Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Financière Gaillon 8, un fonds géré par PAI Partners, a lancé hier la vente d’un bloc de 3,4 millions de titres ordinaires de Kaufman & Broad, soit 17,1% du capital, a annoncé le teneur de livre de l’opération. Ce dernier ajoute que la cession s’effectue via une procédure accélérée de construction du livre d’ordres. En février dernier, PAI Partners avait déjà vendu un bloc d’actions Kaufman & Broad représentant 17,76% du capital du promoteur immobilier pour 133 millions d’euros. Début 2016, le fonds de private equity avait annoncé vouloir s’alléger au capital de Kaufman & Broad dont il détenait alors 88,64% du capital.
Le président du directoire d’Audi, Rupert Stadler, a été reconduit à son poste pour cinq ans, a annoncé hier la marque haut de gamme de Volkswagen. Patron d’Audi depuis 2007, ce dernier a été critiqué pour sa gestion du scandale des émissions polluantes. Le conseil de surveillance a voté en faveur d’une prolongation du mandat de Rupert Stadler, qui arrive à expiration à la fin de l’année, à l’unanimité, a précisé Audi.
Le parquet de Stuttgart a annoncé l’ouverture d’une enquête officielle sur les dirigeants de Porsche SE, Matthias Müller et Hans Dieter Pötsch, à l’appui de soupçons de manipulation du marché. Le parquet soupçonne le premier, président du directoire de Volkswagen, et le second, son homologue chez Porsche SE et président du conseil de surveillance de VW, d’avoir informé les investisseurs trop tard des risques pesant sur la holding Porsche et induits par le scandale du «Dieselgate» qui affecte VW. Porsche détient 52,2% des droits de vote de VW.
Le fonds activiste Elliott Management a accentué hier la pression sur BHP Billiton en réclamant une étude indépendante sur les activités pétrolières du géant minier anglo-australien, auquel il réclame depuis plus d’un mois des changements stratégiques pour dégager de la valeur en faveur des actionnaires. Elliott, qui a progressivement acquis une participation de 4,1% dans la branche du géant minier cotée à Londres, dit percevoir des signes évidents de soutien parmi les investisseurs à sa campagne en faveur d’une évolution stratégique de BHP.
Le fonds activiste Elliott Management a accentué la pression ce mardi sur BHP Billiton en réclamant une étude indépendante sur les activités pétrolières du géant minier anglo-australien, auquel il réclame depuis plus d’un mois des changements stratégiques pour dégager de la valeur en faveur des actionnaires. Elliott, qui a progressivement acquis une participation de 4,1% dans la branche du géant minier cotée à Londres, dit percevoir des signes évidents de soutien parmi les investisseurs à sa campagne en faveur d’une évolution stratégique de BHP.
La Banque centrale européenne (BCE) a publié lundi 15 mai un guide précisant les critères et procédures permettant de déterminer l’aptitude des administrateurs des banques. Il s’intéresse à la fois aux questions de compétence et d’honorabilité.
Depuis 2012, 5,3% des départs de dirigeants d’entreprises ont été provoqués par des scandales ou des comportements inappropriés, tels que des fraudes ou actes de corruption, selon une étude de PwC « CEO Success » sur le renouvellement des dirigeants dans les 2.500 plus grandes entreprises cotées. Ce taux est en augmentation de plus d’un tiers par rapport à la période 2007 et 2011 (3,9%), souligne l'édition du 16 mai 2017 de l’Agefi Quotidien. Aucune région du globe n’est à l’abri de cette tendance. L’évolution la plus marquée est observée dans les Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine), où la part des départs liés à des problèmes éthiques a explosé, passant de 3,6% sur 2007-2011 à 8,8% sur 2012-2016. En Amérique du Nord, la proportion de renvois pour ces motifs a doublé, passant de 1,6% à 3,3%. Toutefois les entreprises américaines et canadiennes enregistrent le taux le plus faible «en raison d’une législation plus contraignante en la matière». L’Europe occidentale affiche la progression la plus mesurée, avec 5,9% de départs pour des scandales sur 2012-2016, contre 4,2% sur 2007-2011.
