Nos articles d’actualité et d’analyse sur les projets d’investissement d’un point de vue macro comme micro, au niveau des entreprises comme des acteurs financiers.
Norges Bank Investment Management (NBIM), qui gère le fonds de pension du gouvernement norvégien, vient de publier un document de travail d’une trentaine de pages sur le thème du trading haute fréquence (HFT) qui tente d’apporter sa contribution au débat sur ce dossier du point de vue d’un gestionnaire d’actifs.Parmi les points d’attention concernant plus précisément les grands investisseurs de long terme figurent notamment l’anticipation des ordres de grande taille de certains acteurs HFT risquant de perturber le marché, la moindre liquidité liée à la propension des traders haute fréquence à annuler très rapidement leurs ordres ou encore les disparités d’exercice des teneurs de marché résultant de la faible latence des stratégies ultra HFT.
A la fin du premier semestre, le nombre d’investisseurs allemands détenant des parts de fonds d’actions ou diversifiés a diminué de 142.000 en net, à 6,478 millions contre 6,620 millions au 31 décembre 2012, selon les estimations du Deutsches Aktieninstitut (DAI).Pour les seuls fonds d’actions, le total a diminué à 3,268 millions contre 3,409 millions six mois plus tôt tandis que pour les fonds diversifiés il a reculé à 2,431 millions contre 2,613 millions. En revanche, le total des détenteurs de parts à la fois de fonds d’actions et de fonds diversifiés s’est accru à 779.000 contre 578.000 fin décembre 2012.
Les gérants de hedge funds se tournent vers les technologies satellitaires, et notamment les images satellites, pour obtenir un avantage concurrentiel, rapporte le Financial Times fund management. Ils s’en servent pour surveiller les expositions au risque autour des mines, des ports, des plantations ou des terres agricoles. Par exemple, les images satellites peuvent montrer laquelle de deux mines voisines produit le plus de charbon. Les hedge funds utilisent aussi ces images pour surveiller le remplissage des parkings de grandes chaînes de magasins.
L’avenir de la gestion alternative ne se dessinera pas sans la prise en compte des besoins de l’investisseur. C’est ce que souligne State Street dans une enquête publiée ce mardi 17 septembre en partenariat avec Preqin. Intitulé “The Next Alternative: Thriving in a New Fund Environment”, l’enquête a été menée auprès de plus de 400 gérants alternatifs issus du monde des hedge funds, du private equity et des fonds immobiliers. Les professionnels ont détecté trois priorités chez leurs investisseurs : plus de transparence, des fonds moins gourmands en frais et des produits plus liquides. Dans ce cadre, les réponses apportées par les gérants alternatifs aux exigences de leurs clients permettent selon State Street de battre en brèche un certain nombre d’idées reçues sur l’industrie de la gestion alternative. Par exemple, l’idée reçue selon laquelle les gérants alternatifs seraient réticents à l’idée de faire preuve de plus de transparence sur la performance et le risque de leurs produits. Pourtant, note State Street, 44 % des sondés ont indiqué envoyer des informations plus détaillées à leurs clients sur la performance ou encore les lignes en portefeuille. 16 % veulent renforcer l’information envoyée aux souscripteurs. Autre idée reçue : le renforcement du cadre réglementaire freine la croissance et l’innovation au sein de l’industrie de la gestion d’actifs. Si 86 % des gérants interrogés s’attendent à ce que la régulation pèse sur leurs charges, 75 % ne pensent pas que cette augmentation des coûts aura un impact négatif sur leur croissance. State Street constate que les gérants alternatifs demeurent optimistes sur leurs opportunités de croissance au cours des cinq prochaines années. 18 % des gérants ont indiqué qu’ils comptent se développer dans de nouvelles régions étrangères d’ici à 2018. 26 % ont introduit des comptes gérés au sein de leur offre au cours des cinq dernières années, 18 % souhaitent le faire avant 2018. Une majorité des professionnels interrogés (58 %) s’attendent à ce que le poids des structures alternatives hybrides, mélangeant des caractéristiques des hedge funds avec ceux des fonds de private equity, sera de plus en plus important au cours des prochaines années. Enfin, les sociétés de gestion alternatives prévoient à 10 % une croissance externe au cours des 5 prochaines années en acquérant une société concurrente. 7% ont racheté des concurrents au cours des 5 dernières années, indique State Street.
