Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les sujets de gouvernance (bonnes pratiques, réglementation, changements à la direction des grandes entreprises etc.).
Elliott Advisors appelle de nouveau BHP Billiton à renoncer à sa double cotation, à Londres et à Sydney. Il demande à ce que le groupe minier lance une étude sur la question avant la publication de ses résultats le 20 février. Le fonds activiste détient une participation de 5% dans BHP. Dans un courrier adressé au conseil d’administration de BHP, Elliott assure que renoncer à une double cotation permettrait d’augmenter de plus de 22 milliards de dollars (17,7 milliards d’euros) la valeur pour les actionnaires, selon un rapport indépendant qu’il a commandé.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé hier que Robert Ophèle, son président, a rejoint l’entité en charge de s’assurer que l’Esma (Autorité européenne des marchés financiers) remplit les missions qui lui ont été confiées. Lors du conseil des superviseurs, l’Esma a procédé la semaine dernière à l’élection de deux nouveaux membres de son conseil d’administration (management board). Aux côtés d’Erik Thedéen, directeur général de la Finansinspektionen suédoise, Robert Ophèle fait son entrée au sein de cette instance qui compte sept membres dont Steven Maijoor, président de l’Esma. Son mandat, renouvelable, court jusqu’au 30 septembre 2019.
Elliott Advisors appelle de nouveau BHP Billiton à renoncer à sa double cotation, à Londres et à Sydney. Il demande à ce que le groupe minier lance une étude sur la question avant la publication de ses résultats le 20 février. L’activiste avait déjà formulé cette demande l’an dernier, mais BHP s’y était refusé. Le fonds activiste détient une participation de 5% dans BHP.
Le directeur financier, Kenichiro Yoshida, deviendra directeur général au 1er avril. Il remplacera Kazuo Hirai, nommé président du conseil d’administration.
La troisième banque américaine devra améliorer sa gestion du risque avant de pouvoir à nouveau faire croître son bilan au-delà de son niveau de fin 2017.
Le premier gestionnaire d’actifs au monde a envoyé la semaine dernière une lettre à toutes les sociétés appartenant à l’indice boursier américain Russel 1000 et ayant moins de deux membres féminins à leur conseil d’administration, en leur demandant de justifier comment ceci peut être compatible avec leur stratégie à long terme, rapportait vendredi Bloomberg. «(…) Nous croyons qu’un manque de diversité au conseil du conseil d’administration affaiblit la capacité d’une entreprise à prendre des décisions stratégiques efficace», indique cette lettre qui concernerait 367 sociétés, selon l’agence américaine.
Le Fonds stratégique de participations (FSP) ajoute une sixième ligne à son portefeuille. La société d’investissement regroupant six assureurs français (BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Assurances, Groupama, Natixis Assurances et Société Générale Insurance) a acheté un peu plus de 5% du capital d’Elior Group. Seuls quatre membres du FSP ont participé à cette opération : Cardif, CNP, Natixis Assurances et SG Insurance.
En plus de la taille et du capital flottant, le critère des droits de vote entrerait dans la pondération des indices. Google et Facebook seraient directement touchés.
Les recherches en mer entreprises mardi au large d’Hossegor (Landes) pour retrouver Pierre Agnès, PDG du groupe Boardriders qui possède notamment la marque de sportswear Quiksilver, ont été abandonnées, indiquait la Préfecture hier. Seuls les moyens de recherche terrestres ont été maintenus, l’espoir de le retrouver étant quasiment nul au-delà de 20 heures après le naufrage dans les conditions de mer actuelles, selon les secours.
Des recherches ont été entreprises hier au large d’Hossegor (Landes) pour retrouver Pierre Agnès, PDG du groupe Boardriders qui possède notamment la marque de sportswear Quiksilver, disparu en mer et dont on a retrouvé l’embarcation échouée sur une plage, indiquait hier la préfecture. Boardriders a annoncé en janvier qu’il s’apprêtait à acquérir la marque concurrente australienne Billabong pour créer un leader de sport de glisse qui compte 630 boutiques dans 28 pays, et une clientèle de 7.000 entreprises dans 110 pays.
A l’occasion de sa conférence annuelle du marché boursier, Euronext a dévoilé ce matin une analyse de l’actionnariat du CAC 40, sur cinq années, de 2012 à 2016. Une première pour l’entreprise de marché, qui pourrait reconduire cette étude chaque année.
A l’occasion de l’actualisation annuelle de ses recommandations, l’AFG souhaite que toute modification du conseil soit portée à la connaissance des actionnaires.
JPMorgan a annoncé hier que Daniel Pinto et Gordon Smith, respectivement responsable du métier de banque de financement et d’investissement et patron de la division de banque de détail, deviendront co-présidents et co-directeurs généraux délégués du groupe à partir du 30 janvier, en faisant deux successeurs potentiels de Jamie Dimon, le patron de JPMorgan. Dans un communiqué, Jamie Dimon, 61 ans et à la tête du groupe bancaire depuis 2005, a indiqué qu’il poursuivrait ses fonctions durant «environ cinq années supplémentaires.»
Des actionnaires d’Avon Products, emmenés par l’investisseur activiste Shah Capital, ont exhorté lundi le groupe américain de cosmétiques à explorer des options stratégiques, y compris une vente totale ou partielle. Le groupe d’actionnaires, qui comprend aussi les fonds Barington Capital Group et NuOrion Partners, détient une participation cumulée de 3,5% dans l’entreprise. Dans une lettre adressée au conseil d’administration d’Avon et rendue publique lundi, le groupe se dit «extrêmement déçu» de la performance boursière d’Avon et de sa direction.
Ford Motor a annoncé ce matin que Jason Luo, le patron de sa filiale chinoise, avait démissionné pour raisons personnelles cinq mois seulement après avoir pris ses fonctions. «La démission de Jason n’a rien à voir avec la stratégie de l’entreprise ou la performance de Ford China», a déclaré Peter Fleet, président des opérations de Ford dans la région Asie-Pacifique, dans un communiqué.
A l’occasion du vingtième anniversaire de ses recommandations sur le gouvernement d’entreprise, l’Association française de la gestion financière (AFG) les a encore renforcées. Elle demande aux émetteurs d’accroître régulièrement la proportion de femmes au sein de leur comité exécutif ; d’intégrer les cyber-risques et les modalités de gestion de crise dans la cartographie des risques ; d’inciter les administrateurs à s’imprégner de la culture de l’entreprise. En outre, toute modification du conseil, qu’il résulte d’un non-renouvellement d’administrateurs ou de leur démission, doit être systématiquement portée à la connaissance des actionnaires. Enfin, l’AFG demande toujours plus de précisions sur les critères d’attribution de la part variable de la rémunération des dirigeants. L'émetteur doit notamment préciser si les objectifs personnels ont été atteints.