Lors de l’AG d’Elior du 10 mars dernier, la rémunération du PDG, Philippe Salle, n’avait été approuvée qu’à 36,9%. Le PDG a alors demandé au conseil d’administration «d’examiner les raisons de ce vote afin d’analyser les attentes exprimées par les actionnaires (...)». Le groupe de restauration a expliqué hier à L’Agefi qu’un «nouveau mécanisme de LTI [rémunération incitative de long terme] du Président-directeur général a été élaboré en collaboration avec le président du comité des nominations et des rémunérations. Ce comité, puis le conseil d’administration vont examiner cette proposition avant l’été. Le montant retenu sera annoncé d’ici à septembre».
Lors de l’assemblée générale d’Elior du 10 mars dernier, la rémunération du PDG, Philippe Salle, n’avait été approuvée qu’à 36,9%. Le PDG a alors demandé au conseil d’administration « d’examiner les raisons de ce vote afin d’analyser les attentes exprimées par les actionnaires, et de se réunir prochainement en vue de délibérer, après consultation du comité des nominations et des rémunérations, des suites qu’il entend donner ». Le groupe de restauration a expliqué aujourd’hui à L’Agefi qu’un « nouveau mécanisme de LTI [rémunération incitative de long terme] du Président-directeur général a été élaboré en collaboration avec le président du comité des nominations et des rémunérations. Le comité des nominations et des rémunérations, puis le conseil d’administration vont examiner cette proposition avant l’été. Le montant retenu sera annoncé d’ici le mois de septembre ». Elior semble donc prendre son temps.
Le parquet de la ville allemande de Brunswick a fait savoir vendredi qu’il enquêtait sur d’actuels et d’anciens dirigeants de Volkswagen soupçonnés d’avoir versé une rémunération excessive au président du comité d’entreprise du constructeur automobile, le représentant syndical Bernd Osterloh. Le groupe a déclaré que son système de rémunération des membres du comité d’entreprise respectait les dispositions en vigueur en Allemagne et que la rémunération de Bernd Osterloh avait été approuvée par des juristes extérieurs.
Bank of Tokyo-Mitsubishi (BTMU) envisage de raccourcir son nom à partir du printemps 2018, rapportait samedi le Nikkei sans préciser de source. Résultat d’une fusion ayant eu lieu en 1996 entre Mitsubishi Bank et Bank of Tokyo puis d’un rapprochement avec UFJ Bank dix ans plus tard, l’établissement bancaire nippon prévoit de s’appeler MUFG Bank, alors que sa maison-mère, Mitsubishi UFG Financial Group, conservera sa dénomination actuelle, ajoute le quotidien.
Issu de la fusion en 2001 entre l’australien BHP et le britannique Billiton, le géant minier lancera aujourd’hui une campagne publicitaire qui mettra l’accent sur ses origines australiennes. Il communiquera désormais sous la marque BHP, a déclaré hier à Melbourne Geoff Healy, responsable des relations extérieures du groupe. Etant donné que l’immatriculation sociale de l’entreprise restera inchangée, cette modification n’aura pas besoin de passer par un vote des actionnaires.
L’IFA publie ses recommandations et invite les administrateurs indépendants à former un comité ad hoc. Une réflexion doit être ouverte sur la rémunération.
Le parquet de la ville allemande de Brunswick a fait savoir vendredi qu’il enquêtait sur d’actuels et d’anciens dirigeants de Volkswagen soupçonnés d’avoir versé une rémunération excessive au président du comité d’entreprise du constructeur automobile, le représentant syndical Bernd Osterloh. Le constructeur a déclaré que son système de rémunération des membres du comité d’entreprise respectait les dispositions en vigueur en Allemagne et que la rémunération de Bernd Osterloh avait été approuvée par des juristes extérieurs.
Le groupe nomme, pour le remplacer, Jean-Laurent Granier, ex dirigeant de l’assurances-dommages et de la région Méditerranée et Amérique Latine chez Axa.
Andrew Liveris, le président directeur général de Dow Chemical, va repousser d’un an son départ en retraite afin de conduire la fusion du groupe avec DuPont et de prendre la présidence du conseil d’administration du groupe combiné. Andrew Liveris cèdera son poste de directeur général le 1er juillet 2018, a indiqué le groupe hier, et officiera en tant que président exécutif une fois la fusion finalisée en août.
Les actionnaires ont approuvé à plus de 87% une rétribution de près de 10 millions d’euros au titre de 2016. Le laboratoire étudie toujours des acquisitions.
Selon le directeur général du groupe britannique, la gestion du Brexit serait moins coûteuse et complexe que la création actuelle de l’entité sanctuarisée au Royaume-Uni.