Siparex, en tant que chef de file, a réuni un tour de table composé de Socadif, UNEXO (Groupe Crédit Agricole) et de Société Générale Capital Partenaires, pour reprendre l’intégralité du capital du Groupe Mediascience, autour de l’équipe dirigeante en place, selon un communiqué publié le 16 septembre. Cette opération, au sein de laquelle le fonds Siparex MidCap 2 est majoritaire, permet le renforcement du management au capital. A cette occasion, Edmond de Rothschild Capital Partners a cédé 100% de sa participation au capital du Groupe. Basé à Evreux (Eure) et dirigé par Patrick Esnault, le Groupe Mediascience est le leader français des outils pédagogiques pour l’enseignement des sciences expérimentales et de la technologie. Le groupe réalise un chiffre d’affaires consolidé de 47,6 millions d’euros avec 230 collaborateurs et a connu une progression depuis 2008 du fait du renouvellement de ses gammes et d’une politique d’acquisitions ciblées.
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé le 16 septembre avoir adopté une série de principes qui lui serviront de guide d’investissement stratégique et qui permettront un alignement des intérêts dans l’ensemble du portefeuille.Au nombre d’une dizaine, chacun de ces principes est explicité et accompagné d’un mode d’emploi pour sa mise en œuvre. Ce code d’investissement devrait, selon le communiqué, permettre au fonds de pension de prendre un nouveau départ après la période difficile de la crise financière.Une version définitive de ces principes devrait être adoptée le mois prochain, à l’occasion d’une réunion du comité d’investissement de CalPERS dont les actifs sous gestion s'élèvent actuellement à plus de 265 milliards de dollars.Quelques-uns des principes retenus par le fonds de pension : - les engagements doivent influencer la structure des actifs- un horizon d’investissement à long terme est à la fois une responsabilité et un avantage- la création de valeur à long terme exige une gestion efficace de trois catégories de capital : financier, physique et humain.
Aberdeen AM envisage de lancer prochainement en Europe continentale une stratégie déjà existante dédiée aux marchés frontières. Le lancement de cette nouvelle stratégie hors du Royaume-Uni, qui serait notamment proposée aux investisseurs français, serait lié à la forte demande de la clientèle.
Le hedge fund activiste TCI a demandé au conseil d’administration d’EADS de transférer sa participation de 4 milliards d’euros dans Dassault Aviation directement aux actionnaires dans le cadre de sa campagne pour obliger le groupe aéronautique à vendre ses actifs politiquement sensibles, rapporte le Financial Times. Dans une lettre au directeur général d’EADS Tom Enders, envoyée vendredi et lue par le FT, TCI indique qu’une telle méthode « pourrait être bouclée plus rapidement qu’une vente sèche ».
L’appel d’offres pour la banque nationalisée Novagalicia (NCG) s’est ouvert lundi avec l’ouverture de la data room aux soumissionnaires. L’un des plus intéressés parmi ces derniers, et qui bénéficie de surcroît de l’appui du gouvernement provincial de Galice, est le gestionnaire de fonds Guggenheim Partners. Cinco Días rapporte que Le ministère de l’Economie espagnol et la Banque d’Espagne ont accepté sa participation à l’appel d’offres contre la promesse que, s’il l’emporte, Guggenheim restera au moins cinq ans actionnaires de NCG.
Le fonds souverain du Nigeria a confié plus de 200 millions de dollars à UBS, Credit Suisse et Goldman Sachs pour gérer un portefeuille obligataire, rapporte le Financial Times, qui précise qu’il s’agit de son tout premier investissement. Uche Orji, le directeur général de la Nigerian Sovereign Investment Authority (NSIA), qui pèse 1 milliard de dollars, a indiqué au FT que le fonds a attribué 50 millions de dollars à UBS la semaine dernière pour investir dans des bons du Trésor américains. Une somme supplémentaire de 150 millions de dollars est transférée cette semaine à Credit Suisse et Goldman Sachs pour bâtir un portefeuille d’obligations d’entreprises américaines.
Selon la première enquête effectuée par l’association BAI de l’investissement alternatif (BAI Investor Survey), 60 % des investisseurs institutionnels allemands indiquent avoir l’intention d’augmenter sensiblement leurs placements alternatifs durant les douze prochains mois. Cette propension s’explique pour des considérations à la fois de diversification et de performance supérieure à la moyenne, souligne Frank Dornseifer, directeur général du BAI.Près de 50 % des personnes interrogées ont rapporté qu’elles investissent depuis plus de 10 ans dans l’alternatif et que l’expérience a été positive. De plus, les investissements alternatifs, notamment le private equity, les hedge funds et les infrastructures, profitent du fait que les autres classes d’actifs ont nettement perdu de leur attrait dans un contexte de taux d’intérêt bas.
Etiez-vous seul dans un petit bureau après un petit-déjeuner ou dans un «open-space» après une gueule de bois lorsque vous avez réalisé cette brillante transaction ? Ces questions sont posées par certains grands hedge funds qui se tournent vers la psychologie pour sonder les esprits des meilleurs gérants et doper la performance et les bénéfices, rapporte le Financial Times.Man Group fait partie des sociétés à avoir adopté très tôt un logiciel qui cherche à créer l’environnement parfait pour aider les gérants de fonds à travailler au mieux. Le logiciel, conçu par Clare Flynn Levy, un gérant de fonds star de Morgan Grenfell, permet aux gérants d’enregistrer différentes informations, allant de l’heure à laquelle une transaction a été passée à l’humeur de la personne. La technologie, qui sera lancée cette semaine, a été conçue par Essentia Analytics.
