveau fonds offre, via un seul produit, une exposition ciblée et diversifiée à ce segment du marché européen des obligations d’entreprises de qualité investment grade, conjuguée à un potentiel de rendement supérieur à celui du marché des obligations d’entreprises européennes dans son ensemble. L’indice Barclays Euro-Aggregate: Financial offre un rendement de 2,06%, contre 1,94% pour l’indice Barclays Euro-Aggregate: Corporates.Le fonds iShares Euro Corporate Bond Financials UCITS ETF offre une exposition aux obligations investment grade à taux fixe libellées en euros et émises par des sociétés financières. Le fonds réplique l’indice Barclays Euro-Aggregate: Financial en détenant les obligations physiques. Il est géré selon une technique d’échantillonnage, ce qui permet d’offrir aux investisseurs une exposition efficiente et liquide à la performance de l’indice sous-jacent. Le total des frais de gestion du fonds est de 0,20%. Barclays utilise les notes d’émission et d’émetteur de trois agences – Moody’s Investors Service, Standard & Poor’s Ratings Group et Fitch Ratings – afin de déterminer si l’obligation concernée est notée investment grade et peut donc être intégrée à l’indice.Avec ce nouveau fonds chargé à 0,20%, iShares propose désormais 13 ETF d’obligations d’entreprises, dont les fonds iShares Markit iBoxx Euro Corporate Bond, iShares Barclays Euro Corporate Bond ex-Financials et iShares Markit iBoxx Euro High Yield Bond. (*) code ISIN : IE00B87RLX93
Comme annoncé la semaine dernière (lire Newsmanagers du 18 juin), S&P Capital IQ a présenté officiellement le 24 juin son système de gestion du risque de portefeuille, un outil élaboré d’analyse de risque qui permet aux traders, aux gérants de portefeuille et aux gestionnaires de risque de prendre en temps réel des décisions stratégiques en termes de valorisation et de gestion des risques sur les portefeuilles multi-classes d’actifs.Cet outil est disponible sur la plate-forme et allie de manière intégrée l’analyse du risque qui provient du canadien R2 Financial Technologies, acquis en 2012, et les données fondamentales de S&P Capital IQ. Il intègre une fonction de test de stress.L’outil offre en outre aux utilisateurs la possibilité de visualiser leurs portefeuilles grâce à des tableaux de bord interactifs, permettant le regroupement des données et leur analyse financière détaillée, afin de mieux appréhender les impacts des éventuelles variations sur la performance des portefeuilles.Ce nouveau service couvre un large éventail de classes d’actifs, depuis le cash jusqu’aux obligations en passant par les actions et les produits dérivés exotiques.
L’indicateur de régime de marché MRI publié le 24 juin par State Street Global Advisors signale une forte aversion au risque à fin mai 2013.Au début du deuxième trimestre 2013, l’appétit global pour le risque était encore solide. La seule exception semblait être le marché des changes, malgré les efforts des acteurs pour essayer de maîtriser l’impact des récentes initiatives politiques du Japon. Le MRI signalait en fait des troubles sur le marché des changes depuis quelques semaines. Au cours du mois de mai, cette tendance s’est élargie aux marchés actions, où les investisseurs sont devenus de plus en plus frileux. Le Japon a de nouveau été en ligne de mire lorsque la stratégie de croissance de son Premier Ministre, Shinzō Abe, a fait l’objet d’un examen approfondi. A fin mai, le MRI signale ainsi une forte aversion au risque et SSgA positionne les portefeuilles de ses clients en conséquence.
Environ 60% des conseillers estiment que la réglementation RDR a entraîné une augmentation de l’externalisation de la gestion de leurs portefeuilles, selon un sondage réalisé par FundsNetwork, la plateforme de services d’investissement de Fidelity au Royaume-Uni dédiée aux conseillers et à leurs clients, rapporte FundWeb.Le sondage précise que 51% des conseillers envisagent d’accroître le recours aux portefeuilles de référence et que 47% donnent la préférence aux fonds gérés. En outre, les portefeuilles sur mesure n’ont plus le vent en poupe, plus du tiers des conseillers indiquant qu’ils les utiliseraient moins dans l’envrionnemnet post-RDR.
Les grands fonds de pension mexicains, qui gèrent environ 150 milliards de dollars (115 milliards d’euros), se tournent progressivement vers les grandes classes d’actifs internationales, rapporte Les Echos. Ainsi, comme le note l’agence Bloomberg, Afore Sura, le troisième plus gros fonds de pension du Mexique par les actifs, a annoncé au mois de mai qu’il avait pris Morgan Stanley IM, Pioneer Investments, Investec AM et Blackrock pour «obtenir de plus grands rendements et une meilleure gestion des risques pour nos clients locaux». Les fonds de pension mexicains souffrent depuis quelques mois d’une sous-exposition aux marchés internationaux après avoir bien bénéficié du rendement des actions de leur propre pays. Mais, avec la remontée du peso ainsi que celle des taux obligataires souverains, les rendements des portefeuilles se sont effondrés ces dernières semaines.