Les créances transfrontalières sont restées stables dans l’ensemble au premier trimestre 2013, malgré une expansion sans précédent des prêts accordés à la Chine, au Brésil et à la Russie, selon la Banque des règlements internationaux (BRI).Entre fin décembre 2012 et fin mars, les prêts internationaux des banques déclarantes à la BRI ont décliné de 28 milliards de dollars, soit une baisse de 0,1%, selon les statistiques publiées le 15 septembre par la BRI dans son rapport trimestriel.Deux tendances expliquent cette évolution. La première a été la baisse des prêts interbancaires émanant en particulier des établissements de la zone euro, qui a cependant été largement compensée par une augmentation des créances accordées par le secteur non bancaire. Sur la période, les prêts transfrontaliers émis par les banques ont reculé de 0,8%, à 137 milliards de dollars, alors que ceux des établissements non bancaires ont augmenté de 0,9% à 110 milliards de dollars.La seconde tendance est venue de la forte croissance des créances à destination des économies émergentes qui a contrasté avec la diminution de l’activité de prêts dans les économies développées. «La part du crédit interbancaire envers les économies émergentes a ainsi atteint un niveau historique», relève la BRI. Les prêts transfrontaliers vers ces économies ont grimpé de 8,4%, totalisant 267 milliards de dollars, le Brésil, la Chine et la Russie contribuant à eux seuls à 85% de cette croissance.
Le bostonien Eaton Vance Management, filiale d’Eaton Vance Corp, a annoncé avoir déposé auprès de la SEC une demande de dispense (exemptive relief) qui lui permettrait de lancer des exchange-traded managed funds ou ETMF, des produits qui permettent d’utiliser une structure d’ETF pour des stratégies actives.Les EMTF allient le coût et l’efficacité fiscale ainsi que la protection des porteurs d’un ETF pour en préservant la confidentialité sur l’activité de négoce concernant le portefeuille.De fait, Eaton Vance (268,8 milliards de dollars d’encours fin juillet) a l’intention de lancer une gamme d’ETMF qui serait le miroir de mutual funds d’Eaton Vance. Le gestionnaire envisage également d’accorder des licences à d’autres maisons au travers de sa filiale à 100 % Navigate Fund Solutions LLC.
Le fonds de pension des enseignants de Californie CalSTRS, dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 170 milliards de dollars, a décidé une diversification mesurée de son portefeuille, avec notamment une réduction de l’allocation actions et obligations au profit d’actifs indexés sur l’inflation, selon un communiqué publié le 10 septembre.La nouvelle allocation diminue les classes d’actifs les plus représentées, à savoir les actions internationales qui passent de 53% (objectif actuel) à 51% (nouvel objectif à long terme), et le fixed income qui passe de 20% à 16%. Les classes d’actifs peu liquides que sont l’immobilier et le private equity gagnent toutes deux 1 point de pourcentage à 13%.La poche dédiée aux actifs sensibles à l’inflation passe de 2% à 6% ,mais sans que cet objectif de 6% ne constitue une borne à atteindre dans tous les cas dans la mesure où le risque d’inflation reste actuellement très faible. CalSTRS continuera d’investir dans les infrastructures et les matières premières. Hermes Fund Managers est l’un des gestionnaires retenus pour les matières premières. Hermes Fund Managers gère des mandats de matières premières depuis 2005 pour sa clientèle institutionnelle, indique le site de la société.
Les créations de hedge funds outre-Atlantique affichent un léger repli au deuxième trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent mais elles augmentent sensiblement sur un an. Au deuxième trimestre, 288 nouveaux hedge funds ont été lancés au deuxième trimestre, contre 297 véhicules lancés au premier trimestre, mais à comparer à 245 hedge funds lancés il y a un an, selon le dernier HFR Market Microstructure Industry Report.Les créations de hedge funds sur quatre trimestres glissants à fin juin 2013 totalisent 1.144, un niveau jamais vu depuis les quelque 1.200 fonds lancés sur les quatre trimestres à fin mars 2008.Les liquidations ont totalisé au deuxième trimestre 190 fonds, un chiffre en ligne avec ceux enregistrés au premier trimestre 2013 (196) et au deuxième trimestre 2012 (192).Le nombre de hedge funds actifs, y compris les fonds de hedge funds, a atteint 10.009, un chiffre pas vu depuis cinq ans et proche du niveau record de 10.233 enregistré au deuxième trimestre 2008. Le nombre de fonds single manager a atteint le niveau record de 8.167, le nombre de fonds de fonds refluant à 1.842, son plus bas niveau depuis 2005.Les encours des hedge funds se sont élevés au niveau record de 2.414 milliards de dollars à fin juin 2013.Le rapport indique par ailleurs que les commissions de gestion ont reculé au deuxième trimestre à 1,54%, les fonds macro appliquant les commissions les plus élevées et les fonds d’arbitrage les moins élevées. Les commissions de performance ont reflué à 18,31%
De moindres inquiétudes sur l'éventualité de frappes aériennes sur la Syrie ainsi que des données économiques encourageantes sur les perspectives de croissance dans le monde ont favorisé un retour des investisseurs sur les actions durant la deuxième semaine de septembre.Les fonds d’actions dans leur ensemble ont enregistré une collecte nette de 14,38 milliards de dollars durant la semaine au 11 septembre, selon les statistiques communiquées par EPFR Global. Les fonds d’actions européennes notamment ont enregistré leur deuxième meilleure collecte hebdomadaire depuis le début de l’année.Les fonds obligataires ont affiché une décollecte nette de 3,54 milliards de dollars tandis que les fonds monétaires attiraient 7,5 milliards de dollars.
La corruption s’est avérée l’un des facteurs les plus importants de la crise de la dette en zone euro, a observé le groupe de travail Sovereign Fixed Income des Principles of Responsible Investment (PRI).« Toute tentative de trouver les origines de la crise de l’euro touche presque invariablement au sujet de la corruption et au rôle qu’il a joué dans la faillite de la Grèce », peut-on lire dans le rapport qui étudie l’utilisation de la recherche environnementale, sociale et de gouvernance pour la réduction des risques et l’augmentation de la performance.Pour les auteurs de l’étude, la corruption et la performance de la dette souveraine sont clairement corrélées.Côté social, il semblerait qu’une société bien éduquée et initiée aux technologies de l’information associée à un régime politique répressif augmente les risques de basculement de régime, selon l’étude, qui cite Maplecroft, un fournisseur de recherches ESG.En revanche, les recherches réalisées à ce jour ne montrent qu’une faible corrélation entre les sujets environnementaux et la performance des obligations. L’un des principaux problèmes, note l’étude, est de s’accorder sur les indicateurs qui devraient être utilisés pour mesurer les risques environnementaux dans le contexte des obligations souveraines.Malgré ce manque de preuves côté environnemental, il existe une forte corrélation entre les facteurs ESG et le risque de crédit et la performance.Mais ils restent encore peu utilisés, déplore l’étude. Pour avancer, les auteurs suggèrent d’encourager les grandes agences de notation à intégrer davantage ces critères.
Les régulateurs chinois viennent d’attribuer un quota de 300 millions de dollars au total à six sociétés de gestion alternative dans le cadre du programme QDLP (Qualified Domestic Limited Partner) qui devrait représenter une enveloppe globale de 5 milliards de dollars, rapporte l’agence Reuters qui se réfère à des informations du 21st Century Business Herald.Les six sociétés concernées sont Man Group, Winton Capital Management, Oak Tree, Citadel, Och-Ziff Capital Management et Canyon Partners. Chaque société a obtenu un quota de 50 millions de dollars.
Les fonds coordonnés ont enregistré en juillet une collecte nette de 36 milliards d’euros alors qu’ils avaient subi des rachats pour un montant de 65 milliards d’euros en juin, selon les statistiques communiquées par l’Association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama). Une évolution due aux souscriptions enregistrées dans toutes les catégories de fonds suite à des données économiques encourageantes.Les fonds Ucits de long terme (c’est-à-dire hors fonds monétaires) ont affiché en juillet une collecte nette de 35 milliards d’euros alors qu’ils avaient subi le mois précédent une décollecte nette de 25 milliards d’euros.Les fonds obligataires, qui avaient terminé le mois de juin sur une décollecte de 18 milliards d’euros, sont revenus en territoire positif en juillet avec une collecte nette de 6 milliards d’euros. Même trajectoire pour les fonds actions qui affichent des souscriptions nettes de 14 milliards d’euros après une décollecte de 9 milliards d’euros. Les fonds diversifiés, à l'équilibre au mois de juin, ont enregistré une collecte de 9 milliards d’euros.Les fonds monétaires, qui avaient subi une décollecte de 40 milliards d’euros en juin, ont terminé le mois de juillet avec une collecte nette de 1 milliard d’euros.Les actifs sous gestion des fonds coordonnés se sont accrus en juillet de 1,6% à 6.666 milliards d’euros, les actifs des fonds non coordonnés affichant de leur côté un gain de 1,3% à 2.675 milliards d’euros.