Deux associations à Genève et Zurich ont lancé le 24 juin six propositions destinées à renforcer d’ici à 2015 la place financière suisse en développant le marché de la finance durable. Eriger la durabilité au centre de la place financière suisse est un atout pour l’avenir en termes de positionnement, d’attractivité et de compétitivité au niveau international, affirment dans un communiqué les deux associations Sustainable Finance Geneva (SFG) et The Sustainability Forum Zurich (TSF).Elles ont uni leurs forces avec PricewaterhouseCoopers (PwC) pour publier un livre blanc, basé sur des recherches approfondies ainsi que 30 entretiens de leaders économiques et politiques en Suisse.Le livre blanc «La voie vers la place financière suisse durable» propose la création d’une structure de fonds de placement durables, obéissant à des critères comme un minimum de 75% des actifs investis dans des stratégies à dimension sociale ou environnementale, une obligation de transparence et une mesure périodique de la performance. Les deux associations proposent également de développer un mécanisme d’incitation fiscale, encourageant la mobilisation de capitaux privés et institutionnels. Une plate-forme de courtage serait mise en place afin que les investisseurs aient la possibilité de diffuser leurs appels d’offres pour des mandats ISR (Investissement Socialement Responsable).La Suisse dispose en outre des meilleurs atouts pour créer une bourse de cotation des entreprises sociales à l’instar des initiatives qui ont déjà vu le jour aux Etats-Unis, à Singapour ou en Afrique du Sud. Un «Swiss Social Stock Exchange» (3SX) permettrait aux entreprises sociales internationales d’obtenir une cotation.La cinquième proposition consiste à rejoindre l’initiative «The Sustainable Stock Exchanges (SSE)», lancée par l’ONU en 2009. Elle vise à promouvoir le contrôle extra-financier de type environnemental, social et de gouvernance (ESG) des entreprises.Enfin, les deux associations proposent d'élaborer une formation appelée SSIC (Swiss Sustainable Investment Certification).
L’agence de notation allemande Scope, sur la base de six fonds de volatilité disposant d’un historique de cinq ans, a établi que la corrélation moyenne avec les actions mondiales (MSCI World TR) se situe à 0,09 (de - 0,23 à + 0,49) tandis que celle avec les obligations mondiales (Citigroup WGBI TR) s’avère légèrement négative, mais avec une dispersion plus importante (- 0,49 à + 0,81).La corrélation négative s’explique par le fait que la volatilité implicite augmente lorsque les marchés d’actions baissent, et inversement. En période de baisse, de nombreux opérateurs se couvrent au moyen d’options et la forte demande d’options fait monter les prix et donc la volatilité implicite.D’autre part, Scope a établi que la performance des fonds analysés est majoritairement positive. Ainsi, le Amundi Funds Absolute Volatility World (LU0319687124) a affiché sur les cinq dernières années une performance absolue de 48,7 %, meilleur résultat de l'échantillon, sachant que la moyenne des fonds de volatilité analysés a produit dans le même temps un gain de 15,8 %.
Le Handelsbatt rapporte que l’actif géré par le fonds contrarian Mainstay Marketfield Fund atteint désormais 9,5 milliards de dollars contre 1,7 milliard fin mai 2012. Ce produit est géré par un poète amateur, Michael Aronstein, et par un docteur en philosophie, Michael Shaoul.La stratégie est simple : elle consiste à investir à contre-tendance. Les gérants considèrent actuellement que les actions allemandes, italiennes et irlandaises sont intéressantes, que les banques sont en convalescence et que les coûts de financement sont proches de 0 %.
La plupart des conseillers financiers se disent optimistes quant à leur capacité à développer leurs activités et à acquérir de nouveaux clients en 2013, selon le dernier sondage trimestriel réalisé par Russell Investments auprès des conseillers financiers américains (Financial Professional Outlook).Pour l’année en cours, 48% des conseillers indiquent qu’ils espèrent conquérir plus de 10 clients, 30% visant entre 7 et 10 nouveaux clients. L’an dernier, 86% des conseillers ont réussi à acquérir davantage de clients qu’ils n’en ont perdu, 48% d’entre eux affichant 10 nouveaux clients ou davantage. Corollaire de cet optimisme, 32% des conseillers indiquent que les clients estiment que les marchés des capitaux devraient bien se comporter au cours des trois prochaines années, un niveau jamais vu depuis mars 2011. Les trois quarts des conseillers sont eux-mêmes optimistes sur l'évolution des marchés.
AXA renforce son engagement en faveur de la recherche académique indépendante en octroyant un budget de 100 millions d’euros au Fonds AXA pour la Recherche pour la période 2013-2018. Cette somme s’ajoute aux 100 millions d’euros initialement accordés au Fonds AXA pour la Recherche lors de sa création en 2007, lesquels ont depuis bénéficié à 367 projets conduits par des chercheurs de 49 nationalités, travaillant dans plus de 150 universités de 27 pays d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Ce nouvel abondement permettra au Fonds AXA pour la Recherche de poursuivre son soutien aux chercheurs d’excellence dans les domaines liés aux risques environnementaux, socio-économiques et pesant sur la vie humaine, et de promouvoir la diffusion de leurs découvertes dans la sphère publique. Le Fonds AXA pour la Recherche va en particulier accroître ses efforts pour aider les scientifiques à partager leurs connaissances auprès d’une audience plus large, afin de nourrir le débat public sur les risques pesant sur nos sociétés. Dans cette perspective, le Fonds AXA pour la Recherche a lancé de nouveaux véhicules de financement dédiés aux chercheurs innovants disposant d’un fort potentiel pour participer au débat public, améliorer la sensibilisation aux risques et développer des méthodes scientifiques participatives afin de mieux cerner les défis mondiaux. Afin de proposer une introduction accessible et concrète aux travaux des scientifiques soutenus, le Fonds AXA pour la Recherche continuera également d’organiser des ateliers de vulgarisation et des événements académiques ainsi que de publier ses « Books of Knowledge ». Cette initiative de mécénat scientifique est l’une des principales composantes de la stratégie de responsabilité d’entreprise d’AXA, dont l’objectif est de mieux protéger les personnes contre les